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Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une
Europe
qui vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous
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vec Prague, c’est une Europe qui vient de mourir.
Europe
du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romant
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mars 1939, les derniers jours du bon vieux temps
européen
. Jours de sursis d’une liberté dont nous avions à peine conscience, p
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ces querelles de ménage que se font les nations d’
Europe
, il s’agit moins d’humeurs que de lexiques incompatibles. Ainsi du di
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ux du moins qui osaient la vivre avec lucidité. L’
Europe
a connu des paniques et des nuits plus terribles que les nôtres, au l
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er un sentiment de vague et vaste frustration. (L’
Europe
sera plus touchée que l’Amérique.) On ne se guérit pas facilement de
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ose au café des problèmes de roman détective. Les
Européens
vus d’ici, au travers des questions qu’on m’adresse, apparaissent inq
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l’Amérique, ou encore si l’une des deux attaque l’
Europe
. Calculez les distances. Supputez le temps qu’il faut à un corps expé
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a fallu deux ans aux Américains pour débarquer en
Europe
, et leur pays était resté à l’abri des bombardements. Même s’il leur
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us avouerai que je m’y réfugie dans les salons. L’
Europe
avait des salons littéraires. À Washington, ils sont tous politiques.
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ntrer, sous peine de ne pas comprendre la réalité
européenne
en général, et française en particulier. Je pourrais me contenter de
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r quelques semaines encore, du côté où les jeunes
Européens
devraient aller s’il s’agissait pour eux de partir. Je vois les avant
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s » craindre ? Genève, 29 mai. Débarquant en
Europe
après cinq ans d’absence, je n’y trouve plus d’Allemagne mais une que
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tres plans ! Il y a celui de la santé morale de l’
Europe
. Et c’est cela que je crains qu’on oublie, à trop parler Ruhr, garant
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n. Zurich et Bâle étaient sans doute les villes d’
Europe
qui se sentaient les plus directement menacées, non seulement en vert
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utarcie morale, l’ouvrir aux grands courants de l’
Europe
et du Monde ; enfin, il faut lui proposer un rôle normal, ni tyran ni
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tyran ni victime intéressante, dans la communauté
européenne
. Tout cela revient à le mettre en mesure de reconnaître sa culpabilit
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d aujourd’hui, c’est qu’il ne crée au centre de l’
Europe
un terrain vague, non pas peuplé, mais hanté par cinquante millions d
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e n’aurait pas seulement pour effet de rendre à l’
Europe
une nation, mais aussi de prévenir chez les vainqueurs la contagion d
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ts-Unis, il revient, avec un œil neuf, regarder l’
Europe
. Nous lui avons demandé ses impressions sur l’Allemagne d’aujourd’hui
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le signe avant-coureur d’un avenir possible de l’
Europe
? Tout au long de l’ouvrage exemplaire qu’il vient de nous donner sur
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à périr ou à faire école. En d’autres termes si l’
Europe
continue d’être folle à l’unanimité, la Suisse est perdue sans nul do
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mité, la Suisse est perdue sans nul doute. Mais l’
Europe
aussi sera perdue. Or je crois qu’elle peut être sauvée d’une balkani
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nt susceptibles d’être appliqués à l’échelle de l’
Europe
, mutatis mutandis bien entendu : c’est précisément la méthode du fédé
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e ne sais pas d’histoire plus instructive, pour l’
Européen
d’aujourd’hui, que celle des discussions qui précédèrent l’adoption d
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orités jouent aussitôt un rôle de premier plan. L’
Europe
du xxe siècle est l’image agrandie de la Suisse à la veille de sa fé
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re, poursuivie depuis un siècle au cœur même de l’
Europe
, avec un succès indéniable. Aux uns comme aux autres, il faut dire :
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s ouvriers ! » Le vieux cri de douleur des villes
européennes
, le cri de douleur des faubourgs s’est propagé dans les avenues lugub
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t perpétré le premier massacre de grévistes que l’
Europe
ait connu depuis 1905 ; depuis ce Dimanche Rouge, où le tsar fit tire
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, ils ont fait renaître l’espoir. Le sursaut de l’
Europe
nouvelle, on vient de le sentir à Berlin, surgissant d’un peuple écra
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surgissant d’un peuple écrasé. Et ce n’est pas l’
Europe
des marchandages entre nations qui entendent chacune recevoir le plus
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le plus et croiraient trahir en donnant. C’est l’
Europe
qui crée son avenir et justifie sa raison d’être par des hommes qui s