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peu trop perspicace. Ils ont au fond raison, leur
instinct
a raison, qui veut qu’on n’abatte le mal, cette négation perpétuelle,
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le. Souvent éprouvé. Les grands soulèvements de l’
instinct
vers la clarté, notre raison les repousse au lieu de les transfigurer
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e abri des buissons de lauriers. Ah ! les beaux «
instincts
primitifs » ! Le bonheur idyllique de la nature ! Littérateurs, allez
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ulu « redonner à l’homme civilisé la force de ses
instincts
primitifs ». Comme si l’instinct primitif ne poussait pas l’homme à e
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la force de ses instincts primitifs ». Comme si l’
instinct
primitif ne poussait pas l’homme à exploiter son semblable, pour peu
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stait pas justement à réfréner ou à détourner cet
instinct
d’exploitation vers d’autres objets, artificiels, créés ! (arts, tech
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igieuses. Et cette immense « mystification » de l’
instinct
faussant ses rythmes naturels, invertissant sa direction, exaltant le
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rnel et angoissé avec la créature de chair et ses
instincts
asservissants. L’apparition de la passion d’Amour devait donc transfo
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onde et secrète passion. Le mythe s’empare de l’«
instinct
de mort » inséparable de toute vie créée, et il le transfigure en lui
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religion primitive. Religion antérieure à notre «
instinct
» moderne, et qui détient l’intime secret de la passion, au-delà de c
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t), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’
instinct
vital, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité cou
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’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre
instinct
de mort, et qui a voulu le « spiritualiser ». Mais Agapè se venge d’É
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pond d’ailleurs une spécification croissante de l’
instinct
, à mesure que l’homme se virilise : c’est l’argument du Dr Maranon en