1
ompréhensible colère de fauve en cage — mais il n’
y
a pas de cage. Et chacun sait qu’au bout du compte il y aura un an de
2
ais c’est du même état, qu’ils tolèrent.) 4° Il n’
y
a qu’un rapport de trahison entre les idéaux pour lesquels nous nous
3
urage. On les a décorés, on l’emprisonne. 5° Il n’
y
a qu’un rapport de trahison entre la religion chrétienne et la religi
4
at-Dieu, qui veut l’obéissance aveugle… » 6° Il n’
y
a qu’un rapport de lâcheté entre les formes de la justice actuelle et
5
ues-uns, rien ni personne ne pourra faire qu’il n’
y
ait eu cette preuve, aujourd’hui, d’une volonté de rupture, ce témoig
6
caces ! Nous voulons rompre, et nous savons qu’il
y
faudra de la violence. Mais où porter le coup ? qui dénoncer ? au nom
7
rompre avec lui-même, de s’arracher le cœur. Il n’
y
a de rupture possible qu’au nom de l’Évangile2. Elle ne peut se produ
8
t, simplement, de mal utiliser, de négliger. Il n’
y
a pas, en vérité, de « forces chrétiennes » spécifiques constituées,
9
France, si les questions économiques et sociales
y
prennent un jour l’acuité qu’elles ont, depuis la guerre, chez nos vo
10
ces philo-marxistes tels que Reinhold Niebuhr. On
y
remarque également le nom de Toyohiko Kagawa, le grand leader du jeun
11
le repos n’ont plus de finalité commune ; s’il n’
y
a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il
12
le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’
y
a plus rien dans l’un qui permette de saisir la nature de l’autre, il
13
qui permette de saisir la nature de l’autre, il n’
y
a plus alors que de l’absurdité pour l’esprit qui les confronte, il n
14
l’absurdité pour l’esprit qui les confronte, il n’
y
a plus que du désordre et des souffrances pour le corps qui les subit
15
ouveau. Le temps de cet homme est plein, et nul n’
y
pourrait distinguer des heures « creuses » ou des efforts stériles. E
16
e. Il ne peut sortir d’un système que ce que l’on
y
met dès l’origine. 10. On aura beau l’appeler « travail de choc ».
17
es. Le bourgeois aime leurs œuvres, parce qu’il s’
y
retrouve ; et le peuple les aime, parce qu’elles décrivent ses désirs
18
meilleure, un esprit pur, une revanche, dût-on n’
y
parvenir jamais. On lit cette littérature pour « échapper aux soucis
19
punément : elle va se résoudre en violences. Il n’
y
a pas d’exemples, dans l’histoire, qu’une littérature sans nécessité
20
monde est devenu impensable, c’est avouer qu’il n’
y
a plus de mesure commune à la pensée et à l’action, — hors la monnaie
21
enouvelé, je ne dis pas de l’homme nouveau — je n’
y
crois pas — je dis : de l’homme rendu à la conscience de sa liberté.
22
in, ordonner les moyens de son art à ces fins. Il
y
faut bien autant de talent qu’en exige notre littérature, et quelques
23
et je vous laisse le soin de me classer, si vous
y
tenez. Pour être juste, si toutefois le sujet en vaut la peine, je co
24
d’être négatif. Et je n’avais pas besoin qu’on m’
y
aide. Pourquoi n’avez-vous jamais eu le courage, vous Français — ou l
25
s que ça amène, ah ! mais alors, vous savez, tout
y
est, c’est attrapé, le curé, la politique et tout15 !… » Les éditeurs
26
é de fait. Il peut s’éprouver dans l’angoisse, il
y
trouve, loin de l’objet, une sorte d’existence virtuelle, incomplète
27
nous-mêmes. Dans l’homme entièrement humain, il n’
y
aurait pas place pour la psychologie, car elle est liée à l’angoisse,
28
mé à l’action générale par cette apparition qui s’
y
insère. C’est une nouvelle qualité du concret. Mais ce mystère de la
29
Qu’importe, en fin de compte, l’humanité, s’il n’
y
a pas d’abord des hommes présents les uns aux autres ? La personne ne
30
e société parfaite, pour la simple raison qu’il n’
y
a de rapport humain réel que par l’apparition première de la personne
31
reconnaître le sérieux réel de ce jeu ? Et qu’il
y
va vraiment de tout, c’est-à-dire d’un peu plus que de la plus profon
32
deur, de cet ouvrage ? Je crois que maint lecteur
y
découvrira peu à peu quelque raison très personnelle de l’aimer. 21
33
trop long à citer, la phrase ayant 18 lignes (il
y
en a de beaucoup plus longues). Un certain rythme monotone entraîne u
34
l’intelligence… C’est dire que l’esprit créateur
y
doit être à l’honneur. Voilà pourquoi la Commission de coopération in
35
andent que, parmi les palais prévus pour 1937, il
y
en ait un destiné à la Pensée. Qu’on nous entende bien. La pensée ne
36
ancier —, à sa place qui est la première, et de l’
y
mettre en pleine clarté. Cela dit, tout le monde perçoit l’extrême di
37
’un palais vide, ou un musée. Et les objets qu’on
y
conservera, et les discours qu’on y « diffusera » seront aussi peu de
38
objets qu’on y conservera, et les discours qu’on
y
« diffusera » seront aussi peu de l’esprit que nos commissaires sont
39
e l’esprit. Voilà l’erreur métaphysique — et nous
y
reviendrons plus tard tout à loisir, soit pour marquer les causes int
40
iée — le pas est aisément franchi. Et Descartes n’
y
est pour rien. Il faudrait bien plutôt s’en prendre au régime des cla
41
er un conformisme monstrueux, ou le silence. Il n’
y
a pas de solution pratique dans l’économie actuelle. Ni de solution t
42
? Commettra-t-on ce Palais de l’Esprit ? S’ils
y
parviennent, je demande la parole. Je ne me propose pas du tout de dé
43
emple. C’est croire à cette fin, et prouver qu’on
y
croit. C’est prophétiser pour agir. Seuls les prophètes — et non les
44
la constitution réelle de la vie », Henri de Man
y
voit « la conception courante des masses populaires ». (L’Idée social
45
au fait de son gouvernement) s’opérera sans qu’il
y
mette les mains. Par malheur, le droit dont il se targue ne comportan
46
er. Ils se compromettraient pour elle. Mais ils n’
y
croient qu’en théorie. Si bien que leur « spiritualisme » revient à t
47
la culture », qui se préparait. Le rôle du public
y
fut d’ailleurs à peu près nul. r. Rougemont Denis de, « L’Esprit n
48
s sont eux-mêmes enseignement », dit Goethe. Il n’
y
a rien à voir sous les apparences. Car rien n’existe, hors de ce qui
49
à chaque poil et des souliers qui brillent. » Il
y
en a dans presque tous les livres de Ramuz, de ces taupiers qui porte
50
d’un ensemble de coutumes. Les rythmes du temps s’
y
inscrivent aussi bien que l’allure des pentes. « D’où cette démarche
51
ot n’est rien qu’un droit aux choses. Mais s’il n’
y
a plus de choses, c’est une tromperie. C’est pourquoi nos journaux co
52
signifier autre chose que ce qu’elle montre. Il n’
y
a rien à chercher sous la forme, qui ne peut être interprétée que par
53
scend pas au peuple, on devrait dire plutôt qu’il
y
remonte. Son art vient de plus bas, des origines créatrices de sa rac
54
’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il
y
en a, il faut le dire, qui ont un air raté, un air de pastiche de Ram
55
s contingences où nous sommes, soit, plus qu’il n’
y
paraît, conforme à l’éducation goethéenne. Il se peut qu’en définitiv
56
m d’une vérité qu’il faudrait dire. Maintenant il
y
va de notre tout. La question dernière est posée : celle de notre des
57
i reviennent persuadés que la critique d’un clerc
y
perd ses droits et n’est plus à l’échelle du phénomène… Raison de plu
58
iste, configuration d’une Idée par des hommes qui
y
croient, et qui, à cause de cette foi, voudraient en remplir le prolé
59
t constituée, mais que l’on veut imposer au tout,
y
compris la culture et la morale. Ce sont les nécessités de la propaga
60
r une communion vraiment vivante. En fait, elle n’
y
réussit pas. Le schématisme de la propagande est par nature contraire
61
s étaient telles qu’il fallait une dictature pour
y
mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer. Il est
62
e, il fallait l’opérer d’urgence, à chaud et nous
y
avons porté le fer d’une main assurée. Vos critiques ne nous touchent
63
t avec elle. L’Arche d’alliance n’est rien s’il n’
y
a pas le messianisme, le latin s’il n’y a pas une catholicité, le Pla
64
en s’il n’y a pas le messianisme, le latin s’il n’
y
a pas une catholicité, le Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur
65
in s’il n’y a pas une catholicité, le Plan s’il n’
y
a pas un Paradis à venir sur cette terre, le Führer s’il n’y a pas l’
66
Paradis à venir sur cette terre, le Führer s’il n’
y
a pas l’Empire populaire. Le signe irréfutable de la présence d’un gr
67
’est encore qu’à la porte, mais on dirait qu’il n’
y
a plus rien à faire, qu’à attendre. Et l’on s’occupe en attendant à c
68
ndeur, même ou surtout la plus mythique, quand on
y
sacrifie ses aises immédiates ? Difficultés actuelles, optimisme impo
69
tlérienne lors du plébiscite de la Sarre. Prenons-
y
garde ! Ces deux faits sont spirituels. Ils révèlent l’existence d’un
70
n isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il n’
y
a pas de lignes droites dans l’univers, et qu’une vitesse ou une gran
71
ictatures ne sont dangereuses que pour ceux qui s’
y
livrent. Ils n’arrêteront pas la tempête à l’aide de leurs filets à p
72
Note sur nos notes (novembre 1936)
y
Il y a longtemps que Diderot l’a dit : Tirer un peuple de l’état
73
s questions-là que si l’on sait, pour son compte,
y
répondre. Elles jaillissent d’une passion de construire, d’une vision
74
ent, le reste aura le droit d’être littérature.
y
. Rougemont Denis de, « Note sur nos notes », Esprit, Paris, novembre
75
gaulois aux conventions de l’amour courtois, et à
y
voir la conception naturaliste de l’amour, en opposition avec la conc
76
est moins heureux qu’eux partout ailleurs. L’on n’
y
peut arriver qu’en empêchant soigneusement toute communication avec l
77
de journée”, et j’allais dire : des pauvres. Il n’
y
a plus de classes en URSS, c’est entendu. Mais il y a des pauvres. Il
78
URSS, c’est entendu. Mais il y a des pauvres. Il
y
en a trop, beaucoup trop. » — Suppression de la propriété privée ? «
79
’homme. Voilà le point de notre différend. Nous n’
y
insisterons jamais assez. Mais il faut dire aussi la joie que nous ép
80
opos du roman d’un débutant : « Les personnages n’
y
semblent naître et se nourrir que de la fièvre de l’auteur. » N’est-c
81
’une infidélité qu’elle pourrait faire. Or elle n’
y
songeait pas… Qu’est-ce que ce livre ? Un document clinique ? Trop d’
82
nzat faisait un geste franc, il est clair qu’il n’
y
aurait pas de roman. Mais, nous dit-il : « le plus petit geste m’a to
83
finira certainement dans le marxisme : l’auteur l’
y
pousse sans trop de discrétion, anticipant d’au moins 20 ans sur un m
84
al, — on s’en veut d’aller jusqu’au bout, mais on
y
va irrésistiblement. Comment légitimer cette complaisance ? C’est peu
85
n’est pas un hasard ni une coïncidence qu’il faut
y
voir, ni d’ailleurs une relation de cause à effet, mais la relation d
86
t se détourne. D’où vient-il ? On m’a dit qu’il n’
y
a pas de pigeons par ici. Que vient-il attendre ? Pourquoi feint-il d
87
elque chose de sérieux à faire là-bas ? Je vais m’
y
mettre. 28 février Terminé hier soir la rédaction de ma conférence. C
88
, je vois que je mentirais si j’écrivais que je n’
y
crois pas. Superstition ! Je m’étonne de ce que ce « reproche », que
89
ons non moins précisément « superstitieuses ». En
y
regardant de près, il me semble que toute la trame de mes petites déc
90
’instant où l’homme dit : « Que voulez-vous que j’
y
fasse ? » ou encore : « Ils sont les plus forts. » Tel est le « momen
91
ai parce qu’il le faut. Et que voulez-vous qu’ils
y
fassent ? » 6 mars (de retour à A…) Contact avec le public Dans le co
92
cessé chez les chiens. Cette nuit, les crapauds s’
y
sont mis. Un vieux mâle coasse des notes basses, et le chœur lui répo
93
heur idyllique de la nature ! Littérateurs, allez-
y
voir de près ! « Nous savons en effet que jusqu’à ce jour, la créatio
94
deux à trois heures de marche — et vraiment il n’
y
a guère à signaler. Sinon peut-être les maisons vides. Il faut avouer
95
u ». C’est à l’orée d’un bois de châtaigniers. On
y
accède par une rampe monumentale coupée régulièrement de marches nobl
96
n la plus proche est à une bonne demi-heure. Il n’
y
a pas de route. On imagine de vivre là, dans un style colonial-moyenâ
97
on dans son état d’innocence et de grâce, et il n’
y
aurait pas de poésie — ni de prière — s’il n’y avait pas, consciente
98
n’y aurait pas de poésie — ni de prière — s’il n’
y
avait pas, consciente ou non, cette espérance ou cette « attente arde
99
— de l’œuvre littéraire dans la communauté. Il n’
y
a pas, et il ne peut y avoir encore une école littéraire personnalist
100
e dans la communauté. Il n’y a pas, et il ne peut
y
avoir encore une école littéraire personnaliste. Pas plus qu’il n’y a
101
école littéraire personnaliste. Pas plus qu’il n’
y
a et qu’il ne peut y avoir encore une orthodoxie de la personne, une
102
sonnaliste. Pas plus qu’il n’y a et qu’il ne peut
y
avoir encore une orthodoxie de la personne, une société et une économ
103
c’est-à-dire sans but, privée de « sens » — et n’
y
réussit que trop bien. Mais cela nous donne justement de la place pou
104
ns mystiques, et aux problèmes théologiques qui s’
y
rattachent étroitement, c’est cette étrangeté même de l’objet qui sem
105
l faudra bien sortir un jour. Les événements nous
y
obligeront si nous ne savons pas les prévenir. Si nous nous refusons
106
science de sa raison d’être, et le prestige qui s’
y
attache. On croit souvent, surtout chez nous, qu’un petit pays a, com
107
nelle, et la juste contrepartie des risques qu’on
y
court, du travail qu’on y donne. Si le propriétaire laisse ses terres
108
artie des risques qu’on y court, du travail qu’on
y
donne. Si le propriétaire laisse ses terres en friche, et s’enrichit
109
qu’offrait la SDN sans accepter les charges qui s’
y
trouvaient liées. D’où le malaise provoqué par l’application des sanc
110
on a rappelés dans ce numéro, des questions qu’on
y
a posées, des thèses qu’on y a soutenues. La géographie et l’histoire
111
des questions qu’on y a posées, des thèses qu’on
y
a soutenues. La géographie et l’histoire, l’agencement de nos institu
112
du voisin, avec d’autant plus de violence qu’elle
y
court moins de risques immédiats76. Rien n’est plus agaçant pour l’ét
113
perspective européenne. (Nos trois cultures nous
y
préparaient, nous y contraignaient même en quelque mesure.) Mais une
114
nne. (Nos trois cultures nous y préparaient, nous
y
contraignaient même en quelque mesure.) Mais une presse suisse partis
115
là notre chance. Mais savons-nous l’utiliser ? Il
y
faudrait une conscience très forte de la réalité fédéraliste et de ce
116
et néfaste à un double titre. Car d’une part nous
y
perdons ce qui fait notre valeur propre dans la culture de langue fra
117
d’une classe, de ses intérêts, de son ordre. Il n’
y
aurait aucun avantage à combattre l’esprit de caste si c’était pour l
118
retenu dans certains milieux79 autour de ce qu’on
y
appelle « le militaire » ne me paraît pas toujours proportionné au se
119
ridicule : elle prend figure de conformisme. Il n’
y
a plus, à proprement parler, conflit de deux morales hostiles — et pa
120
bonheur, le problème devient insoluble dès que s’
y
ajoute la volonté moderne d’être le maître de son bonheur, ou ce qui
121
entir, que l’on veut tenir à sa merci — au lieu d’
y
être comme par grâce — se transforme instantanément en une absence in
122
facilité avec laquelle on se marie encore « sans
y
croire ». Le rêve de la passion possible agit comme une distraction p
123
ouvre, un destin qui acquiesce au désir ! Je vais
y
entrer, je vais y monter, je vais y être « transporté » ! La sempiter
124
ui acquiesce au désir ! Je vais y entrer, je vais
y
monter, je vais y être « transporté » ! La sempiternelle illusion, la
125
sir ! Je vais y entrer, je vais y monter, je vais
y
être « transporté » ! La sempiternelle illusion, la plus naïve et — j
126
en faveur du mariage : selon le premier, il faut
y
voir la grande conquête de la culture occidentale, et le fondement so
127
té des obstacles au désir — on les invente s’il n’
y
en a pas — et toute la dialectique de la passion qui se distingue de
128
1938). — Manifeste des Bretons fédéralistes. On s’
y
réclame très curieusement de la « nation » bretonne, du manifeste de
129
cloîtrée ? — Pour un collège de sociologie : Nous
y
reviendrons. aw. Rougemont Denis de, « Revue des revues », Esprit,
130
ion ? On ne décrit pas une forme d’existence sans
y
participer, fût-ce même par une révolte contre la décision dont elle
131
tout, à l’origine et à la fin de la passion, il n’
y
a pas une « erreur » sur l’homme ou Dieu — a fortiori pas une erreur
132
humain, qui s’appelle le Royaume de Dieu (« Il n’
y
aura plus ni hommes ni femmes »), je borne ma vision et mon espoir à
133
e peut rien fonder qui dure sur le mensonge. Il n’
y
a personne au monde qui puisse me combler : à peine comblé je changer
134
ication fondamentale : leur religion de la vie, s’
y
oppose diamétralement. Ils considèrent la fidélité comme une discipli
135
; ou comme une abstention prudente… Ou encore ils
y
voient l’effet d’une impuissance à vivre largement, d’un goût mesquin
136
geois ! » Du cynisme au tragique romantique, il n’
y
a pas de contradiction profonde, nous l’avons vu95. Dans les deux cas
137
ité observée en vertu de l’absurde, parce qu’on s’
y
est engagé, simplement, et que c’est un fait absolu, sur quoi se fond
138
comme Isaac fut rendu à Abraham. Mais alors il n’
y
songeait pas ! Et il se peut aussi que rien ne compense la perte : no
139
ssion, au-delà de ce que les psychologues peuvent
y
lire. ⁂ « Notre engagement n’était pas pris pour ce monde », écrivait
140
pour qu’il cesse de me faire souffrir, et qu’il n’
y
ait plus que « moi-le-monde » ! Mais l’amour du mariage est la fin d
141
omper que celui qui veut être trompé, parce qu’il
y
trouve son intérêt ; figures de rhétorique romanesque, et acceptables
142
: « Ce n’est pas moi qui ai commis la faute, je n’
y
étais pas, c’est cette puissance fatale qui agissait en lieu et place
143
s de Don Juan. Toute la littérature nous engage à
y
voir la preuve d’une très puissante nature sensuelle. Don Juan, l’hom
144
tance qu’elle donne aux forces passionnelles. Ils
y
voient l’héritage du christianisme et le secret de notre dynamisme. E
145
ristianisme, accueilli par les Indes ou la Chine,
y
eût produit les mêmes effets. Mais la réponse n’importe pas ici : il
146
parmi les peuples de l’Orient ? C’est qu’elles n’
y
ont pas trouvé les mêmes obstacles. Ainsi notre chance dramatique es
147
après une crise totalitaire (et supposé qu’elle n’
y
succombe point), retrouve le sens d’une fidélité gagée au moins sur d
148
négation de l’un de ses termes. Je l’ai dit et j’
y
insiste encore : condamner la passion en principe, ce serait vouloir
149
e. Et l’on pensait qu’ils seraient les premiers à
y
croire, et à le prouver. Or, il ne paraît pas qu’à cette critique ait
150
ngage un dialogue. J’ai d’autant moins envie de m’
y
soustraire que les chapitres de mon livre qui furent publiés ici même
151
que vous parlez de l’histoire comme quelqu’un qui
y
croit encore, et qui escompte que le lecteur y croit. Or moi je n’y c
152
ui y croit encore, et qui escompte que le lecteur
y
croit. Or moi je n’y crois pas du tout. Je ne crois pas aux « faits o
153
qui escompte que le lecteur y croit. Or moi je n’
y
crois pas du tout. Je ne crois pas aux « faits objectifs » dont l’his
154
« le reste », m’amène à me demander pourquoi vous
y
tenez tant. Je crois voir la réponse dans votre conclusion. Et force
155
rs de reconnaître qu’à l’origine de ce débat il n’
y
a pas seulement en cause une certaine conception « dissonante » de l’
156
avait tenu à faire deux semestres à Toulouse. Il
y
arrive tout excité. Le professeur lui dit : « Que venez-vous faire ic
157
ns le même goût de la production en masse et sans
y
regarder de trop près, du travail par équipes, pour battre un record,
158
assent mieux que nous la confusion du siècle, ils
y
sont installés carrément, et ils l’exploitent non sans une sorte de b
159
faire sentir autant que je la sens et peut-être n’
y
parviendrai-je que d’une manière négative : en suggérant certaines me
160
e ne pourrait pas lui épargner ? Si l’Europe peut
y
contribuer, elle aura bien mérité de la planète. Comment l’Amériqu
161
te mais sérieuse d’apprendre et de s’améliorer. J’
y
vois la marque de sa force. Qui n’a pas lu les éreintements de l’espr
162
les ordres, à chaque instant, — si l’on veut bien
y
réfléchir en refermant ce petit livrebh. bf. Rougemont Denis de,
163
des virus dont il a infesté le monde entier. Il n’
y
a de fédération européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mond
164
ginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’
y
a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’effort pour instaure
165
s qui formeront le gouvernement de l’Europe. Il n’
y
a pas d’autre voie possible et praticable. Les USA ne sont pas dirigé
166
lent dire la même chose. Un lecteur non prévenu s’
y
tromperait, mais pas vous. Car ma phrase signifie, à vous en croire,