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n second. Et pourtant mon espoir est gagé sur une
promesse
aussi certaine que ma mort et que la mort du temps lui-même au Jugeme
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rpent au sang-froid — le cynique pur — insinue sa
promesse
éternellement trahie : eritis sicut dei. Infinie naïveté du moraliste
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On fausse l’éthique du mariage en faisant de la
promesse
de fidélité un problème, alors que le problème ne devrait se poser qu
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problème ne devrait se poser qu’à partir de cette
promesse
, considérée comme absolue. La problématique du mariage n’est pas du c
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e de créateur. Ainsi, dans la plus humble vie, la
promesse
de fidélité introduit une chance de faire œuvre, et d’accéder au plan
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la personne. (À condition bien entendu que cette
promesse
ne soit pas faite pour des « raisons » que l’on se réserve de répudie
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elles cesseront de paraître raisonnables ! Si la
promesse
du mariage est le type même de l’acte sérieux, c’est dans la mesure o
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— dire non en vertu de l’absurde, en vertu d’une
promesse
ancienne, d’une déraison humaine, d’une raison de foi, d’une promesse
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’une déraison humaine, d’une raison de foi, d’une
promesse
faite à Dieu, gagée par Dieu… (Et peut-être, plus tard, après coup, l
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upable et asservi. Tristan n’est pas fidèle à une
promesse
, ni à cet être symbolique, ce beau prétexte qui s’appelle Iseut, mais