1
entre le christianisme et le christianisme de la
chrétienté
réside en ceci, que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité,
2
é, pense continuellement à l’Éternel, — et que la
chrétienté
ensuite parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre. Ki
3
une volonté contraire définit exactement, pour la
chrétienté
, le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre c
4
tent de toutes les parties de la terre contre une
chrétienté
qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout ce qui l’a permise, pré
5
jaillisse : c’en est fait du christianisme de la
chrétienté
! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne
6
oyant, le plus officiel et le plus puissant de la
chrétienté
, — il n’est pas le christianisme, et ce n’est pas à lui de rompre ave
7
et officiels1. Non, en présence du scandale de la
chrétienté
embourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient b
8
ré, pesé et calculé, tendant à désolidariser la «
chrétienté
» du désordre établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impos
9
que c’est tout à fait impossible, parce que la «
chrétienté
» est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre av
10
re qu’entre le christianisme véritable et cette «
chrétienté
» qui s’en réclame encore au moment où elle le trahit. Telle sera don
11
: la dénonciation d’une imposture, partout où la
chrétienté
, ayant touché ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christia
12
hrétiens ? ⁂ Quand, par la maladie du monde, la «
chrétienté
» se trouve menacée, c’est déjà qu’elle mérite la mort. Les uns alors