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ez nous. Laissons les Américains. Ils réussissent
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à nos satiristes. M. Hermann-Paul en les peignant « chez nous » — d’a
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pour la rendormir, mais en vain : elle s’est fait
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, et la douleur tient réveillé. On a essayé de nous faire croire que c
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ue les hommes auraient eu le tort, simplement, de
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utiliser, de négliger. Il n’y a pas, en vérité, de « forces chrétienn
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roduites dans le monde par Dieu, que nous aurions
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dirigées, compromises par maladresse, et que nous pourrions, par exem
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nom du « temps vuide » et c’est chômage. Tout le
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est venu d’une séparation, d’une disjonction. Ou plutôt, car les chos
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ujours plus complexes que nos sommations, tout le
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moderne est symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir,
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ît maintenant évidente : remontant à la racine du
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, nous réduirons d’abord l’erreur cartésianiste11, la séparation de la
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lons-nous tirer, mes amis, sinon la négation d’un
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, et ce n’est pas encore le bien sauveur ! Voici notre erreur perpétue
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tant de peine à définir et nommer clairement les
maux
dont nous souffrons, et le bien qui nous les révèle. En vérité, nous
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ouches. Certes, il faut commencer par dénoncer le
mal
. Mais que l’on sache d’abord au nom de quoi l’on parle ! Et qu’on le
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u’à « bien » dire, — et c’est pourquoi elle parle
mal
. Or ceux qui l’ont attaquée jusqu’ici n’ont rien fait d’autre, ou n’o
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apport à leurs fins. Elle dit : c’est bien écrit,
mal
composé, intéressant ; elle dose des influences, elle prévoit des suc
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a culture, tout d’abord. Nos romanciers sont très
mal
cultivés. Ils influencent leurs lecteurs au hasard, aux hasards des p
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me nouveau (AEAR). Tout de même qu’une révolution
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fondée en doctrine, ou qui trahit ses buts humains finaux, aboutit fa
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doise, qui a eu des malheurs, qui les conte assez
mal
— Giono s’en mêle trop — et qui a cherché à s’en tirer par ses moyens
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côté de moi. Ils m’ont dit : — Fais voir où tu as
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, petite fille. — Puis ils m’ont dit : — Je m’appelle Whitman. Je m’ap
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essé de leur donner à bon marché. Ils s’expriment
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, ils trahissent leur pensée, leurs désirs, ils n’osent pas dire, ils
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ux définitions. Les philosophes se résignent très
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à cette limitation de leur pouvoir : il nous faut pourtant bien admet
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e spiritualisme : c’est qu’il nous a fait plus de
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, et que l’erreur matérialiste est bâtarde de ses excès. Ceci pourtant
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en séparant le corps et l’âme : c’est qu’il les a
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distingués. Du point de vue de la personne, le corps et l’âme sont de
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Schelling dont, par ailleurs, Breton dit tant de
mal
(Introduction aux contes d’Arnim). Mais pourquoi nous glisser ce vieu
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ses périodes font la roue. Mais il se débrouille
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avec des données scientifiques ; sa syntaxe s’embarrasse et s’alourdi
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l. Le nom de l’auteur de l’ouvrage recensé étant
mal
orthographié (« Ronveyre »), on a corrigé sans signalisation.
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dont on sait les raisons commerciales, couvre pas
mal
d’infidélités profondes. Certains sujets mériteraient à peine 50 page
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mpressait d’ailleurs de faire suivre l’annonce du
mal
de celle de son remède. Pourquoi résister au plaisir de proposer à me
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répugne à rendre Descartes responsable de tout le
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qu’ont répandu les cartésiens. Et je sais bien que de ceux-ci au cart
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e le risque de penser dans la réalité lourde et «
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compassée » (Descartes). Et plus rien ne s’oppose alors aux spécialis
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re informes, difficiles et vivantes, ces choses «
mal
compassées » que Descartes déjà méprisait… VI. Le geste de Pilate
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ectuel soucieux d’agir par sa pensée. Cette vie «
mal
compassée » qu’on nomme la vie pratique, avec ses résistances et ses
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rais à conseiller cette cure à des jeunes gens en
mal
de bohème prolétarienne. Le spectacle de la culture européenne, depui
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eur instinct a raison, qui veut qu’on n’abatte le
mal
, cette négation perpétuelle, qu’à coups d’affirmations du bien prépon
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uer : la lassitude, le défaitisme, et les dégoûts
mal
formulés qui semblent déprimer depuis deux ans l’intelligentsia paris
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u Service de travail, de jeunes filles, de femmes
mal
vêtues : ils ne disaient presque rien. On se passait un journal, une
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e la pente vous porte en arrière, parce qu’on l’a
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calculé et il faut d’abord qu’on le corrige. » Et Ramuz ajoute : « C’
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de ce fameux « pratique » dont ils s’occupent si
mal
, et de plus en plus mal à mesure que le « pratique » s’éloigne davant
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» dont ils s’occupent si mal, et de plus en plus
mal
à mesure que le « pratique » s’éloigne davantage du concret pour se c
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jamais « aussi direct que possible ». Goethe sait
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le grec, et connaît les statues par l’estampe. Il lui faut les interm
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on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire
mal
. J’aime les choses qui sont à leur façon, tandis que je suis à la mie
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vos démocraties libérales et parlementaires, des
maux
qui étaient devenus aigus chez nous : luttes sociales, injustices éco
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l exerce encore sur Petit : le barrésisme souffre
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une aussi consciencieuse application. (Beau chapitre, tout de même, s
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d’un monarque caduc prépare à son successeur des
maux
presque impossibles à réparer. S’il s’agit de littérature, la traduc
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uissant, ou quels bénéfices commerciaux… Voilà le
mal
« presque impossible à réparer ». La faute n’est pas à la littérature
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e, d’une vision grande du but commun. Bien écrit,
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écrit, talent ou pas talent, original, influencé, etc., tout cela n’i
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ligne sauvée. Mais cela peut signifier aussi : le
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qui apparaît maintenant était en germe dès le principe. (Ce que nous
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o, la brochure de Vaillant-Couturier fera plus de
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au parti stalinien que les livres de Gide et de Céline. P.-S. — On
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préjugés », comme disent les jeunes personnes en
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d’émancipation. C’est bien plus grave. C’est aussi grave que les ques
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nniers » et « n’ont plus guère que le nom de leur
mal
» et même « du polémiste prenant son chien à témoin de la lâcheté des
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c’est que la vérité dont il s’agit ressemble pas
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au néant. Soyons sérieux : la majorité des traits que M. Benda attrib
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l faudrait d’abord expliquer qui était Luther, si
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connu du public « cultivé » français… Et préciser mes propres réserve
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at de fait créé par le traité de Vienne est aussi
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interprété par ses garants que par ses soi-disant bénéficiaires. Hors
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» et les « névroses » qui seraient à l’origine du
mal
(d’où l’on déduit que la médecine mentale guérirait tout). Van de Vel
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ourtant à cette utopie qu’obéit sans le savoir le
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marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu’un troisième essai le
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s un certain sens, et aujourd’hui, nul n’est plus
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placé que les personnalistes pour critiquer le régime des partis. Ils
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eilles familles. Quels sont les pays qui marchent
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et qui nous créent le plus d’ennuis ? L’Espagne et le Portugal, parce
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ur que chacun gagne. Enfin, ils ne croient pas au
Mal
… Le krach de 1928, Hitler, la guerre, et quelques privations ont caus