1
a loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui
veut
qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pour la première fois,
2
eulement manifesté sa vocation particulière —, on
voudrait
dégager ici quelques constatations dépourvues de subtilité. 1° L’ense
3
païenne par excellence, celle de l’État-Dieu, qui
veut
l’obéissance aveugle… » 6° Il n’y a qu’un rapport de lâcheté entre le
4
Il y a des siècles de lutte sourde entre ces deux
vouloirs
, et tant que dure la lutte le christianisme vainc : sa victoire est d
5
cri, nous rende aussi lucides et efficaces ! Nous
voulons
rompre, et nous savons qu’il y faudra de la violence. Mais où porter
6
parti de gens qui, ayant peut-être été chrétiens,
veulent
en tirer des intérêts, abusent de ce qu’ils considèrent comme un priv
7
vable. Ce parti peut être aussi nombreux que l’on
voudra
, il peut représenter la grande majorité des prétendus croyants, l’élé
8
ut où la chrétienté, ayant touché ses 30 deniers,
voudra
parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas u
9
langage du bonheur terrestre. La rupture que nous
voulons
n’aura de conséquences politiques que si nous posons le problème sur
10
ris. Un discours chaleureux du Père de la Brière4
voudrait
nous enflammer contre une espèce de bolchévisme qu’il décrit ainsi :
11
mais l’ordre, pour le chrétien, sera toujours de
vouloir
sur le champ le plus juste. Car ce qui manifeste la foi, c’est le cho
12
mique vient à l’appui de la thèse marxiste qui ne
veut
voir dans les Églises que des institutions de classe. Cette position
13
s vieilles erreurs du capitalisme puritain qu’ils
veulent
combattre ? Cette critique semble pouvoir s’appliquer également au gr
14
ts. Ni plus ni moins efficaces d’ailleurs. ⁂ On a
voulu
mettre l’esprit au service du « minimum de vie » que n’importe quel a
15
le temps vuide ». Cette nomination qu’un libéral
voudra
bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égarement que
16
ui lui sera tôt ou tard conjointe. 3° que si l’on
veut
sauvegarder l’acte créateur, fondement humain de la personne, il faut
17
où serait notre création ? Et si l’ordre que nous
voulons
n’était rien d’autre que la subversion du désordre où nous sommes nés
18
os griefs ne sont pas littéraires ; ils sont, ils
veulent
être humains. Fin d’une littérature Je me propose de simplifier.
19
umainement les créations intellectuelles. Si l’on
voulait
trouver un critère général qui nous permît d’évaluer les œuvres et le
20
onnaîtront bientôt l’ordre et la culture que nous
voulons
. Nous rejoignons ici le propos de ces pages. La littérature nouvelle
21
rales contradictoires et autant de modèles qu’ils
voudraient
égaler, et cependant ils suivent la coutume bourgeoise, qui est la né
22
che à peu près le contraire de ce que cette femme
veut
expliquer à Giono. Mais voilà un trait juste, de la part du romancier
23
trait juste, de la part du romancier, — s’il est
voulu
. Les mots, les expressions des philosophes sont sans cesse repris par
24
i chercher mon plus beau pot de confitures… Elle
voudrait
voir aussi Reymont, et Gorki. « Dites, monsieur Gorki, comment avez-v
25
Nous voici à l’endroit de cette confession que je
voulais
vous citer non seulement à cause de sa beauté (et parce qu’il faut fa
26
out ne vous occupez pas de cela en moi dont je ne
veux
pas m’occuper ! » À 10 kilomètres de mon logis, l’autre jour, pressé
27
a place de mon village. « Je vous dépose ici ? Où
voulez
-vous ? Tenez, on va s’arrêter devant la pissotière, ha ! ha ! ha ! Ça
28
xprimer une conscience philosophique que l’auteur
voudrait
d’ailleurs considérer comme le bien commun de sa génération. 1. L’i
29
ège, sort de ses ombres, cherche des résistances,
veut
agir, trouve son objet, — la fatalité disparaît, l’angoisse devient j
30
ncore à dire qu’une « science de l’homme » qui se
veut
purement descriptive est exacte dans la mesure où elle décrit notre d
31
confusion et nourrissent des haines bavardes. Je
veux
parler ici de deux d’entre elles seulement, des fameux jumeaux ennemi
32
cer, de l’engager dans des limites objectives. Il
veut
se garder pur, et reste virtuel. Il se croit maître de tous les objet
33
hair, que l’esprit ? Cet esprit qui souffle où il
veut
, et nous mourons où nous pouvons, cet esprit qui dansait sur les eaux
34
u le désespoir de vivre, et c’est cela qu’ils ont
voulu
traduire. Mais c’est cela aussi que l’homme ne peut avouer que s’il c
35
rt le plus « spirituel » ? On ne sait si l’auteur
veut
nous pousser vers cette conclusion. Peut-être n’est-ce ici qu’un cri
36
une communion de révolte. Par malheur, l’auteur a
voulu
romancer ce documentaire authentique, et il en a saboté le rythme. Dè
37
oie la plupart des thèmes humains auxquels Esprit
voudrait
voir s’attacher les romanciers de la nouvelle génération : cet appel
38
rmuler quant à la logique dont elles ont l’air de
vouloir
procéder ». M’autorisant de cette remarque, je me mets à critiquer le
39
désigner sous le nom de poésie » tout ce que l’on
veut
. Mais si je crois aussi, avec Arnaud Dandieu (chap. sur la métaphore
40
e désir secret de « sécurité » qu’elle trahit. Il
veut
que l’esprit soit un risque (p. 284 et suiv.). Nous le voulons aussi.
41
’esprit soit un risque (p. 284 et suiv.). Nous le
voulons
aussi. Mais ce n’est pas là, n’est-ce pas, ce qu’on veut à Commune, r
42
ssi. Mais ce n’est pas là, n’est-ce pas, ce qu’on
veut
à Commune, revue officielle du PC. Il veut que le langage s’assouplis
43
qu’on veut à Commune, revue officielle du PC. Il
veut
que le langage s’assouplisse au point de pouvoir intégrer les formes
44
s entendons lui donner son caractère propre. Nous
voulons
que, dans le déséquilibre qui déconcerte le monde, elle consacre le t
45
l’esprit sera partout : une espèce de décence le
veut
. Mais pratiquement, mais sérieusement, et dans l’intérêt général, ne
46
r opportunité : La Commission de l’enseignement
voudrait
, comme je le lui ai proposé, que ce palais reçût le nom de « Cité Ren
47
querait pas de redire le mot fameux : Je n’ai pas
voulu
cela ! Il n’a jamais voulu cette séparation de la pensée et de l’acti
48
t fameux : Je n’ai pas voulu cela ! Il n’a jamais
voulu
cette séparation de la pensée et de l’action que le Palais doit céléb
49
la religion de l’esprit. Mais ce que Descartes a
voulu
, c’est que l’esprit « clair et distinct » fût séparé absolument du co
50
cation culturelle, universitaire, qui l’a sans le
vouloir
autorisée. Je ne crois guère aux plans machiavéliques que certains éc
51
non contente d’avoir sophistiqué l’histoire, elle
veut
se réduire à son tour à une histoire des doctrines, à une filiation d
52
iologie ou de l’histoire de la littérature. Je ne
veux
indiquer que l’amorce d’une critique générale de notre éducation. Je
53
d’une critique générale de notre éducation. Je ne
veux
mettre en relief qu’un seul trait — à mon sens le seul décisif — comm
54
s il faut encore le nourrir. Une logique vulgaire
voudrait
que l’État, qui l’honore, se charge aussi de l’entretenir. Mais voilà
55
s ont au fond raison, leur instinct a raison, qui
veut
qu’on n’abatte le mal, cette négation perpétuelle, qu’à coups d’affir
56
l’Esprit destiné à servir de club à tous ceux qui
voudront
discuter en public les questions suivantes : a) définition de la cult
57
n France, contre un mouvement politico-social qui
voudrait
refaire le coup de Mussolini, le coup d’Hitler. Simplement, un tel mo
58
nde est basée sur une intuition des faits qu’elle
veut
appréhender ; dans cette mesure, il est exact de dire qu’elle s’ordon
59
certains romantiques allemands ; puis Rimbaud qui
voulait
« posséder la vérité dans une âme et un corps ». Aujourd’hui, c’est u
60
loi. Il faut toujours remonter à ce mythe si l’on
veut
saisir la genèse et l’ambition secrète de l’art de Ramuz. Un personna
61
sont point décrits « de l’extérieur » — comme le
voudrait
certaine formule naturaliste — mais qu’ils sont décrits dans leur for
62
: mais c’est aussi ce qu’une certaine critique ne
veut
point pardonner à Ramuz. Un écrivain français de la tradition des cla
63
s nobles auxquels il faut bien recourir lorsqu’on
veut
dénoncer les duperies qu’ils couvrent. Les mots abstraits sont nécess
64
qu’il n’avait pas le sens du rythme : c’est qu’il
veut
le rythme formé sur la nature des choses qu’il évoque, non point sur
65
quoi va-t-elle s’exprimer dans une vision qui ne
veut
rien connaître hors de la forme ? La psychologie d’école, qui domina
66
sans risques, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en
veut
à l’école, aux journaux, au langage noble, aux objets de vitrine, à l
67
homme. C’est assez rare dans la littérature. Qui
voudrait
exiger davantage ? — J’imagine parfois davantage. Certaines paroles d
68
se d’autres questions, des questions que Ramuz ne
veut
pas esquiver. Voici le temps où tout homme se voit mis en demeure de
69
mps où l’homme est attaqué par des puissances qui
veulent
son abdication totale, — ou sa révolte, mais au nom d’une vérité qu’i
70
mmes qui y croient, et qui, à cause de cette foi,
voudraient
en remplir le prolétariat.53 C’était en somme introduire la tactiqu
71
chose qu’il faut créer, quelque chose qu’il faut
vouloir
. Elle ne peut être réalisée que si l’on ordonne les deux tâches, lutt
72
ative que le Plan ne pouvait fournir, n’ayant pas
voulu
en prévoir l’irrationnelle nécessité. Faute d’expressions orthodoxes
73
t-on condamner la théorie marxiste originelle qui
veut
que la culture socialiste naisse comme une production automatique du
74
chose de donné »… mais « quelque chose qu’il faut
vouloir
». D’où l’exaltation emphatique de ce qu’ils appellent la « volonté d
75
cette raison, simple servante de l’action, s’est
voulue
maîtresse de tout l’homme. Mais l’homme résiste à son emprise et à sa
76
son emprise et à sa prétention totalitaire. Il ne
veut
pas se laisser mutiler. Fût-ce au prix de salaires merveilleux58. Il
77
es merveilleux58. Il découvre que la mesure qu’on
voulait
imposer à son orgueil n’est encore qu’une immense caricature ; et que
78
de laquelle elle s’est constituée, mais que l’on
veut
imposer au tout, y compris la culture et la morale. Ce sont les néces
79
ons obligés de commencer par l’extérieur, si nous
voulons
rétablir une mesure commune à la pensée et à l’action. Car un ordre e
80
era notre jugement sur cette mesure. Si donc nous
voulons
restaurer une civilisation défaite, il faudra commencer par ce qui dé
81
que à l’heure où il faudra donner du pain si l’on
veut
prendre ou garder le pouvoir. Qui sait même si cette crainte, comme t
82
té : nation unie, ou société sans classe… Si l’on
veut
comprendre ce temps, et l’ère nouvelle, incalculablement, qu’il inaug
83
r terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles
veulent
la force et nous voulons la vérité. Elles veulent la force du grand n
84
de foi contraire. Elles veulent la force et nous
voulons
la vérité. Elles veulent la force du grand nombre, et nous voulons la
85
veulent la force et nous voulons la vérité. Elles
veulent
la force du grand nombre, et nous voulons la force personnelle, celle
86
. Elles veulent la force du grand nombre, et nous
voulons
la force personnelle, celle que donne la vérité. Notre mesure commune
87
Henri Petit, Un homme
veut
rester vivant (novembre 1936)x Un fonctionnaire a trois semaines d
88
le détail quotidien d’une profession. Henri Petit
voudrait
avoir été l’ami d’Ulysse. Le bref chapitre où il nous livre cet aveu
89
oilà sa ruse— et qui nourrit enfin, comme sans le
vouloir
, le plus féroce réquisitoire contre notre appareil social. On trouver
90
ans sa vie quotidienne par un Français lucide qui
veut
rester humain. J’aime un peu moins les pages sur Barrès, peut-être à
91
sa plus solide justification humaine. Henri Petit
veut
parler pour lui seul : mais il sait bien qu’une certaine approche de
92
e vie, c’est aussi le chemin de l’universel. S’il
veut
rester vivant, c’est dans un amitié nouvelle. S’il écrit quelque part
93
Denis de, « [Compte rendu] Henri Petit, Un homme
veut
rester vivant », Esprit, Paris, novembre 1936, p. 331-333.
94
e lui-même. En effet, dès lors qu’une doctrine se
veut
purement humaine, et historiquement valable, elle est comptable de se
95
st soigné par Déméter, déguisée en nourrice. Elle
veut
en faire un dieu, et pour cela le couche chaque soir sur un lit de br
96
pas outrepasser les limites de sa condition. Qui
veut
faire l’ange — l’Homme nouveau — appelle la bête, le dictateur. Gide
97
mme nouveau — appelle la bête, le dictateur. Gide
voudrait
ne pas croire au péché. Mais moi, je ne crois pas aux dieux. Pour nou
98
une voix que j’entends déjà : « Mais je n’ai rien
voulu
de tout cela ! Mes personnages se sont imposés à moi etc. » Je n’igno
99
e » d’un lamentable cas individuel ? Mais alors :
veut
-on ma compassion pour un héros malade ou mon admiration pour son aute
100
veau en URSS et en Allemagne.) Mais nos romans ne
veulent
plus de morale — à cause de « l’art » — et l’art consiste à vous fair
101
aisers dans les jardins pendant le bal, — on s’en
veut
d’aller jusqu’au bout, mais on y va irrésistiblement. Comment légitim
102
lectique ». Et puis, qu’est-ce que l’Esprit qu’il
veut
servir ? La majuscule ne suffit pas à le définir. Page 20, on croirai
103
os jours (mars 1937)ah Comment juger ce qui ne
veut
pas être jugement, mais dégustation, claquements de langue, savoureus
104
ondement de toute littérature… Célibataire qui ne
voulut
épouser que l’élan vital de la littérature (sans se demander d’où il
105
e pour nous Thibaudet. Dans cette critique que je
voudrais
appeler une critique de consommateur (dans tous les sens de l’express
106
suis le premier à me déclarer athée. Mais si l’on
veut
parler, comme le faisait Nietzsche, de Dieu l’Éternel, première perso
107
une glorification de la volonté humaine, qui doit
vouloir
son destin éternel et nécessaire… Enfin, dernier événement nietzschée
108
comme Céline, ah celle-là ! Elle a la veine, que
voulez
-vous ! À la loterie, dans les tombolas des sociétés, n’importe où, el
109
ïcard, il accuse les curés d’obscurantisme, il ne
veut
pas d’ennemis à gauche parce que la gauche, c’est le parti de la Rais
110
e je dois donner à Marseille dans 15 jours. Je ne
voulais
pas la préparer avant le dernier jour. Est-ce que cela signifie qu’el
111
ns un temps que j’accorde aussi lointain qu’on le
voudra
.) Ces deux faits définis, revenons à la superstition du peuple. Je l’
112
cas, l’État devient totalitaire. « Là où l’homme
veut
être total, l’État ne sera jamais totalitaire. » Or l’État, c’est un
113
sonnelles. C’est l’instant où l’homme dit : « Que
voulez
-vous que j’y fasse ? » ou encore : « Ils sont les plus forts. » Tel e
114
Voilà ce que je ferai parce qu’il le faut. Et que
voulez
-vous qu’ils y fassent ? » 6 mars (de retour à A…) Contact avec le pub
115
e à un cercle d’études sociales. Les instituteurs
voudraient
que je leur parle de l’éducation de la personnalité ; le cercle socia
116
beau le jour de Pâques. » Je leur réponds : « Que
voulez
-vous, les saisons ne sont plus ce qu’elles étaient »,— pour montrer q
117
la voir. Elle a un bâton sur son lit, qu’elle ne
veut
pas le lâcher, c’est pour lui tenir compagnie… On a été chercher le p
118
postrophe la mère Calixte près du bassin. « Je ne
veux
pas qu’on lave aujourd’hui ! Vous m’entendez ! Je l’ennterdis, vous n
119
. Il crie : « Je l’ai dit à madame Calixte, je ne
veux
pas qu’on lave aujourd’hui ! Ma belle-mère est morte cette nuit. Il n
120
, il aurait dû venir chez vous pour dire qu’il ne
voulait
pas qu’on lave. Je le lui ai dit : c’est bien ta fôte ! Ça aurait été
121
ordre qui n’est pas le sien ». C’est donc qu’elle
veut
instaurer un ordre plus grand et pur. « Toutes les tours d’ivoire ser
122
ploiteurs des hommes, tout en louant Sade d’avoir
voulu
« redonner à l’homme civilisé la force de ses instincts primitifs ».
123
nse de l’homme ». Immense par rapport à quoi ? Il
veut
combattre les « idées de propriété, de famille, de religion, de patri
124
unes, les malheureux, respectent la politique, ne
veulent
la vérité qu’au service de l’action, vénèrent la force, et pratiquent
125
s du tout de cela, et que la pensée des jeunes se
veut
active en ce sens qu’elle vénère « ce qui rapporte », matériellement,
126
n des auteurs les plus souvent cités par Lamm. Je
voudrais
dégager ici trois points qui peuvent intéresser plus directement notr
127
s ? Et pourquoi, enfin, sommes-nous neutres ? Je
voudrais
souligner ceci : que c’est aux Suisses, finalement, que Ramuz pose ce
128
c’est la question qui ne se pose pas. Que nous le
voulions
ou non, notre neutralité caractérise non seulement notre rôle politiq
129
issipée, bien au contraire. Là encore, nous avons
voulu
bénéficier des garanties qu’offrait la SDN sans accepter les charges
130
né le monde. Elle n’est nullement, comme certains
voudraient
le croire, une espèce de juste milieu entre les excès déplorables de
131
nces précises dans les ordres les plus divers. Je
voudrais
en marquer quelques-unes en les groupant sous trois chefs principaux
132
tuel, exaltant, le battement du cœur de l’Europe.
Vouloir
créer une « culture suisse », ce serait trahir notre mission, ce sera
133
it en Allemagne, pendant la guerre : « Les alliés
voudraient
bien conclure la Paix, mais la Gazette de Lausanne ne le permet pas
134
bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’on
veut
le saisir. Il ne peut vivre que dans l’acceptation, et meurt dans la
135
nous faire changer d’avis. Tout bonheur que l’on
veut
sentir, que l’on veut tenir à sa merci — au lieu d’y être comme par g
136
avis. Tout bonheur que l’on veut sentir, que l’on
veut
tenir à sa merci — au lieu d’y être comme par grâce — se transforme i
137
double ignorance. Le passionné, c’est l’homme qui
veut
trouver son « type de femme » et n’aimer qu’elle. Souvenez-vous du rê
138
tion. On n’aime pas Iseut, on aime l’amour. On ne
veut
pas se satisfaire, on veut brûler. 89. Le Dict de Padma. 90. C’est
139
on aime l’amour. On ne veut pas se satisfaire, on
veut
brûler. 89. Le Dict de Padma. 90. C’est l’une des définitions d’Is
140
s d’assez profondes raisons de le consentir. J’ai
voulu
décrire la passion comme une entité historique, née dans un temps et
141
ue la passion, quelle qu’elle soit, ne peut ni ne
veut
« avoir raison ». Contre elle, on a toujours raison, dès l’instant qu
142
— mais une décision fondamentale de l’homme, qui
veut
être lui-même son dieu93. La passion brûle dans notre cœur sitôt que
143
nt qu’il ne se tue, et le tuer autrement qu’il ne
veut
l’être, c’est bien de cela, de cela seul qu’il s’agit, pour qui veut
144
bien de cela, de cela seul qu’il s’agit, pour qui
veut
surpasser la passion. Quant à stériliser le milieu culturel où la pas
145
u’il nous lie au temps, précisément, quand la foi
veut
l’éternité ! Que répondre à cet homme qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il
146
désirable — et munie d’une dot adéquate — dont je
veux
être le Tristan ». Car ce serait là mentir et l’on ne peut rien fonde
147
on épouse, c’est dire à Mademoiselle Untel : « Je
veux
vivre avec vous telle que vous êtes. » Car cela signifie en vérité :
148
nde. Partant d’une déraison « mystique » (si l’on
veut
), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct vital, elle
149
ne preuve d’indigence et non d’amour. La fidélité
veut
bien plus : elle veut le bien de l’être aimé, et lorsqu’elle agit pou
150
et non d’amour. La fidélité veut bien plus : elle
veut
le bien de l’être aimé, et lorsqu’elle agit pour ce bien, elle crée d
151
vie, voilà le miracle du mariage. Une vie qui ne
veut
plus que mon bien, parce qu’il est confondu avec le sien : et si ce n
152
, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a
voulu
le « spiritualiser ». Mais Agapè se venge d’Éros en le sauvant. Car A
153
le sauvant. Car Agapè ne sait pas détruire et ne
veut
même pas détruire ce qui détruit. « Je ne veux pas la mort du pécheur
154
ne veut même pas détruire ce qui détruit. « Je ne
veux
pas la mort du pécheur, mais sa vie. » ⁂ Éros s’asservit à la mort pa
155
sa vie. » ⁂ Éros s’asservit à la mort parce qu’il
veut
exalter la vie au-dessus de notre condition finie et limitée de créat
156
use et alibi qui ne peuvent tromper que celui qui
veut
être trompé, parce qu’il y trouve son intérêt ; figures de rhétorique
157
nie et détruit la personne. Il prouve ainsi qu’il
veut
d’abord le bien de l’autre. Son égoïsme passe par l’autre. On admettr
158
st, tout cela nous menace, et d’autant plus qu’on
voudrait
le nier. Cependant, à plusieurs reprises, la connaissance de ces péri
159
ore : condamner la passion en principe, ce serait
vouloir
supprimer l’un des pôles de notre tension créatrice. De fait, cela n’
160
ement ; elle ne désire plus rien que son amour ne
veuille
, elle est une avec lui dans la dualité, qui n’est plus qu’un dialogue
161
t inefficace aux yeux de qui préfère le mythe, et
veut
croire aux révélations de la passion. 101. B. Croce, Etica e Politi
162
e réduite au regard de l’action des partis : elle
veut
être une action à hauteur d’homme, et non pas au niveau de l’opinion.
163
t « tout » régler selon son idéologie. Partis qui
veulent
se faire aussi grands que le tout. 21. L’injustice, c’est la justice
164
s un historien. Je vois bien que vous non plus ne
voulez
pas l’être comme tant d’autres le furent et le restent. Toutefois, c’
165
d’antichrétien. Or, c’est à cela seulement que je
veux
renoncer. Sur ce point seul porte ma décision. Tout le reste, dans la
166
de renoncer à rien d’humain, sans distinction, je
veux
bien être appelé sectaire. (Huguenot, cela va sans dire, mais ce n’es
167
r, un « aspect éternel du cœur humain » — si vous
voulez
… (Mais pourquoi ne pas dire du corps ?) Un amour dont l’exaltation ce
168
t l’Europe peut aider l’Amérique Comme je m’en
veux
de chacun de mes articles trop favorables ou trop critiques sur l’Amé
169
s compatriotes européens et je leur dis : si vous
voulez
que l’Europe dure encore — et le reste du monde en a besoin — ne vous
170
dans tous les ordres, à chaque instant, — si l’on
veut
bien y réfléchir en refermant ce petit livrebh. bf. Rougemont Den
171
re comme on ne l’est qu’à vingt ans. Ceci dit, je
voudrais
que vos lecteurs sachent aussi que mon article ne traitait pas de l’A