1 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
1 r au sein même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de musiques, soudain se fixe en nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vi
2 es ne suffiront jamais à l’assurer : il y faut ce climat sentimental, cette espèce de naturel qui naît d’une entente tacite, d
2 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
3 Un climat tempéré (22 août 1945)h New York, août Une nouvelle vague de cha
4 nses, vont à neutraliser les sautes d’humeur d’un climat fantaisiste à l’extrême, souvent brutal. Comme chaque jour à New York
5 lanète. Mais je ne puis penser aujourd’hui qu’aux climats inhumains de la planète. À ces îles des tropiques où le litre de rhum
6 nfance — et nul ne s’en étonne — qu’il possède un climat tempéré. C’est la France. Ses habitants croient que la nature dont il
7 s croient que la nature dont ils jouissent est le climat normal de l’homme. Ils ont raison, s’ils n’oublient pas toutefois que
8 ont raison, s’ils n’oublient pas toutefois que ce climat « normal », sur la planète, est une exception surprenante. Tout ce qu
9 t si l’on parcourt les statistiques. La France au climat tempéré, avec son type d’humains normalement adaptés à une nature jug
10 s robes et une littérature, plus quelques âmes de climat dur, de Pascal à Rimbaud, de Calvin à Saint-Just. Chance anormale : c
11 t de rejoindre par les plus coûteux artifices, ce climat qu’un Français moyen reçoit à son berceau, cadeau des fées, comme poi
12 vraiment humaine. h. Rougemont Denis de, « Un climat tempéré », Le Figaro, Paris, 22 août 1945, p. 1.