1 xtase religieuse, c’est se moquer cruellement des créatures , ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller demander à l

2 cette espérance ou cette « attente ardente de la créature  », comme dit saint Paul. Mais alors, pourquoi fermer les yeux ? (Non

3 ivinisant, en conflit éternel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d

4 ne me reste que la révolte contre ma condition de créature  ; et au contraire, si je l’atteins trop aisément, je deviendrai le ph

5 l’âme, la fidélité des époux est l’accueil de la créature , la volonté d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son intime singula

6 au-dessus de notre condition finie et limitée de créatures . Ainsi le même mouvement qui fait que nous adorons la vie nous précip

7 ôt ou tard est la rançon d’une divinisation de la créature . Mais cette égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et reve

8 ltation ne tend pas vers le vrai Dieu, ni vers la créature telle qu’elle est, mais vers le moi rêvé de celui qui s’exalte. C’est

9 de vers Dieu et qui l’atteigne à travers la vraie créature , c’est l’amour qui est venu de Dieu, rendu aux hommes par le Christ,