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ompre ? (mars 1933)d Le faux rapport entre le
christianisme
et le christianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christian
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Le faux rapport entre le christianisme et le
christianisme
de la chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cess
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stianisme de la chrétienté réside en ceci, que le
christianisme
parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, —
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al). La volonté de rupture est l’origine même du
christianisme
; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
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e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
christianisme
vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
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.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du
christianisme
de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
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nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le
christianisme
et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
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s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le
christianisme
et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
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pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le
christianisme
qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
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plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le
christianisme
, et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
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qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le
christianisme
, qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
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l’Évangile2. Elle ne peut se produire qu’entre le
christianisme
véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
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hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du
christianisme
. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
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oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le
christianisme
n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
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ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le
christianisme
, la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
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partie sous-main avec le scandale, en faisant du
christianisme
quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
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faute n’en est pas à lui, mais à la défection du
christianisme
; à cette défection élevée au rang d’Institution ecclésiastique, qui
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Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre
christianisme
contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
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Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du
christianisme
, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». C
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qui remonte au cœur même du christianisme, si le
christianisme
est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliéna
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et son enjeu total : rétablir à chaque instant le
christianisme
, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
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ier 1933. 5. Une idée fausse, par définition, le
christianisme
n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.