1 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
1 en réalité la raison même, déclare sa permanente crise et ses limites humiliantes. L’éternel est dans le présent, et non poi
2 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
2 e part, les intellectuels jetés au chômage par la crise — plutôt que par leur volonté d’indépendance — dès qu’ils sont en ass
3 urée par le krach de Wall Street (1930) et nommée crise  ; vu la commercialisation croissante de l’esprit, conditionnée par la
4 n croissante de l’esprit, conditionnée par ladite crise  ; vu l’existence de la presse et la puissance de la publicité ; vu le
5 de création, d’esprit actif, mieux il se vend. La crise force les éditeurs à se faire les interprètes du public auprès de l’a
3 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
6 hisent avec la jeune révolution. Angoissés par la crise occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par certains ré
7 s et inutilisables, ni chômeurs de profession, ni crises de gouvernement, ni vieillards cramponnés aux commandes, mais une jeu
8 ons et même de nos utopies. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible que to
9 deux réponses différentes à l’appel jailli de la crise , vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë,
10 crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse, qui devait être totale, n’a été que
11 puis cent ans ou plus la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager.
12 n’opposons pas des droits que justement toute la crise dénonce et rend caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise
13 nd caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise dans le sens de notre destin.   5. Le dilemme. Je parle ici de force
14 5. Le dilemme. Je parle ici de forces totales, de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tou
15 de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe
4 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
16 personnelles (son quant-à-soi), vaincues par une crise dont ce n’est pas ici le lieu de mentionner les causes profondes, ces
5 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
17 des révolutions qu’il a fait naître. Or c’est une crise fort analogue qui menace la neutralité, dès l’instant où ceux qui en
6 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
18 op d’allusions à d’autres parties du livre. 1. Crise moderne du mariage Deux morales s’affrontaient au Moyen Âge : cell
19 tirante. ⁂ Je n’entends pas un instant ramener la crise actuelle du mariage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie médié
20 e immense littérature paraît chaque mois sur la «  crise du mariage ». Mais je doute fort qu’il en résulte aucune espèce de so
21 à le rendre insoluble. Ils sont les signes de la crise , mais aussi de notre impuissance à la réduire dans les cadres actuels
22 se donner pour première tâche de surmonter cette crise des mœurs. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bonheur 
7 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
23 est notre vie et notre mort. Et c’est pourquoi la crise moderne du mariage est le signe le moins trompeur d’une décadence occ
24 partie aux vues individuelles. Le « signe » de la crise du mariage nous parle et nous avertit mieux : aucun autre n’est plus
25 bilan d’une décadence : mythe dégradé, mariage en crise , formes et conventions décriées, extension du délire passionnel aux d
26 . Par exemple, il se peut que l’Europe, après une crise totalitaire (et supposé qu’elle n’y succombe point), retrouve le sens
27 t homme-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est-à-dire dans le drame passionnel. Mais au-delà d
8 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
28 lement que j’en ai fait la cause principale de la crise du mariage moderne ! Et c’est si « beau », si « éloquent », si « inté
9 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
29 ropos de ce produit utile et hygiénique. S’il y a crise dans la fabrication et dans la répartition de l’article, nous étudion
30 respectifs sont incompatibles. Cela conduit à des crises mortelles. Alors les chefs de partis baissent le nez, font appel à l’
31 pris au dépourvu change subitement de direction — crise ministérielle, c’est-à-dire vidange des responsabilités — et repart d
10 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
32 e concluais en effet par ces lignes : « Devant la crise économique et la fièvre nationaliste du tiers-monde, l’heure n’est pa