1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 chrétienté, le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
2 » est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre avec lui-même, de s’arracher le cœur. Il n’y a de rupture p
3 esprit. On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle  ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre autres. 7. T
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
4 Le malaise De même que le « spiritualisme » du siècle dernier mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle, de mê
5 r mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle , de même que cette séparation de l’esprit et de la matière dénature e
6 est née la présente corruption du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs
7 dra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égarement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machi
8 arement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machinisme, ou plutôt d’inflation mécanique, si l’on convient que
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
9 s œuvres à une commune mesure humaine. Mais notre siècle est justement le siècle de la décadence des lieux communs. L’Ordre, l
10 esure humaine. Mais notre siècle est justement le siècle de la décadence des lieux communs. L’Ordre, le Bien Public, la Riches
4 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
11 jouait l’atome aux yeux des physiciens du dernier siècle  : il est l’élément insécable qui marque la limite de décomposition d’
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
12 haînes » qui, des profondeurs de la nature ou des siècles , ont amené au jour les vérités créatrices. Et, dans cette présentatio
13 er l’un des problèmes les plus impressionnants du siècle  ? Avait-il conscience de l’aveu que signifiait son entreprise ? Car e
14 isi ? L’utilitarisme grossier, le matérialisme du siècle vont-ils trouver en vous leur défenseur ? » — Je réponds simplement q
15 ort que nous le voyons aujourd’hui, quand tout un siècle d’enseignement s’est appliqué à le fixer et à l’étendre. Mais il deme
16 s de dire : « Qu’est-ce que la vérité ? » À vingt siècles de là, la voix « désabusée » d’un autre clerc parfait lui donnera cet
17 a panique nationaliste dont la culture du dernier siècle est responsable ; vu l’intérêt que présenterait pour l’humanité d’auj
6 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
18 nsi fait Goethe, et c’est là sa vertu. Mais notre siècle pose d’autres questions, des questions que Ramuz ne veut pas esquiver
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
19 . Vous avez reculé la question de dix ans ou d’un siècle , je ne sais ; mais ce que je sais, c’est que tous nos pays se trouver
20 us ignorer. Notons aussi que cet appel profond du siècle a commencé par se manifester dans les pays les plus atteints matériel
21 à où le cadre national existait depuis un ou deux siècles , ces religions ne sauraient combler l’attente réelle. Elles ne sont p
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
22 ts humains les plus féconds et authentiques de ce siècle . J’imagine l’historien futur étudiant l’inventaire de Petit, comme no
9 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
23 es, nos institutions n’ont guère changé depuis un siècle , et c’est pourquoi l’on s’imagine que l’équilibre s’est stabilisé. Au
10 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
24 vre d’un illuminé que toutes les académies de son siècle eussent rejeté avec mépris et pitié. Mais la gloire posthume est un «
11 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
25 ce pays-ci, tel que l’ont fait sa nature et sept siècles d’histoire : le point de vue du personnalisme. ⁂ La question de la ne
12 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
26 tre leurs corps une épée nue. Descendons quelques siècles et toute l’échelle qui va de l’héroïsme religieux à la confusion sans
27 e de la princesse de C. C. donna lieu au début du siècle à toute une littérature romanesque. Quant au thème de l’ouvrier ou du
13 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
28 ant nom d’homme, au sens actuel. Car pour ceux du siècle présent, je pense que la fidélité se définit comme la moins naturelle
29 e et nos cultures qu’à partir des xiie et xiiie siècles , et par l’impulsion décisive de l’hérésie méridionale, il apparaît qu
14 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
30 ns, ils embrassent mieux que nous la confusion du siècle , ils y sont installés carrément, et ils l’exploitent non sans une sor