1
le régime. Quatre gaillards en uniforme, vautrés
sur
un banc qui la divise par le milieu, fument des cigarettes en taquina
2
cour fait son entrée — maniement d’armes — dépose
sur
la table sabres et képis, s’assied pour écouter : tout est jugé d’ava
3
sieurs de la Cour accueillaient certaines tirades
sur
le fameux principe de la liberté de conscience. Cela prenait « dans c
4
Christ. Martin est coupable de l’avoir accepté. »
Sur
quoi le commissaire du gouvernement croit pouvoir remarquer « que l’o
5
la question de confiance ; et qu’ils l’ont posée
sur
un plan où nul arrêt de la justice humaine désormais ne saurait l’esq
6
urtout ce qui l’a permise, prétend encore dominer
sur
l’Europe, et ne peut maintenir cette apparence de règne qu’en confond
7
son tour un ordre injuste du monde et s’appuyant
sur
lui, en réalité n’est plus l’Église et n’a plus le droit de parler ;
8
e chrétien » ; et s’il le fonde, c’est en réalité
sur
une tout autre force que celle de la foi. Ce peut être sur une éthiqu
9
out autre force que celle de la foi. Ce peut être
sur
une éthique de puissance et de service ; ou sur une éthique de bonheu
10
e sur une éthique de puissance et de service ; ou
sur
une éthique de bonheur ; ou sur un idéal humanitaire ; ou sur un idéa
11
t de service ; ou sur une éthique de bonheur ; ou
sur
un idéal humanitaire ; ou sur un idéal de sécurité ; ou sur des intér
12
que de bonheur ; ou sur un idéal humanitaire ; ou
sur
un idéal de sécurité ; ou sur des intérêts plus bassement optimistes
13
al humanitaire ; ou sur un idéal de sécurité ; ou
sur
des intérêts plus bassement optimistes encore. Toutes ces formules d’
14
quences politiques que si nous posons le problème
sur
son plan réel. Or, le lieu de sa décision n’est pas le lieu des décis
15
ien », se fondaient toutes, et se fondent encore,
sur
une conception antichrétienne de la foi. La foi, pour elles, est une
16
auvreté évangélique, et bientôt ne plus vivre que
sur
les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu, et gratuit —
17
n’as pas su t’en apercevoir ! — Toi qui t’assieds
sur
les hauteurs et qui dis en toi-même : Qui me précipitera jusqu’à terr
18
ordre, pour le chrétien, sera toujours de vouloir
sur
le champ le plus juste. Car ce qui manifeste la foi, c’est le choix e
19
insi le rôle de l’Église doit-il rester de porter
sur
le monde un jugement permanent et destructeur ; tandis que la révolut
20
rotestants qui loin de renier leur foi se fondent
sur
elle pour attaquer le régime. L’exemple de l’Allemagne est pour le mo
21
illeurs une influence intellectuelle considérable
sur
le protestantisme de langue allemande. Alors qu’en France l’affirmati
22
ortants de Gogarten, de Brunner et de de Quervain
sur
la « théologie politique » fait justice de ce reproche et démontre un
23
tes, qui prennent actuellement beaucoup d’ampleur
sur
le terrain préparé par Ford. Une récente enquête publiée en volume ch
24
ce titre : Témoignages spontanés de travailleurs
sur
la religion (recueillis par Jerome Davis) se fait l’écho de ces reven
25
dans la vie quotidienne en promulguant des règles
sur
le dimanche, l’alcool et la moralité, mais qu’elle s’est arrêtée au m
26
on (Amérique). C’est un document de premier ordre
sur
la « rupture » à laquelle nous travaillons tous ici. 9. Son autobio
27
ure qui n’est pas celle de la condamnation portée
sur
notre race. On peut dire que nous en remettons. Fausse dignité du
28
que la condamnation portée à l’origine des temps
sur
le travail-nécessité frappe toutes les règles de vie que l’homme essa
29
it appeler auprès de lui son peintre. « Peins-moi
sur
ce rouleau un crabe ». — « Il me faut vingt ans », dit le peintre. Et
30
tence du peintre. Cependant l’artiste se promène.
Sur
les plages, il vagabonde, il contemple, il apprend, il calcule. Au te
31
qu’un nouvel opium. Ce bourrage de crâne réalisé
sur
une échelle que Ford n’avait imaginée qu’en rêve, c’est la tentative
32
ous permît d’évaluer les œuvres et leur influence
sur
les hommes, je crois bien qu’il faudrait le chercher aujourd’hui dans
33
L’immoralisme qui lui a succédé reste sans prise
sur
les masses, qu’il abandonne à d’autres influences. Nous voici parvenu
34
e, campé dans sa stature réelle, ouvrant les yeux
sur
sa misère, portant sur elle un jugement sobre, — l’homme, vu dans l’é
35
e réelle, ouvrant les yeux sur sa misère, portant
sur
elle un jugement sobre, — l’homme, vu dans l’élan peut-être chancelan
36
temporaine restaurer le pouvoir de la littérature
sur
les masses, parce qu’elle restaure une conscience commune. Nous voyon
37
rtaines vertus négligées. Une nouvelle insistance
sur
la définition de l’homme. Une nouvelle discipline. Et une nouvelle ai
38
moderne, … lui ouvrir toutes grandes les fenêtres
sur
la magie de l’aventure, l’entraîner loin de son train-train, etc. tel
39
Sur
une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)h On ne devrait jamais l
40
e de garçon, reprise par nécessité… Nous arrivons
sur
la place de mon village. « Je vous dépose ici ? Où voulez-vous ? Tene
41
a fait. h. Rougemont Denis de, « [Compte rendu]
Sur
une nouvelle de Jean Giono », Esprit, Paris, novembre 1934, p. 292-29
42
istence que celle d’une fatalité abstraite pesant
sur
la conscience du sujet. Mais dès que l’homme secoue ce sortilège, sor
43
c’est ainsi que l’existence du psychologue repose
sur
un sophisme qu’il faut qualifier d’inversion pure et simple de l’huma
44
ble à l’homme, et nous sculpte un visage lisible.
Sur
la scène du monde, où nous avons été placés, dans ce drame qu’il nous
45
ison impersonnelle est incapable de ne pas porter
sur
le concret, juge en réalité la raison même, déclare sa permanente cri
46
n une action16. (Ce qui confirme nos propositions
sur
la nature actuelle de la personne). La foi au Christ est proprement c
47
ratie libérale). Le droit de la personne à primer
sur
l’ensemble demeure indéfendable s’il n’est pas imposé par le fait hum
48
ors le malheur du spiritualisme fut de se replier
sur
cette liberté pour la chérir dans sa précieuse intégrité. Orgueilleux
49
s mourons où nous pouvons, cet esprit qui dansait
sur
les eaux primitives, et les lois de mon corps sont celles de la pouss
50
is pas un second. Et pourtant mon espoir est gagé
sur
une promesse aussi certaine que ma mort et que la mort du temps lui-m
51
du temps lui-même au Jugement. Ni la foi ne court
sur
son erre, ni l’homme n’est rien devant sa vocation, qu’un doute ; mai
52
ières graves confusions commises depuis la guerre
sur
le mot de révolution. Le public littéraire rendit un très mauvais ser
53
aut ? Son livre s’ouvre par un discours lyrique «
sur
le peu de réalité » et se termine par des considérations décousues su
54
» et se termine par des considérations décousues
sur
quelques résultats récents d’une science entre toutes suspecte, la ps
55
onsable de son acte ? Alors qu’elle ne repose que
sur
l’espoir du faible : que la vie se fasse « toute seule », que l’homme
56
lement dépouillés et des essais à coup de griffes
sur
Gide et Balthazar Gracian. La jeune femme qu’il aime et qu’il entrepr
57
l’échelle de nos jugements ? La critique se tait
sur
Edschmid, l’Académie refuse Claudel. État de l’élite française en 193
58
ais si je crois aussi, avec Arnaud Dandieu (chap.
sur
la métaphore dans son Proust) que la métaphore est un acte, j’entends
59
te baroque (un rococo jésuite qui n’économise pas
sur
les volutes !). Mais la pensée se dégage mieux. Quoique toute douleu
60
té actuelle, tout en préparant la culture à venir
sur
le solide terrain de l’économie psychique, l’on s’attaque à un systèm
61
» ?!) Mais cette affirmation du primat de l’homme
sur
les dispositifs économiques, ce rappel d’une misère qu’ignorent tous
62
je me méfie de cet « individu », pour des raisons
sur
lesquelles il est inutile de revenir une fois de plus dans Esprit. q
63
r qu’elles trahissent un doute infiniment curieux
sur
la nature et sur le rôle de l’esprit qu’on dit créateur ? Serait-ce d
64
sent un doute infiniment curieux sur la nature et
sur
le rôle de l’esprit qu’on dit créateur ? Serait-ce donc qu’on ne sait
65
esprit ? Comment le manifester, comment le hisser
sur
le pavois ? La réponse est simple. L’esprit s’exprime par l’écrit et
66
thèque, ne lui paraît pas moins naturel. Brochant
sur
ces deux faits une constatation évidente : l’opinion de l’élite ni ce
67
complot si burlesque. Si j’ai quelque peu insisté
sur
l’anecdote du Palais de l’Esprit, ce n’est point pour me ménager une
68
ssent propres à fixer l’attention de quelques-uns
sur
une erreur très générale. Erreur métaphysique à l’origine : mais comm
69
oidement calculée à seule fin de donner le change
sur
leurs véritables desseins, mais c’est toute une éducation culturelle,
70
notre formation scolaire et universitaire repose
sur
une maxime d’autant plus efficace qu’elle est inavouée et peut-être i
71
tement la doctrine la plus propre à nous aveugler
sur
la réalité absurde et magnifique, enseignante et désordonnée des gest
72
ressement » des clercs parfaits. Mais c’est jouer
sur
une impertinence, car le mot « désintéressement » a deux sens tout à
73
ment a l’apparence du sens commun, mais il repose
sur
une erreur de fait : car l’intellectuel, comme tout autre homme, et p
74
Le soupçon de Renan trahit un doute, et un doute
sur
la vérité : ce qui est « peut-être triste », insondablement triste, c
75
se désintéressant » non sans un hochement de tête
sur
la plèbe qui les admire. Et comment cette pauvre plèbe n’aurait-elle
76
» que la pensée peut arriver à reconnaître, mais
sur
lesquelles elle ne saurait agir. C’est une mythologie de l’impuissanc
77
invendable, exigera des arrhes jamais récupérées
sur
la très maigre vente et le mépris du directeur commercial. Je suppose
78
maximum. Publiez un article dans un hebdomadaire,
sur
un sujet littéraire à la mode, et tenant compte de la frivolité du ge
79
dans le monde d’aujourd’hui qui tend à s’établir
sur
de tout autres bases ? c) à quoi servent les clercs ? quel doit être
80
e chose que d’inviter le grand public à réfléchir
sur
le rôle de l’esprit, à poser des questions bien simples et bien gross
81
ent la révolution véritable ? Faudrait-il compter
sur
l’État pour prendre cette initiative ?41 Laissons ce jeu. Les utopi
82
s ». Cette mode, parfois heureuse, repose en fait
sur
un malentendu. On respecte le technicien et on le pousse dans les con
83
cien et on le pousse dans les conseils de la cité
sur
la foi du seul nom qu’on lui donne, et en vertu du préjugé praticiste
84
ion des résultats du raisonnement à notre action.
Sur
le mystère de cette opération magique, peu de lumières dans la psycho
85
olution de l’avenir sera le triomphe de la morale
sur
la politique » (L’Avenir de la Science). L’évolution de Renan symboli
86
s faire croire que les faits obéissent à des lois
sur
lesquelles l’esprit ne peut rien. Comme si ce n’était pas justement c
87
ais condamner le « fascisme » allemand, et fonder
sur
cette condamnation une politique européenne, c’est à peu près aussi i
88
et femmes attendaient sous les haut-parleurs. Et
sur
toutes les places de la ville, depuis le matin, et dans 45 salles où
89
inq, deux cortèges de bannières vinrent se ranger
sur
les escaliers de la tribune, aux accents du Deutschland über alles ch
90
Des flèches lumineuses gigantesques s’allumèrent
sur
la voûte, convergeant vers le couloir qui des premières galeries mena
91
— je n’entendais plus que les cris de mes voisins
sur
un fond de tempête et de battements sourds — avec des gestes de prêtr
92
Vues
sur
C. F. Ramuz (mai 1936)t u Die Tiefe muss man verstecken. Wo ? An
93
muz mythologue Toute méthode féconde est basée
sur
une intuition des faits qu’elle veut appréhender ; dans cette mesure,
94
un pouvoir d’incarnation, vous le lirez toujours
sur
les traits de sa face. (Encore faut-il avoir des yeux pour voir. Enco
95
. » Toute l’esthétique de Ramuz me paraît centrée
sur
cette phrase. Son vocabulaire tout d’abord. Cette abondance de noms d
96
que est toujours lié à une chose (ou à une action
sur
les choses). Utiliser les mots dans leur sens étymologique, c’est tou
97
éducatif. Car il porterait l’attention des hommes
sur
le concret de l’existence, les détournant de ce fameux « pratique » d
98
. (On pousse les gens au crime en les hypnotisant
sur
la possession de l’argent et les bienfaits qui en découlent.) Si j’ét
99
sens du rythme : c’est qu’il veut le rythme formé
sur
la nature des choses qu’il évoque, non point sur les modèles rhétoriq
100
sur la nature des choses qu’il évoque, non point
sur
les modèles rhétoriques que l’école nous a mis dans la tête. Presque
101
cette seule intention, de concentrer notre vision
sur
l’objet brut, le sentiment élémentaire. Ainsi les changements de temp
102
tudes et de faits visibles ; l’accent étant porté
sur
la causalité, et les faits se réduisant peu à peu au rôle de simples
103
tous parlent un même langage, qu’ils l’inscrivent
sur
le papier ou dans la terre qu’ils travaillent. Tous participent de l’
104
s voici que de toutes parts les signes paraissent
sur
la terre, les maladies, la famine, la révolte, la guerre et la mortal
105
cassées, de grincements pareils à ceux d’un clou
sur
un caillou, d’un mélange de toux sèches ou rauques et de coups de pio
106
erdu. ⁂ Il faut citer ici une page des Souvenirs
sur
Stravinsky qui me paraît d’une importance extrême, non seulement parc
107
lle est la plus clairvoyante que Ramuz ait écrite
sur
son art, mais aussi parce qu’elle indique, à peu près seule dans son
108
, de sorte que pour finir on est chacun tout seul
sur
son petit bout de sentier. Et il y a aussi cette malédiction, où on s
109
ontre le dogmatisme abstrait, insista puissamment
sur
la nécessité de « faire la volonté de Dieu », au lieu de se contenter
110
— car tout acte est particulier — pour la porter
sur
l’intention qui relève du général. Ainsi le moralisme fut une doctrin
111
difie sa forme existante. « La figure a été faite
sur
la vérité, et la vérité a été reconnue sur la figure » (Pascal, cité
112
faite sur la vérité, et la vérité a été reconnue
sur
la figure » (Pascal, cité par Ramuz). 44. Comme Ramuz l’a fait dans
113
dans Six Cahiers. t. Rougemont Denis de, « Vues
sur
C. F. Ramuz », Esprit, Paris, mai 1936, p. 154-168. u. Une note préc
114
nt sans gravité pratique. (Nous avons dit souvent
sur
quelle notion bourgeoise et libérale de l’esprit se fonde une pareill
115
évidente. Tous les témoignages que nous possédons
sur
l’état d’esprit des membres du Parti communiste d’une part, sur la pu
116
sprit des membres du Parti communiste d’une part,
sur
la puissance de l’inquisition intellectuelle, morale et policière exe
117
en marge du Plan, par anticipation ou régression
sur
les « décrets culturels » de Staline. Et je ne dis pas, ou pas encore
118
conomiste subsiste encore, officiellement appuyée
sur
le Plan dont les succès aveuglent la grande masse. Mais elle est réfu
119
est pas la doctrine mais la technique de l’action
sur
les masses. C’est une mesure partielle, valable pour la seule action
120
rands exemples de civilisations anciennes fondées
sur
des mesures déterminées, et tirant justement de ces mesures ce que no
121
licité, le Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir
sur
cette terre, le Führer s’il n’y a pas l’Empire populaire. Le signe ir
122
le prépare et représente. Seul, le jugement porté
sur
cette fin déterminera notre jugement sur cette mesure. Si donc nous v
123
nt porté sur cette fin déterminera notre jugement
sur
cette mesure. Si donc nous voulons restaurer une civilisation défaite
124
qu’elle se révèle à nous, comme un jugement porté
sur
cette situation. Je ne crois pas aux voix mystérieuses mais je crois
125
même de nos utopies. La dictature de cette crise
sur
nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible que toute
126
s. La dictature de cette crise sur nos esprits et
sur
nos corps signifie sans erreur possible que toute commune mesure est
127
ier plan quinquennal, alors que la famine régnait
sur
la Russie ; et l’écrasante majorité en faveur de l’Allemagne hitlérie
128
image du monde, d’une conception du monde fondée
sur
la raison, l’individu et la science cartésienne. Nous savons aujourd’
129
et relié. Tout jugement politique ou idéologique
sur
les réponses qu’ils ont tenté de donner — classe ou nation — reste su
130
religions nouvelles nous met au défi de résoudre
sur
tous les plans le grand dilemme que voici : — ou bien nous perdrons n
131
seuls pouvons créer. Nous ne sommes pas en retard
sur
les Soviets ou sur l’Allemagne, tout au contraire. Mais si nous ne ma
132
. Nous ne sommes pas en retard sur les Soviets ou
sur
l’Allemagne, tout au contraire. Mais si nous ne marquons pas notre av
133
extraites figure avant ce paragraphe un chapitre
sur
la culture nationale-socialiste, dont on montre le parallélisme parad
134
liste ou de fonctionnaire) ; une longue médiation
sur
les maîtres d’une génération et le passé de la race qu’ils prolongent
135
l’ont eue. Nos lecteurs se souviennent des pages
sur
le journalisme, la condition du fonctionnaire et le « moyen de parven
136
’État — « Le Tous contre un » — et de son emprise
sur
nos vies. Critique dont la portée directe et l’évidence insupportable
137
upportable naissent non point d’une vue théorique
sur
quelque régime idéal, mais de la seule exactitude d’une enquête menée
138
veut rester humain. J’aime un peu moins les pages
sur
Barrès, peut-être à cause du modèle, peut-être aussi à cause de l’inf
139
aussi à cause de l’influence qu’il exerce encore
sur
Petit : le barrésisme souffre mal une aussi consciencieuse applicatio
140
cieuse application. (Beau chapitre, tout de même,
sur
la « politique de clocher », où l’auteur s’efforce de sauver les rest
141
ccepte. Aux premières pages j’ai pensé : document
sur
les déceptions d’une génération. Puis j’ai trouvé ce cri : « Tout me
142
Note
sur
nos notes (novembre 1936)y Il y a longtemps que Diderot l’a dit :
143
arbarie, le soutenir dans sa splendeur, l’arrêter
sur
le penchant de sa chute, sont trois opérations difficiles ; mais la d
144
cheminé par des symptômes imperceptibles répandus
sur
toute la durée fastidieuse d’un long règne. La longue imbécilité d’un
145
encer par refaire et qui suppose le développement
sur
tous les plans de la révolution personnaliste. Nous ne répétons ces c
146
tre littérature. y. Rougemont Denis de, « Note
sur
nos notes », Esprit, Paris, novembre 1936, p. 346-347.
147
de la possession particulière, reprennent le pas
sur
le besoin de camaraderie, de partage et de vie commune. » On ricanait
148
faire un dieu, et pour cela le couche chaque soir
sur
un lit de braises. « Il supporte l’ardeur des charbons, et cette épre
149
marxisme s’est détourné parce qu’il a fait erreur
sur
l’homme. La phrase finale de ce livre sur l’URSS, c’est à l’auteur qu
150
erreur sur l’homme. La phrase finale de ce livre
sur
l’URSS, c’est à l’auteur que nous l’appliquerons : c’est lui, c’est G
151
crit Aragon. Et le petit chien du duc, qui figure
sur
le portrait du gentilhomme, fait fête à ses nouveaux camarades, les m
152
des Allemands ? Un roman historique en 3 volumes
sur
Paracelse, coûtant 25 marks, soit près de 200 fr., atteint au bout de
153
trop de discrétion, anticipant d’au moins 20 ans
sur
un mouvement de sensibilité qui fit naguère quelques ravages dans le
154
berté. — Il est temps de donner le pas à l’esprit
sur
les forces de la matière. — Au-dessus de tout, ils placent l’homme. —
155
ume : primauté du spirituel ; primauté de l’homme
sur
l’économique ; affirmation de la personne comme valeur spirituelle ab
156
. Ensuite parce que les déclarations de l’auteur
sur
le procès Zinoviev (p. 11), sur « l’indépendance financière absolue »
157
tions de l’auteur sur le procès Zinoviev (p. 11),
sur
« l’indépendance financière absolue » du Parti (p. 16) — curieusement
158
ni Berlin, ni Moscou ! » — laissent peu de doutes
sur
la signification orthodoxe, vraiment « dialectique », que l’on donne,
159
: désordre, omissions littéraires, chapitre bâclé
sur
l’après-guerre, etc., m’apparaît au contraire comme l’un des charmes
160
pas celle de l’objet mais du sujet. Son chapitre
sur
Balzac a de la grandeur, et touche même au délire poétique : reportez
161
riomphante ». Voici la conclusion de son chapitre
sur
la Chanson de Béranger : « Elle est la colonne de Juillet de la poési
162
ermes moins romantiques nous appelons fédération.
Sur
ce point, qui est central, l’accord de Nietzsche et de ses disciples
163
nt parallèlement à de nombreuses études de revues
sur
Nietzsche : le Zarathoustra et la Volonté de Puissance 67. Beaucoup m
164
i aime ne font qu’un ». (Les deux sont justes.) ⁂
Sur
la contradiction fondamentale qui constitue la tension la plus fécond
165
nnalisme hitlérien. (Voir notre revue des revues,
sur
les Cahiers franco-allemands.) 67. Zarathoustra en 1 vol., V. P. en
166
de l’amitié humaine. J’entends un bruit de bêche
sur
une terrasse invisible, au-dessous. Je vois un chien qui se promène d
167
n chien qui se promène de son petit pas élastique
sur
les restanques étroites, passant de l’une à l’autre par ces petits es
168
llet. Un fort vent doux passe de grandes caresses
sur
le pelage d’oliviers de la colline toute proche. Dans l’ouverture de
169
iel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et
sur
le petit toit au-dessous de moi, tout près, soudain je vois un pigeon
170
le soir. Le lendemain, il est là de nouveau, posé
sur
une tuile ronde. Il y a quelque chose à comprendre… 23 février Au mom
171
iates. D’où l’empire monstrueux qu’elles prennent
sur
les esprits, et la réalité de cauchemar qu’elles affectent, — dont le
172
à la portée de ces esprits, visibles et lisibles
sur
ces visages. Presque nécessairement l’entretien institué dans la sall
173
ploitant leur spécialité pour arriver à un succès
sur
le marché. Combien de nos romanciers devraient être classés dans la c
174
é lunaire incapable d’exalter ce qu’elle découvre
sur
la face immense de la terre. — Clartés rationnelles : empruntées à l’
175
les. Les oliviers sont plus soyeux et plus moirés
sur
le vert plus violent des terrasses, la colline plus riche d’ombres et
176
au-dessous de notre chambre, et dans la cour, et
sur
toutes les terrasses. Avec des cris et des râles presque humains. Ce
177
humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de sang
sur
le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur ce lendemain de batail
178
ng sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit
sur
ce lendemain de bataille. Pendant des heures, la petite chienne Marqu
179
mère du basset Pernod — a trottiné tout gentiment
sur
les restanques, en faisant tinter son grelot, respectueusement talonn
180
que « atterrant ». La petite chienne est couchée,
sur
le flanc, haletant doucement, l’arrière-train tuméfié. Autour d’elle
181
l’arrière-train tuméfié. Autour d’elle éparpillés
sur
une aire de quelques mètres, reposent les mâles repus, pesamment allo
182
it blanc aux pattes fines. Tout cela vautré comme
sur
une plage mondaine. Après un certain temps, je jette quelques poignée
183
ertain temps, je jette quelques poignées de terre
sur
tous ces ventres. Ils vont se coucher un peu plus loin. Un ou deux se
184
eux se défilent en silence. « J’ai pris la nature
sur
le fait. » Vertige de l’animalité. 17 avril Ça n’a pas encore cessé c
185
s mêmes termes, d’ailleurs, à peu de choses près,
sur
les affiches du « centre » et sur celles de la gauche. (Car la droite
186
de choses près, sur les affiches du « centre » et
sur
celles de la gauche. (Car la droite n’ose pas dire son nom dans ce ca
187
ure d’un chalet de nécessité pour hommes et dames
sur
la place principale. Si c’est cela, l’antifascisme, les fascistes doi
188
e dure… Je viens d’aller la voir. Elle a un bâton
sur
son lit, qu’elle ne veut pas le lâcher, c’est pour lui tenir compagni
189
-vous qu’elle tient sa canne à la main, comme ça,
sur
la couverture, et elle explique que c’est pour monter « là-haut », po
190
? On distingue des étoffes noires qui se gonflent
sur
le brasier… Je me suis réveillé tard. Tandis que je me rase, j’entend
191
st parti. Le bassin est à 50 mètres de la maison,
sur
une terrasse qu’on ne peut voir d’ici. Je ne comprends pas très bien.
192
de leur demander de s’expliquer. Tout cela repose
sur
un vieux fonds de rites de protection très compliqués dont ils n’arri
193
ée d’une girouette. Derrière la maison de maître,
sur
le flanc de la montagne, un jardin en terrasses, enclos de très hauts
194
ui nous apporte la conférence d’Éluard à Londres,
sur
la poésie surréaliste, résume tout le vrai et tout le faux de ce mouv
195
e faite par tous. Non par un. » On a mis le poète
sur
un sommet. Mais voici : « Au sommet de tout, comme ailleurs, plus qu’
196
ien. Enfin Denis de Rougemont dénonça le sophisme
sur
lequel repose l’œuvre de M. Benda, œuvre, en dépit des prétentions de
197
génération des « anciens ». À cette erreur totale
sur
les faits, M. Benda ajoute une erreur non moins grave d’interprétatio
198
flexion patiente — mais urgente — s’impose à nous
sur
ce point comme sur tant d’autres, dans la mesure où le personnalisme
199
mais urgente — s’impose à nous sur ce point comme
sur
tant d’autres, dans la mesure où le personnalisme entend refaire un o
200
t aux ambitions totalitaires. La littérature agit
sur
l’époque, c’est évident, mais une littérature donnée, en tant qu’ense
201
t ne saurait porter, avec quelque efficacité, que
sur
la réalisation concomitante de l’une et de l’autre, de l’une par l’au
202
e année, mais à une réflexion active et créatrice
sur
les conditions actuelles — et actuantes si j’ose dire — de l’œuvre li
203
s de cet hiver. Romans, nouvelles, poèmes, essais
sur
le rôle de la littérature ou ses méthodes. Mises au point et illustra
204
illustrations officielles exercent leur sagacité
sur
l’œuvre d’un illuminé que toutes les académies de son siècle eussent
205
de Swedenborg — dont l’influence fut si profonde
sur
les meilleurs esprits de la période goethéenne — seraient l’expressio
206
efforcer de ne point porter de jugement de valeur
sur
la « réalité » des visions de Swedenborg, son expression le trahit à
207
s travaux de Minkowski (en particulier les études
sur
la métaphore71 que le psychiatre polonais poursuivit en collaboration
208
étonnamment exact. Les spéculations de Swedenborg
sur
le temps et l’espace « vécu » par les anges relevaient également de l
209
Éditions F. Aubier. 72. Je ne puis m’étendre ici
sur
les aspects hétérodoxes et orthodoxes de son luthéranisme. Il faudrai
210
és, comme le dit Cingria, de trouver chaque matin
sur
leur table un gros bol de café au lait. Qu’on m’entende bien : nous a
211
tion de la Suisse à la Société des Nations repose
sur
une équivoque que la Déclaration de Londres n’a nullement dissipée, b
212
l’espèce d’exterritorialité dont jouit la Suisse
sur
le continent, nous le voyons, lui aussi, se transformer d’année en an
213
rves de fond qu’il y ait à faire, et je les fais,
sur
l’authenticité de ces missions qu’ils proclament à son de trompe, il
214
e s’était acquise à l’étranger reposait justement
sur
le fait que nous étions seuls à juger dans une perspective européenne
215
abilités comme neutres. Ramuz insiste avec raison
sur
le fait que nous n’avons pas une culture nationale unifiée, mais des
216
’à des mélanges bâtards. Notre unité existe, mais
sur
un plan à la fois plus élevé et plus vaste que celui de « l’unificati
217
Zurich et l’hégémonie passagère de l’École suisse
sur
la littérature allemande. Avec le xixe , la Suisse réapparaît sur la
218
re allemande. Avec le xixe , la Suisse réapparaît
sur
la grande scène de l’Europe. De Genève, c’est une autre « école suiss
219
art, je crois, les écrivains n’ont moins d’action
sur
la vie politique.) Il est clair, et on le dit assez pour que je n’aie
220
ces à venir, mais les bases politiques et morales
sur
lesquelles nous pouvions compter, et la mission même de la Suisse. To
221
ue très développée à tous les degrés, mais fondée
sur
une conception de l’homme incroyablement étriquée, devient une espèce
222
s — la condamnation du mariage. Le jugement porté
sur
l’adultère, dans l’une et l’autre perspective, caractérise fort bien
223
et des Pères les thèses les plus contradictoires
sur
la sainteté de la procréation — loi de l’espèce — et sur la sainteté
224
sainteté de la procréation — loi de l’espèce — et
sur
la sainteté de la virginité — loi de l’esprit. Pour l’Ancien Testamen
225
cortezia du Midi s’opposait au mariage catholique
sur
les trois chefs que l’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abord l
226
t donc transformer radicalement le jugement porté
sur
l’adultère. Certes, la pure doctrine cathare ne prétendait pas légiti
227
uvait donner lieu qu’à des commentaires édifiants
sur
le danger de pécher et le remords, devient soudain vertu mystique (da
228
de l’orthodoxie religieuse, mais ne s’appuie plus
sur
une foi vivante, et dont l’autre dérive d’une hérésie dont l’expressi
229
texte. Une immense littérature paraît chaque mois
sur
la « crise du mariage ». Mais je doute fort qu’il en résulte aucune e
230
s. L’institution matrimoniale se fondait en effet
sur
trois groupes de valeurs qui lui fournissaient ses « contraintes » —
231
leur « bonheur » (nous reviendrons tout à l’heure
sur
cette notion centrale). Cette dépréciation générale des obstacles in
232
sociales, ne peut plus se fonder, désormais, que
sur
des déterminations individuelles. C’est-à-dire qu’il repose en fait s
233
individuelles. C’est-à-dire qu’il repose en fait
sur
une idée individuelle du bonheur, idée que l’on suppose commune aux d
234
t en une absence insupportable. Fonder le mariage
sur
un pareil « bonheur » suppose de la part des modernes une capacité d’
235
nguedoc. Il est clair qu’un tel jugement se fonde
sur
une équivoque : car l’Amour dont il s’agissait n’était rien d’autre q
236
équat en l’occurrence — de la primauté de l’amour
sur
l’ordre social établi. Que la passion profane soit une absurdité, une
237
sion, attend de l’amour fatal quelque révélation,
sur
lui-même ou la vie en général : dernier relent de la mystique primiti
238
autant que la fin. Son illusion de liberté repose
sur
cette double ignorance. Le passionné, c’est l’homme qui veut trouver
239
osons, comme il est probable, qu’il se fixe enfin
sur
un type, compromis entre ce qu’il aime et ce que le film le persuade
240
ption, une moindre-vie. À cette lumière que jette
sur
nos psychologies la connaissance du mythe primitif, le succès du roma
241
nte la gageure de fonder le mariage, précisément,
sur
les valeurs élaborées par une éthique de la passion. Certes, il serai
242
sente le mariage moderne fondé — par antiphrase —
sur
les débris du mythe, entraîne des menaces évidemment intolérables pou
243
ure et simple du mariage, que l’on prétend fonder
sur
lui. C’est qu’on ne sait pas au juste ce qu’est l’amour-passion, ni d
244
r plan de cinq ans. Le mariage se trouva restauré
sur
des bases strictement utilitaires, collectivistes et eugéniques, et d
245
hitlérienne, du fait qu’elle prétendait se fonder
sur
une base raciste et militaire, devait se donner pour première tâche d
246
dra à n’autoriser plus que les unions contractées
sur
une base eugénique, selon certains critères statistiques : sociaux, r
247
e à l’amour-passion : l’amour-action. 83. Voir
sur
ce point : R. P. Lavaud, « L’idée divine du mariage », Études carméli
248
p. 186). Le sacrement catholique reposerait soit
sur
le récit du miracle de Cana (« simple hypothèse », dit l’auteur) ; so
249
Cana (« simple hypothèse », dit l’auteur) ; soit
sur
le passage où Jésus proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que D
250
e doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enfin
sur
des entretiens de Jésus ressuscité et de ses disciples « que les évan
251
nis, s’il faut en croire certains échos de presse
sur
la vie privée des stars et des magnats de la finance. 87. L’aventure
252
eau. Pourquoi faut-il qu’elle conclue une enquête
sur
le capitalisme sur les positions grotesques (économiquement parlant)
253
il qu’elle conclue une enquête sur le capitalisme
sur
les positions grotesques (économiquement parlant) de M. Coquelle-Vian
254
la fin de la passion, il n’y a pas une « erreur »
sur
l’homme ou Dieu — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une déc
255
rétion. Mais je ne pouvais écrire un livre entier
sur
la passion sans achever ma description par ce trait qui enfin la situ
256
aix familiale, vous verrez que cela va, neuf fois
sur
dix, de l’agitation des petits soins à la criaillerie délirante. Enre
257
its soins à la criaillerie délirante. Enregistrez
sur
disque, au hasard, un de ces entretiens « paisibles » qui agrémentent
258
que femme ait son mari… La femme n’a pas autorité
sur
son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a p
259
mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité
sur
son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’a
260
it là mentir et l’on ne peut rien fonder qui dure
sur
le mensonge. Il n’y a personne au monde qui puisse me combler : à pei
261
e en germe par un calcul forcément inexact. 4.
Sur
la fidélité On fausse l’éthique du mariage en faisant de la promes
262
ra des plus utile dès que les hommes se régleront
sur
la raison et l’intérêt : quand ils n’auront plus de passions, quand i
263
engagé, simplement, et que c’est un fait absolu,
sur
quoi se fonde la personne même des époux. Il faut bien voir que cette
264
d’agir pour l’être aimé, par une constante prise
sur
le réel, qu’elle cherche à dominer, non pas à fuir. Je dis qu’une tel
265
teur. C’est ici-bas que notre sort se joue. C’est
sur
la terre qu’il faut aimer et recevoir le pardon. L’homme naturel ne
266
le mariage. Car cette fidélité se fonde justement
sur
le refus initial et juré de « cultiver » les illusions de la passion,
267
ère la plus précise : La femme n’a pas autorité
sur
son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement le mari n’a pa
268
e mari ; et pareillement le mari n’a pas autorité
sur
son propre corps, mais c’est la femme. (I. Cor. 7.) La femme étant l
269
le signe et la démonstration du triomphe d’Agapè
sur
Éros. Car l’amour réellement réciproque exige et crée l’égalité de ce
270
paradoxes de l’Occident Ces quelques remarques
sur
la passion et le mariage mettent en lumière l’opposition fondamentale
271
ager le principe de correction que nos recherches
sur
la passion peuvent établir. ⁂ Les Orientaux caractérisent l’Europe pa
272
on du différent, et donc de l’incomplet, la prise
sur
le concret dans ses limitations. Le chrétien prend le monde tel qu’il
273
), retrouve le sens d’une fidélité gagée au moins
sur
des institutions solides, à la mesure de la personne. Il se peut que
274
te toutefois que le mariage ne saurait être fondé
sur
des « arguments » de ce genre. Il s’agit ici, simplement, d’un fait d
275
r ensuite un régime personnaliste ; mais de créer
sur
place des foyers communautaires. 24. C’est un but essentiellement féd
276
’un pouvoir impuissant, mais d’exercer le pouvoir
sur
place, à l’échelle des réalités que l’on maîtrise. 26. Si peu que ce
277
r Davenson, Votre article brillant, méditerranéen
sur
mon Amour et l’Occident , par sa forme même d’apostrophe amicale et
278
étiquette, un livre de théologie morale, et c’est
sur
ce terrain que je puis le défendre. Malgré toute mon horreur de Kant,
279
dire que si je n’avais pas rêvé (et un peu plus…)
sur
l’aventure de Rudel, si j’étais insensible à cette éloquence passionn
280
Or, c’est à cela seulement que je veux renoncer.
Sur
ce point seul porte ma décision. Tout le reste, dans la perspective d
281
sition : catholique et platonisant, vous insistez
sur
la nécessité d’englober toute réalité dans une synthèse transcendante
282
te, de tout sauver. Protestant, j’insiste d’abord
sur
la nécessité de distinguer l’élément décisif, ce qui sauve. Vous me r
283
ts allemands me contait qu’après 5 ans de travail
sur
les troubadours, à Francfort, il avait tenu à faire deux semestres à
284
se un problème délicat. Par contre, le paragraphe
sur
Dante et Ibn Arabi, que vous jugez sommaire, ne prétendait qu’à signa
285
elle et le monde, c’est qu’on se trompe à la fois
sur
la fonction de l’Église et sur la nature du monde. Le fait que leur i
286
e trompe à la fois sur la fonction de l’Église et
sur
la nature du monde. Le fait que leur incompatibilité se voit mieux au
287
imagine pas saint Paul proposant un questionnaire
sur
le fossé entre le christianisme et le monde romain ; ni les stalinien
288
tué « massivement en dehors d’eux », c’est-à-dire
sur
des bases capitalistes, nationalistes et libérales, avec quelques emp
289
be. Rougemont répond ici à une enquête d’Esprit
sur
le thème « Monde chrétien, monde moderne ». Le texte est précédé du c
290
uvent brutaux, au cours d’enquêtes rétrospectives
sur
l’administration de ces agences. Peu importe : le travail était fait.
291
erriot, que nous respectons. Et cessez de répéter
sur
notre compte des sottises pittoresques ou méprisantes. Nous sommes ad
292
les lèvres, comme si l’on venait de leur marcher
sur
le pied. Ils ont les cheveux noirs, attention. Mais dans trois de leu
293
de mes articles trop favorables ou trop critiques
sur
l’Amérique ! Car le contraire, chaque fois, peut aussi être vrai. Car
294
récèdent. L’Amérique a les reins solides. Elle a,
sur
tout autre pays que je connaisse, l’avantage d’accueillir les critiqu
295
8. bg. L’article clôt un numéro spécial d’Esprit
sur
le thème de « L’homme américain ». bh. Il s’agit de Vivre en Amériq
296
’ouvrent d’abord les unes aux autres, suppriment,
sur
tous les plans, frontières et visas, renonçant au dogme meurtrier de
297
ts ici dans le cadre d’un numéro spécial d’Esprit
sur
le thème « Les deux visages du fédéralisme européen ».
298
iste du tiers-monde, l’heure n’est pas de cracher
sur
nos valeurs, mais de les prendre nous-mêmes au sérieux et d’en tirer