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chacun sent l’arrière-pensée, l’arrière-angoisse.
Cette
mort en plein combat dans l’invisible spirituel, à la veille d’un dis
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le monde chrétien prenne conscience à la fois de
cette
chance et des risques immenses qu’elle ouvre. Car on ne peut plus se
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ui impose un destin sans recours. Voilà pourquoi
cette
religion est, au suprême degré, intolérante, et plus qu’intolérante :
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si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple. Car
cette
religion n’admet pas que « les choses vieilles sont passées ». Elle n
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choses vieilles sont passées ». Elle n’admet pas
cette
nouvelle naissance, cette conversion à partir de laquelle il n’y a pl
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ées ». Elle n’admet pas cette nouvelle naissance,
cette
conversion à partir de laquelle il n’y a plus ni Juifs ni Grecs aux y
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is à l’assurer : il y faut ce climat sentimental,
cette
espèce de naturel qui naît d’une entente tacite, d’une confiance, pre
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, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer,
cette
bonté humaine, plus « inutile » que jamais, dominatrice et bafouée.
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s’est, en partie, détourné de la foi chrétienne ?
Cette
question, qu’une revue de jeunes vient de poser aux écrivains et aux
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Quoi qu’il en soit, deux choses me frappent dans
cette
enquête : le profond désarroi moral qu’elle avoue et, d’autre part, l
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s, une question de slogans, un cas particulier de
cette
science de l’opinion qui s’appelle la Publicité. C’est pourquoi la co
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les Allemands avaient souffert pendant l’Empire.
Cette
« liberté » qu’apportaient les Français à la pointe de leurs baïonnet
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On me dira que la mécanique des guerres modernes,
cette
technique de la mort à grande distance, les moyens de propagande et d
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tat d’illusion qu’on nomme généralement la paix :
cette
ignorance satisfaite du désordre et des injustices établies. La menac
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èse sur nous pourrait et devrait être le remède à
cette
paix-là. Tout dépend de l’usage que l’on en fait. Le même poison, sel
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Arc au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger,
cette
bouleversante déclamation chorale, vers la fin : « Il y a l’espérance
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ues ! » Qu’il y ait ou non de « bons Allemands »,
cette
histoire vraie pose le vrai problème. Ce n’est pas d’hier que je l’ai
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ricains, les démocrates et les bolchéviques ». Et
cette
définition vaut pour tous les pays. g. Rougemont Denis de, « Le me
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i baigne la cuvette californienne et qui explique
cette
irréalité fade et flatteuse de tant de films tournés à Hollywood. Aux
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une nature amie de l’homme, se trouve placée par
cette
nature même au rang de grande puissance d’invention — et je prends le
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méticuleuse propreté des maisons de bois blanc de
cette
contrée, et la rigidité de sa morale, de ses préjugés séculaires. Il
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e luxe songeur. C’est dans ce cadre trop parfait,
cette
ambiance d’innocence, de sports et d’ombres vertes, que vivent et pen
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ord une grande question : qu’est-il donc sorti de
cette
guerre ? Quelles nouveautés ? Aucune, répondent beaucoup. Rien que du
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éclament aujourd’hui par les bouches officielles.
Cette
idée, c’est l’unité des peuples de la planète, c’est le rêve d’un gou
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nsée globale », comme disent les Anglo-Saxons. Et
cette
arme, c’est la bombe atomique. Or, remarquez que la démocratie triomp
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rmais, et insister sur le caractère inévitable de
cette
solution : tout nous y mène, et tôt ou tard elle s’imposera, malgré n
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. Ensuite, il s’agit de combattre les obstacles à
cette
union. Ils sont dans l’étroitesse de nos esprits, non pas dans la rai
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Un salon atomique (26 décembre 1945)m
Cette
capitale qui ne fait partie d’aucun des États de l’Union m’a toujours
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ns de la vie si elle finit demain ? Qu’est-ce que
cette
mort de l’homme causée par son génie ? Pourquoi l’intelligence condui
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t cela, et c’est aussi le cauchemar des visas. Si
cette
folie furieuse et inutile ne régnait pas sur le monde d’après-guerre,
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x grandes ombres que j’ai dites. Considérons dans
cette
perspective les craintes de ceux qui vont disant : « Ne retombons pas
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re sa culpabilité, et de se guérir de sa névrose.
Cette
conception me paraît réaliste, et prudente autant que chrétienne. Car
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a près de trois quarts de siècle que Melville eut
cette
vision prophétique, et d’une peu croyable précision, de Bikini telle
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et la première des expériences est pour demain. À
cette
apathie plus qu’étrange de l’opinion et de ses organes, je distingue
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te « dans un but militaire ». Ces quatre mots (et
cette
faute de français) réduisent au silence toute espèce d’objection huma
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rée en Allemagne. Inutile de dire que l’auteur de
cette
proposition déconcertante n’est pas un vieux routier de la politique.
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de bien-être et d’avantages sociaux. En somme, à
cette
« démocratie-témoin », André Siegfried n’adresse d’autre critique — s
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sage tout seul, mais non moins fou de renoncer à
cette
sagesse parce qu’on se voit seul à la professer. Voici donc le sage c
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lle des discussions qui précédèrent l’adoption de
cette
charte exemplaire. C’est le microcosme de nos vrais débats. Les mêmes
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modernes, c’est une des gloires de ces temps que
cette
idée ait acquis plus de netteté, ce sentiment plus d’énergie. » Les a
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os peuples, ils ne sauraient étudier d’assez près
cette
expérience de laboratoire, poursuivie depuis un siècle au cœur même d
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tanks soviétiques ont tiré sur la foule ouvrière.
Cette
phrase qu’on n’a pas lue dans la presse communiste, nos enfants la li
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s enfants la liront dans leurs livres d’histoire.
Cette
phrase a été dite, une fois pour toutes. Elle n’est pas mensongère, e
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ntaines de morts et de blessés. Étant dite, et de
cette
manière, non par certains pour les besoins d’une polémique, non par l
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, ou de Staline, mais dite, et sans retour, et de
cette
manière-là, par la révolte et les blessures et les cadavres des ouvri
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sures et les cadavres des ouvriers de Berlin-Est,
cette
phrase crie sur la terre entière une vérité que l’on n’éteindra plus