1 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
1 jeunesse virulente et affamée. Il faut se réduire aux vérités solides. À celles qui nourrissent l’espérance, et non la peur
2 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
2 e question, qu’une revue de jeunes vient de poser aux écrivains et aux sociologues, on voudrait qu’elle atteigne aussi le g
3 e revue de jeunes vient de poser aux écrivains et aux sociologues, on voudrait qu’elle atteigne aussi le grand public, que
4 lles. Je réserve les cas des meneurs. Et j’ajoute aux grands romanciers les directrices de magazines féminins, qui tiennent
5 ques, et au surplus contradictoires. Nous croyons aux recettes de la Science avec la plus touchante superstition. Nous embo
6 sent en velléités, petites oscillations nerveuses aux alentours du zéro vital. Voici la chance alors des grands meneurs, et
3 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
7 consolider la paix »… Bornons-nous à remarquer qu’ aux yeux des peuples revendiqués par le Reich dans ces termes, ce qui est
4 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
8 vie, loin de se replier dans la crainte, s’exalte aux approches du péril et s’en nourrit plus qu’on n’oserait l’avouer. Apr
5 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le mensonge allemand (16 août 1945)
9 voyez bien… » — il put s’abandonner avec ivresse aux délices d’une diatribe que chacun sait par cœur : « Some of my best f
6 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
10 la planète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’ aux climats inhumains de la planète. À ces îles des tropiques où le litre
11 orpeur écrasante qui tombe des arbres et du ciel. Aux régions polaires sans été. Au faux printemps perpétuel de carte posta
12 t flatteuse de tant de films tournés à Hollywood. Aux toundras, steppes, déserts, pampas, glaciers, et jungles qui couvrent
7 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
13 s que les militaires n’ont plus qu’à se consacrer aux sports. Que la guerre n’est plus leur métier. Et que par conséquent i
14 trajectoires et des vitesses d’avions, fait place aux raffinements ultramathématiques de la physique post-einsteinienne. La
15 roulède de tous les temps, appartient en principe aux musées, depuis le 6 août. Les Alexandre, les Condé, les MacArthur et
16 era dégorgée dans l’invisible stratosphère… Quant aux voyages ? Ils vont mourir aussi, avec la poésie de la durée, de la di
8 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
17 es pins cascadant en désordre des hauteurs, jusqu’ aux bouleaux enchevêtrés des rives, parcourus d’écureuils et d’oiseaux-mo
18 voudrait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées communistes. Elle élève des milliers de poulets dans un domaine
19 rce qu’il s’étend sur une colline dominant le lac aux cent îles. L’aînée des filles vient d’épouser un avocat socialiste et
9 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
20 cien, et n’ai d’autre spécialité que de réfléchir aux conséquences générales des découvertes particulières, et aux liaisons
21 ences générales des découvertes particulières, et aux liaisons humaines qu’elles affectent. Comme partout en Amérique — mai
22 x arguments, très puissants mais contradictoires, aux deux factions. Je dis puissants : les uns par la logique, le bon sens
23 ns lesquelles il s’ébranlera. Il a fallu deux ans aux Américains pour débarquer en Europe, et leur pays était resté à l’abr
10 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
24 et naturels qui rattachaient la Suisse allemande aux sources vives de sa culture et de sa langue. Ce qu’on ne pardonnait p
25 te il faut détruire son autarcie morale, l’ouvrir aux grands courants de l’Europe et du Monde ; enfin, il faut lui proposer
26 sur l’Allemagne hitlérienne. Après un long séjour aux États-Unis, il revient, avec un œil neuf, regarder l’Europe. Nous lui
11 1947, Le Figaro, articles (1939–1953). Le droit d’opposition (3 avril 1947)
27 ortent en réalité comme des Églises. L’opposition aux dogmes d’une Église s’est toujours vue qualifiée d’hérésie, et non d’
28 t non d’opinion différente. De même, l’opposition aux théories du parti au pouvoir, chez les totalitaires, se voit qualifié
12 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
29 variétés de l’expérience fédérale, sans s’exposer aux démentis amers de ceux qui en vivent et qui en chérissent toutes les
30 tes les nuances. Sa prudence est d’ailleurs égale aux périls qu’il affronte à chaque pas, écoutez-le : « Je me garderai bie
31 ion bien entendue, dont le seul but est d’assurer aux hommes plus de bien-être et d’avantages sociaux. En somme, à cette « 
32 cœur même de l’Europe, avec un succès indéniable. Aux uns comme aux autres, il faut dire : lisez de toute urgence l’ouvrage
33 ’Europe, avec un succès indéniable. Aux uns comme aux autres, il faut dire : lisez de toute urgence l’ouvrage d’André Siegf
13 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
34 tre leurs façades sur le vide, les blocs blanchis aux petites fenêtres myopes des privilégiés du régime, le palais de marbr
35 rs, ce sont leurs petits-fils en uniforme, passés aux ordres du Kremlin, qui ont tiré sur leurs camarades, les ouvriers san
36 uvrière, substance et force du PC », allez redire aux Berlinois que « la classe ouvrière se reconnaît dans les épreuves de
37 e pas Russes ou à la solde de Moscou ? On demande aux ouvriers de les dénoncer. Mais ils l’ont fait avec éclat le 17 juin !
38 ire que les héros de Berlin soient morts en vain. Aux jours les plus découragés de l’Occident, ils ont fait renaître l’espo