1
te est si complète qu’on se sent pris de malaise.
Voyons
, sommes-nous encore en 1916 ? s’agit-il encore de revanche ? S’agit-i
2
1° L’ensemble de cette oppressante cérémonie fit
voir
à l’évidence, une fois de plus, que le monde fabriqué pour leur usage
3
aire qu’ils engendrèrent légitimement. Il fallait
voir
comment ces Messieurs de la Cour accueillaient certaines tirades sur
4
un me demandait, à la sortie : « Avez-vous jamais
vu
un soldat défensif ? Comment est-ce que c’est fait ? » 7° Certes, l’o
5
gie se fait servante de la chose publique. Et que
voit
-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau et autres «
6
ue. Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On
voit
des Georges Goyau et autres « croyants » décorés, s’indigner de ce qu
7
primauté du Christ et celle de l’Europe 3 ». L’on
voit
des von Papen, délégués par l’industrie lourde au gouvernement d’une
8
chrétiennes, pour appuyer des décrets-lois. L’on
voit
des clergymen prier pour le dollar, des évêques asperger des croiseur
9
autre à Berlin pour célébrer le même massacre. On
voit
une nuée de piétistes et de bigots, demeurer agressifs dans leur volo
10
e-bourgeoise avec les ordres de la foi. Et l’on a
vu
Babitt. Mais n’allons pas chercher si loin. Ouvrons un journal de Par
11
. Mais j’en ai une autre plus profonde : celle de
voir
qualifier de « chrétienne » une « idée » qui sert l’injustice établie
12
c ceux qu’il excite à l’attaque du désordre. « On
voit
maintenant, dit Kierkegaard7, toute l’extraordinaire sottise (s’il fa
13
de révolutionner ses formes. C’est pourquoi nous
voyons
aujourd’hui à l’avant-garde du mouvement révolutionnaire, dans tous l
14
e le petit-bourgeois « progressiste », ou bien se
voit
taxée sans examen de « manœuvre réactionnaire », on est surpris de tr
15
vient à l’appui de la thèse marxiste qui ne veut
voir
dans les Églises que des institutions de classe. Cette position simpl
16
, André Philip tranche avec netteté, comme on l’a
vu
plus haut. En dehors des écrits de Philip, on ne trouvera guère d’éch
17
depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le
voyons
lourdement se débattre dans une amère contradiction : labeur forcé ou
18
t consécutif, des institutions et des lois, je ne
vois
rien de plus néfaste que la fameuse législation du travail (c’est-à-d
19
parcourir toujours plus rageusement ? Nous avons
vu
plusieurs générations mener cette course épuisante, et s’abattre à la
20
de gauche, pâture des bourgeois snobs. Nous avons
vu
ce spectacle indécent : le cadavre a mangé ses mouches. Certes, il fa
21
s ou dont elle s’était faite complice. Nous avons
vu
déjà que le roman bourgeois servait à toutes fins capitalistes. Nous
22
vait à toutes fins capitalistes. Nous risquons de
voir
, avant peu, cette même littérature « mise au pas » par l’État fascist
23
n eux cette mesure de l’homme, que pourraient-ils
voir
d’autre, dans le monde où nous sommes, qu’un désordre impensable, app
24
ice. Je dirai donc ce que notre désir invoque. Je
vois
un grand dessin véhément et humble de Rembrandt, des amas d’ombres gr
25
e, portant sur elle un jugement sobre, — l’homme,
vu
dans l’élan peut-être chancelant qui le jette à sa vocation. Situatio
26
isme comme une énorme satire à la Swift, quand je
vois
le comique jaillir à la moindre comparaison de nos coutumes et de nos
27
ui est la négation de tous leurs idéaux. Certains
verront
peut-être dans l’Ulysse de Joyce une satire de ce genre, minutieuse c
28
», à développer des lieux communs puissants. Nous
voyons
la Russie contemporaine restaurer le pouvoir de la littérature sur le
29
rce qu’elle restaure une conscience commune. Nous
voyons
aussi le bourgeois s’émerveiller de ce rajeunissement. Craignons que
30
r mon plus beau pot de confitures… Elle voudrait
voir
aussi Reymont, et Gorki. « Dites, monsieur Gorki, comment avez-vous f
31
passé à côté de moi sans rien dire, sans même me
voir
, sans me soupçonner. Ils jouaient avec des automobiles, des divans, d
32
ouce main sous mon menton. Ils m’ont dit : — Fais
voir
tes yeux ! Ils se sont baissés jusqu’à moi. Ils se sont assis à côté
33
sont assis à côté de moi. Ils m’ont dit : — Fais
voir
où tu as mal, petite fille. — Puis ils m’ont dit : — Je m’appelle Whi
34
trucs-là juste en face l’église du village, vous
voyez
d’ici ! Et toutes les combines que ça amène, ah ! mais alors, vous sa
35
que les objets que nous touchons de nos mains et
voyons
de nos yeux soient du tout plus concrets que l’acte qui consiste à le
36
ts que l’acte qui consiste à les toucher et à les
voir
. Car un objet que personne n’a vu ni touché appartient à la connaissa
37
cher et à les voir. Car un objet que personne n’a
vu
ni touché appartient à la connaissance qu’on nomme abstraite, qui est
38
voquer le corps-à-corps avec l’objet. Par où l’on
voit
que le sujet détient une primauté de fait. Il peut s’éprouver dans l’
39
j’en fais mon objet. Tel étant le sujet, on peut
voir
qu’il n’est autre que l’homme. Seul, dans tout l’univers connu, l’hom
40
gurants qui n’ont pas de visage ; mais ceux qu’on
voit
sont les acteurs qui jouent leur rôle d’hommes et qui créent leur des
41
ée par l’étymologie du mot personne, nous pouvons
voir
d’abord que de l’individu à la personne, la différence est celle du f
42
ui qui regarde à celui qui s’engage. Nous pouvons
voir
ensuite un premier caractère de la personne immédiatement lié aux con
43
uteur de son propre destin ? C’est ce que l’on ne
voit
point. C’est ce que nul ne peut voir ni ne verra jamais, cependant qu
44
que l’on ne voit point. C’est ce que nul ne peut
voir
ni ne verra jamais, cependant que chacun peut voir qu’il existe, en f
45
e voit point. C’est ce que nul ne peut voir ni ne
verra
jamais, cependant que chacun peut voir qu’il existe, en fait, des per
46
oir ni ne verra jamais, cependant que chacun peut
voir
qu’il existe, en fait, des personnes ; cependant que chacun peut savo
47
e responsabilité. C’est à bon droit, nous l’avons
vu
, que nous pouvons attribuer un sens commun, ou plus exactement une ré
48
arés par eux de nous-mêmes et du monde. Nous nous
voyons
dominés fréquemment par les objets que nous imaginons sans les saisir
49
nné et qui paraît déterminé de soi, puisqu’il est
vu
précisément comme n’étant pas assujetti à notre action. C’est pourquo
50
le soleil que rien ne peut décrire, mais qui fait
voir
le monde et chasse nos fantômes, notre devoir n’est pas de revenir ve
51
r est d’éclairer. À la lumière de la personne, on
voit
paraître la vérité de plusieurs doctrines humaines qui s’entrebattent
52
elles seulement, des fameux jumeaux ennemis qu’on
voit
partout inséparables : matérialisme et spiritualisme. Voici l’aspect
53
objets, et que tout ce qui est doit pouvoir être
vu
, être touché, consister sous la main17 ; il a compris que l’homme n’e
54
le esprit cette surprise pure de mon corps qui se
voit
conduit où rien en lui n’était nécessité d’aller. J’appelle esprit la
55
’ai peut-être entendu quelque parole, on n’a rien
vu
qu’un corps en mouvement. C’est parce que Dieu s’est révélé dans un c
56
toujours présente, la parole qu’on n’entend ni ne
voit
avant de l’avoir obéie dans un instant indescriptible et manifeste. A
57
tif de l’esse est percipi des idéalistes (on aura
vu
tout au contraire que l’esse n’existe pour nous que in actu), mais bi
58
vait logiquement les conduire cette attitude, fit
voir
bientôt l’inanité d’une pareille prétention. Que reste-t-il du beau t
59
isme allemand — qu’on est heureux pourtant de les
voir
découvrir, comme l’étymologie de leur pensée ? Ils ont essayé du marx
60
e paysanne. Vivant près d’eux, pour eux, il les a
vus
tout autrement que ne l’eût fait un « observateur » : non dans leur p
61
naturel » dans tous les sens de ce terme ; je ne
vois
pas d’écrivain français qui ait jamais su faire vibrer un tel accord
62
upart des thèmes humains auxquels Esprit voudrait
voir
s’attacher les romanciers de la nouvelle génération : cet appel à la
63
es peuples de couleur ? Aux dernières pages, nous
voyons
Bell, le chef du groupe, agoniser dans une tranchée sous les murs d’u
64
eviendront sûrement un matériel incomparable. Car
voyez
-vous, Bell, rien ne rend aussi dur et aussi ardent que le malheur. Ri
65
. Je n’ai rien dit de l’art d’Edschmid. Je ne lui
vois
d’analogue que dans les derniers romans de Malraux. Même sens de la f
66
tion, que l’on retrouve dans la théorie marxiste (
voir
Marx : Salaires, prix, profit) figure selon Tzara « l’acte de connais
67
ique qui décharge le sujet de son actualité. 23.
Voir
toutefois page 297 un essai de réaffirmation de la responsabilité « i
68
ses grands instituts, organise la découverte, on
verra
dans ce palais comment, dans la physique, la chimie, la biologie, les
69
n problème, il se trouve mis en question. Il faut
voir
, en effet, que la situation qui donne lieu à la proposition qu’on vie
70
es fantaisies de commissions. Mais comment ne pas
voir
qu’elles trahissent un doute infiniment curieux sur la nature et sur
71
t créateur ? Serait-ce donc qu’on ne sait plus le
voir
dans ses effets ? Mais alors, comment fera-t-on pour le voir « en soi
72
es effets ? Mais alors, comment fera-t-on pour le
voir
« en soi », dans son temple ? Cela paraît une bien autre gageure.
73
z inactif — ou le salon des arts ménagers. Ils ne
voient
pas que dès l’instant qu’on sépare l’esprit du « réel », pour le véné
74
livres », et le « réel », une marchandise. Ils ne
voient
pas que dès l’instant que l’on célèbre un esprit « pur » dans un temp
75
l’esprit n’a pas toujours été si fort que nous le
voyons
aujourd’hui, quand tout un siècle d’enseignement s’est appliqué à le
76
distinguée », essentiellement inactuelle. Avoir
vu
que les choses humaines, écrit Renan, sont un à peu près sans sérieux
77
de conclure37, c’est-à-dire de s’engager, où ils
voient
le sublime de l’esprit ? Ne vient-il pas de dire : « Qu’est-ce que la
78
otidienne… Quant à la carrière du chômage, je lui
vois
bien des agréments, s’il est vrai que la liberté de penser et d’écrir
79
ission de l’enseignement de l’Exposition de 1937,
vu
le désarroi général40 ; vu la situation culturelle créée par le décre
80
l’Exposition de 1937, vu le désarroi général40 ;
vu
la situation culturelle créée par le décret de séparation de l’esprit
81
bourgeoise, visant à faire du clerc un inutile ;
vu
la situation économique inaugurée par le krach de Wall Street (1930)
82
le krach de Wall Street (1930) et nommée crise ;
vu
la commercialisation croissante de l’esprit, conditionnée par ladite
83
ante de l’esprit, conditionnée par ladite crise ;
vu
l’existence de la presse et la puissance de la publicité ; vu le chôm
84
ce de la presse et la puissance de la publicité ;
vu
le chômage des intellectuels et ses suites politiques inévitables et
85
ses suites politiques inévitables et prochaines ;
vu
la panique nationaliste dont la culture du dernier siècle est respons
86
nt la culture du dernier siècle est responsable ;
vu
l’intérêt que présenterait pour l’humanité d’aujourd’hui, sans détrim
87
s sa charge effective, créatrice et régulatrice ;
vu
les revendications de la jeunesse qui repousse à l’unanimité un spiri
88
démolitions préparatoires. L’important, c’est de
voir
hic et nunc où peut s’insérer notre action, et comment elle doit s’or
89
de ce monde. Mais ce rappel n’est pas suffisant.
Voir
les faits n’est pas tout, il faut voir au-delà et plus profond que ne
90
suffisant. Voir les faits n’est pas tout, il faut
voir
au-delà et plus profond que ne peut voir la foule. Il faut donner un
91
il faut voir au-delà et plus profond que ne peut
voir
la foule. Il faut donner un sens à sa vision. Oserons-nous dire que c
92
a constitution réelle de la vie », Henri de Man y
voit
« la conception courante des masses populaires ». (L’Idée socialiste,
93
n quelque sorte de se boucher les yeux pour ne la
voir
pas, mais de continuer à analyser sans repos ». Cette phrase d’Alain
94
encore plus simplement : « Si c’était vrai, ça se
verrait
. » Telle est la loi nouvelle et la réalité d’une ère dominée par ce f
95
je regarde leur visage. « Si c’était vrai, ça se
verrait
»… Ainsi la clé de toute création est dans le visage de l’homme. Qu’u
96
s de sa face. (Encore faut-il avoir des yeux pour
voir
. Encore faut-il en croire ses yeux…) Il n’est d’art que physionomique
97
le lac et les montagnes « viennent » : et on les
voit
venir ainsi à la rencontre d’un regard qui les invente et les dénombr
98
d’avant le Temps, d’avant la chute dans le Temps,
vit
« venir à lui » toutes les bêtes : elles s’approchaient pour recevoir
99
apparition, — une image venant à nous. « … on les
voit
sortir des bois dans le rose du lever du jour et ils sont roses dans
100
user à recomposer le pays autour d’eux44. Et l’on
verrait
alors que ces bonshommes ne sont point décrits « de l’extérieur » — c
101
nventées par les psychologues, et dans lesquelles
vit
le bourgeois46. Ce milieu, c’est le peuple ramuzien, peuple créé d’ab
102
nt. Tous participent de l’incarnation du mythe. ⁂
Voyez
Les Signes parmi nous. Dans la simplicité de son sujet, ce récit réal
103
ce à soi, le « dévouement à l’objet ». Certes, je
vois
les défauts de cette forme, et le poncif qu’elle peut instituer ; ces
104
Ramuz des faux poètes, des nominalistes. On croit
voir
transparaître dans ce passage des Six Cahiers le « négatif », admirab
105
eur façon, tandis que je suis à la mienne. » ⁂ Je
vois
, j’ai tenté de faire voir comment Ramuz existe à sa façon. Je vois qu
106
uis à la mienne. » ⁂ Je vois, j’ai tenté de faire
voir
comment Ramuz existe à sa façon. Je vois que son pouvoir est sa prése
107
de faire voir comment Ramuz existe à sa façon. Je
vois
que son pouvoir est sa présence active au monde (« Toute résistance,
108
stance, dit-il, nous oblige à être présent »). Je
vois
ce grand exemple d’une volonté tendue vers l’origine d’où procèdent à
109
’être, l’identité d’une personne en communion, je
vois
, j’apprends, j’entends la voix d’un homme. N’est-ce pas assez ? Cette
110
eut pas esquiver. Voici le temps où tout homme se
voit
mis en demeure de déclarer ses origines et ses fins. Voici le temps o
111
faire ». Nous ajoutons : tout ce que l’on fait se
voit
. L’acte le plus secret, fût-il même un silence, laisse une trace au v
112
par la crise occidentale et l’isolement où ils se
voient
; séduits par certains résultats matériels et même moraux, et par l’e
113
es écrivains soviétiques l’ont compris. Aussi les
voit
-on condamner la théorie marxiste originelle qui veut que la culture s
114
tiques de nos vieillards. Dans cette tâche-là, je
vois
le seul fondement d’une nouvelle culture européenne… b) Il est faux q
115
ore qu’aujourd’hui, une polémique antichrétienne.
Voir
David Strauss et L. Feuerbach. 53. De Man, L’Idée socialiste, p. 27
116
vec indignation l’épithète de matérialistes. 57.
Voir
les discours de Malraux au « congrès pour la défense de la culture »
117
Journal d’un bourgeois de Paris pour essayer de «
voir
» le xve siècle. Il verra bien plus que des faits : les réactions d’
118
Paris pour essayer de « voir » le xve siècle. Il
verra
bien plus que des faits : les réactions d’un esprit et d’une âme — le
119
’auteur tout comme de son modèle légendaire, nous
voyons
bien que « ses ruses sont aussi ses plus chères pensées », celles don
120
ontraire que vienne l’homme. Chrétien, je ne puis
voir
dans l’émouvant effort d’Henri Petit pour sauver d’une foi perdue tou
121
ulois aux conventions de l’amour courtois, et à y
voir
la conception naturaliste de l’amour, en opposition avec la conceptio
122
arable à la petite bourgeoisie de chez nous. J’en
vois
partout les symptômes annonciateurs. » — On pourrait allonger la list
123
ur au français. Ce qui est faux. Alors ? Alors on
voit
que les rapports de la politique, de l’économie de la nation et de la
124
otre sens de la solidarité ne nous empêche pas de
voir
— bien au contraire — ce qu’il y a d’humain dans l’attendrissement et
125
est pas un hasard ni une coïncidence qu’il faut y
voir
, ni d’ailleurs une relation de cause à effet, mais la relation de deu
126
l’Éternel, première personne de la Trinité, je ne
vois
plus, pour ma part, dans les déclarations de Bataille que de la litté
127
lan politico-social. Historiquement, l’on ne peut
voir
dans ce mouvement de pensée que l’annonce d’une réaction violente, pe
128
nt exactement le pseudo-personnalisme hitlérien. (
Voir
notre revue des revues, sur les Cahiers franco-allemands.) 67. Zara
129
es, ni de ces arbres moirés et allègres. Tout est
vu
du premier regard, doucement compris, approuvé. Une familiarité, une
130
bêche sur une terrasse invisible, au-dessous. Je
vois
un chien qui se promène de son petit pas élastique sur les restanques
131
t ce mari-là qui aura payé le billet, histoire de
voir
s’il a la chance. Seulement, avoir la chance, avoir la veine, c’est d
132
tit toit au-dessous de moi, tout près, soudain je
vois
un pigeon violet immobile. Les plumes du cou sont un peu hérissées pa
133
érissées par le vent. Voici trois jours que je le
vois
chaque matin. Quand je l’appelle, il donne quelques coups de tête fur
134
ient-il attendre ? Pourquoi feint-il de ne pas me
voir
? Il se tient là des heures, sans bouger, et s’envole d’un coup vers
135
e par la fenêtre, au-dessus du poulailler, elle a
vu
le pigeon et m’a appelé. — Il a vraiment l’air de vouloir dire quelqu
136
. C’est évidemment absurde, cette histoire. Je le
vois
bien. Et en même temps, je vois que je mentirais si j’écrivais que je
137
e histoire. Je le vois bien. Et en même temps, je
vois
que je mentirais si j’écrivais que je n’y crois pas. Superstition ! J
138
l’équilibre s’est stabilisé. Au vrai, chacun peut
voir
que l’homme d’aujourd’hui se déshumanise rapidement parce qu’il cesse
139
u’elles paraissent souvent vaines, que la joie de
voir
son public, de s’entretenir avec ces hommes et ces femmes pour qui l’
140
uis dans une compréhension amicale et directe. Je
vois
cette abstraction : le Public, s’évanouir et renaître, incarnée à cha
141
sa révolte ou son malheur. Mais celui qu’on peut
voir
, celui qui vous pose des questions, celui qui vous attend à la sortie
142
rouve soi-même à portée de l’auditeur, où l’on se
voit
naturellement contraint, ne fût-ce que par la proximité matérielle70,
143
issait peut-être déjà la pensée et qu’il vient de
voir
de près une heure durant. Il a pu corriger ses préjugés. Et la premiè
144
n ne l’imagine quand on écrit sans l’avoir jamais
vu
. Il n’est pas arrêté par nos tabous critiques. Il va tout droit à ce
145
esprit : mais l’esprit n’a pas besoin de nous. Il
vit
sans nous. Nous le retrouverons intact. C’est le lecteur que nous avo
146
es bonnes femmes disaient, au seuil du temple : «
Voyez
-vous ça, comme tout est dérangé ! Les autres années, il pleut toujour
147
rd et moi leur avons lancé quelques pierres, pour
voir
. Ils s’éloignaient un peu, en se retournant à chaque saut, et puis ce
148
échantes, lourdes, baveuses et difformes. Il faut
voir
les yeux pitoyables de ces grands chiens qui tremblent sous la pluie,
149
ur idyllique de la nature ! Littérateurs, allez-y
voir
de près ! « Nous savons en effet que jusqu’à ce jour, la création tou
150
ures, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas su les
voir
. Aller demander à la Nature la révélation d’une vie saine et délivrée
151
ôté ? — Elle dure, elle dure… Je viens d’aller la
voir
. Elle a un bâton sur son lit, qu’elle ne veut pas le lâcher, c’est po
152
tres de la maison, sur une terrasse qu’on ne peut
voir
d’ici. Je ne comprends pas très bien. S’il s’agit de respect, ne vaud
153
e vous, Monsieur, mais il a tort pour la lessive.
Voyez
-vous ils sont trop orgueilleux ces gens-là ! S’ils avaient eu toute l
154
très hauts murs. À travers la grille ouvragée, on
voit
une profusion de fleurs violentes et d’orties. L’ensemble est imposan
155
e, le Fils et le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous
voyez
que l’Église est réfutée par l’arithmétique. En effet, prenez l’addit
156
it livre qui sait s’arrêter dès qu’il nous a fait
voir
le monde pitoyable : sans ajouter à ce qui est, dire ce qui est comme
157
leurs, plus qu’ailleurs peut-être, pour celui qui
voit
, le malheur défait et refait sans cesse un monde banal, vulgaire, ins
158
a maxime de l’individualisme rationalo-bourgeois.
Voir
Léon Bloy (Exégèse des lieux communs). Je pense que la pureté dont pa
159
s étaient « intellectuels », et que les jeunes se
voient
contraints par la logique des circonstances à se montrer plutôt… « mo
160
numéro. Dans cette perspective générale, que l’on
verra
se préciser ou se ramifier de mois en mois, nous avons réuni d’ores e
161
D. de Rougemont, Michel Seuphor, Jean Tardieu. On
voit
qu’il ne s’agit pas d’une école ; encore moins d’une orthodoxie perso
162
ou contre elle, soit qu’il y ait intérêt à faire
voir
que les écrits les plus « indifférents » militent toujours bon gré ma
163
e la science dans le mysticisme ». Enfin, l’on ne
voit
pas du tout en quoi la logomachie particulière à l’époque de M. Lamm
164
Madame Guyon appelle “la mort mystique”. L’âme ne
vit
plus désormais de sa vie propre, c’est Dieu qui vit et agit en elle.
165
t plus désormais de sa vie propre, c’est Dieu qui
vit
et agit en elle. » Il s’agit, au vrai, de la lutte entre le vieil hom
166
par curiosité, ou par une sorte de prudence, pour
voir
venir, et puis vous vous apercevez que ce sont vos réponses elles-mêm
167
ois, est d’exister en fonction de ces voisins. Je
vois
l’équivoque de la phrase : exister en fonction des voisins, on pourra
168
si le droit, une espèce de droit naturel. Or on a
vu
des États minuscules, Venise et Berne, les Pays-Bas de Guillaume d’Or
169
té dont jouit la Suisse sur le continent, nous le
voyons
, lui aussi, se transformer d’année en année. Et nous voyons que lui a
170
i aussi, se transformer d’année en année. Et nous
voyons
que lui aussi dépend d’un équilibre spirituel74 totalement bouleversé
171
ins étrangères à notre ligne fédérale. Quand nous
verrons
nos grands journaux se préoccuper de juger ce qui se passe chez nos v
172
ar le nationalisme unitaire et antiallemand, l’on
voit
une méfiance hostile poindre chez nos intellectuels à l’endroit de ce
173
et xviiie , l’horizon se resserre un peu, on ne
voit
guère que Berne et le « grand Haller », et ce premier cosmopolite : B
174
isse, une assez belle culture européenne77. Je ne
vois
pas pourquoi nous douterions d’une tradition que tout nous pousse à c
175
elles soient pour nous une défense suffisante. Je
vois
bien qu’elles sont nécessaires. Mais je vois aussi qu’avec la cinquan
176
. Je vois bien qu’elles sont nécessaires. Mais je
vois
aussi qu’avec la cinquantième partie de l’argent consacré à leur acqu
177
estinée, et notre chance unique de grandeur. ⁂ Je
vois
ce que l’on peut m’objecter : « Vous attribuez des justifications par
178
des possibilités d’imaginer, donc d’innover et de
voir
grand. ⁂ Je résumerai tout ce qui précède en une seule phrase : Nous
179
rend méprisable. Mais Tristan, s’il enlève Iseut,
vit
un roman, et se rend admirable… Ce qui était « faute » et ne pouvait
180
sé ni d’avenir, ni de déchirements voluptueux. Il
vit
toujours dans l’immédiat, il n’a jamais le temps d’aimer — d’attendre
181
ce qu’il faudrait tout d’abord s’accepter, ils ne
voient
de toutes parts que choses à envier, qualités dont ils se sentent pri
182
e victime du mythe profané. Mais il fallait faire
voir
, par quelques traits, comment cette passion développe un certain nomb
183
peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en
vois
moins encore être élus par le sort pour succomber au tourment exempla
184
n faveur du mariage : selon le premier, il faut y
voir
la grande conquête de la culture occidentale, et le fondement solide
185
ntale guérirait tout). Van de Velde ou Hirschfeld
voient
le remède dans une connaissance plus exacte et largement vulgarisée d
186
moniales et du mythe de l’amour mortel. Déjà l’on
voyait
affleurer le fond de désespoir et d’anarchie intime que suppose toute
187
pposée à l’amour-passion : l’amour-action. 83.
Voir
sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée divine du mariage », Études car
188
ement de conservatisme littéraire (comme l’a fait
voir
la toute récente substitution du fauteuil académique au trône, dans l
189
existence. 2. Critique du mariage Si je ne
vois
pas de raison qui tienne contre la passion véritable, il m’apparaît e
190
arassé, se retremper dans la paix familiale, vous
verrez
que cela va, neuf fois sur dix, de l’agitation des petits soins à la
191
ou comme une abstention prudente… Ou encore ils y
voient
l’effet d’une impuissance à vivre largement, d’un goût mesquin pour l
192
’est pas sérieux, on le tourne de tous les côtés.
Voyez
les excuses invoquées par le mari qui trompe sa femme ; il dit tantôt
193
se fonde la personne même des époux. Il faut bien
voir
que cette fidélité est à contre-courant des valeurs aujourd’hui vénér
194
Mais l’homme qui croit à la révélation de l’Agapè
voit
soudain le cercle s’ouvrir : il est délivré par la foi de sa religion
195
tre délivrance. Et voici que l’Éros à son tour se
voit
relevé de sa fonction mortelle et délivré de son destin. Dès qu’il ce
196
sychologiques. Notre analyse du mythe nous a fait
voir
pourquoi l’on aime croire à la fatalité, qui est l’alibi de la culpab
197
de Don Juan. Toute la littérature nous engage à y
voir
la preuve d’une très puissante nature sensuelle. Don Juan, l’homme de
198
érale, et sexuellement localisée, que le corps se
voit
porté à ces brusques écarts, comparables aux calembours qui obsèdent
199
nce qu’elle donne aux forces passionnelles. Ils y
voient
l’héritage du christianisme et le secret de notre dynamisme. Et il es
200
ement d’échapper à sa loi démoniaque.104 Faut-il
voir
à la source de cet aspect le plus réel de l’activisme européen une so
201
al moteur de la recherche mécanique : on l’a bien
vu
depuis 1915. Mais cette union tout à fait monstrueuse des forces de m
202
nstatations tout objectives auxquelles je me suis
vu
conduit ne sont pas suffisantes en soi. Elles commandent certaines dé
203
éissance. Et le désir de la plus haute passion se
voit
alors comblé sans cesse dans l’acte même d’obéir, en sorte qu’il n’es
204
courant, de « préjugé », de « parti imité ». 97.
Voir
le remarquable essai de R. de Pury : « Éros et Agapè », dans le recue
205
embre 1938, p. 231-256. ay. Une note précise : «
Voir
Esprit, septembre : « La passion contre le mariage ». Ces deux essai
206
on lui, hypothétiques. Pour l’objet de mon essai (
voir
la phrase qui porte le renvoi en note) c’était le seul point à marque
207
t aujourd’hui précise assez ma position : on a pu
voir
les motifs que j’avais de ne point en appeler à Lawrence pour appuyer
208
s à nous dire aujourd’hui : « Vous avez très bien
vu
pourquoi nous ne ferions rien. Mais dites-nous maintenant pourquoi vo
209
histoire » et que je ne suis pas un historien. Je
vois
bien que vous non plus ne voulez pas l’être comme tant d’autres le fu
210
’humain, et comme à travers lui, pour le Cosmos. (
Voir
Romains 8). Vous estimerez peut-être que j’abuse en transportant à ce
211
me demander pourquoi vous y tenez tant. Je crois
voir
la réponse dans votre conclusion. Et force m’est alors de reconnaître
212
le monde ? » (août-septembre 1946)bd be Je ne
vois
pas le divorce en question. Pour qu’il y ait divorce, il faut qu’il y
213
ure du monde. Le fait que leur incompatibilité se
voit
mieux aujourd’hui qu’au Moyen Âge peut inquiéter : d’où votre enquête
214
ous sommes adultes. Comment un Américain moyen
voit
le Monde — Quels sont, se dit-il, les pays qui marchent le mieux e
215
onheur, ce sont là mes trois idéaux. Et je ne les
vois
réalisés qu’en Amérique. Comment l’Europe peut aider l’Amérique
216
souffre d’une grave incohérence interne. Mais je
vois
bien que je n’ai pas su la faire sentir autant que je la sens et peut
217
i recule devant son acte propre : donner un sens,
voir
au-delà, relier les moyens aux fins. La volonté de prendre conscienc
218
mais sérieuse d’apprendre et de s’améliorer. J’y
vois
la marque de sa force. Qui n’a pas lu les éreintements de l’esprit am
219
dence, ou la déplore mais sans faire mieux. Je ne
vois
plus, pour tenir vitalement aux conceptions et aux coutumes européenn
220
vre des voies nouvelles. Seul il peut surmonter —
voyez
la Suisse — les vieux conflits de races, de langues et de religions s
221
e qu’à la France, et quand il pense France, il ne
voit
que le drame algérien. » Les deux phrases semblent dire la même chose
222
vous, que je répondais à Sartre. Allons donc ! Je
vois
bien qu’il vous est nécessaire d’un peu me calomnier d’abord pour cou