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i est celui du combat personnel ; initiation à la
vision
constituante de notre vie, celle qui unit dans un même regard les app
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Mais c’est une autre erreur que d’attribuer à la
vision
, ou au toucher, ou à la connaissance, une réalité suffisante et détac
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e peut voir la foule. Il faut donner un sens à sa
vision
. Oserons-nous dire que c’est la vocation d’Esprit ? Donner un sens à
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c’est la vocation d’Esprit ? Donner un sens à la
vision
d’une réalité, c’est montrer à quelle fin doit tendre cette réalité,
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’esprit se manifeste dans la main qui réalise une
vision
. Et dans le visage qui conditionne le regard, et se modèle selon les
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d, le seul mot Gesicht signifie à la fois visage,
vision
, et vue au sens d’idée.) ⁂ Ouvrez un livre de Ramuz : les choses « vi
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mme moi. » C’est comme lui quand il écrit. Car sa
vision
est harmonie avec ces formes, et son langage avec les rythmes qu’elle
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qui est contact, et littéralement drame entre la
vision
et l’objet, entre la position de l’homme et la proposition du monde.
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nt par cette seule intention, de concentrer notre
vision
sur l’objet brut, le sentiment élémentaire. Ainsi les changements de
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omique, et par quoi va-t-elle s’exprimer dans une
vision
qui ne veut rien connaître hors de la forme ? La psychologie d’école,
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s du réel, mais un moyen de rendre plus totale la
vision
. Tout, par ailleurs, indique chez Ramuz la volonté de ne pas faire pr
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ette lenteur qu’elle impose, nous replace dans la
vision
grande et efficace des gestes les plus simples de la vie. 2. Formu
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ssobrissement faudrait-il dire50, éducation de la
vision
par l’acte. Instauration de la personne dans la tension entre l’objet
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r les questions dernières, s’autorise à borner sa
vision
à son acte. Voilà l’utile ; et qu’on taise le reste, tout cela qui éc
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es jaillissent d’une passion de construire, d’une
vision
grande du but commun. Bien écrit, mal écrit, talent ou pas talent, or
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mensonges et les égoïsmes de la vie sexuelle, la
vision
d’une jouissance infinie, tout cela ne fait que donner satisfaction a
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is de plus en plus pour les hommes. Voilà bien la
vision
classique : « Cessons de regarder les maisons : ce qui m’intéresse ic
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sont imposés à moi etc. » Je n’ignore pas que des
visions
parfois bizarres et amusantes, ou émouvantes, souvent fort incertaine
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uvent des plus aptes à illustrer ou élargir notre
vision
personnaliste. Le Swedenborg de Martin Lamm nous en offre un exemple
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ème plus ou moins disparate qu’il a déduit de ses
visions
fameuses. M. Lamm démontre au contraire que ces visions n’ont guère f
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s fameuses. M. Lamm démontre au contraire que ces
visions
n’ont guère fait qu’illustrer, sous une forme mythologique, une const
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rter de jugement de valeur sur la « réalité » des
visions
de Swedenborg, son expression le trahit à chaque page, et révèle un p
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borg, qu’elle prétend critiquer. Exemples : « Les
visions
dont il s’agit ici sont vraisemblablement des hallucinations hypnagog
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lement des hallucinations hypnagogiques, genre de
visions
qui sont loin d’être rares, même dans des états psychiques normaux. »
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. » (?) Ou : « Il est infiniment probable que ces
visions
, de même que celles qu’on note chez la plupart des mystiques, doivent
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lles…, etc. » On ne nous dit pas si l’on juge ces
visions
réelles ou non, on nous dit seulement, modestement, que ce sont de ps
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-guerre — son livre est de 1915 — déclare que les
visions
intérieures de Swedenborg « ne sont pas autre chose » que des photism
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une interprétation totalement différente de ces «
visions
intérieures » ; et cette interprétation rejoint très exactement celle
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n’y aura plus ni hommes ni femmes »), je borne ma
vision
et mon espoir à une perfection relative, à l’équilibre dans l’imperfe