1
avait jugés d’avance.) Et maintenant ils prennent
leur
revanche, dans la laideur de cette salle que le président de la Cour
2
des cigarettes en taquinant du pied la crosse de
leur
fusil (baïonnette au canon). On a parqué le public dans le fond : des
3
is rien entendu de pareil, ainsi qu’en témoignent
leurs
visages anonymes. Ils n’auront pas à s’exprimer, d’ailleurs, sinon pa
4
as à s’exprimer, d’ailleurs, sinon par la voix de
leur
président, et la mimique d’un jeune aviateur, dont la mâchoire furieu
5
nce, une fois de plus, que le monde fabriqué pour
leur
usage par les hommes de ce temps est à tous points de vue le plus irr
6
anisent, la sanctionnent d’une autorité que seule
leur
conférait la rupture initiale, — qu’enfin ils la bénissent, la sancti
7
e, et que nous pourrions, par exemple, dégager de
leurs
complicités avec les « forces du monde ». Le chrétien ne connaît pas
8
été plus ou moins réalisées, et constituent dans
leur
ensemble, du Moyen Âge à l’Amérique moderne, la grande Imposture dont
9
r de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à
leur
profit « la primauté du Christ et celle de l’Europe 3 ». L’on voit de
10
ment d’une nation « chrétienne » revendiquer dans
leurs
discours la défense des « valeurs » chrétiennes, pour appuyer des déc
11
e piétistes et de bigots, demeurer agressifs dans
leur
volonté de confondre la morale petite-bourgeoise avec les ordres de l
12
je ne sais quelles régions spirituelles dont tout
leur
être — et cette maladie même ! — prouvent l’inexistence ou la dispari
13
! — prouvent l’inexistence ou la disparition. On
leur
répond qu’il y a prescription : l’Esprit n’est plus avec ceux qui ont
14
étendent le défendre mentent, et ne défendent que
leur
esprit. On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle ! Il a été ad
15
ntisme domine, des protestants qui loin de renier
leur
foi se fondent sur elle pour attaquer le régime. L’exemple de l’Allem
16
solus à la rupture, qui se réclament hautement de
leur
foi. Les éléments extrémistes de la social-démocratie, qui s’exprimen
17
den Sozialismus sont des éléments protestants, et
leur
maître, Paul Tillich, exerce par ailleurs une influence intellectuell
18
s mouvements américains de rénovation réside dans
leur
effort pour « christianiser l’ordre social ». Certains même parlent d
19
ril de sécularisation de l’Évangile impliqué dans
leur
attitude, et qui les ferait retomber dans les vieilles erreurs du cap
20
s ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé
leurs
liens vivants. Nous le voyons lourdement se débattre dans une amère c
21
Elle apparaît très supérieure. Les singes gagnent
leur
vie et ne font pas d’histoires. Ils ne font pas tant de publicité et
22
t pas tant de publicité et de plans quinquennaux.
Leurs
moyens sont plus simples, plus élégants. Ni plus ni moins efficaces d
23
rs que ses ancêtres consacraient à la création de
leur
puissance, du même coup elle décrète « forcé » le travail des classes
24
ide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront
leur
commun sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que l
25
la vie des classes possédantes. Le bourgeois aime
leurs
œuvres, parce qu’il s’y retrouve ; et le peuple les aime, parce qu’el
26
moralistes, mais ils ne vont pas jusqu’au bout de
leurs
audaces. Ils sont sans foi dans leur révolte même. Ils influencent au
27
’au bout de leurs audaces. Ils sont sans foi dans
leur
révolte même. Ils influencent au hasard, entraînent les jeunes à hue
28
es, les renient, se persuadent de l’importance de
leurs
caprices, nous persuadent bien davantage de la gratuité de leurs dram
29
nous persuadent bien davantage de la gratuité de
leurs
drames. Personne ne croyant plus à rien — j’entends personne ne prouv
30
ure. Elle les juge pour eux-mêmes, sans rapport à
leurs
fins. Elle dit : c’est bien écrit, mal composé, intéressant ; elle do
31
e général qui nous permît d’évaluer les œuvres et
leur
influence sur les hommes, je crois bien qu’il faudrait le chercher au
32
er, d’une part, et d’autre part avec les buts qui
leur
sont réellement assignés par leur raison d’être profonde. C’est un am
33
ec les buts qui leur sont réellement assignés par
leur
raison d’être profonde. C’est un amer divertissement que nous offre l
34
a coutume bourgeoise, qui est la négation de tous
leurs
idéaux. Certains verront peut-être dans l’Ulysse de Joyce une satire
35
lution atomique. Les civilisations conscientes de
leur
mission n’ont jamais craint d’affirmer leur morale. Elles n’ont jamai
36
es de leur mission n’ont jamais craint d’affirmer
leur
morale. Elles n’ont jamais pensé qu’une œuvre d’art perdrait de sa va
37
Enseigner, c’est rappeler aux hommes les fins de
leurs
activités. C’est, pour un écrivain, ordonner les moyens de son art à
38
omanciers sont très mal cultivés. Ils influencent
leurs
lecteurs au hasard, aux hasards des passions du jour, sans soupçonner
39
e public des fins extrêmes qu’ils escomptent pour
leurs
spéculations les plus gratuites en apparence. Enfin pour liquider l’
40
ira la hiérarchie, rendra aux moyens d’expression
leur
importance de moyens. La personne est toujours originale quand elle e
41
aussi par les autres, bien sûr — et détournés de
leur
sens primitif, de sorte qu’ils trahissent la pensée de ceux qui les r
42
suis assez moi-même. — Aidez-moi… — Les uns, avec
leurs
livres, ont passé à côté de moi sans rien dire, sans même me voir, sa
43
ont relevé mon front de la poussière. Ils ont mis
leur
douce main sous mon menton. Ils m’ont dit : — Fais voir tes yeux ! Il
44
r de demander, et ce qu’on se montre si pressé de
leur
donner à bon marché. Ils s’expriment mal, ils trahissent leur pensée,
45
à bon marché. Ils s’expriment mal, ils trahissent
leur
pensée, leurs désirs, ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules
46
Ils s’expriment mal, ils trahissent leur pensée,
leurs
désirs, ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour avouer l
47
t pas dire, ils n’ont pas de formules pour avouer
leur
peine, pour demander les « remèdes » qu’il faudrait. On ne le leur a
48
demander les « remèdes » qu’il faudrait. On ne le
leur
a pas appris. On a préféré se payer leur tête. On les a pris pour ce
49
On ne le leur a pas appris. On a préféré se payer
leur
tête. On les a pris pour ce qu’ils ont l’air d’être, ou mieux pour ce
50
ophes se résignent très mal à cette limitation de
leur
pouvoir : il nous faut pourtant bien admettre que le concret est just
51
nt lui par elles. Et c’est de lui qu’elles tirent
leur
justification, et non l’inverse. En d’autres termes, lorsque nous par
52
ts dont le seul contenu paraît au seul instant de
leur
présence mutuelle. Il ne suit pas de là que cet instant, qui les réun
53
l les révèle bien distincts, et agissant chacun à
leur
manière ; car autrement, où serait l’événement ? La manière d’être d
54
mpent du tout, ceux qui considèrent l’homme, dans
leurs
calculs, comme un facteur indifférent, comme un objet ou comme un chi
55
ui calculent avec les hommes ne calculent qu’avec
leur
angoisse, ils s’enfoncent dans l’incertain, divaguent dans la précisi
56
s imaginent sont celles de la mort, et d’abord de
leur
propre mort. Car l’essence de l’homme, en tant qu’homme, est à jamais
57
isissant Toutes les psychologies échouent dans
leur
effort pour décrire l’acte et rendre compte de ses déterminations suf
58
mais ceux qu’on voit sont les acteurs qui jouent
leur
rôle d’hommes et qui créent leur destin : ceux-là seuls sont les dram
59
teurs qui jouent leur rôle d’hommes et qui créent
leur
destin : ceux-là seuls sont les dramatis personae, ceux-là seuls sont
60
voisins, mais l’acteur les provoque autant qu’il
leur
répond, et la même raison qui fait qu’il est lui-même, fait aussi qu’
61
ment, si bien que les apparitions irréfutables de
leurs
contenus, telles que nous les constatons dans l’histoire, font figure
62
munir contre eux, notre raison cherche à trouver
leurs
lois. Elle les trouve, mais ce sont alors les lois mêmes de notre abs
63
ésespoir. Faute de le pressentir, ils ont méconnu
leur
angoisse ; faute du courage de la considérer en face — ce courage que
64
tant de les voir découvrir, comme l’étymologie de
leur
pensée ? Ils ont essayé du marxisme ; ils retombent à l’idéalisme. La
65
t que ne l’eût fait un « observateur » : non dans
leur
pittoresque, mais dans leur vie intime, leurs relations. On serait te
66
ervateur » : non dans leur pittoresque, mais dans
leur
vie intime, leurs relations. On serait tenté de dire : dans leur pers
67
dans leur pittoresque, mais dans leur vie intime,
leurs
relations. On serait tenté de dire : dans leur personne. Je connais p
68
, leurs relations. On serait tenté de dire : dans
leur
personne. Je connais peu de livres moins conventionnels. Pour cette r
69
és, malades, ces hommes découvrent peu à peu dans
leurs
épreuves la réalité de leur patrie perdue. Ils découvrent surtout que
70
vrent peu à peu dans leurs épreuves la réalité de
leur
patrie perdue. Ils découvrent surtout que cette patrie pour laquelle
71
e sont battus et qui n’a plus la force d’utiliser
leurs
énergies, est incapable de les protéger à l’étranger, parce qu’elle a
72
ce. » Sacrifice et fidélité, voilà ce qui définit
leur
dernière dignité d’Allemands dans les tortures qu’un destin absurde l
73
’Allemands dans les tortures qu’un destin absurde
leur
réserve. « Il découvrit pour la première fois une forme nouvelle de p
74
nce insensée qui possède la jeunesse hitlérienne.
Leurs
épreuves ne seraient-elles pas comme le signe de leur élection ? Ne s
75
épreuves ne seraient-elles pas comme le signe de
leur
élection ? Ne seront-ils pas la race de fer qui sauvera l’Europe mena
76
nos jours toutes les misères du monde au fond de
leur
exil, ceux-là deviendront sûrement un matériel incomparable. Car voye
77
… ») ; p. 121 (« la déformation que ces obstacles
leur
a imprimée ») ; p. 223 (« constate »). Je trouve l’explication de ces
78
ons pratiques, la production et le gain, qui, par
leurs
explorations et leurs découvertes dans le domaine de la nature, de la
79
uction et le gain, qui, par leurs explorations et
leurs
découvertes dans le domaine de la nature, de la vie, de l’évolution h
80
puissent offrir aux foules le spectacle vivant de
leurs
travaux. En liaison étroite avec l’enseignement qui, à tous ses degré
81
cheurs, toujours prêt à accueillir les savants et
leurs
découvertes, à ajouter des maillons à la chaîne sans fin. Nous le lég
82
Et personne à ma connaissance n’a mis en question
leur
sérieux, ce qui précisément me paraît remarquable. L’accueil flatteur
83
e matérialisme du siècle vont-ils trouver en vous
leur
défenseur ? » — Je réponds simplement que dans l’action et les écrits
84
omis d’en citer quelques lignes qui trouvent ici
leur
opportunité : La Commission de l’enseignement voudrait, comme je le
85
n fait, de les aider dans l’exercice quotidien de
leur
travail. Ils s’estiment à bon droit les seuls juges de l’aspect techn
86
ment calculée à seule fin de donner le change sur
leurs
véritables desseins, mais c’est toute une éducation culturelle, unive
87
ogie. Mais là encore, ils ont trouvé le biais qui
leur
permet de vider cette discipline du contenu concret qu’elle menaçait
88
e pouvoir, ou la richesse qui seraient le prix de
leur
intervention : ce ne sont là que les rudiments de la morale de leur é
89
: ce ne sont là que les rudiments de la morale de
leur
état. Et personne n’a jamais contesté la grandeur d’un désintéresseme
90
es hommes. Que d’autres, moins désabusés, perdent
leur
temps et leur esprit peu raffiné à combattre des injustices au nom de
91
d’autres, moins désabusés, perdent leur temps et
leur
esprit peu raffiné à combattre des injustices au nom de la justice qu
92
ercs parfaits, c’est qu’en réalité, ils ont trahi
leur
fonction propre, qui était de juger, et de juger effectivement, dans
93
cteurs d’Israël qui prêtent à la folie des masses
leur
voix : Crucifie, relâche Barrabas ! Voilà la trahison grossière, la s
94
hilosophes, celui qui excuse en fin de compte — à
leurs
yeux seuls — tous leurs refus de conclure37, c’est-à-dire de s’engage
95
cuse en fin de compte — à leurs yeux seuls — tous
leurs
refus de conclure37, c’est-à-dire de s’engager, où ils voient le subl
96
e tirer parti contre l’esprit de la liberté qu’il
leur
laisse. Ils le vénèrent officiellement, déléguant le soin des discour
97
eurs matérielles que « touchent » les clercs pour
leurs
écrits se trouve être l’inverse exact de la valeur spirituelle de ces
98
ls jetés au chômage par la crise — plutôt que par
leur
volonté d’indépendance — dès qu’ils sont en assez grand nombre pour c
99
me culturel, de droite ou de gauche, et qui saura
leur
imposer un conformisme monstrueux, ou le silence. Il n’y a pas de sol
100
e un peu trop perspicace. Ils ont au fond raison,
leur
instinct a raison, qui veut qu’on n’abatte le mal, cette négation per
101
s ? c) à quoi servent les clercs ? quel doit être
leur
rôle dans la cité ? à qui s’adressent leurs écrits ? d) quelle est la
102
t être leur rôle dans la cité ? à qui s’adressent
leurs
écrits ? d) quelle est la source de leur autorité — si elle existe en
103
ressent leurs écrits ? d) quelle est la source de
leur
autorité — si elle existe en fait ou en droit — et quels doivent être
104
-mêmes, sont au fond la meilleure protection pour
leurs
privilèges usurpés. 37. « Le difficile et l’essentiel pour un philo
105
un clerc doit faire, selon nos grands docteurs et
leurs
petits disciples. Mais encore : il a dit le droit en spécifiant qu’il
106
ce ? Qu’est-ce que la vérité ? Valent-elles qu’on
leur
sacrifie sa situation de gouverneur ? Ces Juifs sont en émeute : voil
107
t soulève chez nos clercs, il traduit bel et bien
leur
attitude de fait devant le monde : s’ils croyaient sérieusement à la
108
. Mais ils n’y croient qu’en théorie. Si bien que
leur
« spiritualisme » revient à tolérer sereinement l’exaction. 39. Cett
109
nt été en Russie, il y aurait quelques chances de
leur
faire comprendre ce que c’est qu’une révolution de masses, au sens mo
110
dans 45 salles où les formations d’assaut avaient
leur
« appel général », des dizaines de milliers attendaient. J’étais venu
111
uple en moi ! — un seul cri des masses confessant
leur
fidélité lui répondit. » Cri désignant ici la clameur instantanée de
112
s s’écrient : Esprit ! Esprit43 ! Mais je regarde
leur
visage. « Si c’était vrai, ça se verrait »… Ainsi la clé de toute cré
113
i les invente et les dénombre et les connaît dans
leur
sens primitif, dans le sens de la création qui tout entière advient à
114
es les bêtes : elles s’approchaient pour recevoir
leur
nom et leur emploi. Il faut toujours remonter à ce mythe si l’on veut
115
: elles s’approchaient pour recevoir leur nom et
leur
emploi. Il faut toujours remonter à ce mythe si l’on veut saisir la g
116
dans le ciel rose, avec des gouttes de rosée qui
leur
pendent à chaque poil et des souliers qui brillent. » Il y en a dans
117
rmule naturaliste — mais qu’ils sont décrits dans
leur
forme, ce qui n’est pas du tout la même chose. La forme humaine, si l
118
dans et du dehors en même temps, dans le temps de
leur
lutte. Ici le spirituel devient tangible, le matériel lisible et sign
119
ne action sur les choses). Utiliser les mots dans
leur
sens étymologique, c’est toujours revenir au phénomène de l’incarnati
120
ples de la vie. 2. Formule d’une personne «
Leur
poésie ne commence pas pour eux avec le commencement de leur personne
121
ne commence pas pour eux avec le commencement de
leur
personne ; elle ne commence à vrai dire que là où leur personne prend
122
personne ; elle ne commence à vrai dire que là où
leur
personne prend fin. Elle n’est pas dans le contact aussi direct que p
123
nisme, s’il raille le confort de ses concitoyens,
leurs
assurances, leur hygiène proprette, leur idéal du bon écolier type, c
124
le confort de ses concitoyens, leurs assurances,
leur
hygiène proprette, leur idéal du bon écolier type, ce n’est jamais au
125
toyens, leurs assurances, leur hygiène proprette,
leur
idéal du bon écolier type, ce n’est jamais au nom d’un naturisme roma
126
; et par l’effort d’une imagination qui retrouve
leur
raison d’être, les pousser jusqu’à l’expression de leur nature primit
127
aison d’être, les pousser jusqu’à l’expression de
leur
nature primitive, produire au jour leur forme restaurée, — c’est le m
128
ession de leur nature primitive, produire au jour
leur
forme restaurée, — c’est le mouvement unique de l’œuvre de Ramuz, et
129
tres attendent tout de son pouvoir restaurateur :
leur
nom, leur nombre et leur emploi. Parce que le sens de tout acte humai
130
dent tout de son pouvoir restaurateur : leur nom,
leur
nombre et leur emploi. Parce que le sens de tout acte humain, pour au
131
n pouvoir restaurateur : leur nom, leur nombre et
leur
emploi. Parce que le sens de tout acte humain, pour autant qu’il est
132
Certains hommes tiennent pour un gain tout ce qui
leur
apporte une facilité ; moi, je ne tiens pour un gain que ce qui m’app
133
eminée qui tire mal. J’aime les choses qui sont à
leur
façon, tandis que je suis à la mienne. » ⁂ Je vois, j’ai tenté de fai
134
viets certaines erreurs d’ordre métaphysique, qui
leur
paraissent sans gravité pratique. (Nous avons dit souvent sur quelle
135
se fonde une pareille indulgence.) L’important, à
leurs
yeux, c’est l’enthousiasme populaire, la prospérité générale, la prod
136
té accrue ; et que les ouvriers se mettent à lire
leurs
livres, et viennent acclamer leurs discours, au lieu de croire aux so
137
mettent à lire leurs livres, et viennent acclamer
leurs
discours, au lieu de croire aux sornettes des popes. En somme, ce qu’
138
vent Diderot, Helvétius et Voltaire, à l’appui de
leur
foi nouvelle. Ce n’est pas sans raison qu’ils se remettent à glorifie
139
clercs bourgeois, honteux de l’être, l’orgueil de
leurs
origines culturelles, la bonne conscience « bourgeoise » au sens orig
140
t culturel n’obéit pas à la loi de cause à effet.
Leur
unité n’est pas quelque chose de donné, mais quelque chose qu’il faut
141
généralement ; c’est qu’ils acceptent les buts de
leur
travail, et que nous nous méfions généralement des buts obscurs, peut
142
au hasard des tendances politiques affichées par
leurs
grands auteurs. C’était réintroduire l’anarchie culturelle dans le mo
143
intellectuels bourgeois justement tourmentés dans
leur
conscience, et qui se rassurent en glorifiant l’URSS. Pour moi, je me
144
ent, ne sont pas justiciables des critiques qu’on
leur
adresse d’ordinaire en France au nom de quelques lieux communs plus v
145
s chefs qui les ont formées avouent déjà qu’elles
leur
paraissent « incompréhensibles » ; les transformations économiques et
146
dictatures totalitaires ont échoué jusqu’ici dans
leur
tentative de créer par la force une commune mesure pour la pensée et
147
urel mis en œuvre par les deux régimes, alors que
leurs
fins sont hostiles et leurs situations de départ différentes, prouve
148
ux régimes, alors que leurs fins sont hostiles et
leurs
situations de départ différentes, prouve que la mesure réelle, dans l
149
et le chômage, nous avons supprimé les partis et
leurs
luttes épuisantes et stériles. Le corps social était malade, il falla
150
tiennent pas compte des faits qui nous ont imposé
leurs
conditions. b) Vous souffrez vous aussi, dans vos démocraties libéral
151
ant justement de ces mesures ce que nous appelons
leur
grandeur. L’Inde ancienne, la Grèce d’Homère et la Grèce de Périclès,
152
ou l’action des signes visibles qui symbolisaient
leur
grandeur. Et l’histoire des mesures communes ordonnées à ces grands d
153
ces grands desseins et ordonnant toutes choses à
leur
service, c’est l’histoire des objets, des langages, des génies ou des
154
gouvernement faible et des vieillards puissants.
Leur
opinion publique est incertaine, facilement énervée puis indolente, p
155
soldats politiques » comme on dit en Allemagne.)
Leur
opinion publique est dictée par l’État, et l’opinion privée, bon gré
156
plique la carence des gouvernants, la timidité de
leurs
réformes, l’incohérence de leurs décrets. C’est cette angoisse encore
157
, la timidité de leurs réformes, l’incohérence de
leurs
décrets. C’est cette angoisse encore qui explique pourquoi la jeuness
158
es objections que je puis adresser à ces régimes,
leurs
partisans finissent par me répondre : Bon ou mauvais selon vos idées,
159
ions de l’Europe moderne ont découvert le sens de
leur
histoire et l’avenir de leur génie. (France de la fin du xviiie , Rus
160
découvert le sens de leur histoire et l’avenir de
leur
génie. (France de la fin du xviiie , Russie de 1917, Allemagne et Ita
161
rent. Ils n’arrêteront pas la tempête à l’aide de
leurs
filets à papillons. Par contre il est aisé de prévoir à coup sûr qu’u
162
qui les suivent un invincible dynamisme. Et dans
leur
communion avec ces masses, les chefs puisent une énergie occulte, une
163
désarme instantanément les hommes d’État que nous
leur
opposons, vieux juristes ou parlementaires professionnels, coupés de
164
es nouvelles religions, nous pouvons nous mêler à
leurs
cérémonies, vibrer à l’unisson de leur panique sacrée : c’est l’anima
165
s mêler à leurs cérémonies, vibrer à l’unisson de
leur
panique sacrée : c’est l’animal en nous qui frémira. Mais la protesta
166
u les tactiques de ces révolutions, mêlons-nous à
leurs
masses déifiées, distinguons leurs raisons profondes, leurs nécessité
167
mêlons-nous à leurs masses déifiées, distinguons
leurs
raisons profondes, leurs nécessités historiques, critiquons même de c
168
es déifiées, distinguons leurs raisons profondes,
leurs
nécessités historiques, critiquons même de ce point de vue certaines
169
ce point de vue certaines erreurs que commettent
leurs
chefs : nous ne pourrons jamais faire davantage, nous ne pourrons jam
170
différente. Nous ne sommes pas de ces religions.
Leur
lieu saint nous demeure impénétrable. Nos fins sont d’autres fins, et
171
res. Si nous condamnons ces religions, c’est dans
leur
terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles veulent la force et n
172
e égale, les révolutions religieuses qui dressent
leurs
monuments sacrés à l’Est. Pour le présent, notre devoir européen est
173
er, vraiment. Des éditeurs lancent chaque automne
leur
douzaine de nouveaux romanciers. Quand ils en publiaient naguère deux
174
Monde où les clichés romanesques retrouvent enfin
leur
vérité originelle. Et l’on se laisse aller à de vieux trucs trop épro
175
Lettres, ayant sa place à la terrasse du café de
leur
commerce, emboîtant le pas à leurs musiques militaires, fier des mouv
176
asse du café de leur commerce, emboîtant le pas à
leurs
musiques militaires, fier des mouvements de sa ville… ». Voilà l’anti
177
manuel où Rimbaud, Sénancour et Stendhal trouvent
leur
place. Mais que dire de l’absence de Proudhon, grand écrivain françai
178
ause à effet, mais la relation de deux effets, ou
leur
interaction, cependant que leur cause générale et commune n’apparaîtr
179
e deux effets, ou leur interaction, cependant que
leur
cause générale et commune n’apparaîtra sans doute qu’à nos après-vena
180
: « Soyez humains à l’égard des créateurs ! C’est
leur
fait d’être pauvres en amour du prochain » ; et : « Toute création es
181
t facilement que les Césars jettent les dés avant
leurs
grandes décisions, mais n’est-ce pas une étrangeté plus aiguë que nou
182
et d’ouvriers, si délibérément superstitieux dans
leur
conduite et dans leurs opinions. On dit bien : l’exception confirme l
183
bérément superstitieux dans leur conduite et dans
leurs
opinions. On dit bien : l’exception confirme la règle. Oui, mais il f
184
sent tout d’un coup le jour où ils découvrent que
leur
état jugé par eux « exceptionnel » — et dont la honte alors les oppri
185
rreries auxquelles les hommes s’attachent comme à
leur
bien le plus précieux !) Au contraire, la politique doit aller à l’en
186
aussi importants l’un que l’autre, et qui donnent
leur
vrai sens aux remarques que je viens de formuler. Premier fait : l’éq
187
gulier et le général — ont perdu l’une et l’autre
leur
dynamisme propre. Si l’État ne freinait plus, si la personne ne cherc
188
l’État, la libération des personnes au moment où
leurs
disciplines se seront enfin harmonisées. (Dans un temps que j’accorde
189
udes sociales. Les instituteurs voudraient que je
leur
parle de l’éducation de la personnalité ; le cercle social du mouveme
190
érie d’hommes et de femmes isolés, qui ont chacun
leurs
raisons très concrètes et singulières de lire ce qu’un autre a écrit,
191
ce qu’un autre a écrit, d’écouter ce qu’un autre
leur
dit. Quand un lecteur vous écrit, il s’exprime le plus souvent dans u
192
ais qu’avec des êtres singuliers, par le biais de
leur
singularité même, qu’on entre vraiment en contact. Ce public-là est r
193
exion. Nous sommes des hommes spéciaux exploitant
leur
spécialité pour arriver à un succès sur le marché. Combien de nos rom
194
di saint, et il fait beau le jour de Pâques. » Je
leur
réponds : « Que voulez-vous, les saisons ne sont plus ce qu’elles éta
195
des chats, qui avaient fait retentir le vallon de
leurs
déchirements wagnériens. Et voilà que cela prend les chiens. Toute la
196
n apparition au haut de la colline. Simard et moi
leur
avons lancé quelques pierres, pour voir. Ils s’éloignaient un peu, en
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pelages. La plupart sont beaucoup plus grands que
leur
Marquise, mais il y a aussi un insolent petit blanc aux pattes fines.
198
la grande cuisine qui était, pensions-nous, tout
leur
logis — nous avions cru comprendre que les autres pièces étaient vide
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la remise qui est au-dessous de notre chambre, et
leurs
éclats de voix nous ont plusieurs fois réveillés. 7 mai — Alors, Mada
200
m’entendez ! Je l’ennterdis, vous n’avez qu’à le
leur
dire ! » Je passe la tête par la fenêtre. Qu’est-ce que c’est, Simard
201
t ce protocole. Je sens bien qu’il est inutile de
leur
demander de s’expliquer. Tout cela repose sur un vieux fonds de rites
202
rables ? Je me vengerai d’eux en écrivant ici que
leurs
charmes ont cessé d’opérer. Nous avons épuisé les environs, dans un r
203
prisonniers » et « n’ont plus guère que le nom de
leur
mal » et même « du polémiste prenant son chien à témoin de la lâcheté
204
mme pour tous les autres : « Je suis plus près de
leur
erreur que de ma vérité. » Parfois l’on songe au Rilke des Cahiers, —
205
s ont un sens typographique étonnant : pas une de
leurs
publications que ne marque une invention heureuse et une audace très
206
religion et la patrie, nous n’aurons liquidé que
leur
« ignoble » exploitation, nous les sauverons ! (De nous-mêmes s’il le
207
lors de cette conclusion : « Ils (les poètes) ont
leur
conscience pour eux. » C’est la maxime de l’individualisme rationalo-
208
aient de se reconnaître dans le signalement qu’on
leur
attribuait. Cette tempête autour d’un verre d’eau, dans la salle étou
209
ptent cette nécessité comme une des conditions de
leur
création. Et nous pensons qu’il n’est pas vain de le prouver en les r
210
ignes » simplement, mais qui prendront du fait de
leur
confrontation une valeur autre que documentaire, ou « littéraire » au
211
ais de « personnes » qui savent que l’exercice de
leurs
libertés implique des engagements concrets. ar. Rougemont Denis de
212
aise. Ces deux illustrations officielles exercent
leur
sagacité sur l’œuvre d’un illuminé que toutes les académies de son si
213
mystiques et, en général, d’objets religieux qui
leur
paraissent inquiétants pour l’intégrité de leur image « moderne » du
214
i leur paraissent inquiétants pour l’intégrité de
leur
image « moderne » du monde, ont coutume de tout « ramener » à des cat
215
comme le dit Cingria, de trouver chaque matin sur
leur
table un gros bol de café au lait. Qu’on m’entende bien : nous avons
216
çon : les fascismes se donnent pour but d’exalter
leur
mission nationale. Quelles que soient les réserves de fond qu’il y ai
217
’ils proclament à son de trompe, il est clair que
leur
force est là, et qu’en les admirant, en les enviant, nous sommes préc
218
vec la cinquantième partie de l’argent consacré à
leur
acquisition, on pourrait apporter à nos institutions de haute culture
219
e tradition ou d’une institution ? Pour réveiller
leurs
pouvoirs créateurs, leur perpétuelle nouveauté ? Ou encore pour créer
220
tution ? Pour réveiller leurs pouvoirs créateurs,
leur
perpétuelle nouveauté ? Ou encore pour créer tout cela à partir des f
221
aître à cette heure-là la renaissance possible de
leur
grandeur… 78. Il est curieux de noter, à ce propos, que le groupe de
222
ndèrent au congrès de Vienne la reconnaissance de
leur
neutralité : on craignait que de nouvelles guerres franco-allemandes
223
jours, que les cathares étaient manichéens. Selon
leur
foi, le monde de la matière est l’œuvre d’un mauvais Démiurge, retena
224
sacrée, transformera peu à peu nos sentiments, en
leur
prêtant des « couleurs » religieuses. Et cette immense « mystificatio
225
ner dans une atmosphère romantique entretenue par
leurs
lectures, par les spectacles, et par mille allusions quotidiennes, do
226
ion et le mariage sont par essence incompatibles.
Leurs
origines et leurs finalités s’excluent. De leur coexistence dans nos
227
sont par essence incompatibles. Leurs origines et
leurs
finalités s’excluent. De leur coexistence dans nos vies surgissent sa
228
Leurs origines et leurs finalités s’excluent. De
leur
coexistence dans nos vies surgissent sans fin des problèmes insoluble
229
t cela, justement, que les modernes font dépendre
leur
« bonheur » (nous reviendrons tout à l’heure sur cette notion central
230
e Iseut dans la forêt, où plus rien ne s’oppose à
leur
union, le génie de la passion dépose entre leurs corps une épée nue.
231
à leur union, le génie de la passion dépose entre
leurs
corps une épée nue. Descendons quelques siècles et toute l’échelle qu
232
a jalousie. « Hommes et femmes dès qu’ils passent
leur
seuil souffrent de jalousie », dit un poème tibétain89. C’est que, pa
233
», dit un poème tibétain89. C’est que, passant «
leur
seuil », sortant de leur être propre et du présent tel qu’il leur est
234
89. C’est que, passant « leur seuil », sortant de
leur
être propre et du présent tel qu’il leur est donné, incapables d’acce
235
rtant de leur être propre et du présent tel qu’il
leur
est donné, incapables d’accepter l’autre tel qu’il est, parce qu’il f
236
et motifs de comparaisons qui toujours tournent à
leur
détriment. Le mari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres femm
237
es92 et de ces recettes me rend sceptique quant à
leur
efficacité : elle révèle l’étendue du désastre, sans apporter les élé
238
s peut-il connaître ses actions, et reconnaître à
leurs
effets les décisions qu’il a risquées. C’est donc un parti pris tout
239
s aussi ont raison, quand ils déclarent au nom de
leur
vocation qu’il faut choisir de faire des livres ou des enfants : aut
240
? Il a su louer le philistin et le romantique, et
leur
donner raison au point de leur faire honte d’avoir parfois douté d’eu
241
le romantique, et leur donner raison au point de
leur
faire honte d’avoir parfois douté d’eux-mêmes ; mais à la fin il n’éc
242
aux arguments des romantiques, qui valent contre
leur
moralisme ; et les croyants aux arguments de saint Paul, qui valent c
243
ts aux arguments de saint Paul, qui valent contre
leur
humanisme. Que dit l’Apôtre ? « Je pense qu’il est bon pour l’homme
244
s puissiez les calculer dans le présent (comme si
leur
nombre était fini), et que vous disposiez d’une telle science de l’hu
245
ous disposiez d’une telle science de l’humain que
leurs
valeurs vous soient connues et leur hiérarchie évidente, encore ne sa
246
l’humain que leurs valeurs vous soient connues et
leur
hiérarchie évidente, encore ne sauriez-vous prévoir la fin d’une unio
247
e. Lorsqu’on incite les jeunes fiancés à calculer
leurs
chances de bonheur, on détourne leur attention du problème proprement
248
à calculer leurs chances de bonheur, on détourne
leur
attention du problème proprement éthique. En tentant de réduire ou de
249
iage, et au réel, d’enseigner aux jeunes gens que
leur
choix relève toujours d’une sorte d’arbitraire, dont ils s’engagent à
250
et la plus désavantageuse pour le « Bonheur ». À
leurs
yeux et dans leur langage, la fidélité conjugale est le succès d’un e
251
tageuse pour le « Bonheur ». À leurs yeux et dans
leur
langage, la fidélité conjugale est le succès d’un effort « inhumain »
252
conjugale est le succès d’un effort « inhumain ».
Leur
revendication fondamentale : leur religion de la vie, s’y oppose diam
253
t « inhumain ». Leur revendication fondamentale :
leur
religion de la vie, s’y oppose diamétralement. Ils considèrent la fid
254
alcul d’intérêt sordide… L’habitude des modernes,
leur
nature acquise, c’est d’exploiter chaque situation au maximum et pour
255
é de « cultiver » les illusions de la passion, de
leur
rendre un culte secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vi
256
dentaux, et dans l’institution la plus typique de
leur
morale : le mariage, qu’il sera désormais possible de repérer avec as
257
cation, épousent Régine, et la passion revit dans
leur
mariage, mais alors « en vertu de l’absurde ». Et ils s’étonnent chaq
258
de l’absurde ». Et ils s’étonnent chaque jour de
leur
bonheur. (Ces choses-là sont trop simples et totales pour qu’un disco
259
cette phrase comme une cynique méconnaissance de
leur
piété… 94. Plus on s’écarte de l’espèce pour se rapprocher de la per
260
égime des partis. Ils ont mené cette critique dès
leurs
débuts, dès les années 1930 à 1932, avec une pertinence et une violen
261
seignements fixes et une capacité fabulatrice qui
leur
donne un sens et un nom, comme « victoire » et « bataille de la Marne
262
ns . Indications que j’ai d’ailleurs retrouvées à
leur
tour chez Hamann ! L’Histoire comme prophétie à rebours, par exemple.
263
e l’Église et sur la nature du monde. Le fait que
leur
incompatibilité se voit mieux aujourd’hui qu’au Moyen Âge peut inquié
264
ur rendre tous les problèmes aussi insolubles que
leurs
principes respectifs sont incompatibles. Cela conduit à des crises mo
265
ls feraient mieux de les équiper, puisque ce sont
leurs
colonies. L’Allemagne nous plaît mieux que la Pologne : pays de blond
266
nale des Soviets, de cette brutalité vis-à-vis de
leurs
sujets, de ce mépris de la vie humaine en gros et en détail, de ce re
267
umaine en gros et en détail, de ce refus d’ouvrir
leurs
frontières, de l’esclavage où ils tiennent leur presse, et de l’orgue
268
leurs frontières, de l’esclavage où ils tiennent
leur
presse, et de l’orgueil de parvenus de l’industrie et des sciences ap
269
tins », je ne sais pourquoi, chaque fois que nous
leur
serrons la main, ils pincent les lèvres, comme si l’on venait de leur
270
, ils pincent les lèvres, comme si l’on venait de
leur
marcher sur le pied. Ils ont les cheveux noirs, attention. Mais dans
271
les cheveux noirs, attention. Mais dans trois de
leurs
États, les dernières élections se sont passées presque sans coups de
272
ns à lunettes, aux lèvres minces, sachant compter
leurs
sous et damner les buveurs de whisky ; ces fils de puritains, de char
273
tandis que les masses chez eux les fuient et que
leurs
élites ne s’en approchent qu’en hésitant. Ils nous sont supérieurs à
274
s aucune question ; de mécanismes qui répondent à
leur
place ; et de musiques qui empêchent d’entendre le silence. Ils s’ima
275
der l’Europe Seuls, les Européens — je connais
leurs
complexes — trouveront trop dures pour l’Amérique les quelques pages
276
me retourne vers mes compatriotes européens et je
leur
dis : si vous voulez que l’Europe dure encore — et le reste du monde
277
ons. Ils ont libéré nos villages. Libérons-nous à
leur
contact, à leur exemple, de l’esprit villageois. Apprenons d’eux à mé
278
éré nos villages. Libérons-nous à leur contact, à
leur
exemple, de l’esprit villageois. Apprenons d’eux à mépriser le politi
279
n double tropisme. Les masses industrielles, dans
leur
partie active, regardent vers la Russie, et les grands hommes d’affai
280
ils s’imaginent que ces pays réalisent mieux que
leur
nation ce qu’ils attendent eux-mêmes de la vie. Ainsi ce ne sont pas
281
pitaliste qui ont quitté notre continent, mais, à
leur
suite, les espoirs et les rêves des plus actifs d’entre nous ont émig
282
s gouvernants chargés de défendre les intérêts de
leur
nation contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupe
283
es deux fédérations sont gouvernées, au-dessus de
leurs
États, et en dehors d’eux, par un exécutif et un législatif issus des