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l’objet n’a pas d’autre existence que celle d’une
fatalité
abstraite pesant sur la conscience du sujet. Mais dès que l’homme sec
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es résistances, veut agir, trouve son objet, — la
fatalité
disparaît, l’angoisse devient joie de combattre. C’est le moment de l
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nyme étranger à notre être, et que nous baptisons
fatalité
, parce que nous sommes ses impuissants objets. Nous sommes très peu
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ait dû combattre. (Volonté et pouvoir des masses,
fatalités
économiques, évolution de l’Histoire, mythes de la gauche et de la dr
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ardeur constamment déçue. Le mythe décrivait une
fatalité
dont ses victimes ne pouvaient se délivrer qu’en échappant au monde f
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ment cette passion développe un certain nombre de
fatalités
psychologiques dont les effets ne sont plus contestables. Que l’on so
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ent au « coup de foudre », et encore moins à la «
fatalité
» de la passion. Le « coup de foudre » est sans doute une légende acc
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e une légende accréditée par Don Juan, comme la «
fatalité
» de la passion est accréditée par Tristan. Excuse et alibi qui ne pe
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e nous a fait voir pourquoi l’on aime croire à la
fatalité
, qui est l’alibi de la culpabilité : « Ce n’est pas moi qui ai commis
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ombien de complaisances secrètes se compose une «
fatalité
» ! Quant au coup de foudre, il est censé justifier les écarts de Don