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et d’une dignité que la raison des peuples et des
clercs
s’accorde à révoquer en doute ? L’imagination de la personne à l’état
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s objets, ce que niaient pratiquement beaucoup de
clercs
; il a compris que le phénomène homme ne se produit en fait qu’au niv
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ions qu’entretiennent notre cité et la nation des
clercs
. C’est mettre en discussion l’un des rapports fondamentaux qui défini
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us, il faut bien remonter à l’erreur initiale des
clercs
. Descartes revenant à Paris et visitant le Palais de l’Esprit ne manq
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quer les causes internes de son succès auprès des
clercs
, soit pour rappeler au passage quels intérêts temporels concoururent
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possible qu’en vertu d’une certaine attitude des
clercs
. Ce ne sont pas les bénéficiaires de cette situation, politiciens ou
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éliques que certains écrivains de droite font aux
clercs
« spiritualistes » l’honneur et le crime d’avoir prémédités, avec l’a
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notion trop désintéressée de l’esprit, qu’ont les
clercs
, et d’une notion moins désintéressée de l’action, qu’ont les capitain
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mantiques) peut encore figurer la foi commune des
clercs
, pourtant molestés par l’époque avec une vigueur qui devrait, semble-
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utes les disciplines que l’on enseigne aux jeunes
clercs
: et c’est la volonté, consciente ou non, d’esquiver l’engagement pra
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venir appartient pratiquement aux barbares, à ces
clercs
un peu méprisables qui croient que la pensée doit entrer en action, c
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la tient pour le gage du « désintéressement » des
clercs
parfaits. Mais c’est jouer sur une impertinence, car le mot « désinté
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t » a deux sens tout à fait indépendants. Que les
clercs
refusent d’épouser les passions politiques ou sociales qui selon eux
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u concevoir ! M. Renan sourit avec mélancolie. Le
clerc
spiritualiste, prêtre de l’esprit pur, s’adonne au culte solitaire de
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rt, il s’en lave les mains. Pilate fut le premier
clerc
parfait : le juge refusant de juger. On me dira que ce gouverneur eût
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rahissait sa fonction en alléguant un argument de
clerc
. Il y aurait donc une différence profonde entre le refus de Pilate, c
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est bel et bien engagé dans le monde. Supposer un
clerc
pur, c’est encore une fois supposer un esprit dégagé de son corps, ja
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ste en apparence des êtres qui méritent le nom de
clercs
parfaits, c’est qu’en réalité, ils ont trahi leur fonction propre, qu
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dire le vrai » dans le vide. La dénonciation des
clercs
« intéressés » n’est valable que si elle concerne ces pharisiens, ces
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t siècles de là, la voix « désabusée » d’un autre
clerc
parfait lui donnera cette réplique fameuse : « La vérité est peut-êtr
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squer en son nom les réalités immédiates ?38 Les
clercs
ont pris parti : les uns avec la foule, les autres avec Pilate. Les u
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émoignage à la vérité. » Unanimité contre lui des
clercs
de droite, des clercs de gauche, et de la foule. Pourquoi n’a-t-il pa
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» Unanimité contre lui des clercs de droite, des
clercs
de gauche, et de la foule. Pourquoi n’a-t-il pas dit seulement : Mon
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e n’eût gêné personne, tout semblable à celui des
clercs
. On lui eût donné son Palais. Mais que vient-il faire parmi nous ? Qu
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me un « idéal » ou comme l’esprit « sublime » des
clercs
, mais au contraire en s’abaissant. Telle est la parabole du spirituel
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oujours cette précision d’épure qui séduisait les
clercs
méticuleux, mais bien une sorte d’implacable agencement, celui du doi
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r la constatation du rendement ou de la perte. Le
clerc
qui ne sert à rien, c’est flatteur et c’est distingué, mais il faut e
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u’on ne lui ait pas apprise. Considérez ce pauvre
clerc
parfait tel que le livre l’Université : que sait-il faire ? C’est tou
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Si l’ouvrage est « sérieux et précis » selon les
clercs
, l’éditeur, le jugeant invendable, exigera des arrhes jamais récupéré
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le mépris du directeur commercial. Je suppose mon
clerc
peu fortuné. Deux espèces de carrières s’ouvrent à lui : celle des ac
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elle des valeurs matérielles que « touchent » les
clercs
pour leurs écrits se trouve être l’inverse exact de la valeur spiritu
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l’esprit créateur que le détachement méditatif du
clerc
parfait — du clerc renté. Numero deus impare gaudet ; le génie créate
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ue le détachement méditatif du clerc parfait — du
clerc
renté. Numero deus impare gaudet ; le génie créateur se réjouit des i
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deux grandes vérités empiriques : d’une part, les
clercs
nantis, volontiers spiritualistes, tombent fatalement sous la coupe d
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xploité par l’élite bourgeoise, visant à faire du
clerc
un inutile ; vu la situation économique inaugurée par le krach de Wal
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, d’humaniser et de transmettre les doctrines des
clercs
de tous ordres qui devaient régir la cité et qui se vendent ou se dés
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sur de tout autres bases ? c) à quoi servent les
clercs
? quel doit être leur rôle dans la cité ? à qui s’adressent leurs écr
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s bien simples et bien grossières, celles que les
clercs
prudents ne posent jamais, celles que nous pose le désordre établi. O
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pas grave — elle est inculquée au peuple par les
clercs
bourgeois, dont l’enseignement converge ici avec celui du marxisme vu
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n risque ni aucune modification concrète pour les
clercs
, « l’esprit » ne passe jamais à l’acte. Et le dieu Progrès ne rend pl
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iquement en sa faveur. Et le peuple qui croit les
clercs
, croit aussi qu’ils ne peuvent rien faire, et bientôt les méprise cor
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nts. En tant que saints laïques, inoffensifs. Les
clercs
savent bien que ce mépris cordial et ces honneurs rendus au mythe du
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» Ayant dit ses raisons, il a fait tout ce qu’un
clerc
doit faire, selon nos grands docteurs et leurs petits disciples. Mais
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Malgré l’indignation que ce mot soulève chez nos
clercs
, il traduit bel et bien leur attitude de fait devant le monde : s’ils
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guérirons du platonisme et du cartésianisme. Les
clercs
s’écrient : Esprit ! Esprit43 ! Mais je regarde leur visage. « Si c’é
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ce résultat au moins curieux de rendre à certains
clercs
bourgeois, honteux de l’être, l’orgueil de leurs origines culturelles
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ceux-ci reviennent persuadés que la critique d’un
clerc
y perd ses droits et n’est plus à l’échelle du phénomène… Raison de p
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uvelle école soviétique, l’unité du peuple et des
clercs
n’est pas « quelque chose de donné »… mais « quelque chose qu’il faut
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e et brutalité, volonté de servir et trahison des
clercs
, etc., tout cela au nom d’une conception de l’esprit pur dont la faib
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nt le sens fût reconnu de tous, prince et sujets,
clercs
, soldats et marchands législateurs et pédagogues. Ainsi l’histoire ou
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s qui paraîtraient très difficiles au jugement du
clerc
en chambre. Le lecteur réel, l’auditeur réel, est toujours autrement
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ont raison ; et les réalistes ont raison ; et les
clercs
aussi ont raison, quand ils déclarent au nom de leur vocation qu’il f
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si l’on croit à Iseut —, soit du point de vue du
clerc
parfait — si l’on croit à son œuvre —, soit du point de vue spirituel