1
cel Hutin n’a qu’à bien se tenir. La réussite est
si
complète qu’on se sent pris de malaise. Voyons, sommes-nous encore en
2
ugnante et qu’il faudrait qualifier de criminelle
si
elle n’était avant tout veule, plate et sénile, au point de perdre to
3
ace. André Bridoux, dans les remarques à mon sens
si
importantes par lesquelles il inaugurait la rubrique au premier numér
4
ervation affectueuse » des vies privées. Ah oui !
si
la Révolution était faite déjà ! Elle ne l’est guère que dans nos cœu
5
e fois, dans la solitude d’une chambre la nuit, —
si
c’est le lieu de sa prière. Les faits l’attendent : elle les juge. (E
6
Sans entrer donc dans le vif du débat — à savoir
si
Martin, « objecteur de conscience », a donné par son acte la preuve d
7
les actes juridiques déduits par voie de faits —
si
l’on peut dire — des mêmes principes. Sangnier devait relever l’anoma
8
qu’elles ont passé au camp de l’ennemi, et depuis
si
longtemps qu’elles parlent maintenant sa langue, adoptent ses préjugé
9
ous voulons n’aura de conséquences politiques que
si
nous posons le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa décision
10
lus vivre que sur les intérêts de cet avoir. Mais
si
la foi, don de Dieu, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — e
11
. Et l’on a vu Babitt. Mais n’allons pas chercher
si
loin. Ouvrons un journal de Paris. Un discours chaleureux du Père de
12
ale, en faisant du christianisme quelque chose de
si
lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le sauver. » Rompre av
13
adoxe, qui remonte au cœur même du christianisme,
si
le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette
14
Protestants (mars 1933)e
Si
le christianisme primitif est une révolution — et la plus profonde de
15
l’Amérique, demain, l’imitera, et même la France,
si
les questions économiques et sociales y prennent un jour l’acuité qu’
16
rencontre rarement chez les écrivains politiques.
Si
certaines de ses conclusions sont nettement étatistes, il n’en reste
17
tre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre
si
la mesure de notre acte nous dépasse. « Primauté du spirituel » n’a p
18
’arriveront jamais à la liberté, au loisir plein.
Si
la liberté n’est pas à l’origine d’un système, elle ne s’introduira j
19
e de machinisme, ou plutôt d’inflation mécanique,
si
l’on convient que la mesure du travail ne peut être prise ailleurs qu
20
r. C’est créer un monde impensable, le nôtre. Car
si
le loisir est simplement le contraire du travail, et son but ; si le
21
simplement le contraire du travail, et son but ;
si
le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune ; s’il n’y a plu
22
tout expliquer. J’indiquerai donc encore : 1° que
si
l’erreur initiale fut bien spirituelle, notre tâche constructive est
23
isirs, qui lui sera tôt ou tard conjointe. 3° que
si
l’on veut sauvegarder l’acte créateur, fondement humain de la personn
24
arable qu’au souvenir récent de nos décrépitudes.
Si
la préface à l’avenir n’était qu’anathème au présent, où serait notre
25
nathème au présent, où serait notre création ? Et
si
l’ordre que nous voulons n’était rien d’autre que la subversion du dé
26
sième espèce est plus rare, et vaut un peu mieux,
si
l’on estime ses seuls moyens. Elle comprend la plupart des auteurs qu
27
lifier humainement les créations intellectuelles.
Si
l’on voulait trouver un critère général qui nous permît d’évaluer les
28
e n’est valable — et son influence efficace — que
si
elle ordonne ses œuvres à une commune mesure humaine. Mais notre sièc
29
de grandeur qui n’est plus que dans l’homme. Mais
si
nous trouvons ce principe, nous aurons trouvé du même coup la mesure
30
’aboutissement de toute l’évolution démocratique,
si
l’on entend ce terme au sens originel, et non point au sens dévié de
31
aurait quelque chose de nouveau dans les lettres
si
tous les essayistes étaient tenus à rendre un compte public des fins
32
lement — et je vous laisse le soin de me classer,
si
vous y tenez. Pour être juste, si toutefois le sujet en vaut la peine
33
de me classer, si vous y tenez. Pour être juste,
si
toutefois le sujet en vaut la peine, je concéderai qu’il arrive parfo
34
’ils ont l’air de demander, et ce qu’on se montre
si
pressé de leur donner à bon marché. Ils s’expriment mal, ils trahisse
35
ir se donner l’air d’être ou de n’être pas. Comme
si
le fin du fin, c’était de prendre au mot les pauvres hommes préalable
36
Les objets matériels ne sont vraiment objets que
si
la connaissance d’un homme les saisit. La connaissance d’un homme n’e
37
mme, en tant qu’homme, est à jamais incalculable,
si
l’homme est un événement, une rupture et une création, un fauteur de
38
as un problème à résoudre à distance ; en un mot,
si
l’homme est un acte. 4. L’acte est insaisissable, parce qu’il est
39
vaste que le monde, et qu’il n’est pas de réduit
si
secret où l’on se cache, qui ne soit justement l’un des lieux où l’ac
40
alité du concret. Mais ce mystère de la présence,
si
l’on peut en décrire les effets, demeure mystère en tant que pure ini
41
sume tout entière : c’est le terme d’incarnation.
Si
toute présence est l’événement de l’éternel dans le temps, par le moy
42
l’éternel dans le temps, par le moyen de l’homme,
si
l’homme n’est vraiment homme que dans l’acte qui fonde sa qualité inc
43
acte qui fonde sa qualité incomparable de sujet ;
si
l’on admet enfin que la personne est proprement la sujétion de l’homm
44
erait à nos yeux une espèce d’utopie ontologique,
si
la Révélation n’en attestait l’acte historique. L’incarnation totale
45
des citoyens ? Qu’importe une « assurance-vie »,
si
la seule réalité vivante est dans le risque ? Qu’importe la multiplic
46
isque ? Qu’importe la multiplicité des relations,
si
elle entraîne l’irresponsabilité des hommes reliés ? Qu’importe l’ord
47
. Deux négations de la personne Et maintenant,
si
nous savons ce que nous appelons : personne, si nous savons qu’elle e
48
, si nous savons ce que nous appelons : personne,
si
nous savons qu’elle est la lumière de nos lumières, et le soleil que
49
as petit et triomphal à peine fait, je le reperds
si
je n’en fais pas un second. Et pourtant mon espoir est gagé sur une p
50
nd inopérante ; la bonté, par exemple, n’est rien
si
elle n’est pas un acte de miséricorde. 18. Politique : l’État est l’
51
insupportable ennui. Ouvrez une revue de province
si
vous pensez que j’exagère. Faut-il donc mettre une barre sous la rubr
52
atégories du désespoir analysées par Kierkegaard,
si
nous étions assez détachés d’eux pour ne plus sentir le tragique que
53
re le modeste, et même de prendre de grands airs,
si
l’on a quelque chose de grand à dire, qu’on ne peut pas dire autremen
54
ement. Que dit-il donc, cet homme qui le prend de
si
haut ? Son livre s’ouvre par un discours lyrique « sur le peu de réal
55
légants et péremptoires, et l’on se demande alors
si
ce bel « abattage » n’a pas dissimulé, aux yeux des jeunes gens, un d
56
ans son effort le plus « spirituel » ? On ne sait
si
l’auteur veut nous pousser vers cette conclusion. Peut-être n’est-ce
57
d’une touche parfois trop furtive, d’autres fois
si
précise et heureuse, comment ne pas distinguer avec joie la plupart d
58
de ceux dont la carrière s’épuise en une saison,
si
j’en crois l’amitié, les visages, et les couleurs si pures qu’il lais
59
j’en crois l’amitié, les visages, et les couleurs
si
pures qu’il laisse dans le souvenir. o. Rougemont Denis de, « [Com
60
le sujet, mais avec le nombre des compléments : «
Si
les mots ne naissent que lorsque l’idée qui les désignent… » (p. 270)
61
us le nom de poésie » tout ce que l’on veut. Mais
si
je crois aussi, avec Arnaud Dandieu (chap. sur la métaphore dans son
62
position de deux termes aux noyaux irréductibles.
Si
l’un des termes était réellement « absorbé » par l’autre, le langage
63
es surréalistes adoptent les méthodes de Staline,
si
rigidement rationalistes. Elles vont exactement à l’encontre du but q
64
à l’encontre du but qu’ils rêvent. Par ailleurs,
si
j’accepte le diagnostic de Tzara, si j’admets que le complexe de cast
65
ar ailleurs, si j’accepte le diagnostic de Tzara,
si
j’admets que le complexe de castration est la dominante de l’époque,
66
us un même toit de ces activités intellectuelles,
si
éloignées en apparence les unes des autres, éclatera l’unité de l’esp
67
ion. Celle qu’on nous présente de l’esprit comble
si
bien notre paresse, et peut-être certains intérêts, qu’il ne faut pas
68
pposent la moindre réaction à l’aveu d’un complot
si
burlesque. Si j’ai quelque peu insisté sur l’anecdote du Palais de l’
69
ndre réaction à l’aveu d’un complot si burlesque.
Si
j’ai quelque peu insisté sur l’anecdote du Palais de l’Esprit, ce n’e
70
, le succès de l’erreur eût été forcément limité,
si
par malheur elle n’avait pas rejoint d’une manière aussi naturelle le
71
e ce préjugé contre l’esprit n’a pas toujours été
si
fort que nous le voyons aujourd’hui, quand tout un siècle d’enseignem
72
ation des clercs « intéressés » n’est valable que
si
elle concerne ces pharisiens, ces docteurs d’Israël qui prêtent à la
73
’est que « peut-être » la vérité n’existe pas. Et
si
la vérité n’existe pas, comment serions-nous donc fondés à juger, à r
74
un ouvrage dans les règles de l’art qu’il a sucé.
Si
l’ouvrage est « sérieux et précis » selon les clercs, l’éditeur, le j
75
du genre, vous serez payé 200 fr. la colonne. Et
si
vous descendez jusqu’au journal d’information, les prix seront encore
76
t pur et le Palais de l’Esprit pur ne sont jamais
si
lyriquement loués que dans la presse quotidienne… Quant à la carrière
77
rits ? d) quelle est la source de leur autorité —
si
elle existe en fait ou en droit — et quels doivent être ses moyens ?
78
echniciens — sont en mesure de conduire l’action,
si
conduire c’est savoir où l’on va. Seuls les prophètes — et non pas le
79
Dont l’un au moins paraît préoccuper M. Duhamel,
si
j’en crois l’article cité : « Comme tous les Français, je répugne à d
80
peu de lumières dans la psychologie moderne. 33.
Si
le concret est « ce qui engage », ce qui est soumis aux sanctions de
81
lois sur lesquelles l’esprit ne peut rien. Comme
si
ce n’était pas justement cet « esprit » qui avait fabriqué ces « lois
82
ment jamais voyagé au-delà des marges du Capital.
Si
du moins ils avaient été en Russie, il y aurait quelques chances de l
83
Lorsque le Führer s’écria : Je ne puis vivre que
si
ma foi puissante dans le Peuple allemand est sans cesse renforcée par
84
ersonne ne comportent aucun système : mais il est
si
totalement exprimé qu’on ne peut plus le distinguer des formes qu’il
85
Ramuz. Le peuple dit, encore plus simplement : «
Si
c’était vrai, ça se verrait. » Telle est la loi nouvelle et la réalit
86
sprit ! Esprit43 ! Mais je regarde leur visage. «
Si
c’était vrai, ça se verrait »… Ainsi la clé de toute création est dan
87
leur emploi. Il faut toujours remonter à ce mythe
si
l’on veut saisir la genèse et l’ambition secrète de l’art de Ramuz. U
88
’est pas du tout la même chose. La forme humaine,
si
l’homme est « authentique », est microcosme d’un pays, d’un paysage e
89
ant de ce fameux « pratique » dont ils s’occupent
si
mal, et de plus en plus mal à mesure que le « pratique » s’éloigne da
90
n de l’argent et les bienfaits qui en découlent.)
Si
j’étais dictateur, je nommerais Ramuz président de ce tribunal. Et no
91
art qui vient du fonds mythologique de la race. (
Si
Ramuz par exemple nous parle d’une Antiquité, il faut entendre qu’il
92
humeur d’artiste en réaction contre l’académisme.
Si
puissantes que soient les conventions dans un pays, elles ne peuvent
93
hera jamais l’effort ; mais par goût de l’effort.
Si
Ramuz tend à rejeter tous les intermédiaires culturels, s’il critique
94
nte et ce risque de l’homme créateur de sa forme.
Si
Ramuz n’aime pas les machines, s’il refuse l’économie d’efforts qu’el
95
51 ». Mais une question ne peut être sérieuse que
si
l’on sait que la réponse existe… Il fallait nous apprendre cet embras
96
à l’évolution nécessaire de la culture soviétique
si
l’on se refusait à l’examen critique des doctrines qui sont à sa base
97
u’il faut vouloir. Elle ne peut être réalisée que
si
l’on ordonne les deux tâches, lutte des classes et configuration de l
98
donc de sa mesure) au Plan est même si radicale,
si
naïve, que les Soviets en sont venus à confondre sans l’ombre d’un do
99
aisseur des semelles n’a rien de révolutionnaire,
si
toutefois l’on refuse de confondre révolution et stupidité crasse. Or
100
é ainsi d’héroïsme, éclate alors à tous les yeux.
Si
les Russes sont de bonne humeur et si nous sommes de mauvaise humeur,
101
s les yeux. Si les Russes sont de bonne humeur et
si
nous sommes de mauvaise humeur, c’est qu’ils savent pourquoi ils trav
102
étant, cette première faille dans la construction
si
rigoureuse du stalinisme, commence seulement d’apparaître aux yeux de
103
aliste. Est-ce que tout le progrès acquis par une
si
dure révolution n’aura été que de donner aux hommes, avec quelques mi
104
sont les nôtres. Toute la question est de savoir
si
nous les aurons résolus, dans nos catégories occidentales. Sinon, il
105
lus avouer à quelle fin elle conduit ses adeptes.
Si
vous ne faites rien, que de nous critiquer, vous en serez bientôt au
106
oint où nous étions quand la révolution a éclaté.
Si
au contraire vous essayez de surmonter votre anarchie, vous serez bie
107
enseignent. Toute la question est alors de savoir
si
nous saurons utiliser ces avantages, et le temps de réflexion ou de m
108
nous soyons obligés de commencer par l’extérieur,
si
nous voulons rétablir une mesure commune à la pensée et à l’action. C
109
e n’est rien, et ses symboles ne signifient rien,
si
l’on oublie les fins dernières, le grand dessein, la religion qui la
110
fin déterminera notre jugement sur cette mesure.
Si
donc nous voulons restaurer une civilisation défaite, il faudra comme
111
ce pratique à l’heure où il faudra donner du pain
si
l’on veut prendre ou garder le pouvoir. Qui sait même si cette craint
112
communauté : nation unie, ou société sans classe…
Si
l’on veut comprendre ce temps, et l’ère nouvelle, incalculablement, q
113
poussées de fièvre politique ou idéologique. Mais
si
ces religions nouvelles ne constituent pas un danger interne pour les
114
viets ou sur l’Allemagne, tout au contraire. Mais
si
nous ne marquons pas notre avance historique par des créations aussi
115
ue jamais nos buts prochains, nos fins dernières.
Si
nous condamnons ces religions, c’est dans leur terme, au nom d’un act
116
impérialismes conquérants mène à la guerre ? Oui,
si
nous l’affirmons sans l’exercer avec puissance, si nous refusons d’al
117
i nous l’affirmons sans l’exercer avec puissance,
si
nous refusons d’aller jusqu’au terme concret de nos pensées. Car alor
118
avec les peuples impériaux est là. L’avenir dira
si
la révolution des « libéraux » peut influencer, à force égale, les ré
119
aime pas que « l’afflux des jeunes talents » soit
si
visiblement déterminé par les clauses d’un contrat commercial. La lit
120
ur qui ? Or on ne peut poser ces questions-là que
si
l’on sait, pour son compte, y répondre. Elles jaillissent d’une passi
121
e curiosité pour les paysages, beaucoup moins, et
si
beaux qu’ils soient ; mais de plus en plus pour les hommes. Voilà bie
122
talinien, de crier au trotskiste, au bourgeois ? (
Si
toutefois c’est encore une injure…) Pour moi, elles me donneraient en
123
que soviétique de ne consister « qu’à se demander
si
ceci ou cela est dans la ligne ou ne l’est pas. Ce n’est pas elle, la
124
’on discute. Ce que l’on discute, c’est de savoir
si
telle œuvre, tel geste ou telle théorie est conforme à cette ligne sa
125
rcherait à pousser plus loin ! » Je demande alors
si
Gide pratique cette espèce-là d’autocritique, — ou s’il entend pousse
126
utocritique, — ou s’il entend pousser plus loin ?
Si
Gide reste marxiste en devenant antistalinien, il se met dans une sit
127
nt-il ? « D’autres plus compétents que moi diront
si
ce changement d’orientation [le stalinisme par rapport au marxisme] n
128
port au marxisme] n’est peut-être qu’apparent, et
si
ce qui nous apparaît comme une dérogation n’est pas une conséquence f
129
ibéral, de monsieur susceptible et réactionnaire.
Si
l’on accepte vraiment le marxisme, pourquoi s’indigner d’une tactique
130
nd réel de la situation historique. Et la droite,
si
elle était honnête, serait encore plus gênée que la gauche par ce por
131
Ou mieux : un négatif de l’acte de foi chrétien.
Si
l’enfant se brûle, ou si Staline ne peut le sauver qu’au prix de la v
132
l’acte de foi chrétien. Si l’enfant se brûle, ou
si
Staline ne peut le sauver qu’au prix de la vie du Dieu qui est en lui
133
embre 1786. 64. Pends-toi, brave Kérillis ! — et
si
les nazis savaient cela ! 65. Certes, Gide ne se prive pas d’admirer
134
e chaque jour sa feuille de salade bien verte ? »
Si
tout cela est fini, c’est à cause du fascisme ! Si vous aimez Goya, a
135
i tout cela est fini, c’est à cause du fascisme !
Si
vous aimez Goya, adhérez au PC ! Voilà qui est simple. Mais croit-on
136
anari. Et nous ne sommes pas « communistes » pour
si
peu. Je constate simplement ceci : le peuple allemand, dont le régime
137
e-mille, en France, cinq, etc., etc. Conclusion ?
Si
l’on mesurait la valeur d’une culture selon des normes soviétiques, i
138
question est ailleurs : va-t-on se vanter d’être
si
faible que de céder à toutes ses obsessions ? (Je feindrai d’ignorer
139
t souhaitées, et cultivées avec des soins jaloux,
si
par hasard on les obtient.) Qu’on publie ses victoires ou ses défaite
140
ent. Est-ce donc un témoignage pur et simple — ni
si
pur ni si simple d’ailleurs, — la relation volontairement privée de «
141
e donc un témoignage pur et simple — ni si pur ni
si
simple d’ailleurs, — la relation volontairement privée de « morale »
142
ents aussi déprimants que gratuits. Car en effet,
si
ce « je » du récit de M. Blanzat faisait un geste franc, il est clair
143
ifeste donne penser que c’est plutôt la tactique…
Si
le Français, né malin, ne doit pas mourir gogo, la brochure de Vailla
144
e de l’auteur paraît aussi solide qu’inattendue :
si
l’Allemagne ne s’est pas défaite en vingt morceaux, si la révolte spa
145
Allemagne ne s’est pas défaite en vingt morceaux,
si
la révolte spartakiste a pu être étouffée en quelques semaines, c’est
146
jeu apparent et confus des partis ou des classes.
Si
Kierkegaard a été découvert, dans ce pays, très peu de temps avant l’
147
ons, je suis le premier à me déclarer athée. Mais
si
l’on veut parler, comme le faisait Nietzsche, de Dieu l’Éternel, prem
148
age scientifique du monde que cette petite phrase
si
courante : il a la veine. Mais notre jacobin ne croit à la Raison et
149
bien. Et en même temps, je vois que je mentirais
si
j’écrivais que je n’y crois pas. Superstition ! Je m’étonne de ce que
150
tu d’une habitude scolaire de critique, me touche
si
peu, ne trouble pas du tout ma bonne conscience. Au fond, je me sens
151
m’unissent à ce peuple de paysans et d’ouvriers,
si
délibérément superstitieux dans leur conduite et dans leurs opinions.
152
absolument distinct de tous les autres. 1er mars
Si
l’on craint d’ordinaire d’avouer sa réalité individuelle et ses super
153
est le fondement même de toute « politique ». Et
si
j’avoue et légitime la réalité de mes superstitions, il faut tout de
154
ont perdu l’une et l’autre leur dynamisme propre.
Si
l’État ne freinait plus, si la personne ne cherchait plus à triompher
155
eur dynamisme propre. Si l’État ne freinait plus,
si
la personne ne cherchait plus à triompher de tout ce qui n’est pas el
156
re, c’est l’anarchie qui renonce à ses droits. Et
si
le cadre de l’État paraît demeurer identique, la démoralisation grand
157
équilibre tendu, mouvant, réellement progressif.
Si
par l’effet d’une perversion, elle se met à jouer au profit de la pol
158
ité pour hommes et dames sur la place principale.
Si
c’est cela, l’antifascisme, les fascistes doivent être de drôles de g
159
addition : un, plus un, plus un, cela fait trois,
si
je ne me trompe, et non pas un », — Prenez la multiplication ! cria l
160
homme l’a senti, — c’est assez rare. « Ce serait
si
bien si l’on pouvait, chaque soir et chaque matin, écrire dans les jo
161
’a senti, — c’est assez rare. « Ce serait si bien
si
l’on pouvait, chaque soir et chaque matin, écrire dans les journaux q
162
ues pages plus loin : « Écrire ne m’intéresse que
si
j’ai le sentiment que ce que j’écris, par la forme et par le fond, se
163
erait de nature à modifier la conscience humaine,
si
celle-ci pouvait être modifiée. » Nulle fiction ; un journal de médit
164
lisé la force de ses instincts primitifs ». Comme
si
l’instinct primitif ne poussait pas l’homme à exploiter son semblable
165
semblable, pour peu qu’il en ait la force ! Comme
si
la civilisation, au vrai sens, ne consistait pas justement à réfréner
166
lle, de religion, de patrie ». Les idées de qui ?
Si
ce sont celles que les bourgeois et les staliniens se font de ces réa
167
trice sur les conditions actuelles — et actuantes
si
j’ose dire — de l’œuvre littéraire dans la communauté. Il n’y a pas,
168
erciales que spirituelles, on le sait bien.) Mais
si
nous essayons de limiter notre critique aux ouvrages qui présentent u
169
l’exposé… Le cas de M. Valéry est très différent.
Si
étranger qu’on le connaisse aux spéculations mystiques, et aux problè
170
és mystiques de Swedenborg — dont l’influence fut
si
profonde sur les meilleurs esprits de la période goethéenne — seraien
171
es psychosensorielles…, etc. » On ne nous dit pas
si
l’on juge ces visions réelles ou non, on nous dit seulement, modestem
172
thodoxes. Je n’ai pas la prétention de traiter un
si
grave problème en quelques lignes. Mais il me semble nécessaire de pr
173
. Il faudrait d’abord expliquer qui était Luther,
si
mal connu du public « cultivé » français… Et préciser mes propres rés
174
sortir un jour. Les événements nous y obligeront
si
nous ne savons pas les prévenir. Si nous nous refusons à voir, à dire
175
y obligeront si nous ne savons pas les prévenir.
Si
nous nous refusons à voir, à dire, à illustrer, à incarner aux yeux d
176
risques qu’on y court, du travail qu’on y donne.
Si
le propriétaire laisse ses terres en friche, et s’enrichit sans rien
177
t-on que Ramuz eût écrit ce Chant de notre Rhône,
si
« roman », sans le voisinage germanique qui l’a contraint à formuler
178
en irrite au moins autant que lui. (Que serait-ce
si
je vivais en Suisse ?) Mais je pense qu’on n’atteint la grandeur qu’e
179
dans le fait, dans le concret, ces justifications
si
convaincantes dans le plan de notre propre doctrine ? Armée démocrati
180
d’une fédération n’a pas de raison d’être en soi,
si
l’on ne croit pas à cette fédération et à la tâche qui lui incombe au
181
rait aucun avantage à combattre l’esprit de caste
si
c’était pour le remplacer par un esprit de classe bourgeois (d’une va
182
notre défense fédérale. Et un aspect subordonné.
Si
l’on néglige à son profit « le reste », on fait œuvre de mauvais Suis
183
tera, l’on pourra dire que nos hommes politiques,
si
réellement représentatifs, dans ce pays, de l’opinion moyenne des cit
184
r cette dernière, comme telle, n’existe plus ; et
si
l’orthodoxie existe encore, il faut avouer qu’elle joue un rôle restr
185
sociales dont il tirait ses éléments plastiques.
Si
maintenant il tentait de se recomposer, on pressent qu’il ne trouvera
186
sé dans cette mesure — et disqualifie le mariage,
si
l’épouse ne ressemble pas à la star la plus obsédante. (Encore la fem
187
us ou presque tous en rêvent, ou en rêvassent. Et
si
brouillée et défraîchie que soit l’empreinte du mythe primitif, c’est
188
elle est née. Et pour tout dire, j’ignore encore
si
cela peut avoir un sens : approuver ou rejeter la passion. Combien se
189
qu’une telle solution probablement n’existe pas,
si
elle existait ce serait pour moi seul : on ne se décide jamais que po
190
rmine une existence. 2. Critique du mariage
Si
je ne vois pas de raison qui tienne contre la passion véritable, il m
191
est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre,
si
ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière
192
être dit, soit du point de vue des romantiques —
si
l’on croit à Iseut —, soit du point de vue du clerc parfait — si l’on
193
Iseut —, soit du point de vue du clerc parfait —
si
l’on croit à son œuvre —, soit du point de vue spirituel pur, pour ce
194
de retomber sous le coup des objections humaines.
Si
j’oublie cet au-delà du mariage, mais aussi de tout ordre humain, qui
195
l’imperfection que représente le mariage. Alors,
si
je ne puis l’atteindre, il ne me reste que la révolte contre ma condi
196
ontre ma condition de créature ; et au contraire,
si
je l’atteins trop aisément, je deviendrai le philistin que dénoncent
197
uelles » de l’esprit, dont parle Nietzsche. Mais
si
je sais que l’Apôtre a raison, et si je l’accepte, je considère alors
198
zsche. Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et
si
je l’accepte, je considère alors l’équilibre imparfait du mariage dan
199
ême excellent. 3. Le mariage comme décision
Si
l’on songe à ce que signifie le choix d’une femme pour toute la vie,
200
vous puissiez les calculer dans le présent (comme
si
leur nombre était fini), et que vous disposiez d’une telle science de
201
aisonnement : car tout se passe d’ordinaire comme
si
le bonheur des époux dépendait en réalité d’un nombre fini de facteur
202
artant du « problème de Dieu » — exactement comme
si
l’on ne croyait pas — alors que le seul vrai problème est de savoir c
203
quand elles cesseront de paraître raisonnables !
Si
la promesse du mariage est le type même de l’acte sérieux, c’est dans
204
ur ce monde. Partant d’une déraison « mystique » (
si
l’on veut), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct vi
205
bien, parce qu’il est confondu avec le sien : et
si
ce n’était pour toute la vie, ce serait encore une menace. (Il y a to
206
abitue à ne plus séparer le désir et l’amour. Car
si
le désir va vite et n’importe où, l’amour est lent et difficile, il e
207
ce qu’entraînent de pareils jugements. Cependant,
si
les conclusions de notre examen du mythe courtois sont justes, il fau
208
occidental » procède de deux sources distinctes.
Si
c’est notre délire guerrier que l’on entend désigner par ce terme, il
209
ilieu naturel (d’où la technique). Reste à savoir
si
le christianisme, accueilli par les Indes ou la Chine, y eût produit
210
assimilent le christianisme et l’Occident, comme
si
tout l’Occident était chrétien. Si donc l’Europe succombe à son mauva
211
ccident, comme si tout l’Occident était chrétien.
Si
donc l’Europe succombe à son mauvais génie, ce sera pour avoir trop l
212
a négation parfaite de nos doctrines. 6. On croit
si
peu à la mort des partis qu’on n’imagine pas d’autre action possible
213
Vous me dites (avec une gentillesse désarmante et
si
rare !) que mon livre « est un livre d’histoire » et que je ne suis p
214
ataille de la Marne ». Le sonnet sera critiquable
si
l’ordre des rimes et des strophes n’est pas strictement respecté. La
215
ition historique sera critiquable au même titre :
si
par exemple on appelle pape un Léon III qui fut empereur. Je ne songe
216
d’avoir donné de l’amour courtois une description
si
enthousiaste qu’à la fin, la conception chrétienne que je lui oppose
217
catharisme. Je pourrais, je devrais vous dire que
si
je n’avais pas rêvé (et un peu plus…) sur l’aventure de Rudel, si j’é
218
s rêvé (et un peu plus…) sur l’aventure de Rudel,
si
j’étais insensible à cette éloquence passionnée et à cette beauté int
219
loquence passionnée et à cette beauté intérieure,
si
je croyais cette conception dépassée, je n’aurais pas écrit mon livre
220
ncipale de la crise du mariage moderne ! Et c’est
si
« beau », si « éloquent », si « intérieur », si « riche », si « émouv
221
crise du mariage moderne ! Et c’est si « beau »,
si
« éloquent », si « intérieur », si « riche », si « émouvant », que ce
222
moderne ! Et c’est si « beau », si « éloquent »,
si
« intérieur », si « riche », si « émouvant », que ce n’était pas trop
223
t si « beau », si « éloquent », si « intérieur »,
si
« riche », si « émouvant », que ce n’était pas trop de tout un pesant
224
si « éloquent », si « intérieur », si « riche »,
si
« émouvant », que ce n’était pas trop de tout un pesant livre pour es
225
exalté. Mais alors, je vous pose cette question :
si
j’avais exalté davantage tout ce reste, mes conclusions, à votre sens
226
es tous là ! Mais faut-il vraiment s’en réjouir ?
Si
l’on appelle catholique le refus conscient de renoncer à rien d’humai
227
d’humain ne peut m’être étranger ; reste à savoir
si
j’ai lieu de m’en vanter ; reste à savoir si ce n’est pas là, précisé
228
voir si j’ai lieu de m’en vanter ; reste à savoir
si
ce n’est pas là, précisément la solidarité dans le péché, l’irrémédia
229
n bonheur, un « aspect éternel du cœur humain » —
si
vous voulez… (Mais pourquoi ne pas dire du corps ?) Un amour dont l’e
230
e chose nécessaire ». Car l’Écriture nous dit que
si
nous la gardons « tout le reste nous sera donné par-dessus » ; mais l
231
eune, j’aurais parfaitement méprisé votre manière
si
cavalière d’expédier les problèmes, mais à présent je ne sais plus. P
232
les partis nommeront des commissions pour savoir
si
l’usage du savon favorise sournoisement le fascisme, ou bien la mainm
233
iaire éprouvé de la tradition dite nationale… Et
si
nous ne sommes pas là pour consentir un prêt, payant la casse, vous p
234
peuple des plaines, qui se met à vous ressembler
si
curieusement. Nous n’avons guère plus que lui le sens de la vie privé
235
ur serrons la main, ils pincent les lèvres, comme
si
l’on venait de leur marcher sur le pied. Ils ont les cheveux noirs, a
236
t. Ce sont là des secousses extérieures. Qui sait
si
une loi de l’esprit ne les rend pas d’autant plus fortes et fréquente
237
tuel de l’Amérique ne pourrait pas lui épargner ?
Si
l’Europe peut y contribuer, elle aura bien mérité de la planète. C
238
vers mes compatriotes européens et je leur dis :
si
vous voulez que l’Europe dure encore — et le reste du monde en a beso
239
avant, dans tous les ordres, à chaque instant, —
si
l’on veut bien y réfléchir en refermant ce petit livrebh. bf. Rou