1 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
1 des circonstances de notre vie concrète, à seule fin d’en démontrer l’absurdité latente et souvent manifeste ? Ce serait f
2 té entre les formes de la justice actuelle et les fins que lui assigne l’« ordre » bourgeois. Une manifestation comme celle
3 usant de ses pouvoirs dans un style adéquat à ses fins , jugerait de tels cas sommairement sans avocats ni simulacres d’aucun
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
4 quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le sauver. » Rompre avec le désordre établi, c’est faire
3 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
5 nt de donner un remarquable fascicule intitulé la Fin du bourgeois, au sommaire duquel figurent entre autres les noms de Eu
4 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
6 ur, non plus que sans volupté. Mais le sens et la fin seuls importent, et fondent l’œuvre en dignité. Dignité du temps de l
5 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
7 s mener cette course épuisante, et s’abattre à la fin dans les colonnes des magazines de gauche, pâture des bourgeois snobs
8 otal, à l’homme renouvelé. Nous ne clamons pas la fin de la littérature des autres au nom d’une littérature à nous. Nous co
9 nom d’une littérature à nous. Nous constatons la fin d’un art au nom de ce qui juge l’art, — et le recrée. Nos griefs ne s
10 ttéraires ; ils sont, ils veulent être humains. Fin d’une littérature Je me propose de simplifier. Dans la littérature
11 lle les juge pour eux-mêmes, sans rapport à leurs fins . Elle dit : c’est bien écrit, mal composé, intéressant ; elle dose de
12 s vu déjà que le roman bourgeois servait à toutes fins capitalistes. Nous risquons de voir, avant peu, cette même littératur
13 naliste. Enseigner, c’est rappeler aux hommes les fins de leurs activités. C’est, pour un écrivain, ordonner les moyens de s
14 un écrivain, ordonner les moyens de son art à ces fins . Il y faut bien autant de talent qu’en exige notre littérature, et qu
15 istes étaient tenus à rendre un compte public des fins extrêmes qu’ils escomptent pour leurs spéculations les plus gratuites
6 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
16 donner l’air d’être ou de n’être pas. Comme si le fin du fin, c’était de prendre au mot les pauvres hommes préalablement ab
17 l’air d’être ou de n’être pas. Comme si le fin du fin , c’était de prendre au mot les pauvres hommes préalablement abêtis pa
18 c son rire insupportable, et fallait-il être bien fin pour le comprendre ? 15. Je n’ai pas suivi le conseil de cet homme,
7 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
19 reconnaître que la psychologie passe à côté de la fin qu’elle s’assigne, qui est l’étude du comportement humain. Il n’est d
20 éternité, de cela qui échappe au temps, marque sa fin , et le recrée. De ce mystère, je puis seul témoigner dans l’instant o
21 pas un droit humain élevé dans l’absolu, mais la fin de tout droit humain, et peut-être son contraire. La formule du rappo
8 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
22 ouvertes, à ajouter des maillons à la chaîne sans fin . Nous le léguerons à l’avenir comme le témoin et le symbole de notre
23 ffairistes, qui l’ont froidement calculée à seule fin de donner le change sur leurs véritables desseins, mais c’est toute u
24 à la vision d’une réalité, c’est montrer à quelle fin doit tendre cette réalité, — notre culture par exemple. C’est croire
25 — notre culture par exemple. C’est croire à cette fin , et prouver qu’on y croit. C’est prophétiser pour agir. Seuls les pro
26 un, et entendu de tous, il faut que le terme — la fin — soit proclamé par des prophètes. Non pas des hommes grandiloquents
9 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
27 n déchaîné ; il élève rarement la voix, sauf à la fin  ; il ne dit que des choses simples, raisonnables, parfois avec ironie
10 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
28 t exact de dire qu’elle s’ordonne par avance à sa fin . On n’imagine pas d’aborder l’œuvre et la personne de Ramuz d’une faç
29 seulement elle doit avoir un commencement et une fin , mais des contours, et non seulement des contours, mais un relief et
30 trée du cinéma (l’Amour du Monde), approche de la fin du monde (Présence de la Mort, Les Signes parmi nous), mythe de l’or
31 8 — sont expliqués à la lumière des Écritures. La Fin des temps est proche, il faut en témoigner. Caille pénètre dans les c
32 e. Vers le soir il éclate tragiquement. Est-ce la Fin  ? Grande heure de terreur et de prière… Puis, « la page du ciel a été
33 ommence à vrai dire que là où leur personne prend fin . Elle n’est pas dans le contact aussi direct que possible avec l’obje
34 avec le commencement de sa personne ; elle prend fin là où commence, pour lui, l’impersonnel. Elle est dans le contact aus
35 ps de Goethe. Plus encore que sa valeur, c’est sa fin qui est contestable, dès lors que cette fin n’est plus la plénitude d
36 st sa fin qui est contestable, dès lors que cette fin n’est plus la plénitude de l’humain. Il se peut que l’effort réaction
37 it mis en demeure de déclarer ses origines et ses fins . Voici le temps où l’homme est attaqué par des puissances qui veulent
11 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
38 tion de la vie, sous la même loi supérieure de la fin proposée par le socialisme. Il faut alors définir la culture comme «
39 ner à une mesure commune en vue de réaliser cette fin commune qu’est l’univers socialisé. ⁂ On connaît le nom de cette mesu
40 tion du peuple et de ses conducteurs en vue d’une fin à laquelle tout doit s’ordonner. L’assimilation de la culture (et don
41 e force, le Plan est bien ce rappel permanent des fins dernières conçues par le Parti : l’établissement dans cent ans ou mil
42 e ans d’un paradis universel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience aiguë qu’ils en possèdent, que les jeu
43 vient qu’après. Ainsi tout se trouva soumis à des fins purement matérielles, dont on espérait qu’il naîtrait spontanément un
44 est encore qu’une immense caricature ; et que les fins qu’elle lui propose ne valent pas le prix qu’on les paye. Mais d’autr
45 is en œuvre par les deux régimes, alors que leurs fins sont hostiles et leurs situations de départ différentes, prouve que l
46 ucune ne sait plus, ou n’ose plus avouer à quelle fin elle conduit ses adeptes. Si vous ne faites rien, que de nous critiqu
47 s symboles ne signifient rien, si l’on oublie les fins dernières, le grand dessein, la religion qui la supportent et l’utili
48 fausse ; elle n’est que plus ou moins fidèle à la fin qu’elle prépare et représente. Seul, le jugement porté sur cette fin
49 et représente. Seul, le jugement porté sur cette fin déterminera notre jugement sur cette mesure. Si donc nous voulons res
50 termine toute mesure : il faudra commencer par la fin  ! Et non pas emprunter ici ou là, dans les temps révolus, ou l’espace
51 nger, certains signes créés par d’autres pour des fins qui ne sont pas les nôtres. On ne refait une culture qu’en retrouvant
52 de la misère, mais il exige bien davantage que la fin de cette misère et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement
53 histoire et l’avenir de leur génie. (France de la fin du xviiie , Russie de 1917, Allemagne et Italie de l’après-guerre.) A
54 s. Leur lieu saint nous demeure impénétrable. Nos fins sont d’autres fins, et la mesure qui doit les incarner ne sera invent
55 nous demeure impénétrable. Nos fins sont d’autres fins , et la mesure qui doit les incarner ne sera inventée que par nous. No
56 lus clairement que jamais nos buts prochains, nos fins dernières. Si nous condamnons ces religions, c’est dans leur terme, a
12 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
57 : « Tout me concerne », et ce sous-titre, vers la fin  : « Retour à la passion ». Et maintenant nos routes se joignent. x.
13 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
58 s il y a aussi un insolent petit blanc aux pattes fines . Tout cela vautré comme sur une plage mondaine. Après un certain temp
14 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
59 naissance, et telle qu’il la développait pour ses fins propres, individuelles, individualistes. « Le moi est anéanti, écrit
15 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
60 our n’admet point le mariage, car il n’a pas pour fin suprême la vie, mais bien la mort libératrice des liens terrestres :
61 De leur coexistence dans nos vies surgissent sans fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes n
62 nostalgie dont il ignore l’origine autant que la fin . Son illusion de liberté repose sur cette double ignorance. Le passio
63 re essentielle de la passion mystique d’être sans fin terrestre — et c’est par là que cette passion se détachait des rythme
64 plus même être fidèle, puisqu’elle n’a plus pour fin la transcendance. Elle épuise l’une après l’autre les illusions que l
65 sent sans l’imaginer comme absent, une fuite sans fin devant la possession. Aimer d’amour-passion signifiait « vivre » pour
66 dicalement l’ambiance morale de la Russie vers la fin du premier plan de cinq ans. Le mariage se trouva restauré sur des ba
16 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
67 qu’avant tout et après tout, à l’origine et à la fin de la passion, il n’y a pas une « erreur » sur l’homme ou Dieu — a fo
68 nte d’avoir parfois douté d’eux-mêmes ; mais à la fin il n’écrase pas seulement ce philistin qui se contente d’épouser la v
69 rchie évidente, encore ne sauriez-vous prévoir la fin d’une union faite en connaissance de causes. Il a fallu, dit-on, des
70  moi-le-monde » ! Mais l’amour du mariage est la fin de l’angoisse, l’acceptation de l’être limité, aimé parce qu’il m’app
71 amais distincte, mais qui offre une alliance sans fin , initiant un dialogue vrai. Alors l’angoisse comblée par la réponse,
72 ur adopter une vérité meilleure. Nous sommes sans fin ni cesse dans le combat de la nature et de la grâce. Sans fin ni cess
73 dans le combat de la nature et de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis heureux. Mais l’horizon n’est plus le même.
17 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
74 courtois une description si enthousiaste qu’à la fin , la conception chrétienne que je lui oppose « paraît quelque peu exsa
75 ’avais commencé de lire le numéro d’Esprit par la fin , comme tout le monde. Cette réponse écrite, j’ai lu votre « Tristesse
18 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
76 nner un sens, voir au-delà, relier les moyens aux fins . La volonté de prendre conscience. J’ai dit qu’ils rêvent. J’ajouter