1 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
1 ésite pas à tirer bénéfice de la culture de cette superstition . S’il est vrai que certains individus « ont la veine » dans ces loter
2 je mentirais si j’écrivais que je n’y crois pas. Superstition  ! Je m’étonne de ce que ce « reproche », que je me formule en vertu d
3 ns assez heureux de cette découverte en moi d’une superstition réelle, capable de me faire agir, ou plus exactement, je suis heureux
4 ne accession à la condition générale ! Avouer ses superstitions , ce serait avouer ce qu’on a de plus individuel, de plus irréductible
5 ordinaire d’avouer sa réalité individuelle et ses superstitions , c’est sans doute en vertu d’une prudence qui est le fondement même d
6 ue ». Et si j’avoue et légitime la réalité de mes superstitions , il faut tout de suite que j’oppose à cet aveu une contrepartie raiso
7 ades superstitieuses ? Accorder libre cours à nos superstitions , qui au point de vue psychologique sont notre vraie réalité, ce serai
8 éductibles, dans le sens du jeu le plus libre des superstitions que j’ai dites, et dont l’éducation se fait très lentement sous l’inf
9 le voudra.) Ces deux faits définis, revenons à la superstition du peuple. Je l’approuve et je la partage en fait le plus souvent, qu
10 nc que l’homme se défend de moins en moins. Ses «  superstitions  » personnelles (son quant-à-soi), vaincues par une crise dont ce n’es
11 ement. L’homme cessant de croire à sa loi — à ses superstitions incomparables — se met à croire de la même manière aux lois et aux po
12 ’un refoulement, puis d’un transfert fatal de nos superstitions les plus valables que naissent par exemple la menace fasciste et l’en