1
andes pages de dessins inspirés à M. Hermann-Paul
par
l’actualité (peut-être même faudrait-il dire : par la nécessité) la p
2
ar l’actualité (peut-être même faudrait-il dire :
par
la nécessité) la plus brûlante : Américains et Allemands chez nous. L
3
e avarice ou de cette férocité spéciales décrites
par
Léon Bloy. Joli monde, comme disent les échotiers. Remercions Candide
4
oux, dans les remarques à mon sens si importantes
par
lesquelles il inaugurait la rubrique au premier numéro, suggérait une
5
ds en uniforme, vautrés sur un banc qui la divise
par
le milieu, fument des cigarettes en taquinant du pied la crosse de le
6
Ils n’auront pas à s’exprimer, d’ailleurs, sinon
par
la voix de leur président, et la mimique d’un jeune aviateur, dont la
7
r si Martin, « objecteur de conscience », a donné
par
son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de
8
is de plus, que le monde fabriqué pour leur usage
par
les hommes de ce temps est à tous points de vue le plus irrespirable
9
mieux, tant ils sont enrobés de crasse hypocrisie
par
la bureaucratie bourgeoise et militaire qu’ils engendrèrent légitimem
10
»). Cette vertu laïque et démodée, confectionnée
par
les idéologues de la Troisième République, a gardé parmi nous quelque
11
eoise. Mais qu’elle se mêle un jour de s’affirmer
par
une personnalité, et par là même de ne plus coïncider avec les intérê
12
iction formelle avec les actes juridiques déduits
par
voie de faits — si l’on peut dire — des mêmes principes. Sangnier dev
13
ste. Dans un régime social où tout se tient, mais
par
la seule logique de la décomposition nécessaire de principes faux en
14
éveil. Et quand bien même il ne serait poussé que
par
quelques-uns, rien ni personne ne pourra faire qu’il n’y ait eu cette
15
mêmes, qui auraient été introduites dans le monde
par
Dieu, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et q
16
Dieu, que nous aurions mal dirigées, compromises
par
maladresse, et que nous pourrions, par exemple, dégager de leurs comp
17
cette possession serait en quelque sorte garantie
par
des institutions de plus en plus humaines, de plus en plus semblables
18
e l’Europe 3 ». L’on voit des von Papen, délégués
par
l’industrie lourde au gouvernement d’une nation « chrétienne » revend
19
n, quand ils se donnent pour chrétiens ? ⁂ Quand,
par
la maladie du monde, la « chrétienté » se trouve menacée, c’est déjà
20
rit, en ce siècle ! Il a été admirablement défini
par
la Sorbonne, entre autres. 7. Traité du désespoir, trad. Gateau (Ga
21
glises catholiques, puisque il se trouve condamné
par
la dogmatique réformée, et plus encore par la révolte de la foi réfor
22
ndamné par la dogmatique réformée, et plus encore
par
la révolte de la foi réformée contre toutes les « synthèses » humanis
23
tatistes, il n’en reste pas moins non conformiste
par
la façon dont il pose les problèmes. Beaucoup plus « existentielle »
24
llement beaucoup d’ampleur sur le terrain préparé
par
Ford. Une récente enquête publiée en volume chez Macmillan sous ce ti
25
tanés de travailleurs sur la religion (recueillis
par
Jerome Davis) se fait l’écho de ces revendications antiecclésiastique
26
me optimiste et moralisant. Mais qu’entendent-ils
par
« christianisation, de l’ordre social » ? Ont-ils distingué clairemen
27
sera la condition du libre abrutissement de tous
par
la propagande électorale. Prendre le travail comme point de départ d’
28
nos sommations, tout le mal moderne est symbolisé
par
cette disjonction du travail et du loisir, dont il faut maintenant dé
29
ide sûrement.) Qu’une classe possédante en vienne
par
fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraient à
30
is la création. Nous n’avons pas le goût du vide.
Par
cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’ac
31
de la création ; activité purement « nécessitée »
par
la révolte de 17, qui décréta l’instauration en Russie d’une civilisa
32
tat un peu plus noir qu’il n’est, afin d’éclairer
par
contraste un avenir qui devra son éclat moins à lui-même qu’à nos omb
33
ue sous les coups. Il nous faut apprendre le bien
par
la considération du désordre. Mais cet examen misérable ne mènera-t-i
34
re a mangé ses mouches. Certes, il faut commencer
par
dénoncer le mal. Mais que l’on sache d’abord au nom de quoi l’on parl
35
en fait, des valeurs établies ; liée, en fait et
par
ses conséquences pratiques, à l’établissement des bourgeois. Mais cet
36
itif et populaire — n’ait été finalement utilisée
par
des puissances qu’elle avait négligées ou dont elle s’était faite com
37
avant peu, cette même littérature « mise au pas »
par
l’État fasciste13. Que pourrait-elle lui opposer ? Où donc est la mes
38
as d’ombres grouillants d’êtres révélés et saisis
par
le droit flot de la lumière, les replis de la vie quotidienne fouillé
39
de la vie quotidienne fouillés comme un cauchemar
par
le brusque soleil, et l’homme au centre, campé dans sa stature réelle
40
t avec les buts qui leur sont réellement assignés
par
leur raison d’être profonde. C’est un amer divertissement que nous of
41
s une société décadente. Il est poussé à la manie
par
les suiveurs des maîtres d’après-guerre. Les mauvais écrivains d’aujo
42
no s’en mêle trop — et qui a cherché à s’en tirer
par
ses moyens. Je cite : J’essayai de me sauver par l’esprit. Vous qui
43
par ses moyens. Je cite : J’essayai de me sauver
par
l’esprit. Vous qui êtes Français, dites-moi pourquoi, dans tout votre
44
xpressions des philosophes sont sans cesse repris
par
les simples — et aussi par les autres, bien sûr — et détournés de leu
45
sont sans cesse repris par les simples — et aussi
par
les autres, bien sûr — et détournés de leur sens primitif, de sorte q
46
innocents, d’une humanité émouvante, — émouvante
par
l’erreur même. La femme poursuit : Mais ne vante-t-on pas partout vo
47
t à ces choses-là quand on en trouve), mais aussi
par
manière de conclusion à cette Préface à une littérature, qu’on a pu
48
re temps, vous autres. Ah ! vous n’êtes pas aimés
par
les pauvres. Non. Vous me laissez désespérée et sans secours devant l
49
iance. Pauvre gaieté de la vie de garçon, reprise
par
nécessité… Nous arrivons sur la place de mon village. « Je vous dépos
50
re au mot les pauvres hommes préalablement abêtis
par
l’école, par la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez-
51
pauvres hommes préalablement abêtis par l’école,
par
la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez-vous vraiment
52
préalablement abêtis par l’école, par la presse,
par
les partis et par le cinéma. Mais croyez-vous vraiment que mon bagnol
53
tis par l’école, par la presse, par les partis et
par
le cinéma. Mais croyez-vous vraiment que mon bagnolard, mon lecteur e
54
n va lire n’est pas un résumé des idées défendues
par
les deux groupes cités (et qui sont absolument indépendants l’un de l
55
e concret, il faut une mise en présence certifiée
par
un événement ; il faut que la rencontre d’un sujet avec un objet soit
56
rencontre d’un sujet avec un objet soit attestée
par
quelque modification sensible. Les objets matériels ne sont vraiment
57
encontre une occasion de s’exercer, et la saisit.
Par
ces deux phrases, nous n’avons pas encore défini le concret comme tel
58
qui transcende nos définitions. Elles sont jugées
par
lui, et non point lui par elles. Et c’est de lui qu’elles tirent leur
59
ions. Elles sont jugées par lui, et non point lui
par
elles. Et c’est de lui qu’elles tirent leur justification, et non l’i
60
ive ; elle est de résister. Mais l’objet ne peut,
par
lui-même, provoquer aucune présence. C’est là le rôle du sujet, et sa
61
joie, de provoquer le corps-à-corps avec l’objet.
Par
où l’on voit que le sujet détient une primauté de fait. Il peut s’épr
62
ne songe d’ailleurs à contester le fait, démontré
par
l’existence même des psychologues. L’apparition de la psychologie est
63
présentent. À la faveur de cette image, autorisée
par
l’étymologie du mot personne, nous pouvons voir d’abord que de l’indi
64
e puisse être qualifié de jeu, et légèrement pris
par
toute espèce de sceptiques ou d’heureux ignorants, — il est le seul.
65
e commune à des concepts très diversement définis
par
les philosophes de l’école : présence, événement, concret, acte, pers
66
être saisis dans le temps ni dans l’espace conçus
par
notre entendement, si bien que les apparitions irréfutables de leurs
67
re. Ils sont là en dépit de la forme du monde, et
par
eux seuls s’opèrent ces transformations qui scandent la durée, qui ma
68
acte, c’est le rythme imprimé à l’action générale
par
cette apparition qui s’y insère. C’est une nouvelle qualité du concre
69
nait me saisir ? C’est parce que j’en ai témoigné
par
mon acte. Admirable cercle vicieux ! Oui, rien n’est plus vicieux pou
70
re est visible : l’éternel ne touche le temps que
par
l’individu en acte, et qui devient à cet instant une personne. L’homm
71
sence est l’événement de l’éternel dans le temps,
par
le moyen de l’homme, si l’homme n’est vraiment homme que dans l’acte
72
eins de problèmes, peuplés de fantômes et séparés
par
eux de nous-mêmes et du monde. Nous nous voyons dominés fréquemment p
73
et du monde. Nous nous voyons dominés fréquemment
par
les objets que nous imaginons sans les saisir, et notre « individu »
74
nnateurs et créateurs, sont simplement déterminés
par
une mécanique impersonnelle. Ils ne sont pas les actes d’un auteur, m
75
is les contrecoups nécessaires d’un procès initié
par
d’autres, d’un procès anonyme étranger à notre être, et que nous bapt
76
ns sa communication, laquelle doit être certifiée
par
quelque signe matériel. L’idée d’une personne isolée ou n’entretenant
77
numérique, indifférencié, objectif. On l’obtient
par
un processus d’isolation. Quel rôle peut jouer la personne dans cette
78
se de fond en comble l’ordre des valeurs établies
par
le rationalisme et le collectivisme, elle prend pour mesure de tout l
79
dans un ordre contractuel où la personne abritée
par
la loi perde à la fois son risque et son pouvoir de création (démocra
80
semble demeure indéfendable s’il n’est pas imposé
par
le fait humain primordial. Le droit divin n’est pas un droit humain é
81
ple raison qu’il n’y a de rapport humain réel que
par
l’apparition première de la personne, fondement nécessaire et suffisa
82
cette liberté. C’est une usurpation de l’éternel
par
la conscience contingente, par cette conscience insinuée comme un ret
83
ation de l’éternel par la conscience contingente,
par
cette conscience insinuée comme un retard entre l’individu et sa pres
84
’initiation fondamentale de toute histoire. C’est
par
le verbe seul, créant de rien, que « l’impossible, ici, devient événe
85
lasser dans les catégories du désespoir analysées
par
Kierkegaard, si nous étions assez détachés d’eux pour ne plus sentir
86
de trop nombreux exemples. On est frappé d’abord
par
une certaine noblesse du port, par une certaine allure hautaine de la
87
frappé d’abord par une certaine noblesse du port,
par
une certaine allure hautaine de la phrase. Mais que cet homme est emp
88
aine de la phrase. Mais que cet homme est empêtré
par
le scrupule de ce qu’il se doit ! Et qu’il est attentif à sa propre d
89
homme qui le prend de si haut ? Son livre s’ouvre
par
un discours lyrique « sur le peu de réalité » et se termine par des c
90
s lyrique « sur le peu de réalité » et se termine
par
des considérations décousues sur quelques résultats récents d’une sci
91
qu’il aborde une matière tant soit peu résistante
par
elle-même, et dont il ne saurait avoir raison en quelques tours de ph
92
lus émouvant que l’effort vers eux-mêmes, et l’un
par
l’autre, de ces deux êtres dont la vocation paraît inséparable de l’a
93
e à gagner un sens religieux. Ce livre enfin vaut
par
un style inoubliable. Rouveyre ne laisse pas un instant de faire sent
94
in, disqualifié dans la littérature d’aujourd’hui
par
trop d’indiscrétions excitées et vulgaires. Que dire encore qui fasse
95
us de valeur que d’avoir traîné son vague à l’âme
par
les rues d’une ville de province ; mais cela donne au moins une matiè
96
vre : vous avez vécu quelque chose, tout au moins
par
la sympathie, dans une communion de révolte. Par malheur, l’auteur a
97
par la sympathie, dans une communion de révolte.
Par
malheur, l’auteur a voulu romancer ce documentaire authentique, et il
98
s éprouvent simultanément le besoin de s’exprimer
par
des romans du format standard : 224 ou 600 pages exactement. Il me se
99
alité de discrétion qui semble ici encore imposée
par
l’objet du livre. Roger Breuil nous révèle une espèce de Français don
100
rd que Breuil n’aborde pas une « classe » définie
par
les sociologues. Son roman tendrait à prouver au contraire l’inexiste
101
de concrète de la communauté qui peut s’instituer
par
le jeu des passions, ou les liens du métier, ou certains accidents he
102
us sommes, nous ne pouvons plus nous affirmer que
par
le sacrifice. » Sacrifice et fidélité, voilà ce qui définit leur dern
103
s pas la race de fer qui sauvera l’Europe menacée
par
tous les peuples de couleur ? Aux dernières pages, nous voyons Bell,
104
pas un clou. Mais la communauté des gens cimentés
par
le malheur, ça c’est la seule vraie communauté qui puisse exister pou
105
lleurs d’autant plus absurde que ce livre — écrit
par
un juif ! — a été condamné en Allemagne. p. Rougemont Denis de, «
106
ns. Suivons-le. La syntaxe de Tzara est commandée
par
des associations verbales d’un type particulier, dont la page 39 donn
107
hore, selon Tzara, est « absorbée intégralement »
par
le second terme, « en vue d’une conciliation » dans laquelle la quali
108
n Proust) que la métaphore est un acte, j’entends
par
acte, justement, la position d’une qualité incomparable, jaillie de l
109
. Si l’un des termes était réellement « absorbé »
par
l’autre, le langage poétique ne serait plus qu’un vaste télescopage,
110
magma larvaire de la réalité non encore informée
par
la raison de l’homme. Mais j’en viens à l’explication psychanalytique
111
zara donne du monde actuel. Monde dominé, dit-il,
par
l’angoisse de vivre (complexe de castration). La cause de cette angoi
112
exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé
par
le langage rationnel. Il s’agit donc de faire sauter tous ces « barra
113
e constate que ce complexe se manifeste justement
par
l’adoption des hypothèses du matérialisme historique. Cette croyance
114
ntégrer les formes nouvelles de penser instituées
par
la physique relativiste. Mais Staline, on le sait, a condamné Einstei
115
dément ancrée en l’homme pour qu’elle disparaisse
par
une simple incantation de mots d’ordre, détermine néanmoins… la compo
116
ner l’action du poète à un phénomène de mimétisme
par
son assimilation à un objet extérieur » (p. 283). Autrement dit, le s
117
L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)r
Par
une belle matinée de mars 1935, le journal Le Journal répandait brusq
118
s. L’Exposition de 1937 doit lui en donner un »
Par
Hippolyte Ducos Député, ancien ministre, président de la commission
119
cations pratiques, la production et le gain, qui,
par
leurs explorations et leurs découvertes dans le domaine de la nature,
120
herche et de la science, qui, au degré supérieur,
par
ses laboratoires, ses subventions, ses missions, ses grands instituts
121
reconnaître enfin que ce rapport n’est plus perçu
par
un chacun comme évident ni comme allant de soi, mais qu’à la faveur d
122
es projets que le politicien, sans doute intimidé
par
son sujet. En bref, M. Duhamel proposait au moins deux palais. « Comm
123
avois ? La réponse est simple. L’esprit s’exprime
par
l’écrit et la parole. Un sanctuaire de l’esprit sera donc un sanctuai
124
s pures, ce ne serait jamais qu’un musée. Et créé
par
l’État, et contrôlé par lui, ce ne serait jamais qu’un musée des lieu
125
mais qu’un musée. Et créé par l’État, et contrôlé
par
lui, ce ne serait jamais qu’un musée des lieux communs de la Troisièm
126
élèbre un esprit « pur » dans un temple construit
par
l’État, la pensée s’évanouit, le temple est vide. Un Palais de l’Espr
127
Esprit, ce n’est point pour me ménager une partie
par
trop facile. C’est que la grossièreté même de l’écart, et le fait qu’
128
ns son excès le plus monumental. Or il se trouve,
par
une sorte de chance, que l’article du député n’est pas seulement l’il
129
e succès de l’erreur eût été forcément limité, si
par
malheur elle n’avait pas rejoint d’une manière aussi naturelle le « s
130
rtésienne de l’esprit (exagérée jusqu’à l’absurde
par
les idéalistes romantiques) peut encore figurer la foi commune des cl
131
urer la foi commune des clercs, pourtant molestés
par
l’époque avec une vigueur qui devrait, semble-t-il, les réveiller. To
132
tèmes, qu’elle décrit sortant les uns des autres,
par
un jeu purement dialectique. Procès rarement troublé — le moins possi
133
ue. Procès rarement troublé — le moins possible —
par
des inventions personnelles, passionnées et irréductibles, auxquelles
134
me de l’étude des « facultés » ayant été démasqué
par
la science dès le début du xxe siècle, on a cru sauver l’apparence e
135
r séculier, et le refus de l’intellectuel, dégagé
par
nature de toute responsabilité temporelle. Ce raisonnement a l’appare
136
celui du doit et de l’avoir, contrôlé tôt ou tard
par
la constatation du rendement ou de la perte. Le clerc qui ne sert à r
137
’idées fausses mais courantes39. Or il se trouve,
par
un curieux hasard, que l’Esprit pur et le Palais de l’Esprit pur ne s
138
recommandable pour l’intellectuel soucieux d’agir
par
sa pensée. Cette vie « mal compassée » qu’on nomme la vie pratique, a
139
és, ses rencontres, ses courtes habitudes (louées
par
Nietzsche), ses brusques changements de décor suivis de guerre d’usur
140
d’autre part, les intellectuels jetés au chômage
par
la crise — plutôt que par leur volonté d’indépendance — dès qu’ils so
141
ctuels jetés au chômage par la crise — plutôt que
par
leur volonté d’indépendance — dès qu’ils sont en assez grand nombre p
142
rroi général40 ; vu la situation culturelle créée
par
le décret de séparation de l’esprit et du corps, de la raison pure et
143
on pure et de la morale pratique, décret prononcé
par
Descartes en 1637 — aggravé par l’idéalisme romantique, exploité par
144
, décret prononcé par Descartes en 1637 — aggravé
par
l’idéalisme romantique, exploité par l’élite bourgeoise, visant à fai
145
37 — aggravé par l’idéalisme romantique, exploité
par
l’élite bourgeoise, visant à faire du clerc un inutile ; vu la situat
146
un inutile ; vu la situation économique inaugurée
par
le krach de Wall Street (1930) et nommée crise ; vu la commercialisat
147
rcialisation croissante de l’esprit, conditionnée
par
ladite crise ; vu l’existence de la presse et la puissance de la publ
148
sent ; que ce problème n’est plus jamais posé que
par
des penseurs sans audience et sans prestige dans l’État ; — et décide
149
? Les discussions seront introduites chaque matin
par
l’exposé des principales tendances qui s’affirment dans l’Europe d’au
150
us, il faut que le terme — la fin — soit proclamé
par
des prophètes. Non pas des hommes grandiloquents ou excités, mais sim
151
e serait pas grave — elle est inculquée au peuple
par
les clercs bourgeois, dont l’enseignement converge ici avec celui du
152
ens du terme, par suite inapte à modifier le réel
par
son jeu même, d’une manière immédiate. L’idéalisme excessif n’a pu qu
153
ctions de la loi, ce qui exige une décision prise
par
une personne responsable. 34. « Nous éprouvons une sorte de honte à
154
u philosophe sincère est, de nos jours, suspendue
par
un fait, l’existence de la science. » Cet aveu est de Rauh (Avant-pro
155
ont il escompte le triomphe temporel automatique (
par
le moyen de l’enseignement) ou magique (par l’évolution de l’humanité
156
ique (par le moyen de l’enseignement) ou magique (
par
l’évolution de l’humanité). Il espère une souveraineté qu’il ne fait
157
ernement) s’opérera sans qu’il y mette les mains.
Par
malheur, le droit dont il se targue ne comportant aucune espèce de vé
158
ôt les méprise cordialement, tout en les honorant
par
habitude, et pour la même raison : en tant qu’hommes inutiles, distin
159
ue le fait-nation est une méchante farce inventée
par
la bourgeoisie, en guise de dernière défense contre le communisme. Ce
160
mandait l’heure. Des fifres jouaient, accompagnés
par
le roulement monotone des tambours au rythme lent, deux coups très es
161
dans le Peuple allemand est sans cesse renforcée
par
la foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des masses co
162
te mesure, il est exact de dire qu’elle s’ordonne
par
avance à sa fin. On n’imagine pas d’aborder l’œuvre et la personne de
163
t la loi nouvelle et la réalité d’une ère dominée
par
ce fait historique : l’Incarnation de la Parole. Les grands docteurs
164
, un Claudel, un Ramuz qui détiennent les simples
par
quoi nous guérirons du platonisme et du cartésianisme. Les clercs s’é
165
es — où toute une théologie s’exprime entièrement
par
des choses (s’agît-il du profond mystère de la liberté des humains en
166
paraît toujours s’excuser de l’emploi qu’il fait,
par
occasion, d’un terme roturier, commun, non littéraire. Ramuz, c’est l
167
concret pour se confondre avec l’artificiel créé
par
la publicité. (On pousse les gens au crime en les hypnotisant sur la
168
t celui du goût (c’est-à-dire des poncifs imposés
par
la cour de Louis XIV). ⁂ La même volonté d’incarnation se manifeste d
169
toutes les singularités de son style s’expliquent
par
cette seule intention, de concentrer notre vision sur l’objet brut, l
170
ut-elle signifier dans ce monde physionomique, et
par
quoi va-t-elle s’exprimer dans une vision qui ne veut rien connaître
171
ous les romans à la Bourget, consiste à rattacher
par
convention, presque par accident, une série d’attitudes et de causes
172
r sous la forme, qui ne peut être interprétée que
par
ses relations organiques à d’autres formes. Et c’est encore l’office
173
t), mythe du génie racial, mythe de la rédemption
par
la souffrance (La Guérison des Maladies), etc. Et le roman n’a pas d’
174
vement que le mouvement même des images propagées
par
l’apparition du mythe au sein d’une communauté. Le bourgeois reste ju
175
seule psychologie, en tant qu’on peut le définir
par
le divorce de ses idées et de ses actes. D’où naît une certaine litté
176
ilieu où tout « être » se traduisît immédiatement
par
un « paraître » ; en sorte qu’on pût faire l’économie des relations a
177
ire l’économie des relations abstraites inventées
par
les psychologues, et dans lesquelles vit le bourgeois46. Ce milieu, c
178
. Goethe sait mal le grec, et connaît les statues
par
l’estampe. Il lui faut les intermédiaires de la culture, les assuranc
179
us achevé. Le mouvement de Ramuz paraît inverse :
par
la ligne de plus grande résistance, il fait retour aux origines éléme
180
fait d’expliquer cette esthétique de l’objet brut
par
une mauvaise humeur d’artiste en réaction contre l’académisme. Si pui
181
té qu’un homme recherchera jamais l’effort ; mais
par
goût de l’effort. Si Ramuz tend à rejeter tous les intermédiaires cul
182
ils se montrent, dégradés, désunis, informes ; et
par
l’effort d’une imagination qui retrouve leur raison d’être, les pouss
183
ail est malédiction), jusqu’à ce que tout à coup,
par
une espèce de renversement, la bénédiction intervienne, tout à coup i
184
sement faudrait-il dire50, éducation de la vision
par
l’acte. Instauration de la personne dans la tension entre l’objet et
185
ntre l’objet et la volonté formatrice. Rédemption
par
l’effort créateur… Autant de formules d’un art dont la genèse se conf
186
magine parfois davantage. Certaines paroles dites
par
cette voix. Celui qui se refuse à poser les questions dernières, s’au
187
t ses fins. Voici le temps où l’homme est attaqué
par
des puissances qui veulent son abdication totale, — ou sa révolte, ma
188
rité a été reconnue sur la figure » (Pascal, cité
par
Ramuz). 44. Comme Ramuz l’a fait dans Six Cahiers. 45. Est-il néces
189
dirigé contre la religion des Grecs, et justifié
par
la seule connaissance qu’on a du premier sens. 46. C’est là ce qu’il
190
. L’allemand dit Ernüchterung. 51. Rimbaud, cité
par
Ramuz dans Six Cahiers. t. Rougemont Denis de, « Vues sur C. F. Ram
191
sympathisent avec la jeune révolution. Angoissés
par
la crise occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par ce
192
dentale et l’isolement où ils se voient ; séduits
par
certains résultats matériels et même moraux, et par l’euphorie juvéni
193
r certains résultats matériels et même moraux, et
par
l’euphorie juvénile qui paraît bien s’être emparée d’une partie du pe
194
roits », c’est à nous de les lui rendre. ⁂ Poussé
par
les nécessités de la polémique antispiritualiste52, Marx avait affirm
195
ut : culture socialiste, configuration d’une Idée
par
des hommes qui y croient, et qui, à cause de cette foi, voudraient en
196
asses. Et cette évolution s’est trouvée confirmée
par
les récents congrès d’écrivains soviétiques ou favorables aux Soviets
197
e, sous la même loi supérieure de la fin proposée
par
le socialisme. Il faut alors définir la culture comme « une forme co
198
sibles : c’est que le Plan est l’instrument forgé
par
la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple
199
btils « dialecticiens »56. Les écrivains délégués
par
les Soviets au congrès de Paris pour la défense de la culture, en 193
200
ions de ce genre « Le niveau culturel a été élevé
par
le Torgsin (magasin de produits étrangers). Le Torgsin en effet a rép
201
ition intellectuelle, morale et policière exercée
par
ce Parti d’autre part, nous permettent d’affirmer que, de gré ou de f
202
en ce rappel permanent des fins dernières conçues
par
le Parti : l’établissement dans cent ans ou mille ans d’un paradis un
203
us borner à un exemple : les disciplines imposées
par
le Plan à la création artistique sont-elles vraiment des disciplines
204
ort des aveux mêmes, faits à titre d’autocritique
par
divers écrivains communistes, que la littérature conforme au Plan n’e
205
ouvelle Russie s’est développée en marge du Plan,
par
anticipation ou régression sur les « décrets culturels » de Staline.
206
ses, au hasard des tendances politiques affichées
par
leurs grands auteurs. C’était réintroduire l’anarchie culturelle dans
207
it. Il serait vain de le nier : la mesure imposée
par
le Plan et qui régit encore l’action pratique des communistes, est d’
208
que des communistes, est d’ores et déjà combattue
par
une mesure spirituelle toute différente, et à certains égards, contra
209
de masse. Mais elle est réfutée dans son principe
par
la création culturelle, dès lors que cette création vient s’« insérer
210
er, et seule l’inquisition intellectuelle exercée
par
les chefs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le désir d’une m
211
plus vague que celui des économistes, mythe créé
par
l’angoisse et l’orgueil des prisonniers d’une raison brutale : il aur
212
e matérialiste. Est-ce que tout le progrès acquis
par
une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes, avec quel
213
s économiques et morales incalculables provoquées
par
le socialisme d’État ; enfin le défaut complet, jusqu’à présent, de g
214
ont échoué jusqu’ici dans leur tentative de créer
par
la force une commune mesure pour la pensée et l’action. La démonstrat
215
our l’hitlérisme. Je puis la compléter maintenant
par
trois remarques, qui se dégagent des pages précédentes. 1. La ressemb
216
yens d’approche du problème culturel mis en œuvre
par
les deux régimes, alors que leurs fins sont hostiles et leurs situati
217
réussit pas. Le schématisme de la propagande est
par
nature contraire à toute culture imaginable. Il peut au plus favorise
218
tre anarchie, vous serez bien forcés de commencer
par
rétablir l’ordre extérieur. Et vous ferez du collectivisme. C’est la
219
Il est faux que nous soyons obligés de commencer
par
l’extérieur, si nous voulons rétablir une mesure commune à la pensée
220
rer une civilisation défaite, il faudra commencer
par
ce qui détermine toute mesure : il faudra commencer par la fin ! Et n
221
qui détermine toute mesure : il faudra commencer
par
la fin ! Et non pas emprunter ici ou là, dans les temps révolus, ou l
222
olus, ou l’espace étranger, certains signes créés
par
d’autres pour des fins qui ne sont pas les nôtres. On ne refait une c
223
acer chacun des termes abstraits de cette formule
par
un fait ou un nom contemporains. 1. Temps et lieux : l’Europe d’auj
224
t en Allemagne.) Leur opinion publique est dictée
par
l’État, et l’opinion privée, bon gré mal gré, se rapporte à ces seuls
225
ques collectives. Et l’on se rassure en attendant
par
de faciles railleries à l’adresse des États libéraux. 2. Situation
226
adresser à ces régimes, leurs partisans finissent
par
me répondre : Bon ou mauvais selon vos idées, c’est ce régime qui nou
227
aussi que cet appel profond du siècle a commencé
par
se manifester dans les pays les plus atteints matériellement. La misè
228
eler à une mesure commune. Seul l’homme déterminé
par
ses relations prochaines et actives peut se sentir à la mesure des te
229
ie : la ruine des grands idéalismes est consommée
par
le triomphe des philosophes « existentiels » qui cherchent à saisir l
230
la tempête à l’aide de leurs filets à papillons.
Par
contre il est aisé de prévoir à coup sûr qu’une certaine dépression a
231
s à l’état de colonies économiques et culturelles
par
l’expansion normale de nos voisins ; — ou bien nous recréerons notre
232
s si nous ne marquons pas notre avance historique
par
des créations aussi fortes que celles qui nous défient là-bas, nous s
233
ent là-bas, nous serons colonisés, comme la Grèce
par
Rome. Cessons de loucher avec méfiance vers les empires étrangers. Re
234
ne sommes pas, et qui nous est hostile, non point
par
volonté méchante, ni par avidité ou jalousie, mais par nature, par le
235
s est hostile, non point par volonté méchante, ni
par
avidité ou jalousie, mais par nature, par le seul fait que sa religio
236
olonté méchante, ni par avidité ou jalousie, mais
par
nature, par le seul fait que sa religion n’est pas la nôtre. Étudions
237
nte, ni par avidité ou jalousie, mais par nature,
par
le seul fait que sa religion n’est pas la nôtre. Étudions les doctrin
238
mesure qui doit les incarner ne sera inventée que
par
nous. Non seulement nos meilleures traditions, mais encore notre situ
239
Car alors il faudra subir les brutalités excitées
par
nos négations irritantes. Contre les brutales poussées de masses qui
240
nal revient à cette scandaleuse opposition, créée
par
notre société, entre les deux sens du mot « vivre » : gagner sa vie e
241
itude d’une enquête menée dans sa vie quotidienne
par
un Français lucide qui veut rester humain. J’aime un peu moins les pa
242
ais la dernière est la plus difficile… On décline
par
un affaissement général auquel on s’est acheminé par des symptômes im
243
un affaissement général auquel on s’est acheminé
par
des symptômes imperceptibles répandus sur toute la durée fastidieuse
244
es jeunes talents » soit si visiblement déterminé
par
les clauses d’un contrat commercial. La littérature d’aujourd’hui pos
245
i n’existe plus aujourd’hui, qu’il faut commencer
par
refaire et qui suppose le développement sur tous les plans de la révo
246
; plutôt l’effet d’une permanente correction que
par
scrupule humain, et par prudence aussi, il oppose à ses entraînements
247
permanente correction que par scrupule humain, et
par
prudence aussi, il oppose à ses entraînements. L’âge venant, je me s
248
attrayants au possible, de sorte qu’on achèterait
par
grand besoin, mais non jamais par gourmandise. » (Il est plaisant de
249
u’on achèterait par grand besoin, mais non jamais
par
gourmandise. » (Il est plaisant de rapprocher Goethe et Gide ; mais c
250
u texte en deux petites phrases : l’une prononcée
par
Gide au début de son voyage, l’autre écrite au retour en France. Poin
251
ociété sans classes ? « Comment n’être pas choqué
par
le mépris, ou tout au moins l’indifférence, que ceux qui sont et qui
252
éviations humaines et historiques. Elle est jugée
par
ces déviations. Elle est jugée par ce que les hommes en ont fait, et
253
Elle est jugée par ces déviations. Elle est jugée
par
ce que les hommes en ont fait, et par la réussite ou bien l’échec de
254
e est jugée par ce que les hommes en ont fait, et
par
la réussite ou bien l’échec de ses prévisions pratiques. Gide le sent
255
t honnête, serait encore plus gênée que la gauche
par
ce portrait de l’URSS fascisée et embourgeoisée. Mais nous, personnal
256
ersonnalistes, que dirons-nous ? Le livre s’ouvre
par
une fable. L’enfant Démophon est soigné par Déméter, déguisée en nour
257
ouvre par une fable. L’enfant Démophon est soigné
par
Déméter, déguisée en nourrice. Elle veut en faire un dieu, et pour ce
258
i, la création d’un « homme nouveau ») se termine
par
d’horribles brûlures — ou par l’intervention de Staline-Métaneire. Po
259
uveau ») se termine par d’horribles brûlures — ou
par
l’intervention de Staline-Métaneire. Pourquoi Gide continue-t-il à cr
260
si ? Sa croyance est d’ordre mystique, contredite
par
les faits connus. C’est une espèce d’acte de foi. Ou mieux : un négat
261
937)ab Le palais des ducs d’Albe a été détruit
par
les obus de Franco, et Commune, par la voix d’Aragon, exprime sa just
262
a été détruit par les obus de Franco, et Commune,
par
la voix d’Aragon, exprime sa juste indignation. Crime contre la cultu
263
tes mémorables, c’est dans l’ordre. Qu’on atteste
par
une publication tel acte victorieux de l’homme contre ses servitudes
264
ad Roman d’une jalousie qui se crée son objet,
par
masochisme. Un jeune mari trouble sa femme, et la perd enfin, à force
265
omplaisance ? C’est peut-être que le monde décrit
par
Briffaut est en réalité aussi conventionnel qu’on l’imagine. Monde où
266
ou à se laisser charmer — ceci pour moi lecteur —
par
le tableau de sa déchéance. ae. Rougemont Denis de, « [Compte rend
267
af Ce « rapport » a été approuvé à l’unanimité
par
le Comité central du Parti communiste français, le 16 octobre 1936. C
268
ent, qui furent alors qualifiées de « fascistes »
par
les doctrinaires du PC. Mais nous nous garderons bien de marquer le p
269
bsolue » du Parti (p. 16) — curieusement appuyées
par
ce mot d’ordre qu’on lit p. 10 : « Ni Rome, ni Berlin, ni Moscou ! »
270
vres de Gide et de Céline. P.-S. — On a corrigé
par
un erratum manuscrit la faute de la page 13 : « La paix ne se conçoit
271
es plus grands écrivains de ce temps » embrigadés
par
les vrais communistes. af. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Pa
272
dans un style un peu chantant, voilé, énigmatique
par
endroits. On croit assister du jardin à quelque scène intime, entrevu
273
iquement le fait d’initiatives follement risquées
par
quelques officiers du grand état-major. Du point de vue de la tactiqu
274
rxiste au pouvoir, de « l’homme à poigne » touché
par
la grâce nationale, et qui se charge d’écraser la révolution avec une
275
les admirables fragments posthumes édités en 1934
par
H.-J. Bolle68, ces trois volumes donnent une image définitive et nouv
276
lisme européen (résultant de la « mort de Dieu »)
par
la pensée du Retour éternel. Mais en même temps, il s’acharne à compe
277
, il s’acharne à compenser ce fatalisme mécanique
par
une glorification de la volonté humaine, qui doit vouloir son destin
278
n : L’Introduction à la philosophie de N. publiée
par
Karl Jaspers. Je signale ce grand livre à ceux qui lisent l’allemand,
279
rd), 15 janvier Matinées d’hiver au midi Et voici
par
la grâce du soleil de janvier qu’un mot devient le plus beau de la la
280
bandon à la force sereine de l’air, tout cela dit
par
les trois syllabes de ce mot qui décrit et embrasse les trois dimensi
281
se les trois dimensions de la joie, est dit aussi
par
le vallon des oliviers et par sa jeune nudité. Pas une vapeur ne s’él
282
joie, est dit aussi par le vallon des oliviers et
par
sa jeune nudité. Pas une vapeur ne s’élève de l’herbe pauvre des terr
283
petits escaliers tout simplets, suivant une piste
par
jeu. Le ciel est d’un bleu sec et pur, tranché au sommet du vallon pa
284
d’un bleu sec et pur, tranché au sommet du vallon
par
un cyprès grandiloquent. Et cette maison couleur de terre et festonné
285
vieilles paysannes de par ici, recuite et mordue
par
le temps, sobre et gaie, pauvre et spirituelle… 28 janvier Avoir la v
286
immobile. Les plumes du cou sont un peu hérissées
par
le vent. Voici trois jours que je le vois chaque matin. Quand je l’ap
287
vient-il ? On m’a dit qu’il n’y a pas de pigeons
par
ici. Que vient-il attendre ? Pourquoi feint-il de ne pas me voir ? Il
288
ù ma femme allait secouer les miettes de la nappe
par
la fenêtre, au-dessus du poulailler, elle a vu le pigeon et m’a appel
289
secrets désespoirs chez les adolescents troublés
par
le désir, s’apaisent tout d’un coup le jour où ils découvrent que leu
290
coup le jour où ils découvrent que leur état jugé
par
eux « exceptionnel » — et dont la honte alors les opprimait — est jus
291
udain, que l’on est un homme « comme les autres »
par
cela même que l’on s’éprouve absolument distinct de tous les autres.
292
in, mouvant, tendu, doit être orienté constamment
par
un léger excès de la composante « personnelle ». Il doit en permanenc
293
uilibre tendu, mouvant, réellement progressif. Si
par
l’effet d’une perversion, elle se met à jouer au profit de la politiq
294
itions » personnelles (son quant-à-soi), vaincues
par
une crise dont ce n’est pas ici le lieu de mentionner les causes prof
295
on se voit naturellement contraint, ne fût-ce que
par
la proximité matérielle70, de se mettre moralement à la portée de ces
296
écrit sans l’avoir jamais vu. Il n’est pas arrêté
par
nos tabous critiques. Il va tout droit à ce qui le concerne, et c’éta
297
ins ornements de la pensée que le critique, blasé
par
des lectures trop rapides, et plus sensible aux tics qu’à la pensée f
298
es, ce n’est jamais qu’avec des êtres singuliers,
par
le biais de leur singularité même, qu’on entre vraiment en contact. C
299
sant tinter son grelot, respectueusement talonnée
par
un grand flandrin de métis aux oreilles pendantes. De temps en temps
300
ue la chose est sûre. Et on l’entend ! Trois fois
par
jour, le bruit d’effroyables discussions nous parvient de la cuisine
301
partage. C’est toujours assez compliqué. La nuit,
par
un dernier respect pour la moribonde qu’ils veillent à tour de rôle,
302
ous n’avez qu’à le leur dire ! » Je passe la tête
par
la fenêtre. Qu’est-ce que c’est, Simard ? — Il est rouge et boursoufl
303
ant qu’ils vivent ? — Déjà les voisines arrivent,
par
petits groupes, parlant beaucoup. 9 mai Me voilà brouillé avec Simard
304
’autant qu’il n’a vraiment pas l’air trop affecté
par
la perte de cette belle-mère (sauf que les discussions avec le beau-f
305
t à l’orée d’un bois de châtaigniers. On y accède
par
une rampe monumentale coupée régulièrement de marches nobles. La ramp
306
e font qu’un. Vous voyez que l’Église est réfutée
par
l’arithmétique. En effet, prenez l’addition : un, plus un, plus un, c
307
esse que si j’ai le sentiment que ce que j’écris,
par
la forme et par le fond, serait de nature à modifier la conscience hu
308
le sentiment que ce que j’écris, par la forme et
par
le fond, serait de nature à modifier la conscience humaine, si celle-
309
ocès Stavisky, que l’auteur suit au jour le jour,
par
profession, s’étend ainsi à toute la société, à tout cet embrouillami
310
pris de Lautréamont : « La poésie doit être faite
par
tous. Non par un. » On a mis le poète sur un sommet. Mais voici : « A
311
amont : « La poésie doit être faite par tous. Non
par
un. » On a mis le poète sur un sommet. Mais voici : « Au sommet de to
312
rtes du merveilleux. » Phrase étonnante à la fois
par
la grandeur de l’espérance qu’elle proclame et par la confusion de sa
313
ar la grandeur de l’espérance qu’elle proclame et
par
la confusion de sa proclamation. Que « toutes les paroles soient sacr
314
ans, est une génération particulièrement éprouvée
par
les circonstances. » D’où résulte que les anciens, les heureux, mépri
315
ectuels », et que les jeunes se voient contraints
par
la logique des circonstances à se montrer plutôt… « moraux ». On goût
316
ttérature donnée, en tant qu’ensemble caractérisé
par
certaines formes, par certains partis pris, et par un certain ordre d
317
ant qu’ensemble caractérisé par certaines formes,
par
certains partis pris, et par un certain ordre d’objets qu’elle se cho
318
ar certaines formes, par certains partis pris, et
par
un certain ordre d’objets qu’elle se choisit, est aussi le produit d’
319
re social personnaliste. Elle se fait en faisant,
par
ce mouvement d’interaction à quoi se réduit en fin de compte la « dia
320
ion concomitante de l’une et de l’autre, de l’une
par
l’autre. Ce n’est donc pas à une enquête que nous allons nous livrer
321
iter dans une direction générale qui se précisera
par
les obstacles mêmes que nous aurons à surmonter. Quoi qu’en pensent
322
vain de le prouver en les réunissant ici, fût-ce
par
le lien tout provisoire d’une sorte d’anthologie mensuelle. S’il fall
323
un souci de l’action possible ou nécessaire, mais
par
les moyens propres de l’art ; une considération constante des tenants
324
e « génération » nouvelle de celle qui s’illustra
par
le surréalisme. Littérature présente au monde dans lequel et contre l
325
tation normale — et normative — doive se traduire
par
un appauvrissement de notre curiosité intellectuelle. Bien au contrai
326
siècle, qui aboutit — c’est la thèse de Lamm —,
par
une évolution très raisonnable, à des « rêveries » purement mystiques
327
endre que l’un des auteurs les plus souvent cités
par
Lamm. Je voudrais dégager ici trois points qui peuvent intéresser plu
328
ec une assurance doctorale, me paraissant prêcher
par
un je ne sais quoi qui rappelle d’une double manière la fameuse « ver
329
s de Swedenborg sur le temps et l’espace « vécu »
par
les anges relevaient également de la fantaisie la plus échevelée aux
330
alité) telle qu’elle se trouve donnée à cet homme
par
sa naissance, et telle qu’il la développait pour ses fins propres, in
331
us croyez tout d’abord qu’il interroge simplement
par
curiosité, ou par une sorte de prudence, pour voir venir, et puis vou
332
bord qu’il interroge simplement par curiosité, ou
par
une sorte de prudence, pour voir venir, et puis vous vous apercevez q
333
t à lui donner, qui se trouvent mises en question
par
sa méfiance paysanne. Cela n’est pas sans irriter certains. Pour moi,
334
en avouer, dès le départ, que l’état de fait créé
par
le traité de Vienne est aussi mal interprété par ses garants que par
335
par le traité de Vienne est aussi mal interprété
par
ses garants que par ses soi-disant bénéficiaires. Hors de chez nous,
336
enne est aussi mal interprété par ses garants que
par
ses soi-disant bénéficiaires. Hors de chez nous, l’on pense généralem
337
ui s’y trouvaient liées. D’où le malaise provoqué
par
l’application des sanctions, premier avertissement que nous donnaient
338
aise et de sa politique particulière conditionnée
par
le nationalisme unitaire et antiallemand, l’on voit une méfiance host
339
mace — qu’un Barrès, constamment tenté et enrichi
par
le génie du Rhin ? Pour nous qui n’avons pas les mêmes raisons de con
340
t finale, des diversités de l’Europe, symbolisées
par
nos trois langues, nos deux religions, nos vingt-cinq républiques. Et
341
Overbeck, le jeune Nietzsche. Et tout cela fait,
par
le moyen de la Suisse, une assez belle culture européenne77. Je ne vo
342
récentes organisant la couverture des frontières
par
les habitants de la région sont absolument dans la ligne du fédéralis
343
re l’esprit de caste si c’était pour le remplacer
par
un esprit de classe bourgeois (d’une valeur militaire d’ailleurs bien
344
mythiques à des réalités qui se sont constituées
par
le jeu d’intérêts et de routines médiocres. Vous donnez par exemple u
345
une paresse spirituelle entretenue tyranniquement
par
nos écoles, la tentation de copier nos voisins dans les mœurs politiq
346
nnaliste. 79. La place occupée dans nos journaux
par
les moindres manœuvres de régiment ou de brigade stupéfie le lecteur
347
ne dissocient le lien des cantons, et l’on avait
par
trop souffert de la grande politique des voisins. 82. Dans toutes le
348
ème suisse : personne et fédéralisme », coordonné
par
Denis de Rougemont et ouvert par une lettre de C. F. Ramuz, que Rouge
349
sme », coordonné par Denis de Rougemont et ouvert
par
une lettre de C. F. Ramuz, que Rougemont commente ici en introduction
350
Amour mystique, bientôt sécularisé et « profané »
par
la littérature, qui donne naissance, dès le xiie siècle, à une forme
351
: la passion. Ignorée des Anciens, ou considérée
par
eux comme une maladie, la passion sera désormais le grand sujet d’exa
352
térature occidentale. Son vocabulaire sera repris
par
les mystiques orthodoxes. Sa rhétorique, d’origine sacrée, transforme
353
nce actuelle du mythe manichéen (mais « profané »
par
la littérature) que l’on décrit dans le présent chapitre. On s’est ef
354
le présent chapitre. On s’est efforcé de remédier
par
quelques notes aux obscurités qu’entraînaient trop d’allusions à d’au
355
t tout d’abord le sacrement, comme n’étant établi
par
aucun texte univoque de l’Évangile83. Elle condamnait la procréation
356
le bourgeoise ; d’autre part, une morale inspirée
par
l’ambiance culturelle, littéraire, artistique — c’est la morale passi
357
baigner dans une atmosphère romantique entretenue
par
leurs lectures, par les spectacles, et par mille allusions quotidienn
358
osphère romantique entretenue par leurs lectures,
par
les spectacles, et par mille allusions quotidiennes, dont le sous-ent
359
etenue par leurs lectures, par les spectacles, et
par
mille allusions quotidiennes, dont le sous-entendu est à peu près que
360
, et que la vie ne saurait être à plein vécue que
par
ceux qui « ont passé par là ». Or la passion et le mariage sont par e
361
e besoin « superstitieux » d’aller se faire bénir
par
un prêtre. 2. — Contraintes sociales. Les questions de rang, de san
362
du bonheur Le mariage, cessant d’être garanti
par
un système de contraintes sociales, ne peut plus se fonder, désormais
363
lyser et de le goûter afin de pouvoir l’améliorer
par
des retouches bien calculées. Votre bonheur, répètent les prêches des
364
c’est toujours quelque chose qu’il faut acquérir,
par
de l’argent le plus souvent. Le résultat de cette propagande dont le
365
moral de l’époque, est à la fois de nous obséder
par
l’idée d’un bonheur facile, et du même coup de nous rendre inaptes à
366
on veut tenir à sa merci — au lieu d’y être comme
par
grâce — se transforme instantanément en une absence insupportable. Fo
367
mation en passion. Et c’est de là que nous vient,
par
la littérature, cette idée toute moderne et romantique que la passion
368
vaut trop. J’entends décrire une illusion apprise
par
la majorité des hommes du xxe siècle : or plus encore que l’image de
369
t de nos jours une puissance inconnue, développée
par
tous les moyens techniques, et bientôt politiques, en sorte que le ch
370
plus au mystère personnel, et se trouve déterminé
par
Hollywood — et bientôt par l’État. Double influence de la beauté-stan
371
et se trouve déterminé par Hollywood — et bientôt
par
l’État. Double influence de la beauté-standard : elle définit d’avanc
372
on » type de femme se trouve intimement déterminé
par
des facteurs de mode ou de commerce qui changent au moins tous les si
373
ime du mythe profané. Mais il fallait faire voir,
par
quelques traits, comment cette passion développe un certain nombre de
374
e mariage, précisément, sur les valeurs élaborées
par
une éthique de la passion. Certes, il serait excessif d’estimer que l
375
e le philtre, et j’en vois moins encore être élus
par
le sort pour succomber au tourment exemplaire. Mais tous ou presque t
376
tage que le mirage d’infini dépassement entretenu
par
le souvenir du mythe. Essayer de prendre conscience de la nature du p
377
manente que représente le mariage moderne fondé —
par
antiphrase — sur les débris du mythe, entraîne des menaces évidemment
378
chefs bolchéviques, se traduisit dans la réalité
par
une généralisation de l’union libre, de l’avortement, de l’abandon de
379
aires, qu’on se figurait, bien à tort, entretenus
par
le capitalisme. Dans une lettre fameuse adressée par Lénine à la cama
380
le capitalisme. Dans une lettre fameuse adressée
par
Lénine à la camarade Zetkin, le chef décrit ce désastre des mœurs, et
381
d, le « redressement des mœurs » s’est opéré, non
par
quelque sursaut vertueux, non par l’initiative d’une ligue philanthro
382
’est opéré, non par quelque sursaut vertueux, non
par
l’initiative d’une ligue philanthropique, mais par les soins d’une di
383
ar l’initiative d’une ligue philanthropique, mais
par
les soins d’une dictature exactement consciente des conditions de sa
384
s baltes, les crimes dits « politiques » exécutés
par
des ligues de jeunes gens, certaines formes de naturisme, les « fianç
385
autant de signes de la panique sexuelle provoquée
par
la décadence des contraintes matrimoniales et du mythe de l’amour mor
386
e de surmonter cette crise des mœurs. On commença
par
opposer à l’idéal antisocial de « bonheur » et de « vie dangereuse »
387
! Le bien commun prime l’intérêt particulier. Et
par
tous les moyens spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on opé
388
ssible à la passion : l’idée de nation symbolisée
par
le Führer. D’abord on prive la femme de son auréole romantique : on l
389
Ainsi le « type de femme » se trouve prescrit non
par
les souvenirs inconscients, ni par des modes étrangères, mais par la
390
e prescrit non par les souvenirs inconscients, ni
par
des modes étrangères, mais par la section scientifique du ministère d
391
s inconscients, ni par des modes étrangères, mais
par
la section scientifique du ministère de la Propagande. En 1938, on in
392
» la fille du patron, il est abondamment exploité
par
le film allemand, depuis l’hitlérisme. 88. Le titre d’un roman de Ma
393
e qu’il demande ce soit l’honneur d’être exploité
par
ses propres compatriotes. » Robert Francis, après Bernanos, met en ga
394
les manuels d’histoire littéraire Mme de Sévigné
par
Louise Labé, La Rochefoucauld par Retz, Bernardin de Saint-Pierre par
395
Mme de Sévigné par Louise Labé, La Rochefoucauld
par
Retz, Bernardin de Saint-Pierre par Laclos, et Lamartine par Rimbaud.
396
Rochefoucauld par Retz, Bernardin de Saint-Pierre
par
Laclos, et Lamartine par Rimbaud. Un tel « signe » n’est pas négligea
397
ernardin de Saint-Pierre par Laclos, et Lamartine
par
Rimbaud. Un tel « signe » n’est pas négligeable : la vieille droite s
398
oculte mensuel, cite tous les éloges qu’il reçoit
par
l’argus ou le courrier, renchérit encore, et prétend qu’on a tenu au
399
forme d’existence sans y participer, fût-ce même
par
une révolte contre la décision dont elle est née. Et pour tout dire,
400
entier sur la passion sans achever ma description
par
ce trait qui enfin la situe, non dans l’abstrait où la passion ne peu
401
mantique. Mais elles sont mises en pleine déroute
par
la simple véracité. La fameuse « paix du foyer » n’existe guère qu’au
402
etournez ensemble de peur que Satan ne vous tente
par
votre incontinence. Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas
403
ne vous tente par votre incontinence. Je dis cela
par
condescendance, je n’en fais pas un ordre… Car il vaut mieux se marie
404
aître honnêtement : le problème qui nous est posé
par
la nécessité pratique du mariage apparaît d’autant plus insoluble que
405
ui soit possible, n’étant pas compromise en germe
par
un calcul forcément inexact. 4. Sur la fidélité On fausse l’éth
406
cipline imposée (aux humeurs et désirs spontanés)
par
un absurde et cruel parti pris ; ou comme une abstention prudente… Ou
407
ne de tous les côtés. Voyez les excuses invoquées
par
le mari qui trompe sa femme ; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’import
408
à contre-courant des valeurs aujourd’hui vénérées
par
presque tous. Elle représente le plus profond non-conformisme. Elle n
409
t que la passion, elle se distingue de la passion
par
un refus constant de subir ses rêves, par un besoin constant d’agir p
410
passion par un refus constant de subir ses rêves,
par
un besoin constant d’agir pour l’être aimé, par une constante prise s
411
, par un besoin constant d’agir pour l’être aimé,
par
une constante prise sur le réel, qu’elle cherche à dominer, non pas à
412
raison de foi, d’une promesse faite à Dieu, gagée
par
Dieu… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’homme découvre que la f
413
e la « jeune fille éblouissante » qui l’accueille
par
ces paroles : « Je suis toi-même ! » Ainsi de la fidélité du mythe, e
414
elle crée devant elle le prochain. Et c’est alors
par
ce détour, à travers l’autre, que le moi rejoint sa personne — au-del
415
une obsession que l’on subit ?) 5. Éros sauvé
par
Agapè Alors l’amour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè, p
416
voit soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré
par
la foi de sa religion naturelle. Il peut maintenant espérer autre cho
417
rcroît de vie. J’essaierai de le faire concevoir
par
l’examen d’un fait connu. Le christianisme a proclamé l’égalité parfa
418
un illusoire ou fugitif aspect, projeté peut-être
par
sa seule rêverie. Alors la tentation se dissipe, déconcertée, au lieu
419
de se faire obsédante, et la fidélité se garantit
par
la lucidité qu’elle développe. L’emprise du mythe faiblit d’autant ;
420
de foudre » est sans doute une légende accréditée
par
Don Juan, comme la « fatalité » de la passion est accréditée par Tris
421
omme la « fatalité » de la passion est accréditée
par
Tristan. Excuse et alibi qui ne peuvent tromper que celui qui veut êt
422
se laisse aller à des « rapprochements » idiots.
Par
contre, dans un état normal du corps et de l’esprit, le risque de cou
423
talisme). L’amour sauvage et naturel se manifeste
par
le viol, preuve d’amour chez tous les barbares. Mais le viol, comme l
424
ur sauvage dépersonnalise les relations humaines.
Par
contre, l’homme qui se domine, ce n’est pas faute de « passion » (au
425
eut d’abord le bien de l’autre. Son égoïsme passe
par
l’autre. On admettra que c’est une révolution sérieuse. Et nous pourr
426
ette institution qui contient la passion non plus
par
la morale, mais par l’amour. 6. Les paradoxes de l’Occident Ces
427
contient la passion non plus par la morale, mais
par
l’amour. 6. Les paradoxes de l’Occident Ces quelques remarques
428
t établir. ⁂ Les Orientaux caractérisent l’Europe
par
l’importance qu’elle donne aux forces passionnelles. Ils y voient l’h
429
st notre délire guerrier que l’on entend désigner
par
ce terme, il se rattache de la manière la plus précise, historiquemen
430
luence indirecte de l’ambition chrétienne définie
par
l’Apôtre (Romains 8), et qui tendrait à restaurer le Cosmos dans sa l
431
staurer le Cosmos dans sa loi primitive, troublée
par
le péché ? La volonté chrétienne de transformer le pécheur dans son â
432
e). Reste à savoir si le christianisme, accueilli
par
les Indes ou la Chine, y eût produit les mêmes effets. Mais la répons
433
e créateurs) du dynamisme européen, sont orientés
par
une volonté exactement contraire à celle de passion. Ce qui peut indu
434
tures qu’à partir des xiie et xiiie siècles, et
par
l’impulsion décisive de l’hérésie méridionale, il apparaît que c’est
435
hance dramatique est d’avoir résisté à la passion
par
des moyens prédestinés à l’exalter. Telle fut la tension permanente d
436
al christianisé se distingue du mystique oriental
par
son pouvoir d’approfondir l’être créé dans ce qu’il a de particulier.
437
oésie de l’évasion, l’envahissement de la culture
par
les passions nationalistes : tout ce qui tend à ruiner la personne. M
438
Dieu crée tout ex nihilo » et celui que Dieu élit
par
son amour, « il commence par le réduire à néant ». Du point de vue du
439
celui que Dieu élit par son amour, « il commence
par
le réduire à néant ». Du point de vue du monde et de la vie naturelle
440
tienne ! Car voici : cet homme mort au monde, tué
par
l’amour infini, devra marcher maintenant et vivre dans le monde comme
441
une infinie résignation, et s’il a tout ressaisi
par
la suite, c’est en vertu de l’absurde (c’est-à-dire de la foi). Il fa
442
ste — ne trouve son au-delà réel et son salut que
par
cette action d’obéissance qui est la vie de fidélité. Vivre alors « c
443
stique, ne saurait être dépassée et accomplie que
par
la rencontre d’un autre, par l’admission de sa vie étrangère, de sa p
444
sée et accomplie que par la rencontre d’un autre,
par
l’admission de sa vie étrangère, de sa personne à tout jamais distinc
445
itiant un dialogue vrai. Alors l’angoisse comblée
par
la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un
446
isse comblée par la réponse, la nostalgie comblée
par
la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessent de souffri
447
tion kantienne, c’est ce qui ne peut être utilisé
par
l’homme comme une chose, comme un instrument. 100. Je répète toutefo
448
e problème de la passion est admirablement défini
par
ce petit livre, dans ses données actuelles, psychologiques. 103. À p
449
i est le salut, mais l’acte de la grâce, accompli
par
Dieu seul. 106. Ce dernier chapitre est la conclusion de L’Amour et
450
s tentatives multiples d’explication « modernes »
par
la physiologie, la psychiatrie, la psychanalyse en particulier. Aucun
451
’une dictature qui s’affirmerait malgré elle, non
par
volonté mais par crainte, pour assurer le « salut » de nos libertés…
452
i s’affirmerait malgré elle, non par volonté mais
par
crainte, pour assurer le « salut » de nos libertés… Ils ont écrit et
453
ont souffre le mouvement personnaliste s’explique
par
un excès de critique négative, d’origine universitaire, ou comme on d
454
rains bien qu’au contraire le mouvement ait péché
par
défaut de radicalisme dans sa critique négative. Mon expérience des
455
e ou de la CGT — qui pratiquement vaut un parti —
par
les groupes ou par des « isolés ». 7. Ainsi l’écart entre action et d
456
i pratiquement vaut un parti — par les groupes ou
par
des « isolés ». 7. Ainsi l’écart entre action et doctrine s’accentue
457
ant, méditerranéen sur mon Amour et l’Occident ,
par
sa forme même d’apostrophe amicale et ironique, provoque et engage un
458
e dite « sérieuse », elle se constitue proprement
par
le refus d’admettre quoi que ce soit de ce genre. Elle se condamne à
459
cherche pas à esquiver des objections précises111
par
un recours aux vérités les plus redoutables de la loi. Mais il faut b
460
our dont l’exaltation cependant, était considérée
par
les anciens comme une maladie de l’âme. Mais à partir du xiie siècle
461
ladie de l’âme. Mais à partir du xiie siècle, et
par
l’effet de confusions mystiques, l’exaltation de cet amour naturel es
462
st l’amour qui est venu de Dieu, rendu aux hommes
par
le Christ, cette Agapè qui seule sauvera l’Éros et qui, loin de le su
463
um. — J’avais commencé de lire le numéro d’Esprit
par
la fin, comme tout le monde. Cette réponse écrite, j’ai lu votre « Tr
464
m’opposez, par exemple, pose un problème délicat.
Par
contre, le paragraphe sur Dante et Ibn Arabi, que vous jugez sommaire
465
a question d’une répartition des huiles et savons
par
l’État, et vous serez bientôt en plein délire : tous les partis nomme
466
ef et son remplacement à la dernière seconde soit
par
un antifasciste convaincu, soit par un bénéficiaire éprouvé de la tra
467
seconde soit par un antifasciste convaincu, soit
par
un bénéficiaire éprouvé de la tradition dite nationale… Et si nous n
468
masse et sans y regarder de trop près, du travail
par
équipes, pour battre un record, du gaspillage, des chants et des beuv
469
e la Russie. Pourquoi donc aurions-nous organisé,
par
les soins de la marine de guerre, et comme pour démontrer sa force à
470
ux qui décrivent une nation étrangère, j’ai péché
par
stylisation. Ajouter des nuances à mon tableau n’arrangerait pas gran
471
lait, à être à l’heure, à ne pas couper les files
par
principe, à observer les règles du jeu dans la mesure où elles sont r
472
notre économie minutieuse des moyens, surestimée
par
l’École et l’État, et par toute la morale bourgeoise, trahit aussi un
473
des moyens, surestimée par l’École et l’État, et
par
toute la morale bourgeoise, trahit aussi un vice de l’âme. Apprenons
474
ugés locaux ; les subversifs et les conservateurs
par
profession ou position. Ne demandons pas l’instauration d’une fédérat
475
ssible et praticable. Les USA ne sont pas dirigés
par
une assemblée des gouverneurs des quarante-huit États, ni la Suisse p
476
gouverneurs des quarante-huit États, ni la Suisse
par
les délégués des vingt-deux cantons. Ce serait impraticable. Ces deux
477
es, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux,
par
un exécutif et un législatif issus des peuples. […] Seul, le fédérali
478
’agit d’extraits de différents discours prononcés
par
Denis de Rougemont, et réunis dans L’Europe en jeu . Ils sont reprod
479
évidemment défaut s’il est vrai qu’il se définit
par
« la conscience épouvantée d’une déchéance et d’un reniement », tandi
480
rd des peuples décolonisés. Je concluais en effet
par
ces lignes : « Devant la crise économique et la fièvre nationaliste d
481
re nationaliste — et donc de l’ère colonialiste —
par
le moyen d’une grande fédération. Ceux qui perdront la face aux yeux
482
ougemont comme symbole d’un “européanisme” obsédé
par
le progrès économique ; je m’étais étonné qu’un “Européen” aussi conv
483
tier, je reste, comme au premier jour, déconcerté
par
certaine psychanalyse des intentions, et ne parviens pas à me trouver