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plus « barbares » que les peuplades polynésiennes
avec
leurs rites et leurs sorciers. Si la faim religieuse s’éveille dans c
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nation et leur symbole. Des masses qui communient
avec
elles-mêmes dans un chant triste ou dans un cri. Or ces religions vag
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rer a passé la nuit au Hradschin. » Après Vienne,
avec
Prague, c’est une Europe qui vient de mourir. Europe du sentiment, pa
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nt comme un rêve, un rêve heureux où l’on circule
avec
aisance, gardant seulement l’arrière-conscience d’un miracle. Elle es
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ictoires. Nous croyons aux recettes de la Science
avec
la plus touchante superstition. Nous emboîtons le pas de la mode les
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ible. Et pourtant le désordre dure. Il se confond
avec
notre vie même, avec la Vie ! Certes, l’anarchie des mœurs et des idé
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désordre dure. Il se confond avec notre vie même,
avec
la Vie ! Certes, l’anarchie des mœurs et des idées s’accroît d’une an
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s précédent, à ceux du moins qui osaient la vivre
avec
lucidité. L’Europe a connu des paniques et des nuits plus terribles q
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gnorance dont la presse, de nos jours, nous prive
avec
acharnement. Du moins voudrait-on rappeler à tous ces fronts disparai
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onnelle, vous voyez bien… » — il put s’abandonner
avec
ivresse aux délices d’une diatribe que chacun sait par cœur : « Some
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nd on parle du « problème allemand ». Ils mentent
avec
sincérité, et nous mentons avec mauvaise conscience. Quand nous mento
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nd ». Ils mentent avec sincérité, et nous mentons
avec
mauvaise conscience. Quand nous mentons, nous savons bien que la véri
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l’on entre le souffle coupé et d’où l’on ressort
avec
un rhume. La semaine dernière, il gelait presque. L’Américain doit co
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rt les statistiques. La France au climat tempéré,
avec
son type d’humains normalement adaptés à une nature jugée normale, es
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urs ardeurs ; que les microbes vont faire la paix
avec
les globules blancs, et les tigres devenir végétariens. Mais je dis q
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« vraies », les héroïques, costumées et casquées,
avec
mouvements tournants, percées au centre, retraites stratégiques, mord
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œur et les armées en bel arroi qui s’avanceraient
avec
une mâle vertu au-devant de la bombe atomique, nous reviendraient apr
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phère… Quant aux voyages ? Ils vont mourir aussi,
avec
la poésie de la durée, de la distance et de la nostalgie. Jusqu’au jo
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juge, roublard, riche et pieux. Sa femme préside,
avec
un optimisme effervescent le Comité pour les étudiants pauvres et dém
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mérique — mais dans notre réserve d’intellectuels
avec
plus de compétence qu’ailleurs — la discussion sur l’avenir de la Bom
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rues simultanément. Elles se proposent à l’esprit
avec
tant de clarté qu’on est tenté d’y voir l’indication d’une fatalité :
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e, et dont on souffre, surtout par la comparaison
avec
la meilleure chance d’autrui. Or la Bombe détruirait probablement tou
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Suisses s’étonnent de voir des résistants parler
avec
humanité de leurs bourreaux… Cependant, je rencontre aussi quelques F
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1938 ? N’est-on pas en train de bien poser, mais
avec
toute une guerre de retard, une question qui n’existe plus ? Ou qui s
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erre la plus grande puissance militaire du monde,
avec
son armée motorisée, son industrie prête pour la lutte, et ses 80 mil
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Après un long séjour aux États-Unis, il revient,
avec
un œil neuf, regarder l’Europe. Nous lui avons demandé ses impression
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Demain la bombe, ou une chance d’en finir
avec
la terre (30 juin 1946)q Il est des lieux où souffle l’esprit de d
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nt que rien au monde ne saurait empêcher de jouer
avec
les allumettes. Et tant de gens s’ennuient sur la Terre, qu’ils la ve
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nis de, « Demain la bombe ou la chance d’en finir
avec
la terre », Le Figaro, Paris, 1 juillet 1946, p. 1.
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iberté de parole. Si elle ne consiste qu’à hurler
avec
les loups, à réciter les slogans officiels, elle est vide. La libérat
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dans la certitude que, si l’on diffère d’opinion
avec
le Pouvoir, on n’en mourra pas. r. Rougemont Denis de, « Le droit
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s fait voir que tout se tient, que tout s’engrène
avec
nécessité dans ce beau mouvement d’horlogerie que compose la fédérati
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la politique se confond, chez ce peuple insolite,
avec
une administration bien entendue, dont le seul but est d’assurer aux
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suivie depuis un siècle au cœur même de l’Europe,
avec
un succès indéniable. Aux uns comme aux autres, il faut dire : lisez
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aux ouvriers de les dénoncer. Mais ils l’ont fait
avec
éclat le 17 juin ! En criant : « Nous ne sommes pas des esclaves ! »