1 poser l’esprit gaulois aux conventions de l’amour courtois , et à y voir la conception naturaliste de l’amour, en opposition avec

2 ilable à celle d’un mythe. Tristan est un roman «  courtois  ». La courtoisie est née dans le Midi au xiie siècle, sous l’influen

3 a chasteté. Mais nous avons montré que le symbole courtois de l’amour pour une Dame spirituelle, amour évidemment incompatible a

4 ificiel, de la passion. Alors le cycle de l’amour courtois sera fermé. L’Europe de la passion aura vécu. Un Occident nouveau, im

5 n vrai amour pour l’autre. L’analyse des légendes courtoises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut mais l’amour même, et au-d

6 perdue. C’est l’émouvante formule de la fidélité courtoise  ; une négation sans retour de la vie. Mais la fidélité dans le mariag

7 e un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise ne signifiait qu’une évasion. Dans le mariage, c’est à l’autre d’abor

8 dant, si les conclusions de notre examen du mythe courtois sont justes, il faudra corriger sensiblement ce schéma de l’Occident

9 croira cependant Novalis renouvelant la mystique courtoise et les vieilles traditions celtiques. 99. En quoi consiste le respec

10 sont autres que les dogmes. — Ça existe, l’amour courtois  !… dites-vous. Mais voilà, je le « vide de sa riche, émouvante réalit

11 reproche inverse : celui d’avoir donné de l’amour courtois une description si enthousiaste qu’à la fin, la conception chrétienne

12 pas de décrire les différents aspects de l’amour courtois , mais seulement cet aspect, à mon sens décisif, que je rapporte au ca

13 épassée, je n’aurais pas écrit mon livre. L’amour courtois , ça existe tellement que j’en ai fait la cause principale de la crise

14 une certaine conception « dissonante » de l’amour courtois tel qu’il put être vécu au xiie siècle, mais une certaine compréhens