1
ertains cas où cette absurdité essentielle, cette
mortelle
, cette officielle dissociation de la pensée et de l’action apparaît p
2
me est l’Esprit incarné, l’Esprit qui s’est rendu
mortel
, car c’est ainsi qu’il peut changer le monde. Non pas en planant hors
3
contraintes matrimoniales et du mythe de l’amour
mortel
. Déjà l’on voyait affleurer le fond de désespoir et d’anarchie intime
4
, qui lui font aujourd’hui défaut. Sa dialectique
mortelle
pourra de nouveau mimer des intrigues épiques ou politiques. Et l’ave
5
te qui prétendait détourner l’homme de cette voie
mortelle
, divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débouche dans sa perte ! En
6
e l’Éros à son tour se voit relevé de sa fonction
mortelle
et délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’
7
e évacue la passion ; et la technique en devenant
mortelle
, trahit les ambitions dont elle est née. Il se peut que l’Occident su
8
ertaines de l’hérésie, que nous sont venues nos «
mortelles
» croyances. Mais dira-t-on, ces mêmes croyances n’ont pas produit le
9
ais au-delà de la passion vécue jusqu’à l’impasse
mortelle
, que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux thèmes que je vais e
10
naturelle, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi
mortel
». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite, à l’origine pure de la
11
l’on peut alors concevoir que la passion, née du
mortel
désir d’union mystique, ne saurait être dépassée et accomplie que par
12
ifs sont incompatibles. Cela conduit à des crises
mortelles
. Alors les chefs de partis baissent le nez, font appel à l’union sacr