1 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
1 Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une Europe qui vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous
2 vec Prague, c’est une Europe qui vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romant
3 mars 1939, les derniers jours du bon vieux temps européen . Jours de sursis d’une liberté dont nous avions à peine conscience, p
2 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
4 ces querelles de ménage que se font les nations d’ Europe , il s’agit moins d’humeurs que de lexiques incompatibles. Ainsi du di
3 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
5 ux du moins qui osaient la vivre avec lucidité. L’ Europe a connu des paniques et des nuits plus terribles que les nôtres, au l
4 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
6 er un sentiment de vague et vaste frustration. (L’ Europe sera plus touchée que l’Amérique.) On ne se guérit pas facilement de
5 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
7 ose au café des problèmes de roman détective. Les Européens vus d’ici, au travers des questions qu’on m’adresse, apparaissent inq
6 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
8 l’Amérique, ou encore si l’une des deux attaque l’ Europe . Calculez les distances. Supputez le temps qu’il faut à un corps expé
9 a fallu deux ans aux Américains pour débarquer en Europe , et leur pays était resté à l’abri des bombardements. Même s’il leur
7 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un salon atomique (26 décembre 1945)
10 us avouerai que je m’y réfugie dans les salons. L’ Europe avait des salons littéraires. À Washington, ils sont tous politiques.
8 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
11 ntrer, sous peine de ne pas comprendre la réalité européenne en général, et française en particulier. Je pourrais me contenter de
12 r quelques semaines encore, du côté où les jeunes Européens devraient aller s’il s’agissait pour eux de partir. Je vois les avant
9 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
13 s » craindre ? Genève, 29 mai. Débarquant en Europe après cinq ans d’absence, je n’y trouve plus d’Allemagne mais une que
14 tres plans ! Il y a celui de la santé morale de l’ Europe . Et c’est cela que je crains qu’on oublie, à trop parler Ruhr, garant
15 n. Zurich et Bâle étaient sans doute les villes d’ Europe qui se sentaient les plus directement menacées, non seulement en vert
16 utarcie morale, l’ouvrir aux grands courants de l’ Europe et du Monde ; enfin, il faut lui proposer un rôle normal, ni tyran ni
17 tyran ni victime intéressante, dans la communauté européenne . Tout cela revient à le mettre en mesure de reconnaître sa culpabilit
18 d aujourd’hui, c’est qu’il ne crée au centre de l’ Europe un terrain vague, non pas peuplé, mais hanté par cinquante millions d
19 e n’aurait pas seulement pour effet de rendre à l’ Europe une nation, mais aussi de prévenir chez les vainqueurs la contagion d
20 ts-Unis, il revient, avec un œil neuf, regarder l’ Europe . Nous lui avons demandé ses impressions sur l’Allemagne d’aujourd’hui
10 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
21 le signe avant-coureur d’un avenir possible de l’ Europe  ? Tout au long de l’ouvrage exemplaire qu’il vient de nous donner sur
22 à périr ou à faire école. En d’autres termes si l’ Europe continue d’être folle à l’unanimité, la Suisse est perdue sans nul do
23 mité, la Suisse est perdue sans nul doute. Mais l’ Europe aussi sera perdue. Or je crois qu’elle peut être sauvée d’une balkani
24 nt susceptibles d’être appliqués à l’échelle de l’ Europe , mutatis mutandis bien entendu : c’est précisément la méthode du fédé
25 e ne sais pas d’histoire plus instructive, pour l’ Européen d’aujourd’hui, que celle des discussions qui précédèrent l’adoption d
26 orités jouent aussitôt un rôle de premier plan. L’ Europe du xxe siècle est l’image agrandie de la Suisse à la veille de sa fé
27 re, poursuivie depuis un siècle au cœur même de l’ Europe , avec un succès indéniable. Aux uns comme aux autres, il faut dire :
11 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
28 s ouvriers ! » Le vieux cri de douleur des villes européennes , le cri de douleur des faubourgs s’est propagé dans les avenues lugub
29 t perpétré le premier massacre de grévistes que l’ Europe ait connu depuis 1905 ; depuis ce Dimanche Rouge, où le tsar fit tire
30 , ils ont fait renaître l’espoir. Le sursaut de l’ Europe nouvelle, on vient de le sentir à Berlin, surgissant d’un peuple écra
31 surgissant d’un peuple écrasé. Et ce n’est pas l’ Europe des marchandages entre nations qui entendent chacune recevoir le plus
32 le plus et croiraient trahir en donnant. C’est l’ Europe qui crée son avenir et justifie sa raison d’être par des hommes qui s