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n qu’il faudrait le chercher aujourd’hui dans une
science
que je n’aime guère, et qui s’appelle la sociologie. La grande faible
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i est l’étude du comportement humain. Il n’est de
science
que du régulier, c’est-à-dire de l’inhumain (à la limite), et c’est e
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in (à la limite), et c’est encore à dire qu’une «
science
de l’homme » qui se veut purement descriptive est exacte dans la mesu
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t dans l’ordre politique. Et l’extension de cette
science
mesure assez exactement l’ampleur de notre défection au monde et à no
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ns décousues sur quelques résultats récents d’une
science
entre toutes suspecte, la psychologie de laboratoire. Il s’agit, dans
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les esprits aux méthodes de la recherche et de la
science
, qui, au degré supérieur, par ses laboratoires, ses subventions, ses
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tions pratiques ». Laissant entendre ainsi que la
science
et les arts sont enfermés dans ce dilemme : ou l’esprit pur — compren
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ique se résorbe en erreurs. Cette obsession de la
science
, c’est-à-dire de la description, est tellement opposée au véritable e
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’étude des « facultés » ayant été démasqué par la
science
dès le début du xxe siècle, on a cru sauver l’apparence en s’occupan
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ce en s’occupant sous le même nom — psychologie :
science
de l’âme — d’un tout autre ordre de problèmes : à savoir la physiolog
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s jours, suspendue par un fait, l’existence de la
science
. » Cet aveu est de Rauh (Avant-propos des Études de morale). 35. Et
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e même homme qui écrivait dans sa jeunesse : « La
science
maîtresse, le souverain… ce sera la philosophie, c’est-à-dire la scie
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ouverain… ce sera la philosophie, c’est-à-dire la
science
qui recherche le but et les conditions de la société. La révolution d
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e de la morale sur la politique » (L’Avenir de la
Science
). L’évolution de Renan symbolise celle de notre culture : il part d’u
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e (« grand résultat pour la philosophie ») que la
science
ne saurait régner qu’in partibus, dans un monde purement « détaché ».
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n du monde fondée sur la raison, l’individu et la
science
cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal
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parti de la Raison et du Progrès, qui naît de la
Science
. C’est ce mari-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la
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démentir les lois les plus fondamentales de notre
science
la plus élémentaire et la plus sûre, l’arithmétique. Mais qui s’avise
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ssible de concevoir la vérité simultanée de notre
science
et de la « veine » individuelle. C’est l’un ou l’autre ; ou mieux, l’
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. Mais notre jacobin ne croit à la Raison et à la
Science
mère du Progrès, que dans la mesure où cela lui permet de ne pas alle
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nborg aurait expliqué « comment il a glissé de la
science
dans le mysticisme ». Enfin, l’on ne voit pas du tout en quoi la logo
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de la fantaisie la plus échevelée aux yeux de la
science
d’avant Einstein… Tout ceci tendait à prouver que le problème mystiqu
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lème mystique n’est nullement justiciable de « la
science
» d’aucune époque, et qu’il se pose au seul jugement métaphysique et
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’argent. D’autres enfin s’efforcent de fonder une
science
des rapports conjugaux. Jung analyse le « conflit psychologique » et
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sions. À chacun sa « fiche de mariage ». Alors la
science
matrimoniale trouvera sa juste application dans l’esprit de Lycurgue
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re était fini), et que vous disposiez d’une telle
science
de l’humain que leurs valeurs vous soient connues et leur hiérarchie
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s éléments, tout balbutiants et empiriques, d’une
science
du « mariage heureux »). Il faut le reconnaître honnêtement : le prob
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et de l’orgueil de parvenus de l’industrie et des
sciences
appliquées dont ils font montre même quand ils viennent chez nous. Ce