1
s’il connaît un au-delà du désespoir. Faute de le
pressentir
, ils ont méconnu leur angoisse ; faute du courage de la considérer en
2
es réponses. C’est pour avoir deviné cet appel et
pressenti
l’ampleur de l’angoisse qu’il trahit, c’est pour l’avoir épousé et gu
3
» et certains jeunes qui ne les valent pas. Je ne
pressens
rien de créateur, ni rien de réellement destructeur dans cette réacti
4
cœur d’un homme. Je dois à ces rencontres d’avoir
pressenti
quelquefois — assez pour en garder une inquiétude constante — ce qu’i
5
es. Si maintenant il tentait de se recomposer, on
pressent
qu’il ne trouverait plus de résistances assez solides pour lui servir
6
re pas que la passion serait un malheur — mais on
pressent
que ce serait un malheur plus beau et plus « vivant » que la vie norm
7
chappe encore. L’aveu sera jugé insolite. Mais je
pressens
d’assez profondes raisons de le consentir. J’ai voulu décrire la pass
8
olontaire ou cette expression fascinante, mais il
pressent
, à peine tenté, le mystère difficile et grave d’une existence autonom
9
t, on ne connaît jamais que les problèmes dont on
pressent
au moins la solution, le dépassement. Or le moyen de dépasser notre d
10
, singulière et incomparable, qu’on ne saurait en
pressentir
la gravité sans invoquer la foi de Kierkegaard. Selon lui, l’homme fi