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omanesque décrit depuis cent ans nos mœurs et nos
malheurs
avec une croissante application à la stupidité, j’entends à l’absence
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— une femme de la campagne vaudoise, qui a eu des
malheurs
, qui les conte assez mal — Giono s’en mêle trop — et qui a cherché à
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ui que l’objet soit ou non présent. Mais alors le
malheur
du spiritualisme fut de se replier sur cette liberté pour la chérir d
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la sympathie, dans une communion de révolte. Par
malheur
, l’auteur a voulu romancer ce documentaire authentique, et il en a sa
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fice de « ces jeunes gens qui sont entrés dans le
malheur
la tête haute ». Car ce sont « les jeunes gens qui ne possédaient rie
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ll, rien ne rend aussi dur et aussi ardent que le
malheur
. Rien ne rend aussi brave et aussi passionné, aussi modeste et aussi
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passionné, aussi modeste et aussi endurant que le
malheur
. Et rien ne fonde une communauté comme le malheur. La communauté des
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malheur. Et rien ne fonde une communauté comme le
malheur
. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, celle-là ne vaut p
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clou. Mais la communauté des gens cimentés par le
malheur
, ça c’est la seule vraie communauté qui puisse exister pour un peuple
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ue Descartes a proposé, ce que l’Église, pour son
malheur
, a pris en compte, c’est la doctrine « spiritualiste » de l’esprit. V
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ccès de l’erreur eût été forcément limité, si par
malheur
elle n’avait pas rejoint d’une manière aussi naturelle le « sens comm
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ment) s’opérera sans qu’il y mette les mains. Par
malheur
, le droit dont il se targue ne comportant aucune espèce de vérité pra
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secrète attirance, une secrète espérance dans le
malheur
total, où peut-être on touchera de nouveau le réel, où peut-être on r
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lle théorie est conforme à cette ligne sacrée. Et
malheur
à qui chercherait à pousser plus loin ! » Je demande alors si Gide pr
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; il s’excite, il s’admire dans sa révolte ou son
malheur
. Mais celui qu’on peut voir, celui qui vous pose des questions, celui
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us qu’ailleurs peut-être, pour celui qui voit, le
malheur
défait et refait sans cesse un monde banal, vulgaire, insupportable,
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tation, lorsqu’il rattache ces divers traits au «
malheur
» de notre jeunesse, lequel ne saurait, en bonne logique, expliquer l
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l’ennui. On n’ignore pas que la passion serait un
malheur
— mais on pressent que ce serait un malheur plus beau et plus « vivan
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it un malheur — mais on pressent que ce serait un
malheur
plus beau et plus « vivant » que la vie normale, plus exaltant que so
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ondent notre fidélité. Quoi qu’il arrive, heur ou
malheur
, le sort du monde nous importe bien moins que la connaissance de nos
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nt plus méthodiquement refoulées ? Qui sait quels
malheurs
historiques un réveil spirituel de l’Amérique ne pourrait pas lui épa