1
’ont posée sur un plan où nul arrêt de la justice
humaine
désormais ne saurait l’esquiver. Personne n’a réfuté ces témoignages,
2
ns son établissement, nous trouvons ce désir trop
humain
de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre.
3
on n’est pas le lieu des décisions et des calculs
humains
; il est à l’intérieur de la religion. Les églises qui se crurent en
4
rte garantie par des institutions de plus en plus
humaines
, de plus en plus semblables — oh ! tout extérieurement ! —à celles qu
5
programme prétendu chrétien, dans toute politique
humaine
organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait son plan
6
je lui répondrai : Ta révolte est la mienne, mon
humaine
révolte. Mais j’en ai une autre plus profonde : celle de voir qualifi
7
tion et la consommation. Cette division n’est pas
humaine
. Elle nous asservit. Je veux dire que nous en pâtissons dans une mesu
8
ne peut être prise ailleurs que dans la capacité
humaine
d’utiliser les effets du travail. Mais nous savons le vrai nom du « t
9
l’on veut sauvegarder l’acte créateur, fondement
humain
de la personne, il faut légiférer à partir de cet acte. Il ne peut so
10
ous le connaissons, dans la mesure où nous sommes
humains
. Mais cette mesure est peut-être assez faible. Et c’est pourquoi nous
11
sont pas littéraires ; ils sont, ils veulent être
humains
. Fin d’une littérature Je me propose de simplifier. Dans la litt
12
m de quoi elle dirait non ? Elle n’a pas de visée
humaine
, elle n’est plus que littérature, et les fameuses « valeurs » littéra
13
e si elle ordonne ses œuvres à une commune mesure
humaine
. Mais notre siècle est justement le siècle de la décadence des lieux
14
e la liberté personnelle entraîne des engagements
humains
; rapidement il se concrétise en relations de responsabilité. Et voil
15
s profondément enraciné dans la commune condition
humaine
. Rendez à l’écrivain la responsabilité de ses écrits, vous le rendrez
16
i le jette à sa vocation. Situation initiale de l’
humain
! Initiation au réalisme enfin total, qui est celui du combat personn
17
peut-être dans l’Ulysse de Joyce une satire de ce
genre
, minutieuse confrontation de l’idéal rêvé et du sordide quotidien. Ma
18
é, j’entends à l’absence de jugement. S’il est un
genre
que nos critiques sont unanimes à condamner sans nul recours, c’est c
19
lle incarne, parce qu’elle tiendra la mesure de l’
humain
et qu’elle créera dans la perspective commune. Restaurer le prestige
20
on authentique d’un homme, prendront cette valeur
humaine
qu’ont les mémoires et « livres de raison » rédigés sans littérature.
21
on mal fondée en doctrine, ou qui trahit ses buts
humains
finaux, aboutit fatalement à l’étatisme renforcé. 14. Pour le chréti
22
u’elle s’assigne, qui est l’étude du comportement
humain
. Il n’est de science que du régulier, c’est-à-dire de l’inhumain (à l
23
u monde et à nous-mêmes. Dans l’homme entièrement
humain
, il n’y aurait pas place pour la psychologie, car elle est liée à l’a
24
au recul devant l’acte. Dans l’homme entièrement
humain
, tout serait histoire, présence, illustration et non explication, inc
25
il faut qualifier d’inversion pure et simple de l’
humain
. Le droit usage de l’entendement n’est pas l’étude de l’homme, mais s
26
-même conjointement ; aux vrais objets, aux vrais
humains
, et à ma vraie responsabilité. C’est à bon droit, nous l’avons vu, qu
27
ais aussi nous permettent d’en prendre une mesure
humaine
. Toute présence est un éclair d’éternité qui rompt le temps pour init
28
e description objective. Par rapport à l’ensemble
humain
, la personne est par excellence le terme premier, dont dépend toute r
29
re indéfendable s’il n’est pas imposé par le fait
humain
primordial. Le droit divin n’est pas un droit humain élevé dans l’abs
30
ain primordial. Le droit divin n’est pas un droit
humain
élevé dans l’absolu, mais la fin de tout droit humain, et peut-être s
31
in élevé dans l’absolu, mais la fin de tout droit
humain
, et peut-être son contraire. La formule du rapport social ne doit pas
32
ite, pour la simple raison qu’il n’y a de rapport
humain
réel que par l’apparition première de la personne, fondement nécessai
33
on voit paraître la vérité de plusieurs doctrines
humaines
qui s’entrebattent dans la confusion et nourrissent des haines bavard
34
e de nommer « esprit » l’aspect original du corps
humain
; c’est une étrange erreur que de rêver l’âme immortelle19 ; et c’est
35
te-à-tête de l’auteur avec sa mort. Négation de l’
humain
trop purement humain dans son effort le plus « spirituel » ? On ne sa
36
avec sa mort. Négation de l’humain trop purement
humain
dans son effort le plus « spirituel » ? On ne sait si l’auteur veut n
37
dre de son « inquisition » rend un sens à l’amour
humain
, disqualifié dans la littérature d’aujourd’hui par trop d’indiscrétio
38
otisme (effréné comme du mauvais Zola), l’intérêt
humain
faiblit, la critique littéraire reprend ses droits et proteste une fo
39
ne pas distinguer avec joie la plupart des thèmes
humains
auxquels Esprit voudrait voir s’attacher les romanciers de la nouvell
40
e celui de Malraux, de s’intituler : la condition
humaine
. Craindrait-on par hasard de parler de chefs-d’œuvre, de rétablir un
41
e domaine de la nature, de la vie, de l’évolution
humaine
, préparent les adaptations utiles ou rendent possibles les renouvelle
42
idienne. Plus on élève le spirituel au-dessus des
humaines
contingences, plus sûrement on livre celles-ci à l’empire des intérêt
43
entiellement inactuelle. Avoir vu que les choses
humaines
, écrit Renan, sont un à peu près sans sérieux et sans précision, c’es
44
er en action, c’est-à-dire embrasser les « choses
humaines
» — oui, celles-là justement et non pas d’autres — ces choses encore
45
re à la mode, et tenant compte de la frivolité du
genre
, vous serez payé 200 fr. la colonne. Et si vous descendez jusqu’au jo
46
ce qui n’est pas du tout la même chose. La forme
humaine
, si l’homme est « authentique », est microcosme d’un pays, d’un paysa
47
s (s’agît-il du profond mystère de la liberté des
humains
en présence de « l’absurdité » du Tout-Puissant). Entre deux mots pos
48
nes élémentaires. C’est limiter l’ampleur du fait
humain
mais aussi garantir son unité concrète, esprit et corps. Les niveaux
49
s lors que cette fin n’est plus la plénitude de l’
humain
. Il se peut que l’effort réactionnaire de Ramuz, dans les contingence
50
ce contact le plus nu et cette condition la plus
humaine
: ce contact avec la matière résistante et ce risque de l’homme créat
51
le plus dur effort, parce que l’homme est le plus
humain
là où les choses et les êtres attendent tout de son pouvoir restaurat
52
re et leur emploi. Parce que le sens de tout acte
humain
, pour autant qu’il est créateur, c’est le retour au Paradis perdu. ⁂
53
jour dans la presse russe des déclarations de ce
genre
« Le niveau culturel a été élevé par le Torgsin (magasin de produits
54
final suffisent-ils à animer toutes les facultés
humaines
de création, d’espérance, d’amour ? Pour nous borner à un exemple : l
55
conflit du calcul et du rêve, du matériel et de l’
humain
, de la nécessité et de l’orgueil59 : l’apparition d’un homme nouveau
56
sitivisme jacobin, et d’autre part les ressources
humaines
colossales et jamais encore exploitées dont dispose l’URSS ; la press
57
qui resteront sans doute comme l’un des documents
humains
les plus féconds et authentiques de ce siècle. J’imagine l’historien
58
smes d’une ou deux pages facilite heureusement ce
genre
de lecture.) Trois thèmes : la biographie (milieu, enfance, jeunesse,
59
uotidienne par un Français lucide qui veut rester
humain
. J’aime un peu moins les pages sur Barrès, peut-être à cause du modèl
60
sition personnaliste sa plus solide justification
humaine
. Henri Petit veut parler pour lui seul : mais il sait bien qu’une cer
61
voir raison. Mais il s’agit de refaire une amitié
humaine
d’où jaillisse la joie créatrice. Il faut bien constater d’abord qu’e
62
ut cela ne fait que donner satisfaction au besoin
humain
de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus « heureuse ». C’est
63
re son message unique et par là même généralement
humain
. Gide retrouve la manière classique d’humaniser l’anecdote, l’aperçu.
64
ffet d’une permanente correction que par scrupule
humain
, et par prudence aussi, il oppose à ses entraînements. L’âge venant,
65
effet, dès lors qu’une doctrine se veut purement
humaine
, et historiquement valable, elle est comptable de ses déviations huma
66
ent valable, elle est comptable de ses déviations
humaines
et historiques. Elle est jugée par ces déviations. Elle est jugée par
67
nde capitaliste des monopoles privés, la personne
humaine
, cette grande force spirituelle, est traquée… — Le capitalisme détrui
68
pas de voir — bien au contraire — ce qu’il y a d’
humain
dans l’attendrissement et dans le besoin de bonté de la charité. — To
69
dination du machinisme, perfectionné, aux besoins
humains
. Toutes ces thèses figurent dans le Cahier de revendications qui pré
70
part cela, il reste son exaltation de la volonté
humaine
, de l’athéisme et de la force, qui sont devenus les valeurs fondament
71
it jamais écrit à l’usage des créateurs : « Soyez
humains
à l’égard des créateurs ! C’est leur fait d’être pauvres en amour du
72
sme mécanique par une glorification de la volonté
humaine
, qui doit vouloir son destin éternel et nécessaire… Enfin, dernier év
73
onde à son contentement ; à la mesure de l’amitié
humaine
. J’entends un bruit de bêche sur une terrasse invisible, au-dessous.
74
oie du charlatanisme éternel. Mesure de la raison
humaine
: ils refusent la Trinité au nom de l’arithmétique élémentaire69 puis
75
letés littéraires, et au contraire ce qu’il y a d’
humain
dans certaines imprudences naïves — ce qu’il y a d’inutile dans la pl
76
les terrasses. Avec des cris et des râles presque
humains
. Ce matin, j’ai trouvé des traces de sang sur le seuil de la remise.
77
in la girouette fait entendre un long cri presque
humain
. La maison la plus proche est à une bonne demi-heure. Il n’y a pas de
78
e fond, serait de nature à modifier la conscience
humaine
, si celle-ci pouvait être modifiée. » Nulle fiction ; un journal de m
79
esure où le personnalisme entend refaire un ordre
humain
qui soit assez organique et complet pour pouvoir s’opposer valablemen
80
igence. D’abord en ce qu’elle rend un livre de ce
genre
extrêmement ennuyeux à lire, quel que soit l’intérêt du sujet, donc à
81
aisemblablement des hallucinations hypnagogiques,
genre
de visions qui sont loin d’être rares, même dans des états psychiques
82
stement, que ce sont de pseudo-hallucinations. Ce
genre
de pseudo-explications, édictées avec une assurance doctorale, me par
83
ie siècle, à une forme toute nouvelle de l’amour
humain
: la passion. Ignorée des Anciens, ou considérée par eux comme une ma
84
rien de plus précis que ces trois « hypothèses »
humaines
… 84. Les gnostiques ont souvent exprimé cette opinion : « Les crimes
85
(lois de l’hygiène et doctrine du salut). À vues
humaines
, la guérison de nos passions viendra de l’État, ce Sauveur anonyme qu
86
i fais un plus large crédit ! Étant donné que les
humains
des deux sexes, pris un à un, sont généralement des coquins, pourquoi
87
enne est la seule vérité, et tous nos « devoirs »
humains
(dont le bonheur) ne peuvent que nous en détourner. Kierkegaard conda
88
i empêche de retomber sous le coup des objections
humaines
. Si j’oublie cet au-delà du mariage, mais aussi de tout ordre humain,
89
cet au-delà du mariage, mais aussi de tout ordre
humain
, qui s’appelle le Royaume de Dieu (« Il n’y aura plus ni hommes ni fe
90
), et que vous disposiez d’une telle science de l’
humain
que leurs valeurs vous soient connues et leur hiérarchie évidente, en
91
en vertu d’une promesse ancienne, d’une déraison
humaine
, d’une raison de foi, d’une promesse faite à Dieu, gagée par Dieu… (E
92
, dans l’économie provisoire de la Création, de l’
humain
. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’éta
93
be s’est fait chair et qu’il nous a parlé en mots
humains
, nous avons appris cette nouvelle : ce n’est pas l’homme qui doit se
94
pour une femme en la traitant comme une personne
humaine
totale, — non comme une fée de la légende mi-déesse mi-bacchante, rêv
95
exe. L’amour sauvage dépersonnalise les relations
humaines
. Par contre, l’homme qui se domine, ce n’est pas faute de « passion »
96
e un seul instant ramené à la passion. L’attitude
humaine
qu’il révèle est l’antithèse exacte de la passion : c’est une affirma
97
raîné en Occident l’idée de transformer le milieu
humain
(d’où le mythe de la révolution), puis l’idée de transformer le milie
98
iment unique du Solitaire, le secret de son échec
humain
? D’autres reçoivent une autre vocation, épousent Régine, et la passi
99
ne saurait être fondé sur des « arguments » de ce
genre
. Il s’agit ici, simplement, d’un fait d’observation qui réfute les cr
100
C’est pourquoi le fédéralisme est la seule forme
humaine
de la justice. 23. Le but du personnalisme n’est pas de s’emparer de
101
nt par le refus d’admettre quoi que ce soit de ce
genre
. Elle se condamne à l’enregistrement sans intervention de l’esprit. (
102
oilà, je le « vide de sa riche, émouvante réalité
humaine
», Et vous citez la légende de Rudel, et vous me reprochez de n’avoir
103
Je ne puis, moi, renoncer à rien de ce qui a été
humain
», dites-vous. « Il me faut à tout prix que je puisse l’assumer. » Eh
104
atholique le refus conscient de renoncer à rien d’
humain
, sans distinction, je veux bien être appelé sectaire. (Huguenot, cela
105
malgré lui, à ce qu’il y a de corrompu, de « trop
humain
», de sous-humain dirai-je plutôt, dans tout ce que l’on appelle l’Hu
106
dirai-je plutôt, dans tout ce que l’on appelle l’
Humain
, et qui ne l’est plus depuis la Chute d’Adam. Oui certes, rien d’huma
107
t plus depuis la Chute d’Adam. Oui certes, rien d’
humain
ne peut m’être étranger ; reste à savoir si j’ai lieu de m’en vanter
108
uver, en même temps qu’il sauvera ou restaurera l’
humain
, et comme à travers lui, pour le Cosmos. (Voir Romains 8). Vous estim
109
vers Dieu. Il n’est pas vrai non plus que tout l’
humain
soit humain. « Je trouve deux hommes en moi », écrit l’Apôtre. Nous t
110
Il n’est pas vrai non plus que tout l’humain soit
humain
. « Je trouve deux hommes en moi », écrit l’Apôtre. Nous trouvons en n
111
ièvre et son bonheur, un « aspect éternel du cœur
humain
» — si vous voulez… (Mais pourquoi ne pas dire du corps ?) Un amour d
112
le sublimer, lui redonnera sa juste place dans l’
humain
. Ma thèse centrale présentée de la sorte — n’est-ce pas assez clair d
113
vis-à-vis de leurs sujets, de ce mépris de la vie
humaine
en gros et en détail, de ce refus d’ouvrir leurs frontières, de l’esc
114
est le signe d’une vue bornée de notre condition
humaine
, de même que le goût des formes parfaitement arrondies révèle une pau
115
sens de la vie, une certaine « conscience » de l’
humain
, oui, l’âme d’une civilisation qui serait perdue, perdue pour tous et