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pleurard… Et l’on parla pourtant de la conscience
morale
. On en parla, bien sûr, comme d’une de ces célébrités respectables et
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eurer agressifs dans leur volonté de confondre la
morale
petite-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mai
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décrit ainsi : « Dans cette philosophie et cette
morale
est délibérément supprimée toute idée de liberté, toute idée de propr
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animal s’assure à moins de frais. Sinistre farce.
Morale
officielle de la Troisième République, de l’Amérique et des Soviets.
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nisme grossier — « Je gagne mon bifteck » — de la
morale
bourgeoise, et de l’idéalisme socialiste, démocratisation du confort
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stes bourgeois — mais personne ne croit plus à la
morale
bourgeoise — d’autre part les immoralistes, mais ils ne vont pas jusq
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leur mission n’ont jamais craint d’affirmer leur
morale
. Elles n’ont jamais pensé qu’une œuvre d’art perdrait de sa valeur à
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à l’écart d’une société hostile, dans une ascèse
morale
soutenue. L’aîné, c’est ce Rouveyre que nous ont révélé des dessins c
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angoisse est dans les refoulements qu’imposent la
morale
, l’Église, les exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par
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la pensée se dégage mieux. Quoique toute douleur
morale
puisse être ramenée à un système de coordonnées sociales, on a trop o
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ystème général de choses en ignorant cette misère
morale
qui, trop profondément ancrée en l’homme pour qu’elle disparaisse par
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ervention : ce ne sont là que les rudiments de la
morale
de leur état. Et personne n’a jamais contesté la grandeur d’un désint
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pris la peine de défendre ces lieux communs de la
morale
élémentaire. Se montrer « désintéressé » pour lui, ce n’est pas tout
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es distingués vise autre chose que cette banalité
morale
. Elle vise en fait à justifier le lavement de mains de Pilate. « Pila
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l’esprit et du corps, de la raison pure et de la
morale
pratique, décret prononcé par Descartes en 1637 — aggravé par l’idéal
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Cet aveu est de Rauh (Avant-propos des Études de
morale
). 35. Et sans doute d’abord chez les grands convertisseurs chrétiens
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La révolution de l’avenir sera le triomphe de la
morale
sur la politique » (L’Avenir de la Science). L’évolution de Renan sym
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sur la puissance de l’inquisition intellectuelle,
morale
et policière exercée par ce Parti d’autre part, nous permettent d’aff
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es komsomols et brigadiers de choc s’imposent une
morale
ascétique, acceptent des privations de toute nature, et supportent av
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veut imposer au tout, y compris la culture et la
morale
. Ce sont les nécessités de la propagande, identiques dans les deux ca
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s dernières racines vivantes. Il ne s’agit pas de
morale
! Ni de condamner pour le mauvais plaisir d’avoir raison. Mais il s’a
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c un point de vue d’art, ou de philosophie, ou de
morale
, mais en refaisant une société où l’art exerce une fonction nécessair
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illeurs, — la relation volontairement privée de «
morale
» d’un lamentable cas individuel ? Mais alors : veut-on ma compassion
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en Allemagne.) Mais nos romans ne veulent plus de
morale
— à cause de « l’art » — et l’art consiste à vous faire partager des
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ations scientifiques et psychologiques, influence
morale
et sociale…), bref : une gravité (un poids) qui suffit presque à dist
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, il étouffe bientôt dans le confort et l’asepsie
morale
. Mais qu’il reprenne conscience de cette mission, et le grand air de
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e temps l’aspect d’une aventure plus belle que la
morale
. Ce qui, pour le croyant manichéen, était l’expression dramatique du
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e. Voici les forces en présence : d’une part, une
morale
de l’espèce et de la société en général, mais plus ou moins empreinte
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mpreinte de religion — c’est ce que l’on nomme la
morale
bourgeoise ; d’autre part, une morale inspirée par l’ambiance culture
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on nomme la morale bourgeoise ; d’autre part, une
morale
inspirée par l’ambiance culturelle, littéraire, artistique — c’est la
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nce culturelle, littéraire, artistique — c’est la
morale
passionnelle ou romanesque. Tous les adolescents de la bourgeoisie oc
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les institutionnels entraîne une chute de tension
morale
d’où résulte une immense confusion. L’adultère devient un sujet de dé
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rne et romantique que la passion est une noblesse
morale
, qu’elle nous met au-dessus des lois. Celui qui aime de passion accèd
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oprement balayé durant la période des Soviets. La
morale
des intellectuels nihilistes ou romantiques, qui inspirait les jeunes
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la vie privée, changèrent radicalement l’ambiance
morale
de la Russie vers la fin du premier plan de cinq ans. Le mariage se t
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désespoir et d’anarchie intime que suppose toute
morale
du « bonheur » strictement individuelle. Or la dictature hitlérienne,
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r du mythe de Tristan, utilisant les formes de la
morale
chevaleresque pour exprimer sans l’avouer une conception tout hérétiq
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sur l’homme ou Dieu — a fortiori pas une erreur «
morale
» — mais une décision fondamentale de l’homme, qui veut être lui-même
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as l’erreur logique qui est grave, c’est l’erreur
morale
qu’elle suppose. Lorsqu’on incite les jeunes fiancés à calculer leurs
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stitution qui contient la passion non plus par la
morale
, mais par l’amour. 6. Les paradoxes de l’Occident Ces quelques
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ux, et dans l’institution la plus typique de leur
morale
: le mariage, qu’il sera désormais possible de repérer avec assez de
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t, s’il faut une étiquette, un livre de théologie
morale
, et c’est sur ce terrain que je puis le défendre. Malgré toute mon ho
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surestimée par l’École et l’État, et par toute la
morale
bourgeoise, trahit aussi un vice de l’âme. Apprenons d’eux le sens sp