1 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
1 scandent la durée, qui marquent nos mémoires, qui nient le temps, mais aussi nous permettent d’en prendre une mesure humaine.
2 Nous sommes surtout les jouets humiliés de ce qui nie notre dignité d’hommes, de ce qui nous traite en objets neutres et en
3 u’il y a pour l’homme un monde des objets, ce que niaient pratiquement beaucoup de clercs ; il a compris que le phénomène homme
4 Il est plus dangereux que le matérialisme : il ne nie pas grossièrement notre puissance — ce serait une manière de la mieux
2 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
5 ésintéressé, au sens subtil où il l’entend, c’est nier en principe que l’esprit soit responsable de ce qui se passe dans le
6 re action, et comment elle doit s’orienter. Je ne nie pas que les interventions passionnées et simplistes du public ne puis
3 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
7 eil humaniste, d’une certaine insolence joyeuse à nier les valeurs transcendantes, d’une certaine âpreté rationaliste qui ra
8 reviennent tenter l’esprit. Il serait vain de le nier  : la mesure imposée par le Plan et qui régit encore l’action pratique
4 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
9 ter les hypothèses d’un collègue historien. Je ne nie pas la valeur intrinsèque de la thèse que défend M. Lamm et qui me pa
5 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
10 les trois chefs que l’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abord le sacrement, comme n’étant établi par aucun texte univo
6 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
11 représente le plus profond non-conformisme. Elle nie la croyance commune en la valeur révélatrice du spontané et de la mul
12 ntané et de la multiplicité des expériences. Elle nie que l’être aimé doive réunir, pour être ou pour rester aimable, le pl
13 , le plus grand nombre de qualités possible. Elle nie que le but de la fidélité soit le bonheur. Elle affirme scandaleuseme
14 t un perpétuel refus, une volonté d’exclure et de nier la création dans sa diversité, d’empêcher le monde d’envahir l’âme, l
15 ouble aboutissement de « l’amour-action ». Ce qui niait l’individu et son naturel égoïsme, c’est cela qui édifie la personne.
16 use de s’imposer, il se refuse à une violence qui nie et détruit la personne. Il prouve ainsi qu’il veut d’abord le bien de
17 a nous menace, et d’autant plus qu’on voudrait le nier . Cependant, à plusieurs reprises, la connaissance de ces périls nous