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n’y a qu’un rapport de trahison entre la religion
chrétienne
et la religion de l’Écho de Paris. « Nous avons proposé un maître à c
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que cela ; c’est une tout autre théologie que la
chrétienne
, simplement. C’est la théologie païenne par excellence, celle de l’Ét
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t pour lui l’ordre, le commandement. Mais que les
chrétiens
, fatigués de la lutte, viennent à croire qu’il est une autre façon de
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tirer bénéfice pour la foi, — bien plus, que les
chrétiens
considèrent cette paix comme un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’o
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essait, c’était un aspect nécessaire de l’« ordre
chrétien
» du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de nous sou
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s c’est un parti de gens qui, ayant peut-être été
chrétiens
, veulent en tirer des intérêts, abusent de ce qu’ils considèrent comm
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de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de « forces
chrétiennes
» spécifiques constituées, existant en elles-mêmes, qui auraient été
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eurs complicités avec les « forces du monde ». Le
chrétien
ne connaît pas d’autre force réelle que celle de la foi. Or cette uni
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n, il ne peut s’en targuer pour fonder un « ordre
chrétien
» ; et s’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre force que c
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optimistes encore. Toutes ces formules d’« ordre
chrétien
» ont été plus ou moins réalisées, et constituent dans leur ensemble,
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ises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre
chrétien
», se fondaient toutes, et se fondent encore, sur une conception anti
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oi il y a un imposteur dans tout homme qui se dit
chrétien
. (Je ne dis pas cela d’un point de vue antichrétien.) Mais c’est auss
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ne suprême imposture dans tout programme prétendu
chrétien
, dans toute politique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu
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l’industrie lourde au gouvernement d’une nation «
chrétienne
» revendiquer dans leurs discours la défense des « valeurs » chrétien
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er dans leurs discours la défense des « valeurs »
chrétiennes
, pour appuyer des décrets-lois. L’on voit des clergymen prier pour le
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à ceci ] : Chose plus atroce encore, [sic] l’idée
chrétienne
, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supp
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u vienne me dire : je ne crois pas à vos paroles,
chrétiens
menteurs ! — et je lui répondrai : Ta révolte est la mienne, mon huma
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utre plus profonde : celle de voir qualifier de «
chrétienne
» une « idée » qui sert l’injustice établie. Tu ne crois pas à ces pa
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i les crois-tu soudain, quand ils se donnent pour
chrétiens
? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la « chrétienté » se trouve menac
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e force de même ordre. Assez de cette « politique
chrétienne
» où l’on embarque une prétendue foi dans les plus discutables déterm
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e est affaire de systèmes ; mais l’ordre, pour le
chrétien
, sera toujours de vouloir sur le champ le plus juste. Car ce qui mani
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if, reste le lieu d’obéissance privilégié pour le
chrétien
, mais ne se confond pas avec l’enjeu de son salut. Tel est le paradox
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blique… 2. Et non pas au nom d’un « ordre social
chrétien
qui s’opposerait au désordre actuel, capitaliste ou marxiste. Car la
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ctuel, capitaliste ou marxiste. Car la révolte du
chrétien
est immédiate, indubitable ; mais l’ordre chrétien, dont certains par
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hrétien est immédiate, indubitable ; mais l’ordre
chrétien
, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il attendre
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peut d’ailleurs paraître suspecte, à beaucoup de
chrétiens
.) C’est ainsi que Ferdinand Fried déclarait récemment dans l’importan
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soudre cette question, d’ailleurs essentiellement
chrétienne
: « Quelle est votre attitude vis-à-vis de votre prochain ? Lui laiss
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ition simpliste de problèmes vieux comme le monde
chrétien
a du moins le mérite de débarrasser le protestantisme américain de so
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es les tentatives réformistes ou révolutionnaires
chrétiennes
qui se manifestent en Amérique. On remarque dans la liste de ses coll
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ins articles du Semeur , organe de la fédération
chrétienne
d’étudiants. Mais il y a là le germe d’un mouvement qui demain peut s
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it fatalement à l’étatisme renforcé. 14. Pour le
chrétien
, cette raison d’être singulière est la parole que Dieu lui adresse co
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non pas des endormis ou des désincarnés. L’Église
chrétienne
, dans son Credo, parle d’une « résurrection de la chair », non pas de
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sans doute d’abord chez les grands convertisseurs
chrétiens
, — mais cela prête à malentendu : le Saint-Esprit se moque de nos psy
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invincible… « Une ère nouvelle commence ici. » ⁂
Chrétiens
, retournez aux catacombes ! Votre « religion » est vaincue, vos cérém
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: l’Incarnation de la Parole. Les grands docteurs
chrétiens
l’ont su ; et Paracelse ; et les poètes du xvie siècle ; puis Goethe
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le débat plus profond d’un humaniste avec la foi
chrétienne
, telle qu’il songe que ses pères l’ont eue. Nos lecteurs se souvienne
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ger. Il faudrait au contraire que vienne l’homme.
Chrétien
, je ne puis voir dans l’émouvant effort d’Henri Petit pour sauver d’u
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ne situation qu’on ne peut comparer qu’à celle du
chrétien
anticlérical. Seulement, la dissociation de la foi et des œuvres de l
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te de foi. Ou mieux : un négatif de l’acte de foi
chrétien
. Si l’enfant se brûle, ou si Staline ne peut le sauver qu’au prix de
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écrivain de classe ! L’essai de Gedat intitulé Un
chrétien
découvre les problèmes du monde approche du trois-centième-mille un a
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t la volonté proprement eschatologique des poètes
chrétiens
et des romantiques allemands, c’est la volonté de réintégration génér
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lisme et du néo-platonisme sous l’égide de la foi
chrétienne
. Entreprise en tous points comparable à celle d’un Pic de la Mirandol
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es mystiques, orientaux ou occidentaux, païens ou
chrétiens
, hétérodoxes ou orthodoxes. Je n’ai pas la prétention de traiter un s
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videmment à la négation absolue du personnalisme,
chrétien
ou humaniste. Ce serait — je simplifie — le cas des mystiques orienta
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« essentiellement malheureux », et cette passion
chrétienne
est la seule vérité, et tous nos « devoirs » humains (dont le bonheur
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l, pour l’avoir toléré… (Seul le Christ a vécu en
chrétien
!) Et comment réfuter ce furieux ? Les incroyants sont renvoyés aux a
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e du moi glorifié. L’amour fidèle dans le mariage
chrétien
témoigne que la volonté de Dieu, même quand elle ruine notre bonheur,
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vé par Agapè Alors l’amour de charité, l’amour
chrétien
, qui est Agapè, paraît enfin dans sa pleine stature : il est l’affirm
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dra corriger sensiblement ce schéma de l’Occident
chrétien
. Tout d’abord : ce n’est pas le christianisme qui a fait naître la pa
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ne vie secrète. L’amour-passion n’est pas l’amour
chrétien
, ni même le « sous-produit du christianisme » ou le « changement d’ad
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lit de l’hérésie qui en résulta avec l’orthodoxie
chrétienne
. Première correction d’importance. Ensuite, il est urgent de rappele
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al ? Ou quelque influence indirecte de l’ambition
chrétienne
définie par l’Apôtre (Romains 8), et qui tendrait à restaurer le Cosm
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loi primitive, troublée par le péché ? La volonté
chrétienne
de transformer le pécheur dans son âme et dans sa conduite a entraîné
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sme et l’Occident, comme si tout l’Occident était
chrétien
. Si donc l’Europe succombe à son mauvais génie, ce sera pour avoir tr
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la prise sur le concret dans ses limitations. Le
chrétien
prend le monde tel qu’il est, et non point tel qu’il peut le rêver. S
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ême coup nous sommes jetés au cœur même de la foi
chrétienne
! Car voici : cet homme mort au monde, tué par l’amour infini, devra
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« cas-limite » de Tristan ; j’ai connu des amants
chrétiens
qui eussent considéré cette phrase comme une cynique méconnaissance d
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de la sexualité (collection « Présences »). « Un
chrétien
peut et doit accepter Éros, en tant qu’Éros, et justement pas en tant
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oint en appeler à Lawrence pour appuyer une thèse
chrétienne
. az. Rougemont Denis de, « Suite à “La passion contre le mariage”
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iption si enthousiaste qu’à la fin, la conception
chrétienne
que je lui oppose « paraît quelque peu exsangue ». Je pourrais essaye
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Dans ma dissonance obstinée, je considère que le
chrétien
, c’est un homme qui choisit sans retour, et qui décide de renoncer, c
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orce, il faut qu’il y ait eu mariage. Or l’Église
chrétienne
est l’Épouse du Christ. Quand elle s’arrange trop bien avec le monde
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ger pour le christianisme serait de cesser d’être
chrétien
, sans s’en apercevoir, et c’est le risque qu’il court dans les périod
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d ici à une enquête d’Esprit sur le thème « Monde
chrétien
, monde moderne ». Le texte est précédé du chapeau suivant : « Certain