1
que semaine, non sans sadisme, dans l’exercice de
cette
avarice ou de cette férocité spéciales décrites par Léon Bloy. Joli m
2
s sadisme, dans l’exercice de cette avarice ou de
cette
férocité spéciales décrites par Léon Bloy. Joli monde, comme disent l
3
soit à coup sûr d’écœurement et de mépris, devant
cette
déjection, grassement payée mais qui peut coûter cher à ses producteu
4
ait l’équation de décadence, dans certains cas où
cette
absurdité essentielle, cette mortelle, cette officielle dissociation
5
dans certains cas où cette absurdité essentielle,
cette
mortelle, cette officielle dissociation de la pensée et de l’action a
6
s où cette absurdité essentielle, cette mortelle,
cette
officielle dissociation de la pensée et de l’action apparaît particul
7
e signification précise, et que nous en parlons à
cette
place. André Bridoux, dans les remarques à mon sens si importantes pa
8
le silence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à
cette
loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être
9
nt ils prennent leur revanche, dans la laideur de
cette
salle que le président de la Cour s’obstine à nommer pompeusement « c
10
dent de la Cour s’obstine à nommer pompeusement «
cette
enceinte ». Une salle carrée, laide de cette laideur pauvre et presqu
11
nt « cette enceinte ». Une salle carrée, laide de
cette
laideur pauvre et presque abstraite qui symbolise assez bien le régim
12
a conclusion le classe, quoi qu’il en pense, dans
cette
phalange de rhéteurs qui va de Jaurès à Sangnier ; car c’est, vous m’
13
tations dépourvues de subtilité. 1° L’ensemble de
cette
oppressante cérémonie fit voir à l’évidence, une fois de plus, que le
14
de la liberté de conscience. Cela prenait « dans
cette
enceinte » un petit air anarcho ou pleurard… Et l’on parla pourtant d
15
dation (pour ceux qui croient aux « relations »).
Cette
vertu laïque et démodée, confectionnée par les idéologues de la Trois
16
l’esquiver. Personne n’a réfuté ces témoignages,
cette
plaidoirie. Le président n’avait rien trouvé d’autre qu’une « colle »
17
ur les réformistes ! Mais il faut rendre à Martin
cette
justice que sa muette intransigeance a bien plus de portée. Prenons g
18
enté ensuite parle de la même façon, mais pense à
cette
vie terrestre. Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture est l’o
19
a foi, — bien plus, que les chrétiens considèrent
cette
paix comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanc
20
Notre jeunesse s’éveille au milieu des statuts de
cette
confusion. C’est contre eux dès l’abord qu’elle vient lourdement bute
21
encore dominer sur l’Europe, et ne peut maintenir
cette
apparence de règne qu’en confondant scandaleusement sa cause avec la
22
rien ni personne ne pourra faire qu’il n’y ait eu
cette
preuve, aujourd’hui, d’une volonté de rupture, ce témoignage qui chaq
23
e produire qu’entre le christianisme véritable et
cette
« chrétienté » qui s’en réclame encore au moment où elle le trahit. T
24
pas d’autre force réelle que celle de la foi. Or
cette
unique force ne lui appartient pas ; tout au plus le saisit-elle, d’u
25
rce que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et
cette
possession serait en quelque sorte garantie par des institutions de p
26
’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans
cette
politique, la théologie se fait servante de la chose publique. Et que
27
espèce de bolchévisme qu’il décrit ainsi : « Dans
cette
philosophie et cette morale est délibérément supprimée toute idée de
28
qu’il décrit ainsi : « Dans cette philosophie et
cette
morale est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée d
29
ieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que
cette
« idée » soit abolie, le père de la Brière lance un vibrant appel aux
30
les régions spirituelles dont tout leur être — et
cette
maladie même ! — prouvent l’inexistence ou la disparition. On leur ré
31
nce de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
cette
tactique, encore qu’inconsciente, lie partie sous-main avec le scanda
32
s à lui, mais à la défection du christianisme ; à
cette
défection élevée au rang d’Institution ecclésiastique, qui aujourd’hu
33
positive contre une force de même ordre. Assez de
cette
« politique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi dans les
34
me est la foi au Christ « éternellement actuel ».
Cette
foi est inaliénable. Elle ne constitue pas un ordre : elle donne des
35
e — le seul ! — et tel est aussi le mystère ; car
cette
seule Rupture effective surpasse absolument nos forces, en même temps
36
ont personne ne songe à contester l’opportunité. (
Cette
tolérance peut d’ailleurs paraître suspecte, à beaucoup de chrétiens.
37
de ce que seul, aujourd’hui, il prétend résoudre
cette
question, d’ailleurs essentiellement chrétienne : « Quelle est votre
38
rée du travail, de la question des salaires, etc.
Cette
carence subite dans le domaine économique vient à l’appui de la thèse
39
dans les Églises que des institutions de classe.
Cette
position simpliste de problèmes vieux comme le monde chrétien a du mo
40
u capitalisme puritain qu’ils veulent combattre ?
Cette
critique semble pouvoir s’appliquer également au groupement tout réce
41
nais mériterait à lui seul toute une chronique de
cette
revue. Écrivain fécond9, évangéliste, économiste, philosophe, meneur
42
nne le « matérialisme » de ce siècle, de même que
cette
séparation de l’esprit et de la matière dénature et dégrade à la fois
43
ées autonomes : la production et la consommation.
Cette
division n’est pas humaine. Elle nous asservit. Je veux dire que nous
44
lin, qu’un Guizot, qu’un Staline, vous camouflent
cette
démission en dignité nouvelle. La dignité de l’homme consisterait, di
45
partons de la liberté du risque, — perdre sa vie.
Cette
opposition est tellement radicale, tellement fondamentale, qu’elle no
46
rouve condamné par là même à ne jamais suffire à
cette
nécessité. Car la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un travail
47
toutes les conceptions du loisir qui découlent de
cette
erreur spirituelle ; et principalement la conception abstraite et nég
48
trouverez loisir défini comme « le temps vuide ».
Cette
nomination qu’un libéral voudra bien reconnaître insuffisante, nous a
49
sommations, tout le mal moderne est symbolisé par
cette
disjonction du travail et du loisir, dont il faut maintenant déceler
50
relâchement qu’elle résulte, d’une déficience de
cette
tension créatrice qui seule définit un « temps plein ». En sorte que
51
ne soie. Et d’un seul trait miraculeux… P.-S. —
Cette
histoire de la Chine se suffit. J’aurais pu faire l’économie du reste
52
sons, dans la mesure où nous sommes humains. Mais
cette
mesure est peut-être assez faible. Et c’est pourquoi nous avons tant
53
ement ? Nous avons vu plusieurs générations mener
cette
course épuisante, et s’abattre à la fin dans les colonnes des magazin
54
ement grugé, il est bon de sentir qu’au-dessus de
cette
vie plane une loi meilleure, un esprit pur, une revanche, dût-on n’y
55
une revanche, dût-on n’y parvenir jamais. On lit
cette
littérature pour « échapper aux soucis quotidiens »12, pour éviter, e
56
tiel de ce qu’il dit —, la critique littéraire de
cette
littérature n’a plus de sens réel, ni plus d’autorité. Critiquer, c’e
57
t condamnée à ne plus critiquer que les moyens de
cette
littérature. Elle les juge pour eux-mêmes, sans rapport à leurs fins.
58
méthode, et lui tient lieu de justification ; or
cette
doctrine est proprement bourgeoise ; conservatrice, en fait, des vale
59
pratiques, à l’établissement des bourgeois. Mais
cette
critique « de classe » reste encore négative. Elle se condamne aussi
60
oûts, parce qu’elle est incertaine de sa mission.
Cette
anarchie ne se développera pas impunément : elle va se résoudre en vi
61
s capitalistes. Nous risquons de voir, avant peu,
cette
même littérature « mise au pas » par l’État fasciste13. Que pourrait-
62
s trouvé du même coup la mesure du monde nouveau.
Cette
mesure concrète, cette référence universelle, ce principe de grandeur
63
a mesure du monde nouveau. Cette mesure concrète,
cette
référence universelle, ce principe de grandeur que nous proposons tou
64
e heure de la personne. Ceux qui n’ont pas en eux
cette
mesure de l’homme, que pourraient-ils voir d’autre, dans le monde où
65
béira à sa seule vocation personnelle : mais dans
cette
mesure-là, il assumera son risque ! D’autant plus personnel, d’autant
66
ent la vocation authentique d’un homme, prendront
cette
valeur humaine qu’ont les mémoires et « livres de raison » rédigés sa
67
el est le rôle que se propose de poursuivre (sic)
cette
collection. » 13. J’inclus dans « cette littérature » la révolte sur
68
re (sic) cette collection. » 13. J’inclus dans «
cette
littérature » la révolte surréaliste. Une révolte qui n’a pas su s’as
69
ent à l’étatisme renforcé. 14. Pour le chrétien,
cette
raison d’être singulière est la parole que Dieu lui adresse comme un
70
chez Nietzsche à peu près le contraire de ce que
cette
femme veut expliquer à Giono. Mais voilà un trait juste, de la part d
71
s fait pour savoir ?… » Nous voici à l’endroit de
cette
confession que je voulais vous citer non seulement à cause de sa beau
72
n trouve), mais aussi par manière de conclusion à
cette
Préface à une littérature, qu’on a pu lire ici le mois dernier. Ah
73
maison, comme à des dieux. « Aidez-moi ! », dit
cette
femme. Mais la plupart des autres, la plupart de nos contemporains, e
74
initions. Les philosophes se résignent très mal à
cette
limitation de leur pouvoir : il nous faut pourtant bien admettre que
75
, c’est la présence de l’homme Comment choisir
cette
valeur précise de l’inconnue ? Examinons d’un peu plus près les donné
76
radation. L’erreur est simplement de nommer homme
cette
dégradation, dont nul ne songe d’ailleurs à contester le fait, démont
77
bstrait dans l’ordre politique. Et l’extension de
cette
science mesure assez exactement l’ampleur de notre défection au monde
78
teur de notre humanité, nous ne pouvons connaître
cette
humanité, sinon dans la mesure où nous sommes agissants. L’acte seul
79
ésents, parce qu’ils représentent. À la faveur de
cette
image, autorisée par l’étymologie du mot personne, nous pouvons voir
80
rompt le temps pour initier un temps nouveau. De
cette
rupture, l’Histoire peut témoigner, mais après coup, car les effets s
81
, c’est le rythme imprimé à l’action générale par
cette
apparition qui s’y insère. C’est une nouvelle qualité du concret. Mai
82
’est la foi dans la personne par excellence : or,
cette
foi consiste en une action16. (Ce qui confirme nos propositions sur l
83
ce et fondement de tout », nous avons à connaître
cette
vérité de la personne : qu’elle est toute dans sa communication, laqu
84
’isolation. Quel rôle peut jouer la personne dans
cette
image ? Peut-être celui de la valence, c’est-à-dire de la puissance d
85
doivent s’ordonner les relations plus générales.
Cette
thèse simple constitue à mes yeux la règle d’or de toute doctrine soc
86
le malheur du spiritualisme fut de se replier sur
cette
liberté pour la chérir dans sa précieuse intégrité. Orgueilleux de sa
87
e espèce provisoire de justification. Il y a dans
cette
révolte un certain ascétisme : celui des lendemains amers de débauche
88
de rêver l’âme immortelle19 ; et c’est au nom de
cette
erreur qu’on croit pouvoir séparer l’âme du corps — quitte à ne plus
89
ni Dieu qui ressuscitera les morts20. En vérité,
cette
illusion provient d’une pensée qui se refuse à nos limites, faute par
90
notre capacité de liberté à l’exercice concret de
cette
liberté. C’est une usurpation de l’éternel par la conscience continge
91
n de l’éternel par la conscience contingente, par
cette
conscience insinuée comme un retard entre l’individu et sa pressante
92
ur pourtant n’est pas un nombre. J’appelle esprit
cette
surprise pure de mon corps qui se voit conduit où rien en lui n’était
93
, ni rien que j’aie, mais cet abandon un instant,
cette
mort cachée dans la vie, cette insensible et peu croyable distraction
94
bandon un instant, cette mort cachée dans la vie,
cette
insensible et peu croyable distraction du monstre moi, qui suffit bie
95
ommuniste, auquel devait logiquement les conduire
cette
attitude, fit voir bientôt l’inanité d’une pareille prétention. Que r
96
avec des airs de conspirateur traqué ? Alors que
cette
confusion désirée revient en dernière analyse au refus pur et simple
97
ans et d’une jeune femme forme l’unique sujet de
cette
méditation. Deux êtres très divers se sont unis dans une passion grav
98
e, il nous en donne un portrait minutieux, tendre
cette
fois, d’un trait classique et volontaire. Je ne sais rien de plus émo
99
» ? On ne sait si l’auteur veut nous pousser vers
cette
conclusion. Peut-être n’est-ce ici qu’un cri d’appel à rien : les mod
100
ntir qu’il écrit, et l’on aime jusqu’au retors de
cette
écriture contractée. Dans son progrès strictement mesuré, la phrase i
101
nieuse dans l’approche du secret des êtres, enfin
cette
qualité de discrétion qui semble ici encore imposée par l’objet du li
102
connais peu de livres moins conventionnels. Pour
cette
raison d’abord que Breuil n’aborde pas une « classe » définie par les
103
t en évidence un fait dont il faut souligner dans
cette
revue toute l’importance : c’est la circulation constante qui s’opère
104
ce réalisme plein, ce sens du concret spirituel,
cette
amitié des hommes et du pays, qui permettra peut-être un jour prochai
105
ouveau de patrie. Il y a vraiment du nouveau dans
cette
œuvre, et c’est à nous plus qu’à quiconque qu’il appartient de le rec
106
de leur patrie perdue. Ils découvrent surtout que
cette
patrie pour laquelle ils se sont battus et qui n’a plus la force d’ut
107
ont l’air de vouloir procéder ». M’autorisant de
cette
remarque, je me mets à critiquer les formes du langage de Tzara. Je c
108
proche en proche, mécaniquement. On retrouve dans
cette
syntaxe le même mouvement d’esprit qui explique les fautes d’accord r
109
se de vivre (complexe de castration). La cause de
cette
angoisse est dans les refoulements qu’imposent la morale, l’Église, l
110
iété collectiviste, marxiste. Je ne comprends pas
cette
déduction. La revendication de Tzara est exactement celle de l’hitlér
111
option des hypothèses du matérialisme historique.
Cette
croyance que la vie se fera toute seule et que des « lois » inexorabl
112
inexorables se chargent de transformer le monde,
cette
démission de la personne23 est en effet le signe d’une castration psy
113
hique caractérisée. Il est troublant de constater
cette
erreur capitale, et stérilisante pour l’action, chez un homme dont la
114
a une prise de conscience toute nouvelle, et qu’à
cette
réflexion, plus réellement dramatique, l’on puisse attribuer les quin
115
ttaque à un système général de choses en ignorant
cette
misère morale qui, trop profondément ancrée en l’homme pour qu’elle d
116
monde. Bien des confusions traînent encore dans
cette
phrase. (« solide terrain de l’économie psychique » ?!) Mais cette af
117
solide terrain de l’économie psychique » ?!) Mais
cette
affirmation du primat de l’homme sur les dispositifs économiques, ce
118
nt amené au jour les vérités créatrices. Et, dans
cette
présentation sous un même toit de ces activités intellectuelles, si é
119
notre impression : ce palais, ce « sanctuaire »,
cette
« ruche active » où bourdonneraient les idées pures, ce ne serait jam
120
ci l’esprit — sont des arguments de misère contre
cette
réalité tant qu’elle dispense par ailleurs des témoignages éclatants
121
trouve naturel de proposer que « l’esprit », dans
cette
entreprise, soit mis à part, et honoré en soi. Un écrivain fameux, gl
122
e du député n’est pas seulement l’illustration de
cette
erreur, mais la confirmation tout ingénue de son origine historique.
123
ux : Je n’ai pas voulu cela ! Il n’a jamais voulu
cette
séparation de la pensée et de l’action que le Palais doit célébrer, e
124
u passage quels intérêts temporels concoururent à
cette
adoption pernicieuse. Mais pour l’affaire qui nous occupe ici, il me
125
ble qu’il est suffisant de relever l’autorité que
cette
erreur confère au préjugé. En effet, le succès de l’erreur eût été fo
126
endre au régime des classes sociales, qui codifia
cette
distinction, au point d’assimiler l’homme « distingué » à l’homme qui
127
e des clercs. Ce ne sont pas les bénéficiaires de
cette
situation, politiciens ou affairistes, qui l’ont froidement calculée
128
isir dans l’histoire quelques raisons secrètes de
cette
complicité. Pour l’instant, négligeant les causes et les visées loint
129
problèmes » où le tragique se résorbe en erreurs.
Cette
obsession de la science, c’est-à-dire de la description, est tellemen
130
ils ont trouvé le biais qui leur permet de vider
cette
discipline du contenu concret qu’elle menaçait d’embrasser. L’invrais
131
it, c’est l’image épurée d’un monde fait de lois.
Cette
image s’interpose entre la pensée « pure » et le réel confus et dange
132
e Pilate Lorsque Renan se résigne sans peine à
cette
« abdication » du rôle actif de l’esprit, n’oublions pas qu’il la tie
133
ais contesté la grandeur d’un désintéressement de
cette
espèce. Mais on pense bien que Renan n’aurait pas pris la peine de dé
134
os spiritualistes distingués vise autre chose que
cette
banalité morale. Elle vise en fait à justifier le lavement de mains d
135
désabusée » d’un autre clerc parfait lui donnera
cette
réplique fameuse : « La vérité est peut-être triste. » Réponse qui n’
136
t de tête sur la plèbe qui les admire. Et comment
cette
pauvre plèbe n’aurait-elle pas d’admiration pour la sagesse des grand
137
rité ? demande encore Pilate. (Il lui tend encore
cette
perche !) Mais l’homme ne répond plus : il est la vérité, la réponse
138
oses « sérieuses » qui, elles, n’ont pas toujours
cette
précision d’épure qui séduisait les clercs méticuleux, mais bien une
139
our l’intellectuel soucieux d’agir par sa pensée.
Cette
vie « mal compassée » qu’on nomme la vie pratique, avec ses résistanc
140
is de guerre d’usure contre l’inertie fascinante,
cette
vie faite d’embêtements et de fécondes coïncidences est plus conforme
141
ce d’intellectuel. Mais j’hésiterais à conseiller
cette
cure à des jeunes gens en mal de bohème prolétarienne. Le spectacle d
142
nstinct a raison, qui veut qu’on n’abatte le mal,
cette
négation perpétuelle, qu’à coups d’affirmations du bien prépondérante
143
ble ? Faudrait-il compter sur l’État pour prendre
cette
initiative ?41 Laissons ce jeu. Les utopies sont nécessaires, mais
144
e réalité, c’est montrer à quelle fin doit tendre
cette
réalité, — notre culture par exemple. C’est croire à cette fin, et pr
145
lité, — notre culture par exemple. C’est croire à
cette
fin, et prouver qu’on y croit. C’est prophétiser pour agir. Seuls les
146
selon l’idée que s’en fait la Commission. 26. «
Cette
façon de dégrader la culture et d’en faire une chose à côté, tout en
147
t est incontestable, mais il faut l’interpréter :
cette
conception n’est pas seulement spontanée dans le peuple — ce ne serai
148
uement pour ceux qu’on nomme les « techniciens ».
Cette
mode, parfois heureuse, repose en fait sur un malentendu. On respecte
149
du raisonnement à notre action. Sur le mystère de
cette
opération magique, peu de lumières dans la psychologie moderne. 33.
150
r pas, mais de continuer à analyser sans repos ».
Cette
phrase d’Alain montre très bien comment le souci d’honnêteté et de sé
151
» revient à tolérer sereinement l’exaction. 39.
Cette
échelle est aussi valable dans l’édition. Moins un livre comporte d’i
152
uvaise conscience. P.-S. Ceci fut écrit en mai de
cette
année ; à ce moment j’ignorais tout du « congrès pour la défense de l
153
condamner le « fascisme » allemand, et fonder sur
cette
condamnation une politique européenne, c’est à peu près aussi intelli
154
tuition des faits qu’elle veut appréhender ; dans
cette
mesure, il est exact de dire qu’elle s’ordonne par avance à sa fin. O
155
rsonne de Ramuz d’une façon systématique. Non que
cette
œuvre et cette personne ne comportent aucun système : mais il est si
156
d’une façon systématique. Non que cette œuvre et
cette
personne ne comportent aucun système : mais il est si totalement expr
157
d’autant plus opportune, appliquée à l’auteur de
cette
phrase : « Authenticité, réalité, vérité, matière : autant de synonym
158
rivent aussi bien que l’allure des pentes. « D’où
cette
démarche qu’ils ont, d’où encore la nécessité quelquefois de refaire
159
utre. Car il se tient, avec son imagination, dans
cette
région qui n’est ni du dedans ni du dehors, qui est contact, et litté
160
Toute l’esthétique de Ramuz me paraît centrée sur
cette
phrase. Son vocabulaire tout d’abord. Cette abondance de noms de chos
161
e sur cette phrase. Son vocabulaire tout d’abord.
Cette
abondance de noms de choses ! Comment ne point penser à ce Livre de J
162
out lorsqu’ils essaient de dire la vérité. Contre
cette
inflation nominaliste, il n’est pas de défense plus sûre que le recou
163
es les singularités de son style s’expliquent par
cette
seule intention, de concentrer notre vision sur l’objet brut, le sent
164
égulier ; ou plutôt ils n’ont pas d’autre loi que
cette
volonté de plier l’attention aux phases d’un geste, d’une action ou d
165
tions d’une algèbre conventionnelle. À mesure que
cette
psychologie s’assure davantage de ses lois, elle tend à les substitue
166
lus bas, des origines créatrices de sa race. Il a
cette
lenteur qu’impose la nature du pays. Il participe de cette lourdeur o
167
teur qu’impose la nature du pays. Il participe de
cette
lourdeur originelle et unanime d’un peuple en communion avec les élém
168
ement à l’objet ». Certes, je vois les défauts de
cette
forme, et le poncif qu’elle peut instituer ; ces détails parfois trop
169
z —, c’est qu’une seule page de ce livre lue avec
cette
lenteur qu’elle impose, nous replace dans la vision grande et efficac
170
e la forme ? — De Goethe surtout. Il y a pourtant
cette
différence capitale que chez Goethe le contact n’est jamais « aussi d
171
r, c’est sa fin qui est contestable, dès lors que
cette
fin n’est plus la plénitude de l’humain. Il se peut que l’effort réac
172
« le mauvais pays ». ⁂ On a vite fait d’expliquer
cette
esthétique de l’objet brut par une mauvaise humeur d’artiste en réact
173
ides tendent à supprimer ce contact le plus nu et
cette
condition la plus humaine : ce contact avec la matière résistante et
174
ctive qui est, je crois, celle de la plénitude de
cette
œuvre. Par-delà tous les pays, il y a peut-être le Pays (perdu, puis
175
ul sur son petit bout de sentier. Et il y a aussi
cette
malédiction, où on sent bien qu’on est (car rien autour de nous n’est
176
la bénédiction intervienne, tout à coup il y ait
cette
collaboration avec Quelqu’un, il y ait cette possibilité de retour, c
177
ait cette collaboration avec Quelqu’un, il y ait
cette
possibilité de retour, ce retour, ce « retrouvement »… ⁂ Sobriété, a
178
’entends la voix d’un homme. N’est-ce pas assez ?
Cette
voix n’est-elle pas émouvante ? — Oui, c’est beaucoup, la voix d’un h
179
ne parfois davantage. Certaines paroles dites par
cette
voix. Celui qui se refuse à poser les questions dernières, s’autorise
180
iste… Il fallait nous apprendre cet embrassement,
cette
saisie des choses et des êtres, cette présence au monde et à soi-même
181
brassement, cette saisie des choses et des êtres,
cette
présence au monde et à soi-même, — l’originalité de l’homme « radical
182
ison de plus, chance de plus, d’essayer d’élargir
cette
critique, et notre idée de la culture s’il le faut. Quand l’esprit «
183
ynamisme matériel. On sait à quel échec conduisit
cette
théorie, étroitement respectée dans les débuts de l’URSS. Trotski fut
184
par des hommes qui y croient, et qui, à cause de
cette
foi, voudraient en remplir le prolétariat.53 C’était en somme intro
185
uvoir créateur d’une élite guidant les masses. Et
cette
évolution s’est trouvée confirmée par les récents congrès d’écrivains
186
’ordonner à une mesure commune en vue de réaliser
cette
fin commune qu’est l’univers socialisé. ⁂ On connaît le nom de cette
187
u’est l’univers socialisé. ⁂ On connaît le nom de
cette
mesure, son incarnation très visible et ses moyens d’action ou même d
188
e révolution et stupidité crasse. Or le danger de
cette
assimilation n’est pas niable. Il est clair que les masses soviétique
189
, du nôtre. 2) Mais le Plan possède-t-il vraiment
cette
actualité intrinsèque, cette puissance animatrice qui doit être, en t
190
ossède-t-il vraiment cette actualité intrinsèque,
cette
puissance animatrice qui doit être, en tous les domaines, le caractèr
191
rtu de tout autres raisons. Ce hiatus inquiétant,
cette
première faille dans la construction si rigoureuse du stalinisme, com
192
temps qu’un peuple immense apprenait à les lire.
Cette
situation exceptionnelle et provisoire a créé une communauté d’intérê
193
onde le moins fait pour l’intégrer. Qu’on baptise
cette
nouvelle anarchie « humanisme révolutionnaire » ou « réalisme sociali
194
vivants à l’idée du Plan scientifique. Mais avec
cette
idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfi
195
principe par la création culturelle, dès lors que
cette
création vient s’« insérer de l’extérieur » ; en dépit de la Force de
196
siste, en créant, à toute espèce de dictature. De
cette
insuffisance de l’idéal — et non pas des moyens mis en œuvre pour l’a
197
irrationnel, et c’est la faute de la raison. Car
cette
raison, simple servante de l’action, s’est voulue maîtresse de tout l
198
e tracteurs, d’avions, de tanks et de parachutes,
cette
illusion philosophique ? Il est vrai que le monde bourgeois n’a même
199
re où les jeunes communistes viennent à nous avec
cette
morgue que l’on disait naguère américaine, et qui ressemble à celle d
200
, — qui sont censées configurer la culture. 2. Or
cette
mesure partielle ne peut pas réussir à créer une communion vraiment v
201
l’homme ayant démissionné, il fallait enregistrer
cette
démission. Il fallait partir d’autre chose que de l’individu : de l’É
202
s utile que les critiques de nos vieillards. Dans
cette
tâche-là, je vois le seul fondement d’une nouvelle culture européenne
203
té, le Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur
cette
terre, le Führer s’il n’y a pas l’Empire populaire. Le signe irréfuta
204
répare et représente. Seul, le jugement porté sur
cette
fin déterminera notre jugement sur cette mesure. Si donc nous voulons
205
orté sur cette fin déterminera notre jugement sur
cette
mesure. Si donc nous voulons restaurer une civilisation défaite, il f
206
lle se révèle à nous, comme un jugement porté sur
cette
situation. Je ne crois pas aux voix mystérieuses mais je crois à l’ap
207
reste à remplacer chacun des termes abstraits de
cette
formule par un fait ou un nom contemporains. 1. Temps et lieux : l’
208
1. Temps et lieux : l’Europe d’aujourd’hui. Dans
cette
Europe, deux espèces de nations : celles qu’on dit vieilles, et celle
209
d’aujourd’hui. Elles ne savent trop que faire de
cette
liberté dont elles se vantent. Elles s’en vantent d’ailleurs de moins
210
e, et la mesure devient le manque d’argent. C’est
cette
angoisse avant tout qui explique la carence des gouvernants, la timid
211
s réformes, l’incohérence de leurs décrets. C’est
cette
angoisse encore qui explique pourquoi la jeunesse bourgeoise hésite à
212
ut prendre ou garder le pouvoir. Qui sait même si
cette
crainte, comme tout vertige, ne cache pas une secrète attirance, une
213
s actions et même de nos utopies. La dictature de
cette
crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible
214
3. L’appel. De ces deux Europes d’aujourd’hui, de
cette
seule crainte qui les unit encore, s’élève un même et formidable appe
215
isère, mais il exige bien davantage que la fin de
cette
misère et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement le bien-
216
grandeur nouvelle. Même, il se jette d’abord vers
cette
grandeur, au mépris de la faim ou de la liberté ; il a suffi qu’on lu
217
de la crise, vers une communauté nouvelle. Là où
cette
crise était la plus aiguë, la réponse, qui devait être totale, n’a ét
218
qu’angoisse et arbitraire, isolement, irréalité.
Cette
situation cosmique nouvelle est la vraie cause de la révolution mondi
219
e prodromes. Les premières grandes apparitions de
cette
puissance communautaire ont été les révolutions communistes et nation
220
ce nationale ne pouvait plus soutenir les hommes,
cette
ruine a laissé le champ libre à des religions toutes nouvelles, commu
221
. C’est à nous qu’il incombe aujourd’hui d’opérer
cette
synthèse concrète qui résoudra en créations toujours nouvelles le vie
222
est une harmonie « fédérale ». Restaurer, recréer
cette
force, bâtir cette fédération de personnes et de groupes organiques,
223
fédérale ». Restaurer, recréer cette force, bâtir
cette
fédération de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre
224
maximum de violence créatrice. 52. C’était, à
cette
époque plus encore qu’aujourd’hui, une polémique antichrétienne. Voir
225
son d’être. Tout le débat de ce journal revient à
cette
scandaleuse opposition, créée par notre société, entre les deux sens
226
arvenir » qui parurent ici même l’an dernier ; de
cette
patience, de cette justice dans la description du médiocre, de cette
227
ent ici même l’an dernier ; de cette patience, de
cette
justice dans la description du médiocre, de cette mesure constamment
228
cette justice dans la description du médiocre, de
cette
mesure constamment observée — voilà sa ruse— et qui nourrit enfin, co
229
mules, mais autrement, je n’en finirais pas, dans
cette
note, et j’ignore même si j’en viendrais jamais à bout dans mon espri
230
narque caduc c’est la culture, c’est l’art, c’est
cette
littérature qui parle dans le vide, pour rien de grand, pour personne
231
ration à la vie sublime, tout comme l’autre, mais
cette
fois du côté animal. C’est un idéal quand même : celui de la luxure.
232
naître Gide, l’avant-propos de son petit livre et
cette
espèce de happy end que figure le dernier paragraphe, il paraîtrait q
233
œuvre, tel geste ou telle théorie est conforme à
cette
ligne sacrée. Et malheur à qui chercherait à pousser plus loin ! » Je
234
r plus loin ! » Je demande alors si Gide pratique
cette
espèce-là d’autocritique, — ou s’il entend pousser plus loin ? Si Gid
235
braises. « Il supporte l’ardeur des charbons, et
cette
épreuve le fortifie. » Mais la mère, Métaneire, fait irruption. « Ell
236
’était le parti communiste qui avait pris soin de
cette
œuvre d’art, après la fuite du propriétaire. « Les domestiques sont r
237
s théâtres et les concerts, bref, se cultive avec
cette
sorte de passion que le Français réserve, présentement, sous son régi
238
vêtements. Il entend bien nous la faire attraper
cette
fièvre mais secrètement, à la faveur de mille « observations » dites
239
vent fort incertaines et monotones, s’imposent de
cette
manière au déprimé fiévreux. La question est ailleurs : va-t-on se va
240
e Nevidoff, propriétaire de bassins pétrolifères.
Cette
thèse, après tout vraisemblable — on a bien cru à l’« honneur nationa
241
mais on y va irrésistiblement. Comment légitimer
cette
complaisance ? C’est peut-être que le monde décrit par Briffaut est e
242
aliste des monopoles privés, la personne humaine,
cette
grande force spirituelle, est traquée… — Le capitalisme détruit la fa
243
te de mesure et de goût. — Nous sommes attachés à
cette
sélection de grâce et de mesure qui s’appelle la politesse française.
244
teur qui n’aurait pas remarqué, entre autres, que
cette
brochure-manifeste ne touche pas un traître-mot (sans calembour) des
245
(Heidegger succède à Bergson.) Nous n’aimons plus
cette
autarchie des Lettres, où les problèmes réels, sociaux, métaphysiques
246
ateur d’idées que reste pour nous Thibaudet. Dans
cette
critique que je voudrais appeler une critique de consommateur (dans t
247
stante mais limitée aux formes les plus riches. »
Cette
société sans tête unique, c’est à peu près ce qu’en termes moins roma
248
créateur, ni rien de réellement destructeur dans
cette
réaction d’ironie désespérée. Seuls les constructeurs détruisent bien
249
sommet du vallon par un cyprès grandiloquent. Et
cette
maison couleur de terre et festonnée de tuiles roses, elle est bien à
250
e, n’hésite pas à tirer bénéfice de la culture de
cette
superstition. S’il est vrai que certains individus « ont la veine » d
251
ent moins à notre image scientifique du monde que
cette
petite phrase si courante : il a la veine. Mais notre jacobin ne croi
252
igeon n’est pas revenu. C’est évidemment absurde,
cette
histoire. Je le vois bien. Et en même temps, je vois que je mentirais
253
conscience. Au fond, je me sens assez heureux de
cette
découverte en moi d’une superstition réelle, capable de me faire agir
254
t-ce pas une étrangeté plus aiguë que nous révèle
cette
foi toute quotidienne aux « signes », cette activité créatrice de Rub
255
évèle cette foi toute quotidienne aux « signes »,
cette
activité créatrice de Rubicons imaginaires ? Comme toujours, c’est un
256
ans une compréhension amicale et directe. Je vois
cette
abstraction : le Public, s’évanouir et renaître, incarnée à chaque fo
257
ui et moi, et qui ne prend son vrai sens que dans
cette
rencontre effective. Ce sont de telles rencontres que je cherche, qua
258
e qui le concerne, et c’était justement, parfois,
cette
idée qu’on avait timidement glissée, sans conviction — on la jugeait
259
in concreto à l’occasion de nos prochains écrits.
Cette
conclusion est la suivante : le lecteur en son particulier — précison
260
et ce qui est artificiel dans ce qu’il écrit. Et
cette
critique directe, informulée, parfois dramatique, c’est bien la seule
261
e se sent gênée, pauvre et maladroite, pareille à
cette
clarté lunaire incapable d’exalter ce qu’elle découvre sur la face im
262
17 avril Ça n’a pas encore cessé chez les chiens.
Cette
nuit, les crapauds s’y sont mis. Un vieux mâle coasse des notes basse
263
livrée de toute contrainte mauvaise, c’est trahir
cette
« attente ardente », cette question angoissée des bêtes et des plante
264
mauvaise, c’est trahir cette « attente ardente »,
cette
question angoissée des bêtes et des plantes que l’apôtre a su percevo
265
cela s’appelle le front antifasciste. Je recopie
cette
phrase merveilleuse qu’ils ont fait imprimer en lettres grasses : « T
266
arras —, et rien ne pouvait nous faire soupçonner
cette
présence, à côté. Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : Ma
267
, elle m’a bien reconnue, mais elle va « passer »
cette
nuit, vous savez, elle est toute chargée, bou die ! l’estomac et tout
268
comme il sort de sa visite. — Elle est curieuse,
cette
vieille, me dit-il. Figurez-vous qu’elle tient sa canne à la main, co
269
qu’on lave aujourd’hui ! Ma belle-mère est morte
cette
nuit. Il ne faut pas se moquer des gens en deuil ! » — Mais, monsieur
270
a vraiment pas l’air trop affecté par la perte de
cette
belle-mère (sauf que les discussions avec le beau-frère font toujours
271
ndustrie du pays. « Communauté », mot de passe de
cette
génération, n’aurons-nous fait que l’appeler de loin, ne sera-t-elle
272
, ne sera-t-elle pour nous qu’une évasion hors de
cette
société maussade, défaite, un alibi pour la mauvaise humeur de ceux q
273
êtres auxquels il est mêlé. Et qu’il l’obtienne à
cette
profondeur, donne la mesure d’un art qui ne se prend pas pour idole.
274
e prière — s’il n’y avait pas, consciente ou non,
cette
espérance ou cette « attente ardente de la créature », comme dit sain
275
avait pas, consciente ou non, cette espérance ou
cette
« attente ardente de la créature », comme dit saint Paul. Mais alors,
276
s débuts du surréalisme. Mais que penser alors de
cette
conclusion : « Ils (les poètes) ont leur conscience pour eux. » C’est
277
service de la vérité. Le mot d’incarnation résume
cette
position. On nageait en pleine confusion. Les anciens se vantaient et
278
naître dans le signalement qu’on leur attribuait.
Cette
tempête autour d’un verre d’eau, dans la salle étouffante de la rue V
279
nvient en fait à la génération des « anciens ». À
cette
erreur totale sur les faits, M. Benda ajoute une erreur non moins gra
280
onc pas à une enquête que nous allons nous livrer
cette
année, mais à une réflexion active et créatrice sur les conditions ac
281
i savent que toute œuvre engage, et qui acceptent
cette
nécessité comme une des conditions de leur création. Et nous pensons
282
refus (ceux que nous formulions dès les débuts de
cette
revue : ni communisme, ni fascisme, ni « ordre » bourgeois, ni gratui
283
ravité (un poids) qui suffit presque à distinguer
cette
« génération » nouvelle de celle qui s’illustra par le surréalisme. L
284
s divers que nous inaugurons avec ce numéro. Dans
cette
perspective générale, que l’on verra se préciser ou se ramifier de mo
285
ils préfèrent l’ignorer — nous ne pensons pas que
cette
limitation normale — et normative — doive se traduire par un appauvri
286
héologiques qui s’y rattachent étroitement, c’est
cette
étrangeté même de l’objet qui semble l’avoir retenu, et elle lui pose
287
tuel et culturel de première importance. Ensuite,
cette
impartialité ne saurait être honnête — bien que l’honnêteté soit just
288
nt différente de ces « visions intérieures » ; et
cette
interprétation rejoint très exactement celle que Swedenborg en donnai
289
i étendue, point mathématique, donc non matériel.
Cette
vue pouvait être condamnée en toute tranquillité avant les découverte
290
hérien72, comme Hamann) ait suivi dans l’ensemble
cette
deuxième voie. Sans doute aurions-nous ici une très belle occasion de
291
e plus salutaire, parfois de plus libérateur, que
cette
manière de poser des questions, et de jouer le scepticisme, dans un p
292
, parle de portier d’hôtel…) Et je ne dis pas que
cette
interprétation désobligeante soit toujours fausse dans le fait. Mais
293
cience fédérale. Tout nous met au défi d’agrandir
cette
conscience aux proportions nouvelles des mystiques qui régissent l’Eu
294
’État et de la culture, voire même de l’économie.
Cette
convergence, cette rencontre idéale, me paraît être la grande leçon q
295
ure, voire même de l’économie. Cette convergence,
cette
rencontre idéale, me paraît être la grande leçon qui doit se dégager
296
rs envers le général se fécondent mutuellement75.
Cette
conception du monde n’est pas nouvelle ; elle constitue l’apport spéc
297
me temps que du personnalisme. Et c’est au nom de
cette
mission de gardienne du principe commun que la Suisse peut et doit ma
298
s, la germanique, la latine et la française. ⁂ De
cette
mission qui justifie en même temps notre statut européen de neutralit
299
e qui est pire, avec la mission même qui justifie
cette
neutralité. Elle se permet de prendre parti, dans les questions de po
300
ts76. Rien n’est plus agaçant pour l’étranger que
cette
espèce de suffisance moralisante, que ces conseils de fermeté ou ces
301
uniques, nous pourrions être les premiers. Mais à
cette
seule condition : de savoir au nom de quoi nous parlons. Et ce ne peu
302
particulier de garde neutre. Mais je ne sens pas
cette
conscience très vivace. Et dès lors toutes ces belles vertus dévient
303
s de raison d’être en soi, si l’on ne croit pas à
cette
fédération et à la tâche qui lui incombe au milieu de voisins redouta
304
valeur militaire d’ailleurs bien moindre). Enfin
cette
espèce d’enthousiasme entretenu dans certains milieux79 autour de ce
305
asepsie morale. Mais qu’il reprenne conscience de
cette
mission, et le grand air de l’Europe et du monde reviendra vivifier n
306
emble pas que les Genevois aient su reconnaître à
cette
heure-là la renaissance possible de leur grandeur… 78. Il est curieu
307
en leur prêtant des « couleurs » religieuses. Et
cette
immense « mystification » de l’instinct faussant ses rythmes naturels
308
mps, ce fut la fonction du mythe85 que d’ordonner
cette
anarchie latente et de la composer symboliquement dans nos catégories
309
« bonheur » (nous reviendrons tout à l’heure sur
cette
notion centrale). Cette dépréciation générale des obstacles institut
310
drons tout à l’heure sur cette notion centrale).
Cette
dépréciation générale des obstacles institutionnels entraîne une chut
311
, par de l’argent le plus souvent. Le résultat de
cette
propagande dont le succès caractérise l’état moral de l’époque, est à
312
intention secrète de tricher. Il est probable que
cette
intention, ou cet espoir, d’ailleurs le plus souvent déçus, expliquen
313
t c’est de là que nous vient, par la littérature,
cette
idée toute moderne et romantique que la passion est une noblesse mora
314
— nous sommes tous plus ou moins intoxiqués, — et
cette
nuance est décisive. Le moderne, l’homme de la passion, attend de l’a
315
meine » — pour parler comme l’auteur du Tristan —
cette
nostalgie dont il ignore l’origine autant que la fin. Son illusion de
316
nt que la fin. Son illusion de liberté repose sur
cette
double ignorance. Le passionné, c’est l’homme qui veut trouver son «
317
vance l’objet de la passion — dépersonnalisé dans
cette
mesure — et disqualifie le mariage, si l’épouse ne ressemble pas à la
318
ce que le film le persuade d’aimer. Il rencontre
cette
femme, il la reconnaît. C’est elle, la femme de son désir et de sa pl
319
le public) : l’amant comblé va-t-il encore aimer
cette
Iseut une fois épousée ? Une nostalgie que l’on chérissait est-elle e
320
e d’être sans fin terrestre — et c’est par là que
cette
passion se détachait des rythmes du désir charnel ; mais tandis que p
321
ience ait abouti. Sans cesse, il faut recommencer
cette
ascension de l’âme dressée contre le monde. Mais alors le Tristan mod
322
exemplaire. Seul le Don Juan mythique échappait à
cette
consomption. Mais Don Juan ne connaît pas d’Iseut, ni de passion inac
323
ouvrant une lente consomption, une moindre-vie. À
cette
lumière que jette sur nos psychologies la connaissance du mythe primi
324
fallait faire voir, par quelques traits, comment
cette
passion développe un certain nombre de fatalités psychologiques dont
325
ionnaire professionnel » — donc puritain — contre
cette
anarchie sexuelle qu’il qualifie de « petite-bourgeoise ». (On n’igno
326
assion des premiers révolutionnaires : or c’était
cette
passion précisément que l’on entendait « liquider ». D’où l’absolue n
327
devait se donner pour première tâche de surmonter
cette
crise des mœurs. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bo
328
humaines… 84. Les gnostiques ont souvent exprimé
cette
opinion : « Les crimes sont un tribut payé à la vie » (Carpocrates, c
329
e doute qu’il soit assez sot pour se contenter de
cette
révolution. Je doute que ce qu’il demande ce soit l’honneur d’être ex
330
ai). — Notes et quatrains de Jean Wahl. À retenir
cette
petite charade : mon premier est ce qu’il y a de plus bas ; mon secon
331
e, rescapé de ce xviiie siècle artificiel, et de
cette
« douceur de vivre », en a gardé — tout au moins dans son style — la
332
du moraliste qui prétendait détourner l’homme de
cette
voie mortelle, divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débouche dans
333
pour Dieu est « essentiellement malheureux », et
cette
passion chrétienne est la seule vérité, et tous nos « devoirs » humai
334
ix d’une femme pour toute la vie, l’on en vient à
cette
conclusion : choisir une femme, c’est parier. Or la sagesse populaire
335
nombre de raisons qu’il serait possible de peser.
Cette
erreur du bon sens est tout à fait grossière. Vous aurez beau tenter
336
des plus hautement organisés ! (C’est pourtant à
cette
utopie qu’obéit sans le savoir le mal marié, lorsqu’il se persuade qu
337
e la vie, « advienne que pourra ». Mais justement
cette
décision comme telle paraît secondaire ou superflue dans la mesure où
338
ue le problème ne devrait se poser qu’à partir de
cette
promesse, considérée comme absolue. La problématique du mariage n’est
339
la personne même des époux. Il faut bien voir que
cette
fidélité est à contre-courant des valeurs aujourd’hui vénérées par pr
340
lan de la personne. (À condition bien entendu que
cette
promesse ne soit pas faite pour des « raisons » que l’on se réserve d
341
aurait toutes les raisons du monde de dire oui à
cette
passion éblouissante, — dire non en vertu de l’absurde, en vertu d’un
342
accéder à une vie plus ardente. Mais l’emprise de
cette
illusion trahit encore l’obscure survivance de la religion primitive.
343
ns : la fidélité dans le mariage ne peut pas être
cette
attitude négative qu’on imagine habituellement ; elle ne peut être qu
344
l nous a parlé en mots humains, nous avons appris
cette
nouvelle : ce n’est pas l’homme qui doit se délivrer lui-même, c’est
345
l’expérience de la fidélité dans le mariage. Car
cette
fidélité se fonde justement sur le refus initial et juré de « cultive
346
la rançon d’une divinisation de la créature. Mais
cette
égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et revendicateur. E
347
ou désirable, seulement ce geste involontaire ou
cette
expression fascinante, mais il pressent, à peine tenté, le mystère di
348
i qui ai commis la faute, je n’y étais pas, c’est
cette
puissance fatale qui agissait en lieu et place de ma personne. » Pieu
349
ative de Croce, et définir enfin le mariage comme
cette
institution qui contient la passion non plus par la morale, mais par
350
sion, mais c’est une hérésie d’origine orientale.
Cette
hérésie s’est répandue d’abord dans les contrées les moins christiani
351
e. Plus exactement, il est né de la complicité de
cette
religion avec nos plus vieilles croyances, et du conflit de l’hérésie
352
rche mécanique : on l’a bien vu depuis 1915. Mais
cette
union tout à fait monstrueuse des forces de mort et des forces créatr
353
autant plus nous connaissons Dieu », dit Spinoza.
Cette
attitude, qui définit mon Occident, définit en même temps les conditi
354
init l’homme : un microcosme. Tout ce qui détruit
cette
volonté centrale, ou en dévie, compromet la fidélité, et donne des ch
355
e ses fiançailles avec Régine. La cause intime de
cette
rupture nous demeure en partie mystérieuse107 : c’est « le secret » e
356
— ne trouve son au-delà réel et son salut que par
cette
action d’obéissance qui est la vie de fidélité. Vivre alors « comme t
357
ui dédier toute son œuvre. Et c’est peut-être que
cette
œuvre était le lieu de sa fidélité la plus réelle. Pourquoi chercher
358
connu des amants chrétiens qui eussent considéré
cette
phrase comme une cynique méconnaissance de leur piété… 94. Plus on s
359
e la personne, plus le choix devient singulier. À
cette
personnalisation de l’être aimé correspond d’ailleurs une spécificati
360
e de Tristan et de son négatif donjuanesque. Mais
cette
« raison » est tout à fait inefficace aux yeux de qui préfère le myth
361
nées actuelles, psychologiques. 103. À partir de
cette
règle commune à la passion et à la guerre que fut la chevalerie médié
362
pour critiquer le régime des partis. Ils ont mené
cette
critique dès leurs débuts, dès les années 1930 à 1932, avec une perti
363
roire, et à le prouver. Or, il ne paraît pas qu’à
cette
critique ait répondu jusqu’à présent un dynamisme constructeur d’une
364
ns que d’illustrer certaines décisions actuelles.
Cette
méthode n’a rien d’objectif au sens qu’a pris le mot pendant le xixe
365
ionnaire. Vous ajoutez que je suis insensible à «
cette
éloquence passionnée, à cette beauté intérieure », que je tiens tout
366
suis insensible à « cette éloquence passionnée, à
cette
beauté intérieure », que je tiens tout cela pour une « conception dép
367
sur l’aventure de Rudel, si j’étais insensible à
cette
éloquence passionnée et à cette beauté intérieure, si je croyais cett
368
tais insensible à cette éloquence passionnée et à
cette
beauté intérieure, si je croyais cette conception dépassée, je n’aura
369
onnée et à cette beauté intérieure, si je croyais
cette
conception dépassée, je n’aurais pas écrit mon livre. L’amour courtoi
370
’avoir pas assez exalté. Mais alors, je vous pose
cette
question : si j’avais exalté davantage tout ce reste, mes conclusions
371
lacée comme cela, en conclusion de votre article,
cette
sentence paraît écrasante pour ma thèse. Seulement, nous sommes dans
372
deuxième amour, l’origine de l’amour-passion. Or
cette
exaltation ne tend pas vers le vrai Dieu, ni vers la créature telle q
373
est venu de Dieu, rendu aux hommes par le Christ,
cette
Agapè qui seule sauvera l’Éros et qui, loin de le sublimer, lui redon
374
numéro d’Esprit par la fin, comme tout le monde.
Cette
réponse écrite, j’ai lu votre « Tristesse de l’historien ». (Mounier
375
chez moi, peuvent témoigner de l’authenticité de
cette
chronologie !) Ainsi toute la partie de ma lettre relative à l’histoi
376
te, instructive… Je me garderai donc de retoucher
cette
réponse. Mais pour conclure, je vous citerai en confidence deux phras
377
a mauvaise volonté internationale des Soviets, de
cette
brutalité vis-à-vis de leurs sujets, de ce mépris de la vie humaine e
378
ls font montre même quand ils viennent chez nous.
Cette
moitié de moi n’irait peut-être pas jusqu’à demander une guerre préve
379
urtout d’un avenir qu’il dépend de nous de faire.
Cette
attitude détient le secret de la liberté. Car il n’est de liberté rée
380
ns soient unanimes à tenir activement le parti de
cette
Europe, de ses complexités vitales, de sa culture. Une analyse sociol
381
dont elle est responsable — au sens actif du mot,
cette
fois — à l’égard des peuples décolonisés. Je concluais en effet par c