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rsonne ; il n’est rien s’il n’est pas l’extension
naturelle
du risque et du concret de l’homme qui se dépasse. Qu’importe l’honne
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scartes a détruit la personne, ou plutôt son lieu
naturel
, en séparant le corps et l’âme : c’est qu’il les a mal distingués. Du
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mme la Promenade au marais est une merveille de «
naturel
» dans tous les sens de ce terme ; je ne vois pas d’écrivain français
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de plus raisonnable, je vous prie ? Quoi de plus
naturel
que de le célébrer ? Et plutôt que de ricaner, vous que ces problèmes
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sition promise à la publicité universelle, trouve
naturel
de proposer que « l’esprit », dans cette entreprise, soit mis à part,
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qualifie de bibliothèque, ne lui paraît pas moins
naturel
. Brochant sur ces deux faits une constatation évidente : l’opinion de
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heur elle n’avait pas rejoint d’une manière aussi
naturelle
le « sens commun ». Sans doute ce préjugé contre l’esprit n’a pas tou
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isan, le paysan et le boutiquier ont une tendance
naturelle
à estimer que la « pensée » est incapable, en fait, de les aider dans
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elle évoque peu à peu on ne sait quelle puissance
naturelle
, dans sa fascinante monotonie. Un art dont la mesure ne doit pas être
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antaisiste, le dédain de toutes les complications
naturelles
et sociales de l’amour, l’indulgence pour les mensonges et les égoïsm
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de ce terme. Ce n’est pas là, je crois, sa pente
naturelle
; plutôt l’effet d’une permanente correction que par scrupule humain,
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acte victorieux de l’homme contre ses servitudes
naturelles
et les illusions qu’elles entraînent : Goethe ou Balzac n’ont rien fa
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age. Vocabulaire insuffisant pour décrire la joie
naturelle
. Souvent éprouvé. Les grands soulèvements de l’instinct vers la clart
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ît, je dirais volontiers : entre la personnalité,
naturelle
ou factice (ou « personnage ») et la personne. Et nous retrouvons alo
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il en possède aussi le droit, une espèce de droit
naturel
. Or on a vu des États minuscules, Venise et Berne, les Pays-Bas de Gu
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suffisamment garanti du seul fait qu’elle le juge
naturel
? La meilleure garantie d’un droit, la seule peut-être qui soit effic
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atorial. Elle est la position centrale, à la fois
naturelle
et spirituelle, dont l’individualisme et les collectivismes figurent
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ystification » de l’instinct faussant ses rythmes
naturels
, invertissant sa direction, exaltant le « désir de mort », développer
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t à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordre
naturel
et un crime contre l’ordre social. Car le sacrement unissait tout à l
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, la plus naïve et — j’ai beau dire ! — la plus «
naturelle
» pensera-t-on… Illusion de liberté. Et illusion de plénitude. Je nom
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ente une entreprise folle (et en même temps toute
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!) pour vivre le parfait dans l’imparfait. Mais je sais néanmoins que
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ngels) ont essayé de prouver que la monogamie est
naturelle
, et de plus qu’elle est salutaire. Cela se discute à l’infini. Et cel
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e pense que la fidélité se définit comme la moins
naturelle
des vertus, et la plus désavantageuse pour le « Bonheur ». À leurs ye
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l’amour-action ». Ce qui niait l’individu et son
naturel
égoïsme, c’est cela qui édifie la personne. À ce terme, on découvrira
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a loi d’une vie nouvelle ; et non point de la vie
naturelle
(ce serait la polygamie) — et non plus de la vie pour la mort (c’étai
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qu’il faut aimer et recevoir le pardon. L’homme
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ne pouvait pas l’imaginer. Il était donc condamné à croire Éros, c’es
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ouvrir : il est délivré par la foi de sa religion
naturelle
. Il peut maintenant espérer autre chose, il sait qu’il est une autre
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mmunément du sentimentalisme). L’amour sauvage et
naturel
se manifeste par le viol, preuve d’amour chez tous les barbares. Mais
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révolution), puis l’idée de transformer le milieu
naturel
(d’où la technique). Reste à savoir si le christianisme, accueilli pa
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à néant ». Du point de vue du monde et de la vie
naturelle
, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi mortel ». Nous nous heurtons
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e confusions mystiques, l’exaltation de cet amour
naturel
est subitement considérée comme vertueuse, ennoblissante. C’est en ta