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issable concret Il ne faut pas estimer que les
objets
que nous touchons de nos mains et voyons de nos yeux soient du tout p
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qui consiste à les toucher et à les voir. Car un
objet
que personne n’a vu ni touché appartient à la connaissance qu’on nomm
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ent ; il faut que la rencontre d’un sujet avec un
objet
soit attestée par quelque modification sensible. Les objets matériels
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t attestée par quelque modification sensible. Les
objets
matériels ne sont vraiment objets que si la connaissance d’un homme l
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n sensible. Les objets matériels ne sont vraiment
objets
que si la connaissance d’un homme les saisit. La connaissance d’un ho
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rme l’équation sujet en vrai sujet, et l’équation
objet
en vrai objet. 2. Le concret, c’est la présence de l’homme Comm
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sujet en vrai sujet, et l’équation objet en vrai
objet
. 2. Le concret, c’est la présence de l’homme Comment choisir ce
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faut mettre en présence. Sujet en tant qu’actif,
objet
en tant qu’agi, sont des concepts dont le seul contenu paraît au seul
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, où serait l’événement ? La manière d’être de l’
objet
lorsqu’il est mis en présence du sujet n’est point passive ; elle est
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’est point passive ; elle est de résister. Mais l’
objet
ne peut, par lui-même, provoquer aucune présence. C’est là le rôle du
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essentiellement provocante. Il cherche partout un
objet
qui lui donne occasion de manifester son pouvoir. Et son angoisse est
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r ; sa joie, de provoquer le corps-à-corps avec l’
objet
. Par où l’on voit que le sujet détient une primauté de fait. Il peut
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’éprouver dans l’angoisse, il y trouve, loin de l’
objet
, une sorte d’existence virtuelle, incomplète mais déjà consciente ; c
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incomplète mais déjà consciente ; cependant que l’
objet
, séparé du sujet, n’a rien en lui qui le pousse à chercher ce dont il
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il manque, et n’a pas d’existence. Il ne devient
objet
que lorsque j’en fais mon objet. Tel étant le sujet, on peut voir qu’
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ce. Il ne devient objet que lorsque j’en fais mon
objet
. Tel étant le sujet, on peut voir qu’il n’est autre que l’homme. Seul
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connu, l’homme détient le pouvoir de provoquer l’
objet
à l’existence. Il peut le faire de deux façons, l’une virtuelle ou di
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nte, l’autre actuelle. S’il se borne à imaginer l’
objet
hors de sa prise, comme absent, il ne fait à vrai dire qu’augmenter s
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goisse de l’impression d’une impuissance. Alors l’
objet
n’a pas d’autre existence que celle d’une fatalité abstraite pesant s
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s, cherche des résistances, veut agir, trouve son
objet
, — la fatalité disparaît, l’angoisse devient joie de combattre. C’est
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s calculs, comme un facteur indifférent, comme un
objet
ou comme un chiffre : ils ne savent pas de quoi ils parlent, l’homme
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oncept. Mais la psychologie fait de l’homme son «
objet
», et par là même le déshumanise. Elle pose l’homme comme un problème
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ter. L’acte étant sujet pur, il ne sera jamais un
objet
de l’entendement. Et c’est pourquoi rien ne peut l’expliquer. Mais qu
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ut l’expliquer. Mais qu’il paraisse, aussitôt les
objets
s’ordonnent à sa décision, et deviennent saisissables pour l’entendem
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au monde et à moi-même conjointement ; aux vrais
objets
, aux vrais humains, et à ma vraie responsabilité. C’est à bon droit,
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de l’homme sujet à l’instant qu’il rencontre son
objet
. L’homme sujet, c’est l’homme seul à l’instant qu’il cesse de l’être.
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rement la sujétion de l’homme à l’éternel et de l’
objet
à l’homme, on peut dire que la personne est l’impensable incarnation
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nde. Nous nous voyons dominés fréquemment par les
objets
que nous imaginons sans les saisir, et notre « individu » n’est certe
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s fatalité, parce que nous sommes ses impuissants
objets
. Nous sommes très peu personnels. Nous sommes aliénés au monde des o
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peu personnels. Nous sommes aliénés au monde des
objets
. Nous sommes surtout les jouets humiliés de ce qui nie notre dignité
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notre dignité d’hommes, de ce qui nous traite en
objets
neutres et en objets d’autant moins résistants qu’ils ont cru concevo
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es, de ce qui nous traite en objets neutres et en
objets
d’autant moins résistants qu’ils ont cru concevoir, dans ce qui les a
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sme a compris qu’il y a pour l’homme un monde des
objets
, ce que niaient pratiquement beaucoup de clercs ; il a compris que le
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mène homme ne se produit en fait qu’au niveau des
objets
, et que tout ce qui est doit pouvoir être vu, être touché, consister
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non pas ironique !) et qu’il dépend de lui que l’
objet
soit ou non présent. Mais alors le malheur du spiritualisme fut de se
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et reste virtuel. Il se croit maître de tous les
objets
, mais néglige d’en choisir aucun. Il chante sa grandeur, mais n’en té
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e son existence, c’est-à-dire qu’il l’atrophie. L’
objet
pendant ce temps, se dégrade selon ses lois. La révolte matérialiste
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’expression de notre solidarité avec le monde des
objets
; l’aspect de l’âme est notre orientation, l’originalité essentielle
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alité essentielle de l’homme au sein du monde des
objets
, c’est-à-dire notre capacité de choisir librement nos contacts, comme