1
: on tient tout de même à choisir ses complices.
Sans
entrer donc dans le vif du débat — à savoir si Martin, « objecteur de
2
uat à ses fins, jugerait de tels cas sommairement
sans
avocats ni simulacres d’aucune sorte. Qui trompe-t-on ici ? Les « gra
3
tienté réside en ceci, que le christianisme parle
sans
cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — et que la c
4
xtérieurement ! —à celles qu’inventent les hommes
sans
la foi. C’est la meilleure façon que le monde ait trouvée de rejeter
5
à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait son plan
sans
se soucier de la justice de Dieu. Et la voix du prophète s’élève cont
6
sements dogmatiques et compromis ecclésiastiques,
sans
cesse renaissant dans la chrétienté. Or en fait, dans certains pays,
7
bourgeois « progressiste », ou bien se voit taxée
sans
examen de « manœuvre réactionnaire », on est surpris de trouver dans
8
e. Il le rejette en définitive, mais ce n’est pas
sans
avoir reconnu que sa force persuasive vient de ce que seul, aujourd’h
9
e. Un travail qui néglige la création, un travail
sans
loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On a
10
qui néglige la création, un travail sans loisir,
sans
liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura beau l’in
11
réel renversement d’un temps rempli, d’un travail
sans
jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous g
12
? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas
sans
douleur, non plus que sans volupté. Mais le sens et la fin seuls impo
13
ement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que
sans
volupté. Mais le sens et la fin seuls importent, et fondent l’œuvre e
14
s trop massives. C’est l’espèce des immoralistes.
Sans
les valeurs anarchiques qu’ils défendent, le jeune bourgeois émancipé
15
vont pas jusqu’au bout de leurs audaces. Ils sont
sans
foi dans leur révolte même. Ils influencent au hasard, entraînent les
16
cette littérature. Elle les juge pour eux-mêmes,
sans
rapport à leurs fins. Elle dit : c’est bien écrit, mal composé, intér
17
l est mort. L’immoralisme qui lui a succédé reste
sans
prise sur les masses, qu’il abandonne à d’autres influences. Nous voi
18
s d’exemples, dans l’histoire, qu’une littérature
sans
nécessité intérieure, — c’est-à-dire sans message positif et populair
19
érature sans nécessité intérieure, — c’est-à-dire
sans
message positif et populaire — n’ait été finalement utilisée par des
20
e que l’argent, ce symbole unique de la puissance
sans
visage. Dire que le monde est devenu impensable, c’est avouer qu’il n
21
pensée et à l’action, — hors la monnaie. Un monde
sans
mesure, comme le nôtre, est aussi un monde sans grandeur. Telle est n
22
e sans mesure, comme le nôtre, est aussi un monde
sans
grandeur. Telle est notre médiocrité. La seule mesure extérieure qui
23
genre que nos critiques sont unanimes à condamner
sans
nul recours, c’est celui du roman à thèse. Méfiance significative ! L
24
eurs au hasard, aux hasards des passions du jour,
sans
soupçonner les conséquences, économiques ou religieuses, par exemple,
25
en puissance notre être tout entier, corps et âme
sans
distinction. Apprenons à penser comme des hommes responsables, non pl
26
aire, et que les moindres œuvres, traduisant même
sans
talent la vocation authentique d’un homme, prendront cette valeur hum
27
’ont les mémoires et « livres de raison » rédigés
sans
littérature. Voilà qui est banal ? Je n’en suis pas fâché. Aucune rév
28
u. Les mots, les expressions des philosophes sont
sans
cesse repris par les simples — et aussi par les autres, bien sûr — et
29
s uns, avec leurs livres, ont passé à côté de moi
sans
rien dire, sans même me voir, sans me soupçonner. Ils jouaient avec d
30
s livres, ont passé à côté de moi sans rien dire,
sans
même me voir, sans me soupçonner. Ils jouaient avec des automobiles,
31
à côté de moi sans rien dire, sans même me voir,
sans
me soupçonner. Ils jouaient avec des automobiles, des divans, des hom
32
r les pauvres. Non. Vous me laissez désespérée et
sans
secours devant le féroce maraudeur rouge. — D’autres sont venus, qui
33
s été placés, dans ce drame qu’il nous faut jouer
sans
le connaître, c’est-à-dire qu’il nous faut inventer, il y a des figur
34
rants, — il est le seul. Et l’on n’en peut sortir
sans
quitter, du même pas, la vie. C’est pourquoi le drame est sérieux ; e
35
nés fréquemment par les objets que nous imaginons
sans
les saisir, et notre « individu » n’est certes pas le moindre. Dans l
36
le corps de l’homme ne peut être conçu comme réel
sans
l’insistance particulière qui le forme, le tient debout et le dirige,
37
lui la solution de ce conflit mauvais qu’il fixe
sans
le dépasser. 19. L’aspect animique du corps disparaît, en fait, avan
38
rxisme ; ils retombent à l’idéalisme. La voie est
sans
issue, plus que jamais. Mais alors, vont-ils reconnaître le sérieux r
39
ment amer. Enfin, un courage sérieux, nietzschéen
sans
exaltation. La lecture d’un tel livre, lente et souvent reprise, donn
40
l’aimer. 21. Je ne dis pas que tout cela aille
sans
fatigue pour le lecteur ; ni sans quelque fatras, ni sans préciosité
41
tout cela aille sans fatigue pour le lecteur ; ni
sans
quelque fatras, ni sans préciosité dans l’analyse de soi… k. Rougem
42
igue pour le lecteur ; ni sans quelque fatras, ni
sans
préciosité dans l’analyse de soi… k. Rougemont Denis de, « [Compte
43
ant mal orthographié (« Ronveyre »), on a corrigé
sans
signalisation.
44
vérité proprement désarmante. M. Meunier atteint
sans
effort apparent la perfection dans la banalité aimable. Son livre pos
45
s découvertes, à ajouter des maillons à la chaîne
sans
fin. Nous le léguerons à l’avenir comme le témoin et le symbole de no
46
poque où ce qu’on nomme l’esprit ne s’impose plus
sans
discussion. Lorsque l’État vient au secours d’une religion, c’est qu’
47
de la distinction cartésienne, n’est pas demeurée
sans
effet. Séparer soigneusement l’esprit du corps, et glorifier cet espr
48
une éducation culturelle, universitaire, qui l’a
sans
le vouloir autorisée. Je ne crois guère aux plans machiavéliques que
49
nseur dans l’idée que l’esprit « distinct » reste
sans
force créatrice. Plus l’esprit se refuse à l’engagement, plus il lui
50
choses humaines, écrit Renan, sont un à peu près
sans
sérieux et sans précision, c’est un grand résultat pour la philosophi
51
, écrit Renan, sont un à peu près sans sérieux et
sans
précision, c’est un grand résultat pour la philosophie ; mais c’est u
52
I. Le geste de Pilate Lorsque Renan se résigne
sans
peine à cette « abdication » du rôle actif de l’esprit, n’oublions pa
53
illeurs imposée, de cet état me permet d’affirmer
sans
ironie qu’il n’en est pas de plus recommandable pour l’intellectuel s
54
t que présenterait pour l’humanité d’aujourd’hui,
sans
détriment du prestige de la France, une restauration de l’esprit dans
55
blème n’est plus jamais posé que par des penseurs
sans
audience et sans prestige dans l’État ; — et décide en conséquence :
56
jamais posé que par des penseurs sans audience et
sans
prestige dans l’État ; — et décide en conséquence : la construction d
57
pour ne la voir pas, mais de continuer à analyser
sans
repos ». Cette phrase d’Alain montre très bien comment le souci d’hon
58
e si ma foi puissante dans le Peuple allemand est
sans
cesse renforcée par la foi et la confiance du Peuple en moi ! — un se
59
simples, raisonnables, parfois avec ironie, mais
sans
amertume ; et ses gestes sont souples, n’ont plus rien de la brutalit
60
lus que ne font les défenseurs d’une intelligence
sans
prises, d’une pensée sans risques, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en
61
eurs d’une intelligence sans prises, d’une pensée
sans
risques, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux journ
62
ns prises, d’une pensée sans risques, et d’un art
sans
pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux journaux, au langage noble, aux
63
erreurs d’ordre métaphysique, qui leur paraissent
sans
gravité pratique. (Nous avons dit souvent sur quelle notion bourgeois
64
ire, à l’appui de leur foi nouvelle. Ce n’est pas
sans
raison qu’ils se remettent à glorifier les mythes du Progrès indéfini
65
naïve, que les Soviets en sont venus à confondre
sans
l’ombre d’un doute « culture » et « production » en général. Étonnant
66
valeur du Plan considéré comme mesure culturelle,
sans
plus tenir compte de ces énormités peut-être inévitables au début de
67
ou allemandes60. Ces entreprises, d’une envergure
sans
précédent, ne sont pas justiciables des critiques qu’on leur adresse
68
er spirituellement une révolution qui soit nôtre,
sans
brutalités extérieures, sans destructions aveugles, sans propagande d
69
tion qui soit nôtre, sans brutalités extérieures,
sans
destructions aveugles, sans propagande de masse abêtissante. Autremen
70
utalités extérieures, sans destructions aveugles,
sans
propagande de masse abêtissante. Autrement dit, nous avons à créer un
71
et de propagande de masses. Pas d’ordre spirituel
sans
un minimum matériel, c’est l’évidence. Mais pas d’ordre total sans un
72
atériel, c’est l’évidence. Mais pas d’ordre total
sans
une soumission organique du matériel au spirituel. C’est encore là un
73
génie de la liberté. Saint-Just. L’on pourrait
sans
difficulté multiplier les grands exemples de civilisations anciennes
74
. La question de la mesure d’une civilisation est
sans
nul doute la question mère de toute problématique culturelle. Mais un
75
ement liberté de se plaindre, mais de se plaindre
sans
passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte, mais on dirai
76
e crise sur nos esprits et sur nos corps signifie
sans
erreur possible que toute commune mesure est morte parmi nous, et que
77
a liberté ; il a suffi qu’on lui propose, souvent
sans
preuve, un grand mythe de communauté : nation unie, ou société sans c
78
and mythe de communauté : nation unie, ou société
sans
classe… Si l’on veut comprendre ce temps, et l’ère nouvelle, incalcul
79
vivante et prisonniers d’une tradition qui survit
sans
grandeur à ses racines. Notre seule chance de salut, à nous autres na
80
rants mène à la guerre ? Oui, si nous l’affirmons
sans
l’exercer avec puissance, si nous refusons d’aller jusqu’au terme con
81
rvée — voilà sa ruse— et qui nourrit enfin, comme
sans
le vouloir, le plus féroce réquisitoire contre notre appareil social.
82
on, encore un exotisme à l’usage d’une génération
sans
foi. 62. Payot, 1932, page 135. z. Rougemont Denis de, « [Compte
83
dépit du progrès historique.) ⁂ Pour qui lirait,
sans
bien connaître Gide, l’avant-propos de son petit livre et cette espèc
84
ris a, lui aussi, son métro. » — Égalité, société
sans
classes ? « Comment n’être pas choqué par le mépris, ou tout au moins
85
ifférent, habile et sensible à la fois. On le lit
sans
savoir pourquoi ; peut-être pour chercher, de page en page, ce qui a
86
rtainement dans le marxisme : l’auteur l’y pousse
sans
trop de discrétion, anticipant d’au moins 20 ans sur un mouvement de
87
charmé de découvrir qu’ils jouent, pour une fois,
sans
tricher. Mais non : pour condamner une société, il faudrait plus de c
88
brochure-manifeste ne touche pas un traître-mot (
sans
calembour) des problèmes que pose le marxisme : étatisme, dictature,
89
oulut épouser que l’élan vital de la littérature (
sans
se demander d’où il venait, où il allait), ce bergsonien pittoresque
90
de Georges Sorel ? Et même de celle de Nietzsche,
sans
qui Gide et tant d’autres nous demeurent inexplicables ? Ceci dit, l
91
mitée aux formes les plus riches. » Cette société
sans
tête unique, c’est à peu près ce qu’en termes moins romantiques nous
92
il de ne pas me voir ? Il se tient là des heures,
sans
bouger, et s’envole d’un coup vers le soir. Le lendemain, il est là d
93
érieur, à cause d’un certain jeu que je poursuis,
sans
trop le savoir, avec bien plus de vigilance que je n’en apporte à la
94
t sclérosé produirait immédiatement des désordres
sans
nombre. Une telle stabilité prouverait en effet que les deux puissanc
95
on à l’abri d’un faux équilibre, — d’un équilibre
sans
tension. Ici interviendra le second fait : l’équilibre social, pour r
96
c ces hommes et ces femmes pour qui l’on écrivait
sans
le savoir. Découverte des diversités merveilleuses que proposent ces
97
quelque chose ; le contact s’établit normalement,
sans
surprises et sans illusion. Ce n’est plus une pensée lointaine qui an
98
contact s’établit normalement, sans surprises et
sans
illusion. Ce n’est plus une pensée lointaine qui anime un rêve, dans
99
ent intelligent qu’on ne l’imagine quand on écrit
sans
l’avoir jamais vu. Il n’est pas arrêté par nos tabous critiques. Il v
100
rfois, cette idée qu’on avait timidement glissée,
sans
conviction — on la jugeait trop simple ou trop subtile pour le public
101
it : mais l’esprit n’a pas besoin de nous. Il vit
sans
nous. Nous le retrouverons intact. C’est le lecteur que nous avons tr
102
pales. Quelle bouillabaisse de termes abstraits —
sans
nul rapport à rien de ce qu’exige la situation locale, bien entendu.
103
rouve d’assez belles. Au fond d’un val qui paraît
sans
issue, ce grand mas nommé Montaigu… (Pourquoi ce nom ?) On dit que ce
104
r dès qu’il nous a fait voir le monde pitoyable :
sans
ajouter à ce qui est, dire ce qui est comme un homme l’a senti, — c’e
105
ité. » Parfois l’on songe au Rilke des Cahiers, —
sans
la vibration slave, métaphysique. Mais c’est une sympathie peut-être
106
pour celui qui voit, le malheur défait et refait
sans
cesse un monde banal, vulgaire, insupportable, impossible. » La poési
107
èrent pas l’acte d’écrire comme un divertissement
sans
conséquence. Il existe des jeunes écrivains qui ne sont pas embrigadé
108
ni gratuité ni asservissement de l’esprit), mais
sans
nul doute aussi quelques volontés convergentes de construction, de re
109
se vante d’être « insignifiante » — c’est-à-dire
sans
but, privée de « sens » — et n’y réussit que trop bien. Mais cela nou
110
que l’origine de toute matière, est un « point »
sans
poids ni étendue, point mathématique, donc non matériel. Cette vue po
111
nalisation », ou d’anéantissement du moi, qui est
sans
conteste celui de tous les mystiques, orientaux ou occidentaux, païen
112
question par sa méfiance paysanne. Cela n’est pas
sans
irriter certains. Pour moi, je ne sais rien de plus salutaire, parfoi
113
étaire laisse ses terres en friche, et s’enrichit
sans
rien créer, tout simplement parce qu’il possède des coupons de papier
114
petit à petit qu’on pourrait jouir des premières
sans
se soucier trop des secondes. Sous prétexte de réalisme, et de défens
115
voulu bénéficier des garanties qu’offrait la SDN
sans
accepter les charges qui s’y trouvaient liées. D’où le malaise provoq
116
eût écrit ce Chant de notre Rhône, si « roman »,
sans
le voisinage germanique qui l’a contraint à formuler sa différence sp
117
il faudrait savoir l’envisager dans sa grandeur,
sans
crispation de méfiance ou de timidité ; dans une volonté de synthèse,
118
ent. De leur coexistence dans nos vies surgissent
sans
fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence tout
119
ls la facilité avec laquelle on se marie encore «
sans
y croire ». Le rêve de la passion possible agit comme une distraction
120
à vue, et dont je me souviens… Image de la mère,
sans
nul doute, et la psychanalyse nous apprend quels empêchements tragiqu
121
lle qui va de l’héroïsme religieux à la confusion
sans
grandeur où se débattent les hommes du temps profane : au lieu de l’é
122
es. Mais pour celui que le mythe vient tourmenter
sans
lui révéler son secret, il n’est d’au-delà de la passion que dans une
123
nature essentielle de la passion mystique d’être
sans
fin terrestre — et c’est par là que cette passion se détachait des ry
124
andis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité
sans
retour où s’évanouit la conscience douloureuse — pour le moderne, ce
125
te, ils cèdent avant que l’expérience ait abouti.
Sans
cesse, il faut recommencer cette ascension de l’âme dressée contre le
126
! C’est un appauvrissement de l’être, une ascèse
sans
au-delà, une impuissance à aimer le présent sans l’imaginer comme abs
127
sans au-delà, une impuissance à aimer le présent
sans
l’imaginer comme absent, une fuite sans fin devant la possession. Aim
128
e présent sans l’imaginer comme absent, une fuite
sans
fin devant la possession. Aimer d’amour-passion signifiait « vivre »
129
lus qu’une sensation, — n’aboutit pas. On retombe
sans
cesse au monde de la comparaison, qui est le monde de la jalousie. «
130
r efficacité : elle révèle l’étendue du désastre,
sans
apporter les éléments d’une révolution à sa mesure. En outre, il est
131
la jeunesse et presque de l’enfance, probablement
sans
précédent dans notre histoire européenne. Quant au mariage, il fut pr
132
t prochain de refaire des cadres à sa nation. Car
sans
cadres, l’économie périclitait, et la « défense nationale » ne pouvai
133
« défense nationale » ne pouvait pas s’organiser
sans
un constant recours à la passion des premiers révolutionnaires : or c
134
ocessus de ruine des obstacles sociaux, développé
sans
violences extérieures, n’avait que plus gravement miné l’éthique matr
135
s « que les évangélistes et les Actes mentionnent
sans
les rapporter en détail ». L’auteur n’indique rien de plus précis que
136
s formes de la morale chevaleresque pour exprimer
sans
l’avouer une conception tout hérétique de l’amour. 86. Sauf peut-êtr
137
al, ce Manifeste de huit pages, clairement écrit,
sans
équivoques, intégralement fédéraliste (et non régionaliste) doit être
138
poésie de la France », mais qu’il nous la ramène (
sans
calembour), aussi fraîche que lorsqu’il lui donna la main pour la pre
139
passion ? On ne décrit pas une forme d’existence
sans
y participer, fût-ce même par une révolte contre la décision dont ell
140
ne pouvais écrire un livre entier sur la passion
sans
achever ma description par ce trait qui enfin la situe, non dans l’ab
141
min vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant
sans
cesse présente l’exigence inhumaine de perfection, comme une question
142
n lui-même une vérité imperturbable s’il témoigne
sans
cesse en faveur de ce qui transcende tout résultat, même excellent.
143
ganisés ! (C’est pourtant à cette utopie qu’obéit
sans
le savoir le mal marié, lorsqu’il se persuade qu’un second ou qu’un t
144
, irrationnelle mais non sentimentale, sobre mais
sans
aucun cynisme, peut servir de point de départ à une fidélité réelle ;
145
de savoir comment Lui obéir.) Car la fidélité est
sans
raisons — ou elle n’est pas — comme tout ce qui porte une chance de g
146
er chaque situation au maximum et pour elle-même,
sans
plus se référer à rien qui « juge » et qui « mesure » la jouissance q
147
ien à nos rapports, c’est une passade, une erreur
sans
lendemain » et tantôt : « C’est tellement vital pour moi, tellement p
148
e formule de la fidélité courtoise ; une négation
sans
retour de la vie. Mais la fidélité dans le mariage est au contraire u
149
t s’il reste improbable qu’elle s’abolisse jamais
sans
laisser de traces dans le cœur d’un homme moderne — du moins perd-ell
150
la densité de l’être dans la personne distincte,
sans
cesse approfondie comme telle. « D’autant plus nous connaissons les c
151
arable, qu’on ne saurait en pressentir la gravité
sans
invoquer la foi de Kierkegaard. Selon lui, l’homme fini et pécheur ne
152
tu de l’absurde (c’est-à-dire de la foi). Il fait
sans
cesse le saut dans l’infini, mais avec une telle correction et une te
153
e correction et une telle certitude qu’il retombe
sans
cesse dans le fini, et qu’on ne remarque en lui rien que de fini108…
154
sir de la plus haute passion se voit alors comblé
sans
cesse dans l’acte même d’obéir, en sorte qu’il n’est plus en l’âme de
155
out jamais distincte, mais qui offre une alliance
sans
fin, initiant un dialogue vrai. Alors l’angoisse comblée par la répon
156
ur pour adopter une vérité meilleure. Nous sommes
sans
fin ni cesse dans le combat de la nature et de la grâce. Sans fin ni
157
cesse dans le combat de la nature et de la grâce.
Sans
fin ni cesse, malheureux puis heureux. Mais l’horizon n’est plus le m
158
appliqueraient aussi bien à n’importe quel malade
sans
génie. 108. Crainte et Tremblement, trad. d’après la version allema
159
ertinence et une violence qui alors n’étaient pas
sans
mérites. Ils ont prédit l’évolution actuelle, l’usure de la droite, p
160
de ce genre. Elle se condamne à l’enregistrement
sans
intervention de l’esprit. (C’est d’ailleurs tout à fait impossible.)
161
rète et théologien de l’histoire, je n’ai pas été
sans
découvrir dans votre article une faculté d’interprétation créatrice a
162
e le refus conscient de renoncer à rien d’humain,
sans
distinction, je veux bien être appelé sectaire. (Huguenot, cela va sa
163
eux bien être appelé sectaire. (Huguenot, cela va
sans
dire, mais ce n’est pas synonyme.) Et même dissonant, s’il le faut. D
164
idère que le chrétien, c’est un homme qui choisit
sans
retour, et qui décide de renoncer, comme malgré lui, à ce qu’il y a d
165
e christianisme serait de cesser d’être chrétien,
sans
s’en apercevoir, et c’est le risque qu’il court dans les périodes où
166
ères premières se dissolvent l’une après l’autre,
sans
trop d’histoires. Ce qui veut dire que pendant quatre ans, l’Amérique
167
tatisé) toute son industrie et tout son commerce,
sans
dépense de salive patriotique, pour des raisons bien évidentes, connu
168
s avons le même goût de la production en masse et
sans
y regarder de trop près, du travail par équipes, pour battre un recor
169
, les dernières élections se sont passées presque
sans
coups de fusil. Peut-être atteindront-ils bientôt l’âge de majorité c
170
respecter l’homme d’État ; à perdre aux élections
sans
insulter le vainqueur, et à gagner sans écœurer le vaincu. Apprenons
171
élections sans insulter le vainqueur, et à gagner
sans
écœurer le vaincu. Apprenons d’eux à tenir parole, à nous laver, à bo
172
ue, se résigne à la décadence, ou la déplore mais
sans
faire mieux. Je ne vois plus, pour tenir vitalement aux conceptions e
173
ent de trouver les moyens d’articuler, d’arranger
sans
les tuer, les diversités de tous ordres (politiques aussi bien qu’éco
174
, la torture et « notre désastre spirituel » sont
sans
importance à mes yeux « quand le foie gras circule » en Europe. Vous