1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 ompre ? (mars 1933)d Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christian
2 Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cess
3 stianisme de la chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — 
4 al). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme  ; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
5 e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le christianisme vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
6 .) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
7 nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le christianisme et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
8 s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christianisme et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
9 pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le christianisme qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
10 plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le christianisme , et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
11 qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le christianisme , qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
12 l’Évangile2. Elle ne peut se produire qu’entre le christianisme véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
13 hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christianisme . ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
14 oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
15 ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le christianisme , la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
16 partie sous-main avec le scandale, en faisant du christianisme quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
17 faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme  ; à cette défection élevée au rang d’Institution ecclésiastique, qui
18 Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre christianisme contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
19 Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du christianisme , si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». C
20 qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inaliéna
21 et son enjeu total : rétablir à chaque instant le christianisme , dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
22 ier 1933. 5. Une idée fausse, par définition, le christianisme n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
23 Protestants (mars 1933)e Si le christianisme primitif est une révolution — et la plus profonde de toute l’histoire
24 ial a rencontré jusqu’ici peu d’écho. La revue Le Christianisme social qui représente l’aile gauche intellectuelle du protestantisme,
3 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
25 sistais à une conférence contradictoire contre le christianisme . « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’or
4 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
26 nce moderne comme telle sait encore distinguer le christianisme des contraintes sacrées et sociales, elle le repousse avec horreur. C
5 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
27 faire concevoir par l’examen d’un fait connu. Le christianisme a proclamé l’égalité parfaite des sexes, et cela de la manière la plu
28 forces passionnelles. Ils y voient l’héritage du christianisme et le secret de notre dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes 
29 dynamisme. Et il est vrai que ces trois termes : christianisme , passion, dynamisme, correspondent aux trois traits dominants de la p
30 Occident chrétien. Tout d’abord : ce n’est pas le christianisme qui a fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’origine orient
31 as l’amour chrétien, ni même le « sous-produit du christianisme  » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a rév
32 » ou le « changement d’adresse d’une force que le christianisme a réveillée et orientée vers Dieu »102. Il est plutôt le sous-produit
33 naturel (d’où la technique). Reste à savoir si le christianisme , accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
34 ’est forgé. Mais il est clair que ce n’est pas le christianisme — comme le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la c
35 ce qu’ignorent communément ceux qui assimilent le christianisme et l’Occident, comme si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Eur
6 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
36 e certaine compréhension des dogmes essentiels du christianisme . « L’Amour vient de Dieu, appartient à Dieu et tend vers Dieu. » Le v
7 1946, Esprit, articles (1932–1962). « Un divorce entre le christianisme et le monde ? » (août-septembre 1946)
37 « Un divorce entre le christianisme et le monde ? » (août-septembre 1946)bd be Je ne vois pas le divor
38 u contraire rassurant. Car le pire danger pour le christianisme serait de cesser d’être chrétien, sans s’en apercevoir, et c’est le r
39 proposant un questionnaire sur le fossé entre le christianisme et le monde romain ; ni les staliniens s’inquiétant du « divorce actu
40 onalistes et libérales, avec quelques emprunts au christianisme . L’état d’Esprit qui fait enquête n’est pas celui d’une conquête. Att
41 de, « [Réponse à une enquête] Un divorce entre le christianisme et le monde ? », Esprit, Paris, août–septembre 1946, p. 188-189. be.
42 t posé la question préalable. Un divorce entre le christianisme et le monde ? Mais il est de toujours ! Non sans quelque hauteur, Den