1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 donc pas de nous un appel aux églises en tant que corps constitués et officiels1. Non, en présence du scandale de la chrétien
2 exige tout : c’est la conversion. 1. L’Église «  corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellement cons
3 corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellement constitué dans la Troisième République… 2. Et non pas
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
4 a plus que du désordre et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur, ou révolution La tâche resta
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
5 qui n’engage en puissance notre être tout entier, corps et âme sans distinction. Apprenons à penser comme des hommes responsa
4 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
6 écable qui marque la limite de décomposition d’un corps quelconque. Autrement dit, l’individu n’est conçu qu’à partir de l’en
7 individu n’est conçu qu’à partir de l’ensemble du corps social, comme un élément numérique, indifférencié, objectif. On l’obt
8 pie sociologique qui prophétise la dissolution du corps social en individus libres au terme d’une évolution scientifique et o
9 mpris que l’homme n’est pas un ange, qu’il est un corps jeté au milieu d’autres corps, et que c’est un orgueil assez court qu
10 ange, qu’il est un corps jeté au milieu d’autres corps , et que c’est un orgueil assez court que de prétendre l’ignorer ; il
11 sonne, ou plutôt son lieu naturel, en séparant le corps et l’âme : c’est qu’il les a mal distingués. Du point de vue de la pe
12 al distingués. Du point de vue de la personne, le corps et l’âme sont deux aspects de l’homme concret, dont la nature réelle
13 s ce débat qu’apparaît la conscience.) Mais ni le corps de l’homme ne peut être conçu comme réel sans l’insistance particuliè
14 rs de la consistance qui la révèle et l’effectue. Corps et âme sont un seul et même être ; ils naissent ensemble et meurent e
15 eur que de nommer « esprit » l’aspect original du corps humain ; c’est une étrange erreur que de rêver l’âme immortelle19 ; e
16 cette erreur qu’on croit pouvoir séparer l’âme du corps — quitte à ne plus savoir comment les réunir — ce que ne font ni la v
17 nsait sur les eaux primitives, et les lois de mon corps sont celles de la poussière ? — Rien, l’esprit n’est plus rien, et co
18 mbre. J’appelle esprit cette surprise pure de mon corps qui se voit conduit où rien en lui n’était nécessité d’aller. J’appel
19 être entendu quelque parole, on n’a rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que Dieu s’est révélé dans un corps d’homme
20 vement. C’est parce que Dieu s’est révélé dans un corps d’homme que l’esprit, parmi nous, n’est rien — hors la démonstration
21 fixe sans le dépasser. 19. L’aspect animique du corps disparaît, en fait, avant l’aspect proprement matériel. 20. La certi
22 ésurrection de la chair », non pas de l’âme ni du corps . i. Rougemont Denis de, « Définition de la personne », Esprit, Pari
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
23 maritimes des Charentes et de ces âmes et de ces corps tout frémissants de nostalgies naïves et de jeunes ruses. On sent que
6 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
24 « réaliser » un vieux rêve positiviste et donner corps à l’utopie d’un sanctuaire de la Pensée laïque ? Il faudra le constru
25 it « clair et distinct » fût séparé absolument du corps . Ce que Descartes a proposé, ce que l’Église, pour son malheur, a pri
26 rée sans effet. Séparer soigneusement l’esprit du corps , et glorifier cet esprit distingué, c’est aussi laisser ce corps à lu
27 fier cet esprit distingué, c’est aussi laisser ce corps à lui-même, le mépriser, l’abandonner à sa lourdeur. Décréter que l’e
28 encore une fois supposer un esprit dégagé de son corps , jamais un tel esprit n’est né dégagé de tous liens, irresponsable. E
29 ger, et de juger effectivement, dans le monde des corps et des sanctions de fait, non pas seulement de « dire le vrai » dans
30 éée par le décret de séparation de l’esprit et du corps , de la raison pure et de la morale pratique, décret prononcé par Desc
31 t pratiquement de la séparation de l’esprit et du corps , la thèse suivante : l’esprit représente dans l’homme la fonction spe
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
32 i voulait « posséder la vérité dans une âme et un corps  ». Aujourd’hui, c’est un Rilke, un Claudel, un Ramuz qui détiennent l
33 ous dit qu’il est l’état de virulence extrême des corps . Les journalistes ont décontenancé le langage des hommes de ce temps,
34 mais aussi garantir son unité concrète, esprit et corps . Les niveaux respectifs auxquels se placent un Goethe et un Ramuz dét
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
35 partis et leurs luttes épuisantes et stériles. Le corps social était malade, il fallait l’opérer d’urgence, à chaud et nous y
36 la classe ou de la race. Vous vous êtes refait un corps . Mais les problèmes spirituels n’ont pas été résolus pour autant. Vou
37 ctature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible que toute commune mesure est morte parm
38 n le gigantisme national. La société doit être un corps , non pas une construction mécanisée. Et la santé et la force d’un cor
39 struction mécanisée. Et la santé et la force d’un corps supposent l’harmonie de fonctions diversifiées, saines et fortes. C’e
9 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
40 its : les réactions d’un esprit et d’une âme — le corps , ici, a peu de part, nous sommes en France — au fait social de notre
10 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
41 ntion : le colonel Maercker, fondateur des fameux corps francs qui réduisirent les révoltes ouvrières et séparatistes, — et N
11 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
42 , en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps . Car c’est en espérance que nous sommes sauvés » (Romains 8. 22-24).
12 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
43 s en s’opposant réellement, c’est-à-dire de près, corps à corps. Croit-on que Ramuz eût écrit ce Chant de notre Rhône, si « r
44 pposant réellement, c’est-à-dire de près, corps à corps . Croit-on que Ramuz eût écrit ce Chant de notre Rhône, si « roman »,
13 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
45 les âmes dans les Ténèbres. La sexualité, loi des corps , est une entrave à l’envol spirituel vers le monde incréé de la Lumiè
46 uppose donc la chasteté, ou la non-possession des corps . D’Amor mou castitaz : d’Amour vient la chasteté, chante Guilhem Mont
47 t unissait tout à la fois deux âmes fidèles, deux corps aptes à procréer, et deux personnes juridiques. Il se trouvait donc s
48 union, le génie de la passion dépose entre leurs corps une épée nue. Descendons quelques siècles et toute l’échelle qui va d
49 èrent à l’hitlérisme, le déchaînement sadique des corps francs dans les pays baltes, les crimes dits « politiques » exécutés
14 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
50 on mari… La femme n’a pas autorité sur son propre corps , mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur s
51 illement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps , mais c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est
52 cise : La femme n’a pas autorité sur son propre corps , mais c’est le mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur so
53 eillement le mari n’a pas autorité sur son propre corps , mais c’est la femme. (I. Cor. 7.) La femme étant l’égale de l’homme
54 e cherche plus à voir dans une femme seulement ce corps intéressant ou désirable, seulement ce geste involontaire ou cette ex
55 tigue générale, et sexuellement localisée, que le corps se voit porté à ces brusques écarts, comparables aux calembours qui o
56 ents » idiots. Par contre, dans un état normal du corps et de l’esprit, le risque de coup de foudre est à peu près éliminé. I
15 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
57 » — si vous voulez… (Mais pourquoi ne pas dire du corps  ?) Un amour dont l’exaltation cependant, était considérée par les anc
16 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
58 es (politiques aussi bien qu’économiques) dans un corps , non dans un carcan. Ce qui est la politique par excellence, n’en dép