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souveraineté, désormais usurpée, de l’Église, le
désordre
se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu des statuts
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ulé, tendant à désolidariser la « chrétienté » du
désordre
établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impossible, parce q
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théologiques, puisque précisément, à l’origine du
désordre
, et plus encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop h
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s peut-être avec ceux qu’il excite à l’attaque du
désordre
. « On voit maintenant, dit Kierkegaard7, toute l’extraordinaire sotti
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à la fin plaider pour le sauver. » Rompre avec le
désordre
établi, c’est faire en sorte simplement, qu’il cesse d’être « établi
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d’un « ordre social chrétien qui s’opposerait au
désordre
actuel, capitaliste ou marxiste. Car la révolte du chrétien est imméd
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l’esprit qui les confronte, il n’y a plus que du
désordre
et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur
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voulons n’était rien d’autre que la subversion du
désordre
où nous sommes nés, d’où viendrait donc l’ordre vivant ? On ne crée p
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oir qui nous désigne en même temps les méfaits du
désordre
établi et le principe vivant du nouvel ordre. Ce pouvoir, nous le con
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us faut apprendre le bien par la considération du
désordre
. Mais cet examen misérable ne mènera-t-il qu’à des révoltes trop prév
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et pas seulement le non-bourgeois — qui pâtit du
désordre
établi. Notre littérature déshumanise l’homme, soit qu’elle refuse de
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voir d’autre, dans le monde où nous sommes, qu’un
désordre
impensable, appel aux dictateurs ? Mais ceux qui connaissent la mesur
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e l’ordre de l’État, s’il se maintient au prix du
désordre
privé ? Qu’importe, en fin de compte, l’humanité, s’il n’y a pas d’ab
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ni comme allant de soi, mais qu’à la faveur d’un
désordre
dont on découvre alors la profondeur, il devient à son tour un problè
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rudents ne posent jamais, celles que nous pose le
désordre
établi. On imagine difficilement nos commissaires inaugurant ces assi
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lâcher Barrabas. « Mieux vaut une injustice qu’un
désordre
. » — Malgré l’indignation que ce mot soulève chez nos clercs, il trad
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mourir). Dès lors tout ce qu’on lui a reproché :
désordre
, omissions littéraires, chapitre bâclé sur l’après-guerre, etc., m’ap
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e stable et sclérosé produirait immédiatement des
désordres
sans nombre. Une telle stabilité prouverait en effet que les deux pui
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ait alors ne serait en fait que la limite du pire
désordre
, et c’est la mort. Cas purement idéal bien entendu puisque l’histoire
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couvert d’un équilibre apparemment stabilisé, le
désordre
est toujours à sens unique : c’est la personne qui cesse de se défend
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nes d’État qui doivent justement la combattre, le
désordre
s’installe et grandit. Dans notre cas, l’État devient totalitaire. «
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ue tendant vers l’anarchie, et débouchant dans le
désordre
, lequel prépare toujours la tyrannie. À l’homme considéré comme solda