1
s du père de Salavin ou le « Français chez eux ».
Mais
lorsqu’il croque un Allemand, l’on doit reconnaître qu’il se surpasse
2
reconnaître qu’il se surpasse et qu’il surpasse,
mais
il y a mis 16 ans — les plus fameux produits des services de propagan
3
mépris, devant cette déjection, grassement payée
mais
qui peut coûter cher à ses producteurs, de la haine qui se bat les fl
4
e, une action anarchique, voilà bien notre monde.
Mais
une pensée qui n’agit pas n’est plus de la pensée ; une action qu’on
5
e la part trop belle au monde, que nous refusons.
Mais
il peut être utile d’en dégager ce que l’on appellerait l’équation de
6
he une incompréhensible colère de fauve en cage —
mais
il n’y a pas de cage. Et chacun sait qu’au bout du compte il y aura u
7
fussent bien neufs, ni même honnêtement choisis.
Mais
simplement sa conclusion le classe, quoi qu’il en pense, dans cette p
8
e conscience de classe, de conscience bourgeoise.
Mais
qu’elle se mêle un jour de s’affirmer par une personnalité, et par là
9
mêmes braves gens qu’il s’agit dans les deux cas,
mais
c’est du même état, qu’ils tolèrent.) 4° Il n’y a qu’un rapport de tr
10
est ouverte. Une carrière pour les réformistes !
Mais
il faut rendre à Martin cette justice que sa muette intransigeance a
11
acifiste. Dans un régime social où tout se tient,
mais
par la seule logique de la décomposition nécessaire de principes faux
12
que la chrétienté ensuite parle de la même façon,
mais
pense à cette vie terrestre. Kierkegaard (Journal). La volonté de r
13
eillé. Tel est pour lui l’ordre, le commandement.
Mais
que les chrétiens, fatigués de la lutte, viennent à croire qu’il est
14
late le scandale, car alors, de par la défection,
mais
aussi de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’Église, le déso
15
ourdement buter. On a tout dit pour la rendormir,
mais
en vain : elle s’est fait mal, et la douleur tient réveillé. On a ess
16
re, et nous savons qu’il y faudra de la violence.
Mais
où porter le coup ? qui dénoncer ? au nom de quoi ? La rupture ne pou
17
a cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste.
Mais
c’est un parti de gens qui, ayant peut-être été chrétiens, veulent en
18
n privilège, le perdent par là même, et dérogent,
mais
s’obstinent à porter un titre désormais irrecevable. Ce parti peut êt
19
t ce qu’il compromet, c’est toujours autre chose.
Mais
d’autre part, et pour la même raison, il ne peut s’en targuer pour fo
20
ne plus vivre que sur les intérêts de cet avoir.
Mais
si la foi, don de Dieu, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie »
21
ne dis pas cela d’un point de vue antichrétien.)
Mais
c’est aussi pourquoi il y a une suprême imposture dans tout programme
22
e avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt.
Mais
n’allons pas chercher si loin. Ouvrons un journal de Paris. Un discou
23
: Ta révolte est la mienne, mon humaine révolte.
Mais
j’en ai une autre plus profonde : celle de voir qualifier de « chréti
24
paroles et tu fais bien, même si tu en souffres ;
mais
j’ai encore plus à souffrir, car je suis encore plus sceptique que to
25
que toi… Tu ne crois pas, dis-tu à ces docteurs,
mais
pourquoi les crois-tu soudain, quand ils se donnent pour chrétiens ?
26
’esprit n’est jamais avec ceux qui le défendent6,
mais
peut-être avec ceux qu’il excite à l’attaque du désordre. « On voit m
27
Qu’il ait pu l’être, la faute n’en est pas à lui,
mais
à la défection du christianisme ; à cette défection élevée au rang d’
28
n’est pas le dérèglement de la chair et du sang,
mais
le consentement de l’esprit à ce dérèglement8 ». Et pourtant, nous n’
29
en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas !
Mais
c’est à la foi seule de me dire : Tu dois ! En son nom je ne puis eng
30
c et nunc. La politique est affaire de systèmes ;
mais
l’ordre, pour le chrétien, sera toujours de vouloir sur le champ le p
31
le lieu d’obéissance privilégié pour le chrétien,
mais
ne se confond pas avec l’enjeu de son salut. Tel est le paradoxe, qui
32
ec aucune durée, étant la rupture de toute durée.
Mais
dès lors nous savons le véritable nom de la rupture, son lieu, son mo
33
révolte du chrétien est immédiate, indubitable ;
mais
l’ordre chrétien, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faud
34
l’Allemagne est pour le moment le plus frappant,
mais
tout porte à croire que l’Amérique, demain, l’imitera, et même la Fra
35
ne du service civil et des camps de travailleurs.
Mais
les tentatives de rupture proprement théologiques nous paraissent enc
36
autour du marxisme. Il le rejette en définitive,
mais
ce n’est pas sans avoir reconnu que sa force persuasive vient de ce q
37
règles sur le dimanche, l’alcool et la moralité,
mais
qu’elle s’est arrêtée au moment où il semblait qu’elle dût s’occuper
38
méricain de son piétisme optimiste et moralisant.
Mais
qu’entendent-ils par « christianisation, de l’ordre social » ? Ont-il
39
, organe de la fédération chrétienne d’étudiants.
Mais
il y a là le germe d’un mouvement qui demain peut se préciser et s’am
40
’est pour mieux dominer ses moyens. Selon sa loi.
Mais
le moderne dit : « Je gagne » ou « Je produis », ou bien « Je chôme »
41
us que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher,
mais
seulement de purger sa peine. C’est alors qu’un Franklin, qu’un Guizo
42
amais dans ses effets (à moins d’une révolution).
Mais
il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le mi
43
apacité humaine d’utiliser les effets du travail.
Mais
nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. Tout le
44
rons : le but du travail, ce n’est pas le loisir,
mais
la création. Et le but du loisir, ce n’est pas la jouissance, mais la
45
Et le but du loisir, ce n’est pas la jouissance,
mais
la création. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte, travail
46
e va pas sans douleur, non plus que sans volupté.
Mais
le sens et la fin seuls importent, et fondent l’œuvre en dignité. Dig
47
se suffit. J’aurais pu faire l’économie du reste.
Mais
nous vivons dans une époque impatiente : il faut tout expliquer. J’in
48
onfondre éloquemment et périr ensuite avec elles,
mais
pour restaurer le pouvoir qui nous désigne en même temps les méfaits
49
nnaissons, dans la mesure où nous sommes humains.
Mais
cette mesure est peut-être assez faible. Et c’est pourquoi nous avons
50
prendre le bien par la considération du désordre.
Mais
cet examen misérable ne mènera-t-il qu’à des révoltes trop prévues ?
51
s. Certes, il faut commencer par dénoncer le mal.
Mais
que l’on sache d’abord au nom de quoi l’on parle ! Et qu’on le dise !
52
fait de mieux. Ils ont eu parfois de beaux cris,
mais
à qui les adressaient-ils ? À la galerie plus qu’à eux-mêmes, je le c
53
plus qu’à eux-mêmes, je le crains. Ils criaient,
mais
restaient dans la salle, où l’on pouvait les applaudir. On les trouva
54
en viendrait peut-être à des actes irréparables.
Mais
il y a les immoralistes : ils expriment bien mieux qu’il ne saurait l
55
se passe, anarchie se passe, rougeole se passe, —
mais
rien de grave ne se passe. C’est comme au jeu de pigeon vole. Il rest
56
a littérature quand tous les autres auront passé.
Mais
la conscience bourgeoise les ignore avec une rigueur obstinée. Nous p
57
re : il y a d’une part les moralistes bourgeois —
mais
personne ne croit plus à la morale bourgeoise — d’autre part les immo
58
orale bourgeoise — d’autre part les immoralistes,
mais
ils ne vont pas jusqu’au bout de leurs audaces. Ils sont sans foi dan
59
ences pratiques, à l’établissement des bourgeois.
Mais
cette critique « de classe » reste encore négative. Elle se condamne
60
ordonne ses œuvres à une commune mesure humaine.
Mais
notre siècle est justement le siècle de la décadence des lieux commun
61
n’ont presque plus en commun que des banalités. »
Mais
quelle est la nature de ces banalités ? L’aventure du romantisme et l
62
cipe de grandeur qui n’est plus que dans l’homme.
Mais
si nous trouvons ce principe, nous aurons trouvé du même coup la mesu
63
qu’un désordre impensable, appel aux dictateurs ?
Mais
ceux qui connaissent la mesure connaîtront bientôt l’ordre et la cult
64
ibre. Un art nouveau, c’est une liberté nouvelle.
Mais
c’est aussi une obéissance nouvelle. Je ne conçois de liberté concrèt
65
re où il obéira à sa seule vocation personnelle :
mais
dans cette mesure-là, il assumera son risque ! D’autant plus personne
66
la littérature, c’est d’abord les chefs-d’œuvre.
Mais
avant l’œuvre, il y a l’appel de l’homme, sa volonté déterminée, son
67
ontation de l’idéal rêvé et du sordide quotidien.
Mais
Joyce est justement le plus parfait exemple d’un vice fondamental de
68
eur romantique — ni trop bas — erreur soviétique.
Mais
bien à hauteur d’homme, et c’est la vérité personnaliste. Enseigner,
69
n’a jamais inventé de vertu réellement nouvelle.
Mais
toute révolution est d’abord un rappel à certaines vertus négligées.
70
e morte », qui n’est pas une nouvelle bien faite,
mais
qui est un peu mieux que cela, une présence, une plainte juste, une v
71
ire de ce que cette femme veut expliquer à Giono.
Mais
voilà un trait juste, de la part du romancier, — s’il est voulu. Les
72
ls trahissent la pensée de ceux qui les répètent,
mais
se chargent alors, parfois, dans la bouche des innocents, d’une human
73
émouvante par l’erreur même. La femme poursuit :
Mais
ne vante-t-on pas partout votre courage ? N’aurez-vous jamais que le
74
aire un sort à ces choses-là quand on en trouve),
mais
aussi par manière de conclusion à cette Préface à une littérature, q
75
e à des dieux. « Aidez-moi ! », dit cette femme.
Mais
la plupart des autres, la plupart de nos contemporains, est-ce qu’ils
76
! Faites-moi rigoler, donnez-moi des sensations,
mais
surtout ne vous occupez pas de cela en moi dont je ne veux pas m’occu
77
d’ici ! Et toutes les combines que ça amène, ah !
mais
alors, vous savez, tout y est, c’est attrapé, le curé, la politique e
78
ui, parbleu, c’est ce que « les gens » demandent.
Mais
savent-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demandent ? E
79
s le demandent ? Est-ce que le rôle des éditeurs,
mais
surtout et d’abord des écrivains, ne serait pas justement de savoir u
80
, par la presse, par les partis et par le cinéma.
Mais
croyez-vous vraiment que mon bagnolard, mon lecteur enthousiaste de C
81
t la connaissance des choses en tant qu’absentes.
Mais
c’est une autre erreur que d’attribuer à la vision, ou au toucher, ou
82
s n’avons pas encore défini le concret comme tel,
mais
nous avons plutôt donné deux équations dont le concret constitue l’in
83
sujet n’est point passive ; elle est de résister.
Mais
l’objet ne peut, par lui-même, provoquer aucune présence. C’est là le
84
bjet, une sorte d’existence virtuelle, incomplète
mais
déjà consciente ; cependant que l’objet, séparé du sujet, n’a rien en
85
lité abstraite pesant sur la conscience du sujet.
Mais
dès que l’homme secoue ce sortilège, sort de ses ombres, cherche des
86
ent, l’homme dont ils parlent n’est pas un homme,
mais
une chose faible et petite dont ils ignorent la nature. Ceux qui calc
87
n et non explication, incarnation et non concept.
Mais
la psychologie fait de l’homme son « objet », et par là même le déshu
88
prendre du recul par rapport à l’homme concret :
mais
alors il n’est plus concret ! Et c’est ainsi que l’existence du psych
89
ge de l’entendement n’est pas l’étude de l’homme,
mais
son éducation. Il n’est pas de décrire, mais d’inventer. L’acte étant
90
mme, mais son éducation. Il n’est pas de décrire,
mais
d’inventer. L’acte étant sujet pur, il ne sera jamais un objet de l’e
91
ment. Et c’est pourquoi rien ne peut l’expliquer.
Mais
qu’il paraisse, aussitôt les objets s’ordonnent à sa décision, et dev
92
r, il y a des figurants qui n’ont pas de visage ;
mais
ceux qu’on voit sont les acteurs qui jouent leur rôle d’hommes et qui
93
ation. Le figurant peut bien ignorer ses voisins,
mais
l’acteur les provoque autant qu’il leur répond, et la même raison qui
94
t lui-même, fait aussi qu’il n’est plus un isolé,
mais
un prochain. 6. La personne est une vocation Qu’on n’oublie pas
95
ger de rôle : on peut seulement refuser de jouer.
Mais
cela dit, il reste à savoir pourquoi tel figurant jeté dans une intri
96
son assimilation existentielle à tous les autres.
Mais
ces concepts, un à un, ne peuvent être saisis dans le temps ni dans l
97
e, qui marquent nos mémoires, qui nient le temps,
mais
aussi nous permettent d’en prendre une mesure humaine. Toute présence
98
eau. De cette rupture, l’Histoire peut témoigner,
mais
après coup, car les effets seuls sont visibles. Le temps nouveau qu’i
99
’y insère. C’est une nouvelle qualité du concret.
Mais
ce mystère de la présence, si l’on peut en décrire les effets, demeur
100
beau cercle indivisible, irréfutable, du concret.
Mais
le jugement sceptique que la raison impersonnelle est incapable de ne
101
on cherche à trouver leurs lois. Elle les trouve,
mais
ce sont alors les lois mêmes de notre absence, celles du monde abando
102
rsonnelle. Ils ne sont pas les actes d’un auteur,
mais
les contrecoups nécessaires d’un procès initié par d’autres, d’un pro
103
ité, ressort assez clairement de nos définitions,
mais
il peut être utile, pour fixer davantage les idées, de l’opposer ici
104
à-dire de la puissance de combinaison d’un atome.
Mais
il nous faut laisser ce modèle mécanique, puisqu’aussi bien la person
105
in n’est pas un droit humain élevé dans l’absolu,
mais
la fin de tout droit humain, et peut-être son contraire. La formule d
106
ne doit pas contenir une revendication de droit,
mais
une position de fait. La voici : le bien de tous n’est ni concevable
107
lumières, et le soleil que rien ne peut décrire,
mais
qui fait voir le monde et chasse nos fantômes, notre devoir n’est pas
108
il dépend de lui que l’objet soit ou non présent.
Mais
alors le malheur du spiritualisme fut de se replier sur cette liberté
109
e virtuel. Il se croit maître de tous les objets,
mais
néglige d’en choisir aucun. Il chante sa grandeur, mais n’en témoigne
110
églige d’en choisir aucun. Il chante sa grandeur,
mais
n’en témoigne pas. Il est plus dangereux que le matérialisme : il ne
111
e — ce serait une manière de la mieux provoquer —
mais
glorifiant le sujet pur comme tel, il dégrade son existence, c’est-à-
112
un espoir de solution réelle n’est plus permis18.
Mais
c’est ce plan que nous avons quitté en définissant la personne comme
113
t c’est dans ce débat qu’apparaît la conscience.)
Mais
ni le corps de l’homme ne peut être conçu comme réel sans l’insistanc
114
u visible. J’ai fait ce pas, je puis le mesurer —
mais
sa grandeur pourtant n’est pas un nombre. J’appelle esprit cette surp
115
qui fût à moi tel que j’étais, ni rien que j’aie,
mais
cet abandon un instant, cette mort cachée dans la vie, cette insensib
116
omme n’est rien devant sa vocation, qu’un doute ;
mais
la fidélité de la personne n’est pas vaine. Dans la très confuse part
117
ont pas ceux qui me disent Seigneur ! Seigneur !…
mais
celui qui fait la volonté de mon Père » — c’est-à-dire celui — opposé
118
raire que l’esse n’existe pour nous que in actu),
mais
bien dans le sens d’une norme éthique, que le péché seul rend inopéra
119
utant plus sympathique qu’il criait fort et bien,
mais
mordait peu. C’est le surréalisme, en somme, qui demeure responsable
120
e vivre, et c’est cela qu’ils ont voulu traduire.
Mais
c’est cela aussi que l’homme ne peut avouer que s’il connaît un au-de
121
n pouvait faire encore de la littérature, certes,
mais
on ne pouvait faire que cela. Ce serait un jeu que de les classer dan
122
t, par une certaine allure hautaine de la phrase.
Mais
que cet homme est empêtré par le scrupule de ce qu’il se doit ! Et qu
123
it tant de mal (Introduction aux contes d’Arnim).
Mais
pourquoi nous glisser ce vieux problème avec des airs de conspirateur
124
qu’on crée, je serais le dernier à m’en plaindre.
Mais
il s’agit ici, tout simplement, de s’évader d’une réalité qu’on crain
125
, son style est large, ses périodes font la roue.
Mais
il se débrouille mal avec des données scientifiques ; sa syntaxe s’em
126
éalisme. La voie est sans issue, plus que jamais.
Mais
alors, vont-ils reconnaître le sérieux réel de ce jeu ? Et qu’il y va
127
t-il, que celui du jeune homme de tout à l’heure.
Mais
ici c’est un ouvrier qui parle. D’avoir travaillé chez Ford ne donne
128
ue à l’âme par les rues d’une ville de province ;
mais
cela donne au moins une matière. Les pages de Soulillou qui décrivent
129
peine 50 pages, d’autres demandent trois volumes…
Mais
Adolphe ou l’Idiot seraient aujourd’hui des « compte d’auteur ». n.
130
t un « observateur » : non dans leur pittoresque,
mais
dans leur vie intime, leurs relations. On serait tenté de dire : dans
131
rd’hui presque tous ceux qui entrent dans la vie.
Mais
en parlant d’étude, je fais tort au ton de ce livre, à son charme sen
132
; de ne pas réaliser plus carrément ses desseins.
Mais
parmi toutes ces choses vivantes qu’il évoque d’une touche parfois tr
133
ent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou.
Mais
la communauté des gens cimentés par le malheur, ça c’est la seule vra
134
omme avoue ses dernières ressources de sacrifice.
Mais
il faut se représenter un Malraux qui aurait les nerfs solides ; moin
135
s de Breton illustraient glorieusement l’absence.
Mais
il y a là aussi une certaine erreur exemplaire de pensée dont il vaud
136
Je constate un certain nombre d’erreurs minimes,
mais
constantes, de « lapsus révélateurs » : il lui arrive d’accorder le v
137
lui arrive d’accorder le verbe non avec le sujet,
mais
avec le nombre des compléments : « Si les mots ne naissent que lorsqu
138
s, que l’on devrait peut-être attribuer au typo ?
Mais
elles vont toutes dans le même sens. Suivons-le. La syntaxe de Tzara
139
er sous le nom de poésie » tout ce que l’on veut.
Mais
si je crois aussi, avec Arnaud Dandieu (chap. sur la métaphore dans s
140
ité non encore informée par la raison de l’homme.
Mais
j’en viens à l’explication psychanalytique que Tzara donne du monde a
141
ieux la portée de ce propos après avoir lu Tzara.
Mais
on ne comprend plus du tout la légèreté avec laquelle les surréaliste
142
risque (p. 284 et suiv.). Nous le voulons aussi.
Mais
ce n’est pas là, n’est-ce pas, ce qu’on veut à Commune, revue officie
143
de penser instituées par la physique relativiste.
Mais
Staline, on le sait, a condamné Einstein. Il semble bien que ces « ba
144
o jésuite qui n’économise pas sur les volutes !).
Mais
la pensée se dégage mieux. Quoique toute douleur morale puisse être
145
. (« solide terrain de l’économie psychique » ?!)
Mais
cette affirmation du primat de l’homme sur les dispositifs économique
146
ffirmation de la responsabilité « individuelle ».
Mais
je me méfie de cet « individu », pour des raisons sur lesquelles il e
147
tions du même ordre dont s’est illuminé le passé.
Mais
nous entendons lui donner son caractère propre. Nous voulons que, dan
148
tende bien. La pensée ne sera absente nulle part.
Mais
il faut un endroit où les travailleurs désintéressés de l’esprit, ceu
149
r un chacun comme évident ni comme allant de soi,
mais
qu’à la faveur d’un désordre dont on découvre alors la profondeur, il
150
tende bien. La pensée ne sera absente nulle part.
Mais
il faut un endroit etc. » Mais, il y a un mais, justement. Certes, l’
151
bsente nulle part. Mais il faut un endroit etc. »
Mais
, il y a un mais, justement. Certes, l’esprit sera partout : une espèc
152
t. Mais il faut un endroit etc. » Mais, il y a un
mais
, justement. Certes, l’esprit sera partout : une espèce de décence le
153
rit sera partout : une espèce de décence le veut.
Mais
pratiquement, mais sérieusement, et dans l’intérêt général, ne vaudra
154
une espèce de décence le veut. Mais pratiquement,
mais
sérieusement, et dans l’intérêt général, ne vaudrait-il pas mieux le
155
a portée de ces naïves fantaisies de commissions.
Mais
comment ne pas voir qu’elles trahissent un doute infiniment curieux s
156
donc qu’on ne sait plus le voir dans ses effets ?
Mais
alors, comment fera-t-on pour le voir « en soi », dans son temple ? C
157
ues » de nos deux commissaires me remplit d’aise.
Mais
je goûtai surtout que le romancier se montrât moins littérateur et be
158
sanctuaire du livre » ne serait pas un « musée »
mais
bien une « ruche active ». Précaution pour le moins maladroite. Il fa
159
nent en fait, car on les avouerait difficilement,
mais
bien de ceux que l’on enseigne, et qui composent la notion courante d
160
ication, assez piteuse en théorie, je le concède,
mais
des plus efficace dans la pratique. Piteuse en théorie, car les caric
161
très générale. Erreur métaphysique à l’origine :
mais
comme telle insensible au commun28, ou bien tenue à tort pour « théor
162
est pas seulement l’illustration de cette erreur,
mais
la confirmation tout ingénue de son origine historique. J’avais omis
163
y a toute la distance d’une erreur à un préjugé.
Mais
enfin pour saisir je ne dis pas la racine de ce préjugé populaire, ma
164
je ne dis pas la racine de ce préjugé populaire,
mais
la raison de fait qui l’autorisa parmi nous, il faut bien remonter à
165
e l’on estime conforme à la religion de l’esprit.
Mais
ce que Descartes a voulu, c’est que l’esprit « clair et distinct » fû
166
porels concoururent à cette adoption pernicieuse.
Mais
pour l’affaire qui nous occupe ici, il me semble qu’il est suffisant
167
gnement s’est appliqué à le fixer et à l’étendre.
Mais
il demeure certain que l’ouvrier et l’artisan, le paysan et le boutiq
168
e donner le change sur leurs véritables desseins,
mais
c’est toute une éducation culturelle, universitaire, qui l’a sans le
169
e, à la multiplication des points de vue irréels,
mais
logiques et simples. (C’est ainsi que l’on a cru pouvoir « appliquer
170
idéaliste, tantôt marxiste et tantôt hégélienne,
mais
toujours — après coup ! — déterministe : or, le déterminisme se trouv
171
phes » de l’Université s’occupent de psychologie.
Mais
là encore, ils ont trouvé le biais qui leur permet de vider cette dis
172
on, c’est un grand résultat pour la philosophie ;
mais
c’est une abdication de tout rôle actif. L’avenir est à ceux qui ne s
173
gage du « désintéressement » des clercs parfaits.
Mais
c’est jouer sur une impertinence, car le mot « désintéressement » a d
174
a grandeur d’un désintéressement de cette espèce.
Mais
on pense bien que Renan n’aurait pas pris la peine de défendre ces li
175
le. Ce raisonnement a l’apparence du sens commun,
mais
il repose sur une erreur de fait : car l’intellectuel, comme tout aut
176
rrabas ! Voilà la trahison grossière, la simonie.
Mais
la protestation de nos spiritualistes distingués vise autre chose que
177
e, — et l’abandonnent libéralement à sa passion ?
Mais
en face de Pilate : « Voici l’homme » ! Et que dit cet homme ? « Je s
178
à celui des clercs. On lui eût donné son Palais.
Mais
que vient-il faire parmi nous ? Qu’est-ce que la vérité ? demande enc
179
ncore Pilate. (Il lui tend encore cette perche !)
Mais
l’homme ne répond plus : il est la vérité, la réponse en chair et en
180
idéal » ou comme l’esprit « sublime » des clercs,
mais
au contraire en s’abaissant. Telle est la parabole du spirituel. V
181
cises » que la pensée peut arriver à reconnaître,
mais
sur lesquelles elle ne saurait agir. C’est une mythologie de l’impuis
182
’est une mythologie de l’impuissance de l’esprit.
Mais
les hommes, qui sont bien méchants, savent à merveille tirer parti co
183
sion d’épure qui séduisait les clercs méticuleux,
mais
bien une sorte d’implacable agencement, celui du doit et de l’avoir,
184
e sert à rien, c’est flatteur et c’est distingué,
mais
il faut encore le nourrir. Une logique vulgaire voudrait que l’État,
185
t, qui l’honore, se charge aussi de l’entretenir.
Mais
voilà le vice de construction de ce beau monde cartésien : on admet q
186
n, et on l’en loue, parce que c’est très commode,
mais
on exige par surcroît qu’il gagne lui-même sa vie. C’est la seule cho
187
démission. Car l’esprit, lui aussi, mène à tout,
mais
à condition qu’on en sorte : en se vendant, soit à l’État, soit aux j
188
un répertoire de lieux communs et d’idées fausses
mais
courantes39. Or il se trouve, par un curieux hasard, que l’Esprit pur
189
dans l’agencement d’une existence d’intellectuel.
Mais
j’hésiterais à conseiller cette cure à des jeunes gens en mal de bohè
190
érantes. À tout péché miséricorde, dit le peuple,
mais
le pardon n’est pas l’oubli, il est toujours un acte créateur en même
191
, — c’est une chose, c’est même celle qu’on fera.
Mais
c’est tout autre chose que d’inviter le grand public à réfléchir sur
192
Laissons ce jeu. Les utopies sont nécessaires,
mais
il y a un temps pour les rêver et un temps pour les appliquer, un tem
193
ant rappel à la « réalité rugueuse » de ce monde.
Mais
ce rappel n’est pas suffisant. Voir les faits n’est pas tout, il faut
194
es. Non pas des hommes grandiloquents ou excités,
mais
simplement des hommes de foi solide. Individus parfaitement négligeab
195
ée socialiste, p. 33). Le fait est incontestable,
mais
il faut l’interpréter : cette conception n’est pas seulement spontané
196
ctualité incessante et constitutive de la pensée.
Mais
le cartésianisme du xviiie siècle a déduit pratiquement de la sépara
197
abord chez les grands convertisseurs chrétiens, —
mais
cela prête à malentendu : le Saint-Esprit se moque de nos psychologie
198
d’arriver le plus vite possible à la conclusion,
mais
au contraire, de la reculer aussi longtemps qu’on le peut, et en quel
199
sorte de se boucher les yeux pour ne la voir pas,
mais
de continuer à analyser sans repos ». Cette phrase d’Alain montre trè
200
on nos grands docteurs et leurs petits disciples.
Mais
encore : il a dit le droit en spécifiant qu’il n’assumait aucune espè
201
ement que cet homme est juste, il le relâcherait.
Mais
qu’est-ce que la justice ? Qu’est-ce que la vérité ? Valent-elles qu’
202
our l’imposer. Ils se compromettraient pour elle.
Mais
ils n’y croient qu’en théorie. Si bien que leur « spiritualisme » rev
203
la Révolution de 89, et qui est déjà une nation.
Mais
condamner le « fascisme » allemand, et fonder sur cette condamnation
204
rapport avec la « politique » au sens habituel ;
mais
les plus grands rapports avec la religion au sens égyptien, chaldéen,
205
elles, individualistes, bourgeoises ou marxistes.
Mais
je désespère presque de donner la moindre « idée » de la réalité nati
206
i de cela : « La puissance de gouverner, je l’ai.
Mais
ce que je cherche, c’est la communion du cœur avec chaque homme de la
207
hoses simples, raisonnables, parfois avec ironie,
mais
sans amertume ; et ses gestes sont souples, n’ont plus rien de la bru
208
il s’agit d’amour. Il ne s’agit pas de politique,
mais
de religion, mais de cérémonies monumentales et sacrales en l’honneur
209
Il ne s’agit pas de politique, mais de religion,
mais
de cérémonies monumentales et sacrales en l’honneur d’un Dieu nouveau
210
e et cette personne ne comportent aucun système :
mais
il est si totalement exprimé qu’on ne peut plus le distinguer des for
211
ée, la vérité doit exister non seulement en nous,
mais
devant nous. Non seulement elle doit avoir un commencement et une fin
212
ement elle doit avoir un commencement et une fin,
mais
des contours, et non seulement des contours, mais un relief et un vol
213
mais des contours, et non seulement des contours,
mais
un relief et un volume. Elle doit non seulement être vue, mais touché
214
f et un volume. Elle doit non seulement être vue,
mais
touchée, et puis embrassée, puis finalement soulevée, ayant un poids
215
nisme. Les clercs s’écrient : Esprit ! Esprit43 !
Mais
je regarde leur visage. « Si c’était vrai, ça se verrait »… Ainsi la
216
comme le voudrait certaine formule naturaliste —
mais
qu’ils sont décrits dans leur forme, ce qui n’est pas du tout la même
217
te, cadre imposé aux jeux d’une invention prévue,
mais
de la forme en devenir, expressive du dedans et du dehors en même tem
218
pris de tout poète, au sens littéral de ce nom :
mais
c’est aussi ce qu’une certaine critique ne veut point pardonner à Ram
219
éserve. Le mot n’est rien qu’un droit aux choses.
Mais
s’il n’y a plus de choses, c’est une tromperie. C’est pourquoi nos jo
220
. Ce n’est point là un art « d’après le peuple »,
mais
on dirait plus justement : d’avant. Un art qui vient du fonds mytholo
221
non pas la grecque, qui est scolaire — pour eux —
mais
la biblique, qui est vivante.) Ainsi tous parlent un même langage, qu
222
s. À tous il tend la Parole « morte aux pages » ;
mais
voici que de toutes parts les signes paraissent sur la terre, les mal
223
dans l’ingéniosité, ni dans l’harmonie des sons,
mais
bien dans la pesée. Tous les procédés ramuziens : juxtapositions brus
224
ments de temps, sont ici largement mis en œuvre ;
mais
avec une probité particulière. La surimpression par exemple n’est jam
225
créer du mystère en brouillant les plans du réel,
mais
un moyen de rendre plus totale la vision. Tout, par ailleurs, indique
226
es détails parfois trop volontairement détaillés.
Mais
l’important, je pense, c’est qu’une page de Ramuz — même pas très réu
227
mour, dans la création du contact avec l’objet. »
Mais
on peut dire cela de Goethe aussi ? Et de bien d’autres réalistes de
228
mentaires. C’est limiter l’ampleur du fait humain
mais
aussi garantir son unité concrète, esprit et corps. Les niveaux respe
229
rables. Tout l’appareil de la culture les sépare.
Mais
il ne faut pas oublier que la culture de notre temps n’est plus du to
230
acilité qu’un homme recherchera jamais l’effort ;
mais
par goût de l’effort. Si Ramuz tend à rejeter tous les intermédiaires
231
us clairvoyante que Ramuz ait écrite sur son art,
mais
aussi parce qu’elle indique, à peu près seule dans son œuvre, une per
232
» Comment, ici encore, ne point songer à Goethe ?
Mais
à sa seule leçon, à l’équation fondamentale de sa vie, non point cert
233
prises. Ainsi fait Goethe, et c’est là sa vertu.
Mais
notre siècle pose d’autres questions, des questions que Ramuz ne veut
234
i veulent son abdication totale, — ou sa révolte,
mais
au nom d’une vérité qu’il faudrait dire. Maintenant il y va de notre
235
destination. Le silence perd alors son pouvoir ;
mais
la parole n’appartient plus à l’homme. Au comble de nous-mêmes, il s’
236
out notre embrassement n’est qu’une question51 ».
Mais
une question ne peut être sérieuse que si l’on sait que la réponse ex
237
té de Dieu », au lieu de se contenter de la dire.
Mais
le kantisme a dévié ce mouvement, détournant l’attention de l’acte —
238
moralisme fut une doctrine abstraite du concret.
Mais
ses racines plongent dans la vérité. Nous aussi, nous dirons qu’il fa
239
au travail dont rien ici ne peut donner l’idée ;
mais
c’est aussi et d’une manière fort imprévue, la renaissance d’un certa
240
fet. Leur unité n’est pas quelque chose de donné,
mais
quelque chose qu’il faut créer, quelque chose qu’il faut vouloir. Ell
241
les rapprochements et les oppositions sommaires.
Mais
un fait demeure hors de doute et surpasse l’ordre des erreurs possibl
242
à la « jouissance » d’un consommateur distingué.
Mais
ici l’équivoque matérialiste se manifeste avec une impudeur gênante p
243
nazis — des activités spirituelles et pratiques.
Mais
la conception qui assimile l’élévation du niveau de la culture à l’ép
244
s buts obscurs, peut-être criminels, du nôtre. 2)
Mais
le Plan possède-t-il vraiment cette actualité intrinsèque, cette puis
245
la littérature conforme au Plan n’est pas un art,
mais
une forme assez basse de propagande politique, et de publicité indust
246
. Et je ne dis pas, ou pas encore contre le Plan,
mais
en vertu de tout autres raisons. Ce hiatus inquiétant, cette première
247
ent le même langage qui était le langage du Plan.
Mais
cet accord était en somme très limité et ce langage essentiellement t
248
des clercs n’est pas « quelque chose de donné »…
mais
« quelque chose qu’il faut vouloir ». D’où l’exaltation emphatique de
249
s les plus vivants à l’idée du Plan scientifique.
Mais
avec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, le romantisme et l’u
250
e Plan dont les succès aveuglent la grande masse.
Mais
elle est réfutée dans son principe par la création culturelle, dès lo
251
l’action, s’est voulue maîtresse de tout l’homme.
Mais
l’homme résiste à son emprise et à sa prétention totalitaire. Il ne v
252
lui propose ne valent pas le prix qu’on les paye.
Mais
d’autre part, il ne peut renoncer à ses conquêtes matérielles. Alors
253
ement pour l’heure sa malfaisance « culturelle ».
Mais
pour nous il ne s’agit plus de découvrir les semelles-crêpe et le mét
254
r des naïvetés plus sympathiques que nos astuces,
mais
il n’est pas non plus de les admirer ; il n’est pas de dire non à tou
255
« vent de crétinisation qui souffle de l’URSS »,
mais
les magnats de l’industrie lourde sont hypocrites quand ils payent de
256
e, dans l’un et l’autre cas n’est pas la doctrine
mais
la technique de l’action sur les masses. C’est une mesure partielle,
257
ction au cours de laquelle elle s’est constituée,
mais
que l’on veut imposer au tout, y compris la culture et la morale. Ce
258
s favoriser l’instruction élémentaire des masses.
Mais
il est totalement impuissant à provoquer la création, et à la régler,
259
n seulement à l’observateur étranger que je suis,
mais
aux chefs des partis dictatoriaux eux-mêmes. De là toute la passion a
260
se ou de la race. Vous vous êtes refait un corps.
Mais
les problèmes spirituels n’ont pas été résolus pour autant. Vous avez
261
question de dix ans ou d’un siècle, je ne sais ;
mais
ce que je sais, c’est que tous nos pays se trouveront un jour futur e
262
iel de base beaucoup plus puissant que le nôtre ;
mais
nous gardons l’avantage important d’une tradition de liberté. Et vos
263
ituel sans un minimum matériel, c’est l’évidence.
Mais
pas d’ordre total sans une soumission organique du matériel au spirit
264
tures qu’un grand dessein pouvait seul maintenir.
Mais
pour attester la présence universelle de ce dessein, il fallait des s
265
question mère de toute problématique culturelle.
Mais
une mesure n’est en soi ni vraie ni fausse ; elle n’est que plus ou m
266
n ne refait une culture qu’en retrouvant une foi.
Mais
on ne retrouve une foi qu’en discernant sa vocation concrète. Or tout
267
situation. Je ne crois pas aux voix mystérieuses
mais
je crois à l’appel des faits. Considérons les temps et les lieux où n
268
indolente, pleine de contradictions en apparence
mais
dans le fond et dans l’ensemble cynique, sceptique et pessimiste. Fac
269
inion, c’est pratiquement liberté de se plaindre,
mais
de se plaindre sans passion profonde. La misère n’est encore qu’à la
270
n profonde. La misère n’est encore qu’à la porte,
mais
on dirait qu’il n’y a plus rien à faire, qu’à attendre. Et l’on s’occ
271
bre de possibilités théoriquement fort enviables.
Mais
c’est qu’elles en jugeaient l’usage actuel néfaste, lorsqu’il était e
272
ernement, ni vieillards cramponnés aux commandes,
mais
une jeunesse disciplinée, fanatisée, toute puissante et toute dévouée
273
décrets. Partout des gênes et des interdictions,
mais
toujours présentées aux masses comme les gages d’un bonheur à venir e
274
jeunies de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté,
mais
du travail. Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Rus
275
la misère, on l’a vécue, on a cela derrière soi,
mais
elle reste encore l’aiguillon d’une angoisse que l’on apprend à fuir
276
régimes bourgeois capitalistes, c’était l’argent.
Mais
le crédit s’écroule, et la mesure devient le manque d’argent. C’est c
277
ufs, c’est au contraire une mystique conquérante.
Mais
là encore, derrière les grandes façades aux symboles religieux et org
278
el profond des peuples. Il a jailli de la misère,
mais
il exige bien davantage que la fin de cette misère et de ses causes i
279
. Il n’exige pas seulement le bien-être physique,
mais
aussi une grandeur nouvelle. Même, il se jette d’abord vers cette gra
280
ons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal,
mais
un outil ; que l’individu n’est rien que la liberté du désespoir et q
281
ience individuelle dans l’Europe du xvie siècle.
Mais
elle agit en sens inverse. Elle agit tout d’abord dans la philosophie
282
s dans les camps de vacances ou de service civil.
Mais
tout cela n’est encore que prodromes. Les premières grandes apparitio
283
, dans des circonstances matérielles différentes,
mais
ils ont répondu à une attente universelle religieuse, l’attente d’une
284
outes nouvelles, communisme, national-socialisme.
Mais
là où le cadre national existait depuis un ou deux siècles, ces relig
285
des poussées de fièvre politique ou idéologique.
Mais
si ces religions nouvelles ne constituent pas un danger interne pour
286
justement toute la crise dénonce et rend caducs,
mais
une force nouvelle qui résolve la crise dans le sens de notre destin.
287
mes nationaux. Nous avons des valeurs à défendre.
Mais
nous avons surtout des valeurs à créer, et que nous seuls pouvons cré
288
es Soviets ou sur l’Allemagne, tout au contraire.
Mais
si nous ne marquons pas notre avance historique par des créations aus
289
ique sacrée : c’est l’animal en nous qui frémira.
Mais
la protestation totale de notre esprit nous avertira d’un danger : ic
290
par volonté méchante, ni par avidité ou jalousie,
mais
par nature, par le seul fait que sa religion n’est pas la nôtre. Étud
291
ar nous. Non seulement nos meilleures traditions,
mais
encore notre situation dans l’histoire contemporaine nous indiquent a
292
rganiques, c’est obéir à notre vocation présente,
mais
c’est aussi assurer pour l’avenir l’efficacité de notre action dans l
293
aveu lui coûterait ses moyens matériels de vivre,
mais
dont l’acceptation virile constitue sa seule raison d’être. Tout le d
294
rocher à Henri Petit nulle lourdeur ou obscurité,
mais
peut-être au contraire parce qu’ici tout porte, et nous met du coup e
295
int d’une vue théorique sur quelque régime idéal,
mais
de la seule exactitude d’une enquête menée dans sa vie quotidienne pa
296
foi, je m’excuse de la résumer en trois formules,
mais
autrement, je n’en finirais pas, dans cette note, et j’ignore même si
297
onnelle que pose à l’homme pécheur le Dieu-homme.
Mais
ceci dit, et maintenu, — j’admire qu’un incroyant ait su donner à not
298
humaine. Henri Petit veut parler pour lui seul :
mais
il sait bien qu’une certaine approche de soi-même, qu’un certain recu
299
t de sa chute, sont trois opérations difficiles ;
mais
la dernière est la plus difficile… On décline par un affaissement gén
300
deux ou trois, la critique se montrait attentive.
Mais
on n’aime pas que « l’afflux des jeunes talents » soit si visiblement
301
rer ». La faute n’est pas à la littérature seule,
mais
à tout un régime social qui l’a laissée devenir ce qu’elle est ; et p
302
condamner pour le mauvais plaisir d’avoir raison.
Mais
il s’agit de refaire une amitié humaine d’où jaillisse la joie créatr
303
nt de vue d’art, ou de philosophie, ou de morale,
mais
en refaisant une société où l’art exerce une fonction nécessaire. Tou
304
oiserie. Il faudra dire désormais : américanisme.
Mais
on risque bien de commettre, à l’endroit de ce nouvel érotisme, la mê
305
aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre,
mais
cette fois du côté animal. C’est un idéal quand même : celui de la lu
306
de son objet qui fait la faiblesse d’un ouvrage,
mais
bien l’insuffisance ou le mensonge d’une langue — celle du reporter p
307
as le pittoresque, ni le sentiment pour lui-même,
mais
l’enseignement objectif, au sens goethéen de ce terme. Ce n’est pas l
308
ages, beaucoup moins, et si beaux qu’ils soient ;
mais
de plus en plus pour les hommes. Voilà bien la vision classique : « C
309
, une attention et une astuce inexprimables…63 »
Mais
voici Gide de son côté, observant les acheteurs et l’étalage du bazar
310
ible, de sorte qu’on achèterait par grand besoin,
mais
non jamais par gourmandise. » (Il est plaisant de rapprocher Goethe e
311
» (Il est plaisant de rapprocher Goethe et Gide ;
mais
comparez aussi, Venise et Moscou — 1786 et 1936 —, et ces deux peuple
312
et de nous étonner. » Précautions, je sais bien.
Mais
ici, sont-elles efficaces ? Empêcheront-elles personne, à droite, d’a
313
e. » Naturellement, c’est plus complexe que cela.
Mais
c’est aussi plus clair que la préface et l’épilogue ne le donneraient
314
ique de ce qu’il y a de profond dans le marxisme,
mais
d’une dénonciation des slogans d’exportation qui ont fait, et font en
315
mmes loin de compte. Oui, dictature, évidemment ;
mais
celle d’un homme, non plus celle des prolétaires unis, des Soviets. »
316
Il n’y a plus de classes en URSS, c’est entendu.
Mais
il y a des pauvres. Il y en a trop, beaucoup trop. » — Suppression de
317
aine, en URSS, d’une mentalité petite-bourgeoise.
Mais
Gide : « Je crains que ne se reforme bientôt une nouvelle sorte de bo
318
nonciateurs. » — On pourrait allonger la liste65.
Mais
en voilà assez, la cause est jugée, dira-t-on. Voire ! Gide reproche
319
le changement n’est qu’apparent, la ligne sauvée.
Mais
cela peut signifier aussi : le mal qui apparaît maintenant était en g
320
ce portrait de l’URSS fascisée et embourgeoisée.
Mais
nous, personnalistes, que dirons-nous ? Le livre s’ouvre par une fabl
321
eur des charbons, et cette épreuve le fortifie. »
Mais
la mère, Métaneire, fait irruption. « Elle repoussa la déesse et tout
322
dictateur. Gide voudrait ne pas croire au péché.
Mais
moi, je ne crois pas aux dieux. Pour nous, la révolution ne créera pa
323
on ne créera pas un homme nouveau ou un surhomme,
mais
un ordre nouveau à hauteur d’homme. Voilà le point de notre différend
324
tre différend. Nous n’y insisterons jamais assez.
Mais
il faut dire aussi la joie que nous éprouvons à voir Gide, en dépit d
325
hoses en URSS (les « parcs d’enfants » surtout) ;
mais
la plupart des excuses qu’il propose au stalinisme, ou ce qu’il en ad
326
aimez Goya, adhérez au PC ! Voilà qui est simple.
Mais
croit-on que la culture vivante soit beaucoup moins menacée en France
327
’est pas d’abord contre le fascisme à l’étranger,
mais
d’abord contre l’inculture, dans ce pays, qu’il faut défendre la cult
328
que les personnages naissent et se nourrissent ?
Mais
on a convenu de n’en rien laisser paraître. Oui, c’est toujours sa fi
329
sa fièvre que le romancier moderne nous propose,
mais
très diversement vêtue, et il essaie de nous intéresser d’abord aux v
330
l entend bien nous la faire attraper cette fièvre
mais
secrètement, à la faveur de mille « observations » dites objectives,
331
ant. Il me dira d’une voix que j’entends déjà : «
Mais
je n’ai rien voulu de tout cela ! Mes personnages se sont imposés à m
332
înent : Goethe ou Balzac n’ont rien fait d’autre.
Mais
toutes ces feuilles de température ! (Même, je feins d’ignorer qu’on
333
ée de « morale » d’un lamentable cas individuel ?
Mais
alors : veut-on ma compassion pour un héros malade ou mon admiration
334
e on l’exige de nouveau en URSS et en Allemagne.)
Mais
nos romans ne veulent plus de morale — à cause de « l’art » — et l’ar
335
ranc, il est clair qu’il n’y aurait pas de roman.
Mais
, nous dit-il : « le plus petit geste m’a toujours coûté ». ad. Rou
336
ant le bal, — on s’en veut d’aller jusqu’au bout,
mais
on y va irrésistiblement. Comment légitimer cette complaisance ? C’es
337
uvrir qu’ils jouent, pour une fois, sans tricher.
Mais
non : pour condamner une société, il faudrait plus de charité réelle,
338
iées de « fascistes » par les doctrinaires du PC.
Mais
nous nous garderons bien de marquer le point. (Ce qui équivaudrait à
339
age 20, on croirait bien que c’est « la raison ».
Mais
l’ensemble du manifeste donne penser que c’est plutôt la tactique… Si
340
aurait pu faire croire que l’URSS est pacifiste).
Mais
on a laissé figurer le nom de Gide parmi « les plus grands écrivains
341
Comment juger ce qui ne veut pas être jugement,
mais
dégustation, claquements de langue, savoureuse bouillabaisse d’idées,
342
à l’anti-Lanson qu’on attendait depuis la guerre.
Mais
peut-être arrive-t-il un peu tard. Peut-être posons-nous déjà d’autre
343
mbaud, Sénancour et Stendhal trouvent leur place.
Mais
que dire de l’absence de Proudhon, grand écrivain français pourtant ;
344
ordonnée à une loi qui n’est pas celle de l’objet
mais
du sujet. Son chapitre sur Balzac a de la grandeur, et touche même au
345
oir, ni d’ailleurs une relation de cause à effet,
mais
la relation de deux effets, ou leur interaction, cependant que leur c
346
rime sans doute : Luther précurseur de Hitler !)
Mais
on oublie peut-être que Nietzsche a condamné l’antisémitisme, raillé
347
damentaux de la vie une issue explosive constante
mais
limitée aux formes les plus riches. » Cette société sans tête unique,
348
éaliser qu’avec toute autre doctrine politique66.
Mais
pour Bataille et ses amis, l’« acéphalité » est aussi une doctrine mé
349
nditions, je suis le premier à me déclarer athée.
Mais
si l’on veut parler, comme le faisait Nietzsche, de Dieu l’Éternel, p
350
’appel à un « ordre » aristocratique, ésotérique,
mais
« sévissant à travers la terre entière » et « portant la vie au combl
351
mort de Dieu ») par la pensée du Retour éternel.
Mais
en même temps, il s’acharne à compenser ce fatalisme mécanique par un
352
plus élémentaire et la plus sûre, l’arithmétique.
Mais
qui s’avise d’une telle contradiction ? Le gouvernement de la Troisiè
353
cette petite phrase si courante : il a la veine.
Mais
notre jacobin ne croit à la Raison et à la Science mère du Progrès, q
354
et absolues en des « raisons » qui n’en sont pas,
mais
qui m’ont toujours convaincu beaucoup plus vite et beaucoup mieux que
355
rs jettent les dés avant leurs grandes décisions,
mais
n’est-ce pas une étrangeté plus aiguë que nous révèle cette foi toute
356
On dit bien : l’exception confirme la règle. Oui,
mais
il faut entendre le proverbe d’une manière tout à fait précise : l’ex
357
plus individuel, de plus irréductible au général.
Mais
voilà l’étonnant de l’aveu : c’est qu’il peut faire comprendre à d’au
358
sonne, et finalement favoriser son développement,
mais
d’une manière négative, dialectique, ou mieux encore : pédagogique. I
359
ue nous incarnons. Toute politique est normative,
mais
seulement de l’extérieur. Une politique saine ne saurait donc partir
360
ique saine ne saurait donc partir de la personne,
mais
au contraire de l’impersonnel, pour se diriger contre la personne. C’
361
équilibre — et c’est tout ce que je lui demande.
Mais
ici prenons garde à deux faits, aussi importants l’un que l’autre, et
362
situation — celle du monde bourgeois-capitaliste,
mais
aussi celle des dictatures, d’une manière encore plus frappante. Cert
363
, qui ne saurait se traduire en termes de raison.
Mais
je la tiens pour néfaste quand elle sort du domaine personnel et débo
364
cite, il s’admire dans sa révolte ou son malheur.
Mais
celui qu’on peut voir, celui qui vous pose des questions, celui qui v
365
contact. Ce public-là est relativement restreint.
Mais
d’autre part il constitue l’élément créateur, spirituellement actif d
366
s non point à l’aide des opinions de son journal,
mais
à l’aide de sa vie concrète. Celui-là seul peut faire sentir à l’écri
367
ux foires. On dit que nous avons trahi l’esprit :
mais
l’esprit n’a pas besoin de nous. Il vit sans nous. Nous le retrouvero
368
part sont beaucoup plus grands que leur Marquise,
mais
il y a aussi un insolent petit blanc aux pattes fines. Tout cela vaut
369
de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement,
mais
nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupi
370
re. — Qu’a-t-elle ? — Oh, elle m’a bien reconnue,
mais
elle va « passer » cette nuit, vous savez, elle est toute chargée, bo
371
est toute chargée, bou die ! l’estomac et tout. —
Mais
les Simard ne m’avaient jamais parlé d’elle ! — Peuchère ! ils langui
372
Il ne faut pas se moquer des gens en deuil ! » —
Mais
, monsieur Simard… — Il est parti. Le bassin est à 50 mètres de la mai
373
pas du tout fait ce qu’il fallait. Je me récrie :
mais
comment, j’ai pourtant dit ma sympathie à Madame Simard. — Je sais, m
374
tant dit ma sympathie à Madame Simard. — Je sais,
mais
vous n’êtes pas entré chez eux. — Entré chez eux ? — Il faut que je v
375
rais, je n’aurais pas non plus lavé la vaisselle.
Mais
ce n’est pas la même maison. — Je ne comprends pas. Madame Calixte. P
376
semble ? — Je ne pense pas comme vous, Monsieur,
mais
il a tort pour la lessive. Voyez-vous ils sont trop orgueilleux ces g
377
oule blanche se promène quelquefois dans la cour.
Mais
on m’assure que ces habitations sont délaissées depuis deux ans. Plus
378
êve, tout en marchant le long du quai aux Fleurs.
Mais
la prière n’est pas un refuge ; elle est un acte d’accusation, et un
379
Cahiers, — sans la vibration slave, métaphysique.
Mais
c’est une sympathie peut-être plus virile que l’auteur demande au lec
380
tre le commerce. Deux-mille pages ou un feuillet,
mais
non pas cet « in-16 » standard. Le feuillet qui nous apporte la confé
381
s. Non par un. » On a mis le poète sur un sommet.
Mais
voici : « Au sommet de tout, comme ailleurs, plus qu’ailleurs peut-êt
382
e ardente de la créature », comme dit saint Paul.
Mais
alors, pourquoi fermer les yeux ? (Non pour prier, mais pour rêver…)
383
lors, pourquoi fermer les yeux ? (Non pour prier,
mais
pour rêver…) Pourquoi retomber dans le poncif onirique 1925 ? Ce n’ét
384
ui inspire bien plus que celui qui est inspiré. »
Mais
peu après l’on dénonce les « ignobles appétits » des exploiteurs des
385
e de l’homme » et de « mettre l’homme debout », —
mais
il précise : « à la taille immense de l’homme ». Immense par rapport
386
font de ces réalités, nous combattrons ensemble.
Mais
avec cela nous n’aurons pas liquidé la religion et la patrie, nous n’
387
hétisme aristocratique des débuts du surréalisme.
Mais
que penser alors de cette conclusion : « Ils (les poètes) ont leur co
388
M. Benda nous « cherche »,
mais
ne nous trouve pas (juillet 1937)ap aq M. Benda décrivait l’autre
389
utôt… « moraux ». On goûta beaucoup l’euphémisme.
Mais
lorsqu’un « jeune » fit remarquer que la génération des anciens est e
390
entrer dans l’action, non pas « à son service »,
mais
au service de la vérité. Le mot d’incarnation résume cette position.
391
nt, M. Benda est auprès de nous un grand penseur,
mais
M. Dekobra est notre maître à tous. Et s’il est vrai que celui qui re
392
e affaire Dreyfus. Il se vante d’être intemporel,
mais
il n’est guère qu’anachronique. Partisan qui survit à sa cause ; et p
393
p. Rougemont Denis de, « M. Benda nous “cherche”
mais
ne nous trouve pas », Esprit, Paris, juillet 1937, p. 616-618. aq. S
394
ut au nul. C’est dire qu’une réflexion patiente —
mais
urgente — s’impose à nous sur ce point comme sur tant d’autres, dans
395
La littérature agit sur l’époque, c’est évident,
mais
une littérature donnée, en tant qu’ensemble caractérisé par certaines
396
enquête que nous allons nous livrer cette année,
mais
à une réflexion active et créatrice sur les conditions actuelles — et
397
e des jeunes écrivains qui ne sont pas embrigadés
mais
qui savent que toute œuvre engage, et qui acceptent cette nécessité c
398
eois, ni gratuité ni asservissement de l’esprit),
mais
sans nul doute aussi quelques volontés convergentes de construction,
399
re ; un souci de l’action possible ou nécessaire,
mais
par les moyens propres de l’art ; une considération constante des ten
400
int et illustrations, — ou « signes » simplement,
mais
qui prendront du fait de leur confrontation une valeur autre que docu
401
au sens étroit du mot. Quelques noms pour finir (
mais
nous comptons bien en donner prochainement un plus grand nombre) : Ro
402
le ; encore moins d’une orthodoxie personnaliste.
Mais
de « personnes » qui savent que l’exercice de leurs libertés implique
403
commerciales que spirituelles, on le sait bien.)
Mais
si nous essayons de limiter notre critique aux ouvrages qui présenten
404
rivée de « sens » — et n’y réussit que trop bien.
Mais
cela nous donne justement de la place pour parler d’ouvrages « spécia
405
e son siècle eussent rejeté avec mépris et pitié.
Mais
la gloire posthume est un « titre » ; « l’intérêt » s’accumule avec l
406
éfend M. Lamm et qui me paraît très convaincante,
mais
on se demande souvent pourquoi il la défend, et pourquoi il s’occupe
407
ceau brillant, disert, d’une élégance trop aisée,
mais
non point vide, — l’une des expressions les plus « pures » de la rhét
408
traiter un si grave problème en quelques lignes.
Mais
il me semble nécessaire de préciser au moins le lieu de la véritable
409
arfois curieusement avec l’éthique collectiviste.
Mais
l’anéantissement du moi peut aussi être compris comme un effort de l’
410
ettre au service de quelque chose qui le dépasse,
mais
où il trouve enfin sa plus profonde raison d’être. Or il semble bien
411
ntés, de refoulés et d’hésitants fort distingués.
Mais
ces inquiétudes se limitent au « plan moral », comme nous aimons à di
412
isses, finalement, que Ramuz pose ces questions ;
mais
que s’il garde en même temps le souci d’expliquer qui nous sommes à n
413
désobligeante soit toujours fausse dans le fait.
Mais
on peut et on doit concevoir une tout autre forme d’existence qui ser
414
on seulement pour l’esprit et l’homme en général,
mais
pour ce pays-ci, tel que l’ont fait sa nature et sept siècles d’histo
415
ise non seulement notre rôle politique en Europe,
mais
encore notre mentalité par rapport aux pays voisins. Or il faut bien
416
ne dirai pas que les Suisses l’aient déjà oublié.
Mais
la conscience qu’ils en gardent73 paraît souvent bien somnolente. Tro
417
e la démocratie réelle, communale et fédéraliste,
mais
au nom d’intérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni nationaux
418
oite française ou de la gauche allemande émigrée,
mais
au nom du principe fédéral que nous avons à incarner, on pourra dire
419
t, nous y contraignaient même en quelque mesure.)
Mais
une presse suisse partisane, à la manière des partisans français ou a
420
s sont uniques, nous pourrions être les premiers.
Mais
à cette seule condition : de savoir au nom de quoi nous parlons. Et c
421
e nous n’avons pas une culture nationale unifiée,
mais
des cultures diversifiées, régionales ou étrangères. Une fois de plus
422
angères. Une fois de plus, c’est là notre chance.
Mais
savons-nous l’utiliser ? Il y faudrait une conscience très forte de l
423
, du moins romanes. On se découvre en s’opposant,
mais
en s’opposant réellement, c’est-à-dire de près, corps à corps. Croit-
424
s de l’Est, la situation est bien plus favorable.
Mais
il faudrait savoir l’envisager dans sa grandeur, sans crispation de m
425
ir qu’à des mélanges bâtards. Notre unité existe,
mais
sur un plan à la fois plus élevé et plus vaste que celui de « l’unifi
426
. Elles forment quelque chose de moins grandiose,
mais
peut-être de plus conforme à l’essence même de la culture : un microc
427
ous entourent ont illustrées l’une après l’autre,
mais
n’ont pas pu synthétiser et relier. Elles avaient d’autres choses à f
428
re elles dans aucun de ces domaines particuliers.
Mais
notre grandeur est ailleurs : elle est dans l’harmonie intime, ou dan
429
culturelle est de n’avoir pas de culture suisse,
mais
seulement une culture européenne ? On nous a donné par-dessus un Gott
430
énialement, Suisse allemand et Vaudois rhodanien.
Mais
deux poètes « enracinés » ne font pas une culture suisse. Ce sont deu
431
uppose une tradition, une vocation communautaire.
Mais
je me représente volontiers une Suisse culturelle pluraliste, avec se
432
que lui. (Que serait-ce si je vivais en Suisse ?)
Mais
je pense qu’on n’atteint la grandeur qu’en utilisant ses défauts, en
433
truction publique, nous étouffons dans le moyen ;
mais
au niveau de la vraie culture, nous pouvons être les moyens de la gra
434
t absolument dans la ligne du fédéralisme réel78.
Mais
que valent dans le fait, dans le concret, ces justifications si conva
435
nsciente de son rôle particulier de garde neutre.
Mais
je ne sens pas cette conscience très vivace. Et dès lors toutes ces b
436
i que de nuances dans l’atmosphère de notre pays,
mais
il est important de les percevoir avant qu’elles ne deviennent trop f
437
ffisante. Je vois bien qu’elles sont nécessaires.
Mais
je vois aussi qu’avec la cinquantième partie de l’argent consacré à l
438
et de la culture. Je ne dis pas de l’instruction,
mais
de la culture. Et je l’appellerais volontiers le budget de la conscie
439
tant — comme c’est le cas en France par exemple —
mais
à donner ou à rendre à cet ordre une signification qui le maintienne
440
e et compromet non seulement nos chances à venir,
mais
les bases politiques et morales sur lesquelles nous pouvions compter,
441
ction publique très développée à tous les degrés,
mais
fondée sur une conception de l’homme incroyablement étriquée, devient
442
mettre au pas des grandes économies européennes,
mais
de la manière la plus fatale à ce fédéralisme tant vanté. Autant de c
443
révolutionnaires au sens que je viens de définir.
Mais
avant toute action précise, il importe de rendre à notre peuple le se
444
uffe bientôt dans le confort et l’asepsie morale.
Mais
qu’il reprenne conscience de cette mission, et le grand air de l’Euro
445
gés symboliquement de la garde du Saint-Gothard :
mais
c’est pour assurer la liberté de passage, et non pas pour barrer le c
446
opposeront pas seulement des colonnes motorisées,
mais
des conceptions de l’homme, de l’État, et des religions, des partis p
447
: « Les alliés voudraient bien conclure la Paix,
mais
la Gazette de Lausanne ne le permet pas. » 77. La Genève des beaux
448
pédagogie (Institut Rousseau) et de psychanalyse…
Mais
il ne semble pas que les Genevois aient su reconnaître à cette heure-
449
iment ou de brigade stupéfie le lecteur étranger.
Mais
plus encore le ton de ces comptes rendus, où les clichés lyriques d’a
450
mariage, car il n’a pas pour fin suprême la vie,
mais
bien la mort libératrice des liens terrestres : comme l’a magnifiquem
451
e. C’est l’influence actuelle du mythe manichéen (
mais
« profané » par la littérature) que l’on décrit dans le présent chapi
452
ple engagement ne se rendait pas « intéressant »,
mais
pitoyable ou méprisable. La synthèse catholique s’efforçait de marier
453
e, comme expression du vouloir-vivre collectif84.
Mais
le fondement de ces trois refus était en vérité la doctrine de l’Amou
454
, puisqu’au contraire elle ordonnait la chasteté.
Mais
nous avons montré que le symbole courtois de l’amour pour une Dame sp
455
chair (et non point parce qu’il lèse le mariage),
mais
il se trouve revêtir en même temps l’aspect d’une aventure plus belle
456
t Bethsabé commet un crime et se rend méprisable.
Mais
Tristan, s’il enlève Iseut, vit un roman, et se rend admirable… Ce qu
457
ont l’une est héritée de l’orthodoxie religieuse,
mais
ne s’appuie plus sur une foi vivante, et dont l’autre dérive d’une hé
458
e morale de l’espèce et de la société en général,
mais
plus ou moins empreinte de religion — c’est ce que l’on nomme la mora
459
e occidentale sont élevés dans l’idée du mariage,
mais
en même temps se trouvent baigner dans une atmosphère romantique entr
460
ries morales. Rôle d’exutoire, rôle civilisateur.
Mais
le mythe s’est déprimé et profané en même temps que les formes social
461
e paraît chaque mois sur la « crise du mariage ».
Mais
je doute fort qu’il en résulte aucune espèce de solution pratique : c
462
endre insoluble. Ils sont les signes de la crise,
mais
aussi de notre impuissance à la réduire dans les cadres actuels. L’in
463
l’achat, du rapt, de la quête et de l’exorcisme.
Mais
de nos jours, la dot perd de son importance, par suite de l’instabili
464
siècle : on avait oublié les mystères originels,
mais
les rites gardaient pour effet de socialiser l’acte du mariage, de l’
465
hostiles — et par suite plus de mythe possible —
mais
on approche d’un état de neutralisation mutuelle au terme de la conso
466
onsomption des vieilles valeurs, non transcendées
mais
déprimées. 2. Idée moderne du bonheur Le mariage, cessant d’êtr
467
n n’ignore pas que la passion serait un malheur —
mais
on pressent que ce serait un malheur plus beau et plus « vivant » que
468
sidéré comme noble. Non seulement il ennoblissait
mais
encore il anoblissait : les troubadours accédaient socialement au niv
469
t qu’une dérogation aux coutumes du droit féodal.
Mais
là-dessus se produisit la confusion inévitable de la Dame, pur symbol
470
des lieux communs les plus usés des moralistes :
mais
personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman — nous s
471
tude. Je nommerais libre un homme qui se possède.
Mais
l’homme de la passion cherche au contraire à être possédé, dépossédé,
472
quels empêchements tragiques cela peut signifier.
Mais
l’exemple d’un poète ne vaut rien, ou vaut trop. J’entends décrire un
473
le buste, soit la croupe, soit la ligne sportive.
Mais
le panurgisme esthétique atteint de nos jours une puissance inconnue,
474
-elle s’efforcer de se faire une tête à la Garbo,
mais
alors il s’agit que le mari ressemble à Gable ou à Taylor !) Ainsi la
475
d’amour » moderne : le mariage avec la passion !
Mais
aussitôt paraît une anxiété dans l’entourage (ou le public) : l’amant
476
ort divinisante, libération des liens terrestres.
Mais
pour celui que le mythe vient tourmenter sans lui révéler son secret,
477
ssion se détachait des rythmes du désir charnel ;
mais
tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité sans retour où s’é
478
vaient se délivrer qu’en échappant au monde fini.
Mais
la passion dite « fatale » — c’est l’alibi — où se complaisent les mo
479
t ? Or ce n’est pas lui qu’il convient d’accuser,
mais
il est la victime d’un ordre social où les obstacles se sont dégradés
480
cette ascension de l’âme dressée contre le monde.
Mais
alors le Tristan moderne glisse vers le type contraire du Don Juan, d
481
Don Juan mythique échappait à cette consomption.
Mais
Don Juan ne connaît pas d’Iseut, ni de passion inaccessible, ni de pa
482
» qu’il appelait, c’était la mort transfigurante.
Mais
nous avons perdu la transcendance. La mort n’est plus qu’une métaphor
483
re seulement — la coquetterie est un peu simple —
mais
on en vient à désirer que l’être aimé soit infidèle pour qu’on puisse
484
s’exalter, ou comme « objet de contemplation »90,
mais
comme une existence incomparable et autonome à son côté, une exigence
485
nvaincrai pas une seule victime du mythe profané.
Mais
il fallait faire voir, par quelques traits, comment cette passion dév
486
ar le sort pour succomber au tourment exemplaire.
Mais
tous ou presque tous en rêvent, ou en rêvassent. Et si brouillée et d
487
se résume l’ambition des analyses qui précèdent ;
mais
je sens bien qu’elles m’ont porté déjà aux limites du désobligeant :
488
ent bien qu’il y a là quelque chose d’inquiétant,
mais
on a peur, en le combattant, de parler comme un philistin. (Ce qui se
489
non par l’initiative d’une ligue philanthropique,
mais
par les soins d’une dictature exactement consciente des conditions de
490
comparable à celui de la Russie jusqu’à Staline.
Mais
le processus de ruine des obstacles sociaux, développé sans violences
491
venirs inconscients, ni par des modes étrangères,
mais
par la section scientifique du ministère de la Propagande. En 1938, o
492
e (ou sabotage) devra se réfugier dans le secret.
Mais
alors elle retrouvera pour s’exprimer dans un langage symbolique (éso
493
s forte que celle qui s’institua au xiie siècle.
Mais
l’éventualité de la guerre, c’est-à-dire d’une décharge passionnelle
494
Un souffle révolutionnaire, ce serait trop dire,
mais
un bon courant d’air passe dans les derniers numéros de ces cahiers.
495
on et les sentimentalismes qui s’opposent encore.
Mais
enfin l’on s’apercevra bientôt que le capitalisme est une doctrine ce
496
ur enrichir M. Citroën ou M. Louis-Louis Dreyfus,
mais
pour enrichir M. Renault ou M. Michelin, Je doute qu’il soit assez so
497
ut au moins dans son style — la sécheresse aiguë,
mais
non l’exaltation, le cynisme impuissant et lucide, mais non l’air de
498
on l’exaltation, le cynisme impuissant et lucide,
mais
non l’air de défi. Cela fait un curieux ricanement, en manière d’orai
499
près d’un demi-siècle, la poésie de la France »,
mais
qu’il nous la ramène (sans calembour), aussi fraîche que lorsqu’il lu
500
cret m’échappe encore. L’aveu sera jugé insolite.
Mais
je pressens d’assez profondes raisons de le consentir. J’ai voulu déc
501
n mythe. La découverte ne serait pas négligeable.
Mais
peut-on décrire la passion ? On ne décrit pas une forme d’existence s
502
moins de l’orthodoxie contre l’hérésie primitive,
mais
encore plus agressive, sans doute, puisqu’il n’est plus question pour
503
ou Dieu — a fortiori pas une erreur « morale » —
mais
une décision fondamentale de l’homme, qui veut être lui-même son dieu
504
méprisée, et la vie qui est la faute à racheter !
Mais
tuer l’homme avant qu’il ne se tue, et le tuer autrement qu’il ne veu
505
dans la guerre au nom de l’innocence du Peuple !
Mais
pour moi, ici et maintenant, le problème ne comporte pas d’échappatoi
506
ue pour son compte, et le reste est indiscrétion.
Mais
je ne pouvais écrire un livre entier sur la passion sans achever ma d
507
exister — et alors en parler n’est qu’une farce —
mais
dans le choix qui détermine une existence. 2. Critique du mariage
508
aise conscience devant les ironies du romantique.
Mais
elles sont mises en pleine déroute par la simple véracité. La fameuse
509
r faire honte d’avoir parfois douté d’eux-mêmes ;
mais
à la fin il n’écrase pas seulement ce philistin qui se contente d’épo
510
asseur, ou ce jeune fou qui aime la fille du roi,
mais
l’homme pieux qui estimait que la religion devait être un amour heure
511
… La femme n’a pas autorité sur son propre corps,
mais
c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son pro
512
t, le mari n’a pas autorité sur son propre corps,
mais
c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un
513
ons humaines. Si j’oublie cet au-delà du mariage,
mais
aussi de tout ordre humain, qui s’appelle le Royaume de Dieu (« Il n’
514
« cruelles » de l’esprit, dont parle Nietzsche.
Mais
si je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je considère al
515
urelle !) pour vivre le parfait dans l’imparfait.
Mais
je sais néanmoins que cet effort porte en lui-même une vérité impertu
516
cteurs : caractère, beauté, fortune, rang social…
Mais
pour peu que se précisent les exigences individuelles94, ces données
517
ûri et raisonné, selon des critères impersonnels.
Mais
enfin ce n’est pas l’erreur logique qui est grave, c’est l’erreur mor
518
ngage pour toute la vie, « advienne que pourra ».
Mais
justement cette décision comme telle paraît secondaire ou superflue d
519
culer, j’admets qu’il est stupide de s’en priver.
Mais
je dis que la garantie d’une union raisonnable en apparences n’est ja
520
⁂ Seule une décision de cet ordre, irrationnelle
mais
non sentimentale, sobre mais sans aucun cynisme, peut servir de point
521
ordre, irrationnelle mais non sentimentale, sobre
mais
sans aucun cynisme, peut servir de point de départ à une fidélité rée
522
une fidélité qui soit une recette de « bonheur »,
mais
bien à une fidélité qui soit possible, n’étant pas compromise en germ
523
ue. La problématique du mariage n’est pas du cur,
mais
du quomodo. « L’éthique ne commence pas, dit Kierkegaard, dans une ig
524
dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir,
mais
dans un savoir qui exige sa réalisation. » Ce n’est pas l’engagement
525
Ce n’est pas l’engagement qui est problématique,
mais
les conséquences qu’il entraîne. (De même on fausse la théologie en p
526
ial soutient encore, en fait, l’idée de fidélité.
Mais
l’obstacle n’est pas sérieux, on le tourne de tous les côtés. Voyez l
527
est la fidélité à quelque chose qui n’était pas,
mais
que l’on crée. Personne, œuvre, et fidélité : les trois mots ne sont
528
é lui est rendu, comme Isaac fut rendu à Abraham.
Mais
alors il n’y songeait pas ! Et il se peut aussi que rien ne compense
529
os mesures et nos équivalences n’ont plus cours.)
Mais
savons-nous encore imaginer une grandeur qui n’ait rien de romantique
530
xaltée ? La fidélité dont je parle est une folie,
mais
la plus sobre et quotidienne. Une folie de sobriété qui mime assez bi
531
aison — et qui n’est pas un héroïsme, ni un défi,
mais
une patiente et tendre application. Le contraire absolu de toute litt
532
he, et de Tristan. C’est un narcissisme mystique,
mais
qui s’ignore, naturellement, et qui croit être un vrai amour pour l’a
533
toises nous a révélé que Tristan n’aime pas Iseut
mais
l’amour même, et au-delà de cet amour, la mort, appelée comme la déli
534
symbolique, ce beau prétexte qui s’appelle Iseut,
mais
à sa plus profonde et secrète passion. Le mythe s’empare de l’« insti
535
d’Isolde agonisante. Fidélité qui consume la vie,
mais
qui consume aussi la faute, et divinise un moi purifié, « innocent »
536
que l’illusion d’accéder à une vie plus ardente.
Mais
l’emprise de cette illusion trahit encore l’obscure survivance de la
537
é courtoise ; une négation sans retour de la vie.
Mais
la fidélité dans le mariage est au contraire un engagement absolument
538
ir, et qu’il n’y ait plus que « moi-le-monde » !
Mais
l’amour du mariage est la fin de l’angoisse, l’acceptation de l’être
539
nace dans l’échange de plaisir d’une « liaison ».
Mais
les modernes savent-ils encore la différence entre un destin que l’on
540
nct de mort, et qui a voulu le « spiritualiser ».
Mais
Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire e
541
qui détruit. « Je ne veux pas la mort du pécheur,
mais
sa vie. » ⁂ Éros s’asservit à la mort parce qu’il veut exalter la vie
542
orelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée,
mais
peut être acceptée dans l’obéissance à l’Éternel. Voilà le sens de la
543
lation ; l’au-delà n’est pas la mort divinisante,
mais
le Jugement du Créateur. C’est ici-bas que notre sort se joue. C’est
544
e. Et l’Éros ne pouvait le conduire qu’à la mort.
Mais
l’homme qui croit à la révélation de l’Agapè voit soudain le cercle s
545
, le pire ennemi de la vie, la séduction du Rien.
Mais
dès lors que le Verbe s’est fait chair et qu’il nous a parlé en mots
546
cension interminable du Désir qui consume la vie,
mais
ici-bas, dans l’obéissance à la Parole. ⁂ Et qu’aurions-nous alors à
547
r ? Cela seulement : qu’il nous détourne d’obéir.
Mais
il perd sa puissance absolue quand nous cessons de le diviniser. Et c
548
La femme n’a pas autorité sur son propre corps,
mais
c’est le mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité sur son prop
549
nt le mari n’a pas autorité sur son propre corps,
mais
c’est la femme. (I. Cor. 7.) La femme étant l’égale de l’homme, elle
550
est la rançon d’une divinisation de la créature.
Mais
cette égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et revendicat
551
la légende mi-déesse mi-bacchante, rêve et sexe.
Mais
remontons de ces prémisses générales à la psychologie la plus concrèt
552
este involontaire ou cette expression fascinante,
mais
il pressent, à peine tenté, le mystère difficile et grave d’une exist
553
rhétorique romanesque, et acceptables à ce titre,
mais
qu’il serait assez absurde de confondre avec des vérités psychologiqu
554
ma personne. » Pieux mensonge du servant d’Éros.
Mais
de combien de complaisances secrètes se compose une « fatalité » ! Qu
555
indéfinie et qui domine les contingences morales.
Mais
alors, on peut être certain qu’un pareil mythe est né de la rêverie d
556
age ne serait plus que le « tombeau de l’amour ».
Mais
c’est encore le mythe, naturellement, qui nous le fait croire, avec s
557
r le viol, preuve d’amour chez tous les barbares.
Mais
le viol, comme la polygamie, révèle que l’homme n’est pas encore en m
558
pas faute de « passion » (au sens de tempérament)
mais
c’est qu’il aime, justement, et qu’en vertu de cet amour, il refuse d
559
n qui contient la passion non plus par la morale,
mais
par l’amour. 6. Les paradoxes de l’Occident Ces quelques remarq
560
s courants, dans le domaine de l’éthique d’abord,
mais
aussi dans celui de la culture et de sa philosophie. Au terme de cet
561
as le christianisme qui a fait naître la passion,
mais
c’est une hérésie d’origine orientale. Cette hérésie s’est répandue d
562
r de mort. Dynamisme inverti, et autodestructeur.
Mais
l’autre aspect du dynamisme occidental, j’entends notre génie techniq
563
ndes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets.
Mais
la réponse n’importe pas ici : il nous suffit de marquer que les élém
564
recherche mécanique : on l’a bien vu depuis 1915.
Mais
cette union tout à fait monstrueuse des forces de mort et des forces
565
’Occident succombe à ce destin qu’il s’est forgé.
Mais
il est clair que ce n’est pas le christianisme — comme le répètent ta
566
que nous sont venues nos « mortelles » croyances.
Mais
dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit les mêmes effets par
567
anente d’où jaillirent nos plus belles créations.
Mais
ce qui produit la vie produit aussi la mort. Il suffit qu’un accent s
568
nalistes : tout ce qui tend à ruiner la personne.
Mais
ce sont là des phénomènes complexes et collectifs, qui échappent en p
569
ormes nouvelles, ramenant alors un âge classique…
Mais
après tout, n’est-ce pas encore une tentation de la passion que ce so
570
Notre vie ne se joue pas dans l’au-delà temporel,
mais
dans les décisions toujours actuelles qui fondent notre fidélité. Quo
571
rs présents. Car « la figure de ce monde passe »,
mais
l’obéissance est toujours hic et nunc, dans l’acte de l’Éternel où no
572
es posés en termes d’histoire et de psychologie :
mais
les constatations tout objectives auxquelles je me suis vu conduit ne
573
sécurité, c’est-à-dire dans le drame passionnel.
Mais
au-delà de la passion vécue jusqu’à l’impasse mortelle, que pouvons-n
574
ies de dépassement, dans la ligne de cet ouvrage,
mais
au-delà du schématisme inhérent à tout exposé. ⁂ Le premier thème peu
575
extrême limite, à l’origine pure de la Passion, —
mais
du même coup nous sommes jetés au cœur même de la foi chrétienne ! Ca
576
a foi). Il fait sans cesse le saut dans l’infini,
mais
avec une telle correction et une telle certitude qu’il retombe sans c
577
nouvelle, où la passion ne cesse d’être présente,
mais
sous l’incognito le plus jaloux : car elle est bien plus que royale,
578
de fidélité. Vivre alors « comme tout le monde »,
mais
« en vertu de l’absurde », c’est une scandaleuse tricherie aux yeux d
579
cherie aux yeux de qui ne croit pas à l’absurde ;
mais
c’est plus qu’une synthèse, et infiniment plus et autre chose qu’une
580
conde pour son génie ; il ne recouvra pas Régine,
mais
ne cessa jamais de l’aimer et de lui dédier toute son œuvre. Et c’est
581
nt Régine, et la passion revit dans leur mariage,
mais
alors « en vertu de l’absurde ». Et ils s’étonnent chaque jour de leu
582
âme de brûlure, ni même de conscience de l’amour,
mais
seulement la sobriété heureuse de l’agir. Dans l’analogie de la foi,
583
trangère, de sa personne à tout jamais distincte,
mais
qui offre une alliance sans fin, initiant un dialogue vrai. Alors l’a
584
râce. Sans fin ni cesse, malheureux puis heureux.
Mais
l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au nom de ce qui ne
585
le bonheur. Un bonheur qui ressemble à l’ancien,
mais
qui n’appartient plus à la forme du monde, car c’est lui qui transfor
586
mythe de Tristan et de son négatif donjuanesque.
Mais
cette « raison » est tout à fait inefficace aux yeux de qui préfère l
587
pe, p. 113. 105. Il y a l’Apocalypse, dira-t-on.
Mais
les catastrophes qu’elle annonce représentent notre châtiment et non
588
pas la mort, la désincarnation, qui est le salut,
mais
l’acte de la grâce, accompli par Dieu seul. 106. Ce dernier chapitre
589
sacrement qui « fait question », selon M. Lavaud,
mais
bien son fondement biblique. À propos de la lettre de Miatlev. — Non,
590
ceux qui ont méconnu » le problème que j’aborde.
Mais
le chapitre qui paraît aujourd’hui précise assez ma position : on a p
591
re qui s’affirmerait malgré elle, non par volonté
mais
par crainte, pour assurer le « salut » de nos libertés… Ils ont écrit
592
avez très bien vu pourquoi nous ne ferions rien.
Mais
dites-nous maintenant pourquoi vous-mêmes, connaissant nos erreurs, n
593
int parce qu’ils sont trop puissants dans l’État,
mais
parce qu’ils n’ont aucune puissance véritable, créatrice. 17. Ce que
594
» pour établir ensuite un régime personnaliste ;
mais
de créer sur place des foyers communautaires. 24. C’est un but essent
595
s’agit pas de s’emparer d’un pouvoir impuissant,
mais
d’exercer le pouvoir sur place, à l’échelle des réalités que l’on maî
596
z, et certes je ne fais pas de ce mot une injure,
mais
simplement je constate que vous parlez de l’histoire comme quelqu’un
597
eurs typographiques, ou les négligences de copie.
Mais
ceci dit, il ne serait pas « exact » non plus d’appliquer les mêmes c
598
classiques, ou l’Idée comme certains romantiques,
mais
bien plutôt le moment décisif. Par exemple, l’histoire n’a pour moi d
599
mes. — Ça existe, l’amour courtois !… dites-vous.
Mais
voilà, je le « vide de sa riche, émouvante réalité humaine », Et vous
600
crire les différents aspects de l’amour courtois,
mais
seulement cet aspect, à mon sens décisif, que je rapporte au catharis
601
ue vous me reprochez de n’avoir pas assez exalté.
Mais
alors, je vous pose cette question : si j’avais exalté davantage tout
602
ssumer. » Eh bien quoi ? Nous en sommes tous là !
Mais
faut-il vraiment s’en réjouir ? Si l’on appelle catholique le refus c
603
re appelé sectaire. (Huguenot, cela va sans dire,
mais
ce n’est pas synonyme.) Et même dissonant, s’il le faut. Dans ma diss
604
cours aux vérités les plus redoutables de la loi.
Mais
il faut bien remarquer le point réel de notre divergence (en attendan
605
courtois tel qu’il put être vécu au xiie siècle,
mais
une certaine compréhension des dogmes essentiels du christianisme. «
606
spect éternel du cœur humain » — si vous voulez… (
Mais
pourquoi ne pas dire du corps ?) Un amour dont l’exaltation cependant
607
dérée par les anciens comme une maladie de l’âme.
Mais
à partir du xiie siècle, et par l’effet de confusions mystiques, l’e
608
vrai Dieu, ni vers la créature telle qu’elle est,
mais
vers le moi rêvé de celui qui s’exalte. C’est une espèce de narcissis
609
ns « tout le reste nous sera donné par-dessus » ;
mais
l’inverse n’est pas prévu. Post-Scriptum. — J’avais commencé de lir
610
… Je me garderai donc de retoucher cette réponse.
Mais
pour conclure, je vous citerai en confidence deux phrases d’une lettr
611
re manière si cavalière d’expédier les problèmes,
mais
à présent je ne sais plus. Puisque aucune patience historique ne cond
612
de raison vous offrez en modèle à vos disciples. (
Mais
oui, vous en avez, et je les souhaite nombreux : car avec de tels maî
613
acios que l’on peut discuter — et on l’a fait ! —
mais
que je n’avais pas le droit d’ignorer. bb. Rougemont Denis de, « Au
614
ont l’air de bien marcher. Voilà pour ma réponse.
Mais
c’est l’enquête elle-même qu’il faut mettre en question. On n’imagine
615
. Un divorce entre le christianisme et le monde ?
Mais
il est de toujours ! Non sans quelque hauteur, Denis de Rougemont pul
616
faiblesses de grande coquette blessée, peut-être.
Mais
aussi pour une certaine sagesse, une certaine retenue ou rigueur, un
617
s en majorité socialistes, ce qui peut inquiéter,
mais
aussi en majorité protestantes, ce qui doit rassurer. Ils ont donné n
618
et se battre. Oui, l’Europe, ce sont nos Balkans.
Mais
il y a l’Amérique du Sud, il y a les Russes, il y a l’Asie, voilà ce
619
bien envie de savoir ce que je pense de l’URSS ?
Mais
aussi… Une moitié de moi-même se révolte au spectacle de la mauvaise
620
-être pas jusqu’à demander une guerre préventive,
mais
elle l’accepterait sans doute dans le cas d’un nouveau Pearl Harbor.
621
ur le pied. Ils ont les cheveux noirs, attention.
Mais
dans trois de leurs États, les dernières élections se sont passées pr
622
éricaine souffre d’une grave incohérence interne.
Mais
je vois bien que je n’ai pas su la faire sentir autant que je la sens
623
ailleurs en chiffres et se sent aussitôt rassuré.
Mais
un fait n’est qu’un signe dans une équation, une lettre ou une virgul
624
onscience s’éveille généralement dans la douleur,
mais
ils préfèrent l’anesthésie. Aussi n’ont-ils pas de philosophes, ni de
625
si n’ont-ils pas de philosophes, ni de mystiques,
mais
beaucoup de paradis artificiels à bon marché : l’alcool et Hollywood,
626
que de la tolérance : avec une volonté souriante
mais
sérieuse d’apprendre et de s’améliorer. J’y vois la marque de sa forc
627
lageois. Apprenons d’eux à mépriser le politicien
mais
à respecter l’homme d’État ; à perdre aux élections sans insulter le
628
dignes non seulement d’un passé qui nous a faits,
mais
surtout d’un avenir qu’il dépend de nous de faire. Cette attitude dét
629
lisme européen qu’il nous faut défendre l’Europe,
mais
au seul nom de l’humanité la plus consciente et la plus créatrice de
630
ogrès capitaliste qui ont quitté notre continent,
mais
, à leur suite, les espoirs et les rêves des plus actifs d’entre nous
631
mérique, se résigne à la décadence, ou la déplore
mais
sans faire mieux. Je ne vois plus, pour tenir vitalement aux concepti
632
[…] À l’homme considéré comme pur individu, libre
mais
non engagé, correspond un régime démocratique tendant vers l’anarchie
633
nsidéré comme soldat politique, totalement engagé
mais
non libre, correspond le régime totalitaire. Enfin, à l’homme considé
634
ême chose. Un lecteur non prévenu s’y tromperait,
mais
pas vous. Car ma phrase signifie, à vous en croire, que deux millions
635
e, ni de « l’Europe » mythique qu’injurie Sartre,
mais
du rôle de l’Europe historique dans le monde, et notamment des tâches
636
de, l’heure n’est pas de cracher sur nos valeurs,
mais
de les prendre nous-mêmes au sérieux et d’en tirer les conséquences p
637
age autopunitive ou l’alliance de nos reniements,
mais
un exemple réussi de dépassement de l’ère nationaliste — et donc de l