1
ité spéciales décrites par Léon Bloy. Joli monde,
comme
disent les échotiers. Remercions Candide d’avoir poussé les choses as
2
t de la conscience morale. On en parla, bien sûr,
comme
d’une de ces célébrités respectables et séniles dont le nom sert enco
3
assigne l’« ordre » bourgeois. Une manifestation
comme
celle de la rue du Cherche-Midi présente cet avantage d’être une véri
4
détaché de ses considérants individuels, s’isole
comme
un signal de rupture consommée. Tout homme qui agit, sa pensée est en
5
en plus, que les chrétiens considèrent cette paix
comme
un bien supérieur à la lutte, qu’ils l’organisent, la sanctionnent d’
6
er des intérêts, abusent de ce qu’ils considèrent
comme
un privilège, le perdent par là même, et dérogent, mais s’obstinent à
7
is à dresser notre christianisme contre le monde,
comme
une force positive contre une force de même ordre. Assez de cette « p
8
rotestante. Il faudrait nommer encore des groupes
comme
le Vormarsch, le Deutsche Volkstum, ou les efforts d’un Eugen Rosenst
9
des ouvriers parle de Jésus-Christ et de l’Église
comme
de deux choses qui n’ont rien en commun. » Il constate que l’Église e
10
asse. Cette position simpliste de problèmes vieux
comme
le monde chrétien a du moins le mérite de débarrasser le protestantis
11
ollaborateurs, André Philip tranche avec netteté,
comme
on l’a vu plus haut. En dehors des écrits de Philip, on ne trouvera g
12
oire pour glorifier ce qu’il répugne à considérer
comme
sa peine. Nous assistons au triple échec du cynisme grossier — « Je g
13
par la propagande électorale. Prendre le travail
comme
point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est vicie
14
ncyclopédie de 1765, vous trouverez loisir défini
comme
« le temps vuide ». Cette nomination qu’un libéral voudra bien reconn
15
ences artificielles. 11. Et non pas cartésienne,
comme
on le dit souvent. f. Rougemont Denis de, « Loisir ou temps vide ?
16
se passe, — mais rien de grave ne se passe. C’est
comme
au jeu de pigeon vole. Il reste quelques écrivains qui échappent à to
17
’action, — hors la monnaie. Un monde sans mesure,
comme
le nôtre, est aussi un monde sans grandeur. Telle est notre médiocrit
18
umière, les replis de la vie quotidienne fouillés
comme
un cauchemar par le brusque soleil, et l’homme au centre, campé dans
19
me et qui les juge. J’imagine d’abord ce réalisme
comme
une énorme satire à la Swift, quand je vois le comique jaillir à la m
20
corps et âme sans distinction. Apprenons à penser
comme
des hommes responsables, non plus comme des amuseurs de salon. Il y a
21
à penser comme des hommes responsables, non plus
comme
des amuseurs de salon. Il y aurait quelque chose de nouveau dans les
22
tre singulière est la parole que Dieu lui adresse
comme
un ordre ; pour l’incroyant, c’est la mission dont il se sent respons
23
d’esprit et passionnent les indiscrets. Je le dis
comme
je le sens — parce que je les lis, naturellement — et je vous laisse
24
emble qu’ils en étaient perpétuellement imbriqués
comme
les pièces d’un puzzle. Dès qu’on les sépare, il faut chercher dans q
25
e. À ceux-là, je dois la nourriture de ma maison,
comme
à des dieux. « Aidez-moi ! », dit cette femme. Mais la plupart des a
26
t devoir se donner l’air d’être ou de n’être pas.
Comme
si le fin du fin, c’était de prendre au mot les pauvres hommes préala
27
hique que l’auteur voudrait d’ailleurs considérer
comme
le bien commun de sa génération. 1. L’indéfinissable concret Il
28
hrases, nous n’avons pas encore défini le concret
comme
tel, mais nous avons plutôt donné deux équations dont le concret cons
29
dence son mystère. Or l’événement ne naît jamais,
comme
feignent certains philosophes, du croisement de deux définitions. Les
30
’il se borne à imaginer l’objet hors de sa prise,
comme
absent, il ne fait à vrai dire qu’augmenter son angoisse de l’impress
31
ceux qui considèrent l’homme, dans leurs calculs,
comme
un facteur indifférent, comme un objet ou comme un chiffre : ils ne s
32
dans leurs calculs, comme un facteur indifférent,
comme
un objet ou comme un chiffre : ils ne savent pas de quoi ils parlent,
33
, comme un facteur indifférent, comme un objet ou
comme
un chiffre : ils ne savent pas de quoi ils parlent, l’homme dont ils
34
et par là même le déshumanise. Elle pose l’homme
comme
un problème, et pour autant elle est bien obligée de prendre du recul
35
t à coup un acteur, et se met à se comporter tout
comme
s’il connaissait le fil du drame. D’où lui vient tout à coup l’assura
36
ît déterminé de soi, puisqu’il est vu précisément
comme
n’étant pas assujetti à notre action. C’est pourquoi la plupart de no
37
union, Jésus-Christ nous est donné, dit Calvin, «
comme
substance et fondement de tout », nous avons à connaître cette vérité
38
conçu qu’à partir de l’ensemble du corps social,
comme
un élément numérique, indifférencié, objectif. On l’obtient par un pr
39
la mieux provoquer — mais glorifiant le sujet pur
comme
tel, il dégrade son existence, c’est-à-dire qu’il l’atrophie. L’objet
40
que nous avons quitté en définissant la personne
comme
un acte. Hors l’acte, la matière demeure abstraite ou tyrannique. Hor
41
notre capacité de choisir librement nos contacts,
comme
aussi de n’en pas choisir. (Et c’est dans ce débat qu’apparaît la con
42
.) Mais ni le corps de l’homme ne peut être conçu
comme
réel sans l’insistance particulière qui le forme, le tient debout et
43
cience contingente, par cette conscience insinuée
comme
un retard entre l’individu et sa pressante vocation. L’âme immortelle
44
(décembre 1934)j Le surréalisme s’est présenté
comme
révolution, et comme tel il a bénéficié pendant plusieurs années, aup
45
e surréalisme s’est présenté comme révolution, et
comme
tel il a bénéficié pendant plusieurs années, auprès de la critique bo
46
simple d’agir et de créer, j’entends, de se poser
comme
auteur responsable de son acte ? Alors qu’elle ne repose que sur l’es
47
qu’on est heureux pourtant de les voir découvrir,
comme
l’étymologie de leur pensée ? Ils ont essayé du marxisme ; ils retomb
48
éologie, la critique d’art ou l’érotisme (effréné
comme
du mauvais Zola), l’intérêt humain faiblit, la critique littéraire re
49
s paysans et ouvriers plus ou moins « déclassés »
comme
le sont aujourd’hui presque tous ceux qui entrent dans la vie. Mais e
50
ncerter toute « étude ». Par exemple, un chapitre
comme
la Promenade au marais est une merveille de « naturel » dans tous les
51
nière guerre que le chômage contraint à s’engager
comme
instructeurs de l’armée bolivienne. (On sait que ce fut le sort de Rö
52
hitlérienne. Leurs épreuves ne seraient-elles pas
comme
le signe de leur élection ? Ne seront-ils pas la race de fer qui sauv
53
t que le malheur. Et rien ne fonde une communauté
comme
le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, celle-l
54
considérait à cet égard la révolution hitlérienne
comme
un phénomène incomparablement plus important que l’établissement brut
55
la chaîne sans fin. Nous le léguerons à l’avenir
comme
le témoin et le symbole de notre génération. I. Résidence de l’Esp
56
fin que ce rapport n’est plus perçu par un chacun
comme
évident ni comme allant de soi, mais qu’à la faveur d’un désordre don
57
t n’est plus perçu par un chacun comme évident ni
comme
allant de soi, mais qu’à la faveur d’un désordre dont on découvre alo
58
une époque où l’esprit n’est plus un lieu commun,
comme
la richesse par exemple, dont on sait bien qu’elle est partout chez e
59
us respectable, qu’il est plus dégagé du réel, ou
comme
ils disent avec dégoût, « de ses applications pratiques ». Laissant e
60
générale. Erreur métaphysique à l’origine : mais
comme
telle insensible au commun28, ou bien tenue à tort pour « théorique »
61
ité : La Commission de l’enseignement voudrait,
comme
je le lui ai proposé, que ce palais reçût le nom de « Cité René-Desca
62
nctuaires de l’esprit » : chez un révolutionnaire
comme
Sorel ou chez un thérapeute comme C. G. Jung35. Des remarques identiq
63
révolutionnaire comme Sorel ou chez un thérapeute
comme
C. G. Jung35. Des remarques identiques peuvent être faites — elles on
64
psychanalyse du sérieux universitaire, considéré
comme
traduisant une fuite devant l’actualité de la pensée, autrement dit :
65
» qu’on lui attribue après coup, et qui viennent
comme
par hasard justifier la noble impuissance de la pensée ! Ce qu’on cél
66
, et que les intérêts du monde réel sont pour lui
comme
inexistants. Ce qui revient d’une part à diviniser notre esprit ; d’a
67
pose sur une erreur de fait : car l’intellectuel,
comme
tout autre homme, et parce qu’il est homme, simplement, est bel et bi
68
anger le monde. Non pas en planant hors du temps,
comme
un dieu, comme un « idéal » ou comme l’esprit « sublime » des clercs,
69
Non pas en planant hors du temps, comme un dieu,
comme
un « idéal » ou comme l’esprit « sublime » des clercs, mais au contra
70
rs du temps, comme un dieu, comme un « idéal » ou
comme
l’esprit « sublime » des clercs, mais au contraire en s’abaissant. Te
71
uper M. Duhamel, si j’en crois l’article cité : «
Comme
tous les Français, je répugne à dépenser beaucoup d’argent pour un ou
72
tion de l’esprit d’une manière purement médiate :
comme
étant l’application des résultats du raisonnement à notre action. Sur
73
à des lois sur lesquelles l’esprit ne peut rien.
Comme
si ce n’était pas justement cet « esprit » qui avait fabriqué ces « l
74
Qu’il pense dans le vide, hors de toute sanction,
comme
aussi hors de toute urgence. 38. Le cas de Ponce Pilate est en vérit
75
même de bonne volonté, qui n’aurait pas « vécu » (
comme
disent les Allemands : Miterlebt) une des grandes cérémonies de la re
76
lueur d’un faible projecteur, il parut. Souriant
comme
en extase, saluant lentement, longuement, s’avançant peu à peu vers l
77
onalisme germanique, etc., et représentent Hitler
comme
un tribun déchaîné exploitant les haines les plus anormales. Nous n’i
78
. Il s’est transformé en domaine. Il faut le lire
comme
un visage. Qu’est-ce qu’un domaine, qu’est-ce qu’une propriété réelle
79
hommes ne sont point décrits « de l’extérieur » —
comme
le voudrait certaine formule naturaliste — mais qu’ils sont décrits d
80
ord qu’on le corrige. » Et Ramuz ajoute : « C’est
comme
moi. » C’est comme lui quand il écrit. Car sa vision est harmonie ave
81
e. » Et Ramuz ajoute : « C’est comme moi. » C’est
comme
lui quand il écrit. Car sa vision est harmonie avec ces formes, et so
82
écrivain français de la tradition des classiques,
comme
ils le sont tous plus ou moins, paraît toujours s’excuser de l’emploi
83
’il écrit « Autarchie », il ajoute aussitôt : — «
comme
ils disent ». Il ne manque jamais de s’excuser des mots abstraits, de
84
es qui « représentent » les choses et le concret,
comme
les billets représentent l’or de la réserve. Le mot n’est rien qu’un
85
nal. Et nous aurions enfin un langage « châtié »,
comme
on disait dans les salons, au temps où le seul tribunal était celui d
86
marteau ». Les glaciers ne sont pas « sublimes »
comme
on chante dans les écoles suisses. Et il est faux de « chanter » la m
87
e les choses vous résistent et vous contredisent,
comme
par exemple une maison trop grande, un feu de bois vert qu’on s’ingén
88
ue sur la figure » (Pascal, cité par Ramuz). 44.
Comme
Ramuz l’a fait dans Six Cahiers. 45. Est-il nécessaire d’indiquer qu
89
ns : « Je ne les aime pas en tant que “primitifs”
comme
on semble le croire : il ne faut pas être seulement un primitif, il f
90
ésulte. De là sa théorie de la culture considérée
comme
une simple superstructure du dynamisme matériel. On sait à quel échec
91
prolétarienne, censée naître automatiquement, et
comme
un produit accessoire de la dictature économique des prolétaires. Au
92
taires. Au début, on avait représenté les masses
comme
la force impulsive de l’évolution politique ; on reconnut alors peu à
93
le socialisme. Il faut alors définir la culture
comme
« une forme commune de la vie, dont l’activité économique et politiqu
94
ique et politique ne constitue qu’une partie tout
comme
la production scientifique et artistique »54. Ceci revient à dire que
95
ent à dire que la lutte des classes, — considérée
comme
symbole de l’action — et la configuration de la vie, qui requiert sur
96
la défense de la culture, en 1935, citèrent tous
comme
exemple impressionnant de l’ascension culturelle des masses la constr
97
fanatisme de l’harmonisation — ou Gleichschaltung
comme
diraient les nazis — des activités spirituelles et pratiques. Mais la
98
rieux notre examen de la valeur du Plan considéré
comme
mesure culturelle, sans plus tenir compte de ces énormités peut-être
99
ginelle qui veut que la culture socialiste naisse
comme
une production automatique du triomphe de la classe ouvrière. La phra
100
raison brutale : il aura sans doute la vie dure,
comme
tout ce qui est irrationnel, et c’est la faute de la raison. Car cett
101
e deux objections très importantes. Ils me diront
comme
ils ont dit souvent déjà : a) Nous ne pouvions pas faire autre chose.
102
que. C’est là seulement qu’elle se révèle à nous,
comme
un jugement porté sur cette situation. Je ne crois pas aux voix mysté
103
s intérêts de l’État. (Des « soldats politiques »
comme
on dit en Allemagne.) Leur opinion publique est dictée par l’État, et
104
nterdictions, mais toujours présentées aux masses
comme
les gages d’un bonheur à venir et d’une grandeur digne de tous les sa
105
arder le pouvoir. Qui sait même si cette crainte,
comme
tout vertige, ne cache pas une secrète attirance, une secrète espéran
106
est douée d’une mystérieuse propriété : elle agit
comme
une sorte de révélateur chimique de la vocation d’une nation. C’est à
107
s qui nous défient là-bas, nous serons colonisés,
comme
la Grèce par Rome. Cessons de loucher avec méfiance vers les empires
108
t il rapporte 300 pages, qui resteront sans doute
comme
l’un des documents humains les plus féconds et authentiques de ce siè
109
l’historien futur étudiant l’inventaire de Petit,
comme
nous lisons le Journal d’un bourgeois de Paris pour essayer de « voir
110
à dissimuler sa vraie force. Car de l’auteur tout
comme
de son modèle légendaire, nous voyons bien que « ses ruses sont aussi
111
t observée — voilà sa ruse— et qui nourrit enfin,
comme
sans le vouloir, le plus féroce réquisitoire contre notre appareil so
112
’est encore une aspiration à la vie sublime, tout
comme
l’autre, mais cette fois du côté animal. C’est un idéal quand même :
113
peut-être qu’apparent, et si ce qui nous apparaît
comme
une dérogation n’est pas une conséquence fatale de certaines disposit
114
uivoque, malheureusement. Le stalinien l’entendra
comme
une excuse : le changement n’est qu’apparent, la ligne sauvée. Mais c
115
e pas… Autrefois il fallait instruire ou amuser. (
Comme
on l’exige de nouveau en URSS et en Allemagne.) Mais nos romans ne ve
116
mme sur l’économique ; affirmation de la personne
comme
valeur spirituelle absolue, par suite rejet du capitalisme et du fasc
117
que « les grandes questions gisent dans la rue »,
comme
disait Nietzsche. Nous disons « existence » (dure, naïve et banale) q
118
sur l’après-guerre, etc., m’apparaît au contraire
comme
l’un des charmes du livre. Réjouissante désinvolture ! Thibaudet fut
119
Ce livre eût passionné Lénine, grand lecteur,
comme
on sait, de Clausewitz. Il passionnera d’ailleurs tous ceux qui cherc
120
er à me déclarer athée. Mais si l’on veut parler,
comme
le faisait Nietzsche, de Dieu l’Éternel, première personne de la Trin
121
et de certains membres du groupe d’Inquisitions,
comme
R. Caillois, c’est l’appel à un « ordre » aristocratique, ésotérique,
122
llement j’ai perdu ! Moi vous savez… Ce n’est pas
comme
Céline, ah celle-là ! Elle a la veine, que voulez-vous ! À la loterie
123
ette activité créatrice de Rubicons imaginaires ?
Comme
toujours, c’est une étrangeté, une singularité irréductible qui m’int
124
comprend ainsi, soudain, que l’on est un homme «
comme
les autres » par cela même que l’on s’éprouve absolument distinct de
125
les bizarreries auxquelles les hommes s’attachent
comme
à leur bien le plus précieux !) Au contraire, la politique doit aller
126
ensée fondamentale, n’aura pas manqué de signaler
comme
caractéristiques de l’ouvrage. Enfin, je commence à comprendre au vif
127
trouver le contact avec les masses ». Les masses,
comme
telles, n’ont jamais eu de contact avec les écrivains comme tels, en
128
es, n’ont jamais eu de contact avec les écrivains
comme
tels, en aucun temps. Ce ne sont pas des abstractions qui achètent no
129
s disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça,
comme
tout est dérangé ! Les autres années, il pleut toujours le Vendredi s
130
nt petit blanc aux pattes fines. Tout cela vautré
comme
sur une plage mondaine. Après un certain temps, je jette quelques poi
131
sauvés » (Romains 8. 22-24). Parler de la Nature
comme
le firent tant de romantiques, en termes d’extase religieuse, c’est s
132
ie… On a été chercher le pasteur. Je le rencontre
comme
il sort de sa visite. — Elle est curieuse, cette vieille, me dit-il.
133
l. Figurez-vous qu’elle tient sa canne à la main,
comme
ça, sur la couverture, et elle explique que c’est pour monter « là-ha
134
ger, et à laver, il me semble ? — Je ne pense pas
comme
vous, Monsieur, mais il a tort pour la lessive. Voyez-vous ils sont t
135
croire, surtout, qu’il s’agit là de « préjugés »,
comme
disent les jeunes personnes en mal d’émancipation. C’est bien plus gr
136
gieux. Et la colère de Simard en témoigne. 15 mai
Comme
l’année dernière, à la même date je crois, me voici au bout de mon ro
137
violentes et d’orties. L’ensemble est imposant et
comme
démesuré dans ce paysage de vallons, de collines et de petits sommets
138
able : sans ajouter à ce qui est, dire ce qui est
comme
un homme l’a senti, — c’est assez rare. « Ce serait si bien si l’on p
139
sur un sommet. Mais voici : « Au sommet de tout,
comme
ailleurs, plus qu’ailleurs peut-être, pour celui qui voit, le malheur
140
ance ou cette « attente ardente de la créature »,
comme
dit saint Paul. Mais alors, pourquoi fermer les yeux ? (Non pour prie
141
e civilisé la force de ses instincts primitifs ».
Comme
si l’instinct primitif ne poussait pas l’homme à exploiter son sembla
142
r son semblable, pour peu qu’il en ait la force !
Comme
si la civilisation, au vrai sens, ne consistait pas justement à réfré
143
éés ! (arts, techniques, mystique). Éluard parle,
comme
nous, de « construire un monde à la taille de l’homme » et de « mettr
144
« querelle des générations » dont il définissait
comme
suit les éléments : « L’ancienne génération, celle dont les membres a
145
nte — mais urgente — s’impose à nous sur ce point
comme
sur tant d’autres, dans la mesure où le personnalisme entend refaire
146
es d’un parti, ne considèrent pas l’acte d’écrire
comme
un divertissement sans conséquence. Il existe des jeunes écrivains qu
147
te œuvre engage, et qui acceptent cette nécessité
comme
une des conditions de leur création. Et nous pensons qu’il n’est pas
148
a plupart des mystiques, doivent être considérées
comme
des pseudo-hallucinations, qui, à la différence des hallucinations di
149
tion. L’anéantissement du moi peut être recherché
comme
la suppression radicale de toute conscience personnelle et de toute r
150
s l’anéantissement du moi peut aussi être compris
comme
un effort de l’homme pour se libérer de sa personnalité (ou de son in
151
que ou protestante (Swedenborg était luthérien72,
comme
Hamann) ait suivi dans l’ensemble cette deuxième voie. Sans doute aur
152
tant de choses vont de soi. Il nous faut un homme
comme
Ramuz pour nous tirer de l’optimisme assez épais où s’endorment les j
153
où s’endorment les jeunes Suisses, trop assurés,
comme
le dit Cingria, de trouver chaque matin sur leur table un gros bol de
154
is ces inquiétudes se limitent au « plan moral »,
comme
nous aimons à dire. Elles sont d’usage interne, individuel. Les doute
155
mes de notre vie dans la cité, de notre existence
comme
« Suisses ». Ils affectent nos tabous les plus inébranlés, nos sécuri
156
sidère volontiers que la neutralité nous est due,
comme
l’air et les beautés de la nature. Privilège inconditionnel, nous lai
157
le ne pourra jamais remplacer, pour un petit pays
comme
le nôtre, la conscience de sa raison d’être, et le prestige qui s’y a
158
t souvent, surtout chez nous, qu’un petit pays a,
comme
tel, l’obligation de rester neutre. D’où l’on déduit qu’il en possède
159
papier dans une banque, ses droits sont ressentis
comme
des abus. Ils cessent dès lors d’être assurés en fait ; comme le démo
160
us. Ils cessent dès lors d’être assurés en fait ;
comme
le démontre l’histoire récente du capitalisme anonyme et des révoluti
161
et qu’il a dominé le monde. Elle n’est nullement,
comme
certains voudraient le croire, une espèce de juste milieu entre les e
162
ournaux font la leçon à Léon Blum, ce n’est pas —
comme
ce pourrait l’être — au nom de la démocratie réelle, communale et féd
163
e sous l’angle particulier de nos responsabilités
comme
neutres. Ramuz insiste avec raison sur le fait que nous n’avons pas u
164
ois de diversités reconnues, totalement exprimées
comme
telles, et d’échanges multipliés, d’apports mutuels, de synthèse viva
165
donc pas à renverser l’ordre politique existant —
comme
c’est le cas en France par exemple — mais à donner ou à rendre à cet
166
de fécondes oppositions. Notre neutralité, conçue
comme
une prudence, devient la pire des imprudences au milieu de l’Europe f
167
rayonnement. Asile ou lieu d’élection d’Européens
comme
Ferrero ou Thibaudet ; agence de liaison de nos cultures grâce à la t
168
n et l’instruction à notre préparation militaire,
comme
le réclament déjà certains ! S’il fallait établir un rapport, je choi
169
s bien la mort libératrice des liens terrestres :
comme
l’a magnifiquement montré Wagner. C’est cet Amour mystique, bientôt s
170
ssion. Ignorée des Anciens, ou considérée par eux
comme
une maladie, la passion sera désormais le grand sujet d’exaltation de
171
e rappeler. Elle niait tout d’abord le sacrement,
comme
n’étant établi par aucun texte univoque de l’Évangile83. Elle condamn
172
e de l’Évangile83. Elle condamnait la procréation
comme
relevant de la loi du Prince des ténèbres, c’est-à-dire du Démiurge a
173
rdre social qui permettait et exigeait la guerre,
comme
expression du vouloir-vivre collectif84. Mais le fondement de ces tro
174
e et d’une hérésie médiévale. Car cette dernière,
comme
telle, n’existe plus ; et si l’orthodoxie existe encore, il faut avou
175
nt de dé-moralisation générale — non d’a-moralité
comme
on dit trop souvent — c’est la confuse dissension au sein de laquelle
176
igieuses. Dans la mesure où la conscience moderne
comme
telle sait encore distinguer le christianisme des contraintes sacrées
177
que l’on veut tenir à sa merci — au lieu d’y être
comme
par grâce — se transforme instantanément en une absence insupportable
178
s y croire ». Le rêve de la passion possible agit
comme
une distraction permanente, anesthésiant les révoltes de l’ennui. On
179
e xiie siècle provençal, l’amour était considéré
comme
noble. Non seulement il ennoblissait mais encore il anoblissait : les
180
ent au niveau de l’aristocratie, qui les traitait
comme
des égaux. On peut citer de très nombreux exemples de vilains armés c
181
ne forme d’intoxication, une « maladie de l’âme »
comme
pensaient les Anciens, tout le monde est prêt à le reconnaître, c’est
182
éjà sa nostalgie qui le « démeine » — pour parler
comme
l’auteur du Tristan — cette nostalgie dont il ignore l’origine autant
183
i changent au moins tous les six mois. Supposons,
comme
il est probable, qu’il se fixe enfin sur un type, compromis entre ce
184
l’épanouissement de ce Tristan qu’il porte en soi
comme
son génie caché ! Et plus rien ne compte en regard de la révélation m
185
ne impuissance à aimer le présent sans l’imaginer
comme
absent, une fuite sans fin devant la possession. Aimer d’amour-passio
186
mitif, le succès du roman et du film apparaissent
comme
les signes certains d’une décadence de la personne chez les modernes,
187
être en soi, limité et réel, que l’on choisit non
comme
prétexte à s’exalter, ou comme « objet de contemplation »90, mais com
188
e l’on choisit non comme prétexte à s’exalter, ou
comme
« objet de contemplation »90, mais comme une existence incomparable e
189
lter, ou comme « objet de contemplation »90, mais
comme
une existence incomparable et autonome à son côté, une exigence d’amo
190
on : je me borne à la décrire et à la « réciter »
comme
dit Montaigne, sachant fort bien que je ne convaincrai pas une seule
191
u’à ce paradoxe de présenter la passion amoureuse
comme
le couronnement d’un hymen idéalement réalisé (d’après les recettes).
192
tant, mais on a peur, en le combattant, de parler
comme
un philistin. (Ce qui se produirait fatalement !) Ainsi l’on passe av
193
use de cela que vous ne ferez rien de sérieux. Et
comme
il faut pourtant que quelque chose se fasse, la seule question qui se
194
officiellement éliminée, disqualifiée, et définie
comme
simple déficience sociale (ou sabotage) devra se réfugier dans le sec
195
’on l’obtient. On ne peut l’aimer que lointaine —
comme
la princesse de Jaufré Rudel. D’où la nécessité des obstacles au dési
196
surtout un mouvement de conservatisme littéraire (
comme
l’a fait voir la toute récente substitution du fauteuil académique au
197
raliste (et non régionaliste) doit être considéré
comme
l’un des premiers actes du réveil « pluraliste » que nous appelons ic
198
fêtes à Versailles, où le Faubourg Saint-Germain (
comme
on disait naguère) et Montparnasse se mêlaient à merveille. Le déhanc
199
ns de le consentir. J’ai voulu décrire la passion
comme
une entité historique, née dans un temps et dans des lieux déterminés
200
titude intellectuelle qui se définirait elle-même
comme
une condamnation de la passion : il suffit, pour l’apercevoir, d’obse
201
bourgeoise ou édifiante. Tolstoï, lui, la décrit
comme
un « enfer ». Et je lui fais un plus large crédit ! Étant donné que l
202
s qu’eux tous, lui qui d’abord exalte la passion,
comme
étant la suprême valeur du « stade esthétique » de la vie ; puis la s
203
il a été appelé (vierge ou marié)… usant du monde
comme
n’en usant pas, car la figure de ce monde passe. » (I. Cor. 7, 1-32).
204
esse présente l’exigence inhumaine de perfection,
comme
une question perpétuelle, un aiguillon qui empêche de retomber sous l
205
e tout résultat, même excellent. 3. Le mariage
comme
décision Si l’on songe à ce que signifie le choix d’une femme pour
206
r que vous puissiez les calculer dans le présent (
comme
si leur nombre était fini), et que vous disposiez d’une telle science
207
mon raisonnement : car tout se passe d’ordinaire
comme
si le bonheur des époux dépendait en réalité d’un nombre fini de fact
208
ienne que pourra ». Mais justement cette décision
comme
telle paraît secondaire ou superflue dans la mesure où l’on se persua
209
e ». (Vraiment, pour dire : Ce n’est que cela ! —
comme
le diront beaucoup de jeunes gens qui s’attendent, en vertu du mythe,
210
e poser qu’à partir de cette promesse, considérée
comme
absolue. La problématique du mariage n’est pas du cur, mais du quomod
211
e en partant du « problème de Dieu » — exactement
comme
si l’on ne croyait pas — alors que le seul vrai problème est de savoi
212
a fidélité est sans raisons — ou elle n’est pas —
comme
tout ce qui porte une chance de grandeur. (Comme la passion !) ⁂ Les
213
comme tout ce qui porte une chance de grandeur. (
Comme
la passion !) ⁂ Les moralistes et certains sociologues (dont Engels)
214
assions, quand ils cesseront de préférer l’erreur
comme
telle, quand ils cesseront de mériter cet inquiétant nom d’homme, au
215
ècle présent, je pense que la fidélité se définit
comme
la moins naturelle des vertus, et la plus désavantageuse pour le « Bo
216
ppose diamétralement. Ils considèrent la fidélité
comme
une discipline imposée (aux humeurs et désirs spontanés) par un absur
217
pontanés) par un absurde et cruel parti pris ; ou
comme
une abstention prudente… Ou encore ils y voient l’effet d’une impuiss
218
évader hors de tout engagement concret, considéré
comme
une odieuse limitation. ⁂ Pour moi, renonçant d’emblée à toute apolog
219
é fonde la personne. Car la personne se manifeste
comme
une œuvre, au sens le plus large du terme. Elle s’édifie à la manière
220
et que le bonheur qu’il a renoncé lui est rendu,
comme
Isaac fut rendu à Abraham. Mais alors il n’y songeait pas ! Et il se
221
r même, et au-delà de cet amour, la mort, appelée
comme
la délivrance du moi coupable et asservi. Tristan n’est pas fidèle à
222
r pour l’homme en exigeant que l’homme soit saint
comme
Dieu est saint. Et l’homme témoigne de son amour pour une femme en la
223
moigne de son amour pour une femme en la traitant
comme
une personne humaine totale, — non comme une fée de la légende mi-dée
224
traitant comme une personne humaine totale, — non
comme
une fée de la légende mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe. Mais remo
225
ut à fait nouvelle, inconnue au monde de l’Éros :
comme
des personnes, non plus comme des reflets ou des objets. Cet « exerci
226
u monde de l’Éros : comme des personnes, non plus
comme
des reflets ou des objets. Cet « exercice spirituel » développe des f
227
t sans doute une légende accréditée par Don Juan,
comme
la « fatalité » de la passion est accréditée par Tristan. Excuse et a
228
uve d’amour chez tous les barbares. Mais le viol,
comme
la polygamie, révèle que l’homme n’est pas encore en mesure de concev
229
t privative de Croce, et définir enfin le mariage
comme
cette institution qui contient la passion non plus par la morale, mai
230
la plus précise, historiquement, à la passion103.
Comme
la passion, le goût de la guerre procède d’une conception de la vie a
231
hérétique dont elle est née ne sauraient proposer
comme
but à notre vie la maîtrise de la Nature, puisque c’est là le but et
232
il est clair que ce n’est pas le christianisme —
comme
le répètent tant de publicistes — qui est responsable de la catastrop
233
ux qui assimilent le christianisme et l’Occident,
comme
si tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Europe succombe à son ma
234
ans la personne distincte, sans cesse approfondie
comme
telle. « D’autant plus nous connaissons les choses particulières, d’a
235
Ce diagnostic, à bien des égards, peut apparaître
comme
le bilan d’une décadence : mythe dégradé, mariage en crise, formes et
236
monde et de la vie naturelle, Dieu apparaît alors
comme
« mon ennemi mortel ». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite, à l
237
, devra marcher maintenant et vivre dans le monde
comme
s’il n’avait pas d’autre tâche ni plus urgente ni plus haute. Ce « ch
238
: « il ressemble à un percepteur » et se conduit
comme
n’importe quel honnête bourgeois. Et pourtant « il a tout renoncé dan
239
issance qui est la vie de fidélité. Vivre alors «
comme
tout le monde », mais « en vertu de l’absurde », c’est une scandaleus
240
ent hétérogène. Peut-être même doit-il être conçu
comme
un aspect particulier du mouvement de retour de la passion, tel que l
241
t au-delà du doute et de la distinction ressentie
comme
un déchirement ; elle ne désire plus rien que son amour ne veuille, e
242
iés ne sont pas des saints, et le péché n’est pas
comme
une erreur à laquelle on renoncerait un beau jour pour adopter une vé
243
ne fidélité gardée au nom de ce qui ne change pas
comme
nous, révèle peu à peu son mystère : c’est qu’au-delà de la tragédie,
244
ants chrétiens qui eussent considéré cette phrase
comme
une cynique méconnaissance de leur piété… 94. Plus on s’écarte de l’
245
é ; le péché, c’est la sublimation d’Éros. » 98.
Comme
le croira cependant Novalis renouvelant la mystique courtoise et les
246
ne, c’est ce qui ne peut être utilisé par l’homme
comme
une chose, comme un instrument. 100. Je répète toutefois que le mari
247
ne peut être utilisé par l’homme comme une chose,
comme
un instrument. 100. Je répète toutefois que le mariage ne saurait êt
248
arquer. Il me semble qu’en général on l’a compris
comme
je le pensais : ce n’est point le sacrement qui « fait question », se
249
de critique négative, d’origine universitaire, ou
comme
on dit : « intellectualiste ». Je ne pense pas que cela soit décisif.
250
ations de tous ses membres. 18. Lorsqu’un parti —
comme
ils le désirent tous plus ou moins courageusement — s’empare de l’Éta
251
vois bien que vous non plus ne voulez pas l’être
comme
tant d’autres le furent et le restent. Toutefois, c’est bien comme «
252
es le furent et le restent. Toutefois, c’est bien
comme
« historien » que vous m’attaquez, et certes je ne fais pas de ce mot
253
plement je constate que vous parlez de l’histoire
comme
quelqu’un qui y croit encore, et qui escompte que le lecteur y croit.
254
avec l’aide duquel l’historien compose des faits,
comme
le poète une poésie. Que faut-il pour écrire un sonnet ? Des contrain
255
ité fabulatrice qui leur donne un sens et un nom,
comme
« victoire » et « bataille de la Marne ». Le sonnet sera critiquable
256
chercher, en chaque domaine, non point le général
comme
les classiques, ou l’Idée comme certains romantiques, mais bien plutô
257
point le général comme les classiques, ou l’Idée
comme
certains romantiques, mais bien plutôt le moment décisif. Par exemple
258
« conception dépassée » ; et que j’en parle enfin
comme
on peut en parler à l’Université de Halle110. Or il se trouve que plu
259
a plus belle qui soit, nous le savons à Neuchâtel
comme
à Marseille). C’est à cela, c’est à ce « reste » que vous dites ne po
260
i choisit sans retour, et qui décide de renoncer,
comme
malgré lui, à ce qu’il y a de corrompu, de « trop humain », de sous-h
261
me temps qu’il sauvera ou restaurera l’humain, et
comme
à travers lui, pour le Cosmos. (Voir Romains 8). Vous estimerez peut-
262
use en transportant à ce niveau notre « tenson »,
comme
on disait au temps des troubadours. Croyez-moi, je ne cherche pas à e
263
tenté de citer l’anecdote dans mon livre.) Placée
comme
cela, en conclusion de votre article, cette sentence paraît écrasante
264
ation cependant, était considérée par les anciens
comme
une maladie de l’âme. Mais à partir du xiie siècle, et par l’effet d
265
on de cet amour naturel est subitement considérée
comme
vertueuse, ennoblissante. C’est en tant que le désir est exalté, et d
266
s commencé de lire le numéro d’Esprit par la fin,
comme
tout le monde. Cette réponse écrite, j’ai lu votre « Tristesse de l’h
267
s retrouvées à leur tour chez Hamann ! L’Histoire
comme
prophétie à rebours, par exemple.) Rencontre amusante, instructive… J
268
e me demande bien pourquoi nous adorons la France
comme
une femme ! Pour sa grâce et pour ses faiblesses de grande coquette b
269
emble-t-il. Soyez honnêtes dans les négociations,
comme
le fut votre Herriot, que nous respectons. Et cessez de répéter sur n
270
Fleurette. Nous n’avons jamais admiré Mussolini,
comme
l’ont fait les bourgeois d’Europe : ce n’était pas un regular guy. Le
271
rganisé, par les soins de la marine de guerre, et
comme
pour démontrer sa force à toute épreuve, les expériences de Bikini ?
272
ous leur serrons la main, ils pincent les lèvres,
comme
si l’on venait de leur marcher sur le pied. Ils ont les cheveux noirs
273
que. Comment l’Europe peut aider l’Amérique
Comme
je m’en veux de chacun de mes articles trop favorables ou trop critiq
274
e le plus grand nombre en tire le plus de profit.
Comme
tous ceux qui décrivent une nation étrangère, j’ai péché par stylisat
275
e signification. L’Américain croit aux faits, dur
comme
fer. Il les réduit d’ailleurs en chiffres et se sent aussitôt rassuré
276
sectaires de tous bords. […] À l’homme considéré
comme
pur individu, libre mais non engagé, correspond un régime démocratiqu
277
prépare toujours la tyrannie. À l’homme considéré
comme
soldat politique, totalement engagé mais non libre, correspond le rég
278
le régime totalitaire. Enfin, à l’homme considéré
comme
personne, à la fois libre et engagé, et vivant dans la tension entre
279
ce et d’un reniement », tandis que je ne m’occupe
comme
chacun sait que d’une Europe des « règlements de douanes » et du « fo
280
des bien-pensants d’une certaine gauche, sectaire
comme
on ne l’est qu’à vingt ans. Ceci dit, je voudrais que vos lecteurs sa
281
rossissement. J’avais pris l’article de Rougemont
comme
symbole d’un “européanisme” obsédé par le progrès économique ; je m’é
282
le reste, il se peut que son texte m’ait “servi”,
comme
il dit. Après quinze ans de métier, je reste, comme au premier jour,
283
mme il dit. Après quinze ans de métier, je reste,
comme
au premier jour, déconcerté par certaine psychanalyse des intentions,