1
iscours qui devait être un acte, nous laisse tous
en
suspens sur le mystère de notre époque : un mystère de nature religie
2
ationale-socialiste. L’effrayant, c’est qu’il n’y
en
a pas. Il n’y a rien que des masses qui se ressentent comme telles, à
3
il n’y a plus ni Juif ni Grec, et tu es mon frère
en
la cité nouvelle si tu partages mon espérance. Et tu es mon frère enc
4
stes et les fascistes — nous ne pourrons pas nous
en
tirer, pour notre part, en critiquant simplement leurs erreurs. Il es
5
s ne pourrons pas nous en tirer, pour notre part,
en
critiquant simplement leurs erreurs. Il est facile d’avoir raison de
6
ut un âge, un climat de musiques, soudain se fixe
en
nos mémoires, s’idéalise. Un « bon vieux temps » de plus, tout près d
7
siècle mécanique, accepter pour un temps sa loi,
en
préservant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer, cette bon
8
ecteurs de conscience, depuis que le monde s’est,
en
partie, détourné de la foi chrétienne ? Cette question, qu’une revue
9
our lui demander sans préambule : « Et vous donc,
en
qui croyez-vous ? De qui suivez-vous les conseils ? » La réponse éton
10
e nous connaissent leurs maîtres véritables, ou s’
en
soucient. Meneurs de foules, savants, écrivains, journalistes, médeci
11
utera ou retranchera. C’est un jeu de société qui
en
vaut bien un autre. Je retranche pour ma part les journalistes : ils
12
nche pour ma part les journalistes : ils dirigent
en
partie l’opinion, mais non pas nos actions personnelles. Je réserve l
13
es avides de « bonheur » à la recette. Quoi qu’il
en
soit, deux choses me frappent dans cette enquête : le profond désarro
14
thétiques à la radio. Le monde moderne retentit d’
En
avant ! qui ne savent pas où ils vont. Et toutes ces « directions » d
15
ons » désorientées, à courte vue, se neutralisent
en
velléités, petites oscillations nerveuses aux alentours du zéro vital
16
de buts communs ? Ils vont nous rendre tout cela
en
nous rendant une direction de marche. Mais ce n’est plus à nos consci
17
pays qui a fait une révolution et ses voisins qui
en
ont fait d’autres, ou qui n’en ont pas fait depuis longtemps. La fame
18
et ses voisins qui en ont fait d’autres, ou qui n’
en
ont pas fait depuis longtemps. La fameuse « incompréhension » que l’o
19
me est assez simple, et qu’il consiste à peu près
en
ceci : reprendre le vocabulaire démocratique, mais changer le signe d
20
fin l’on va pouvoir s’entendre ! Toutefois, comme
en
pareil domaine tout est affaire de nuances, parfois subtiles, il n’es
21
ême, et non pas de comparaisons abstraites. C’est
en
quoi les notions française et allemande de justice s’opposeront penda
22
ue veut bien me donner mon correspondant signifie
en
français : droit du plus fort, donc injustice. Ici encore, il suffit
23
mettra de faire la guerre, c’est-à-dire — traduit
en
allemand — d’affirmer une « vitalité sûre d’elle-même » et de « conso
24
œurs et des idées s’accroît d’une anxiété de jour
en
jour plus justifiée, à cause des crises sociales et politiques. Et po
25
la crainte, s’exalte aux approches du péril et s’
en
nourrit plus qu’on n’oserait l’avouer. Après tout, nous ne sommes pas
26
qu’elle a d’unique, dans sa réalité qui nous met,
en
question, n’oublions pas que toute réalité, à toute époque de l’histo
27
e chance aussi. L’homme n’est pas fait pour vivre
en
état de guerre, au sens moderne de l’expression. Mais il n’est pas fa
28
sion. Mais il n’est pas fait davantage pour vivre
en
l’état d’illusion qu’on nomme généralement la paix : cette ignorance
29
à cette paix-là. Tout dépend de l’usage que l’on
en
fait. Le même poison, selon la dose, paralyse, ou tonifie. Dans l’atm
30
ente et réelle. Quoi qu’il advienne, sachons voir
en
toutes choses la double possibilité qu’elles offrent, le matin et la
31
os misères. J’y songeais l’autre soir, à Orléans,
en
entendant la Jeanne d’Arc au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegge
32
out son discours un cachet d’objectivité — « Je n’
en
fais pas une question personnelle, vous voyez bien… » — il put s’aban
33
ds are Jews… ». La phrase est devenue proverbiale
en
Amérique, et c’est fort bien : on ne tue les préjugés que par le ridi
34
intitulé Appartements d’Athènes (l’a-t-on publié
en
français ?). Nous avons en commun, d’autre part, quelques très bons a
35
hènes (l’a-t-on publié en français ?). Nous avons
en
commun, d’autre part, quelques très bons amis allemands réfugiés à Ne
36
New York depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’
en
sortirons donc jamais par ce biais-là. Abandonnons toute prétention à
37
nnels. Prenons la situation telle qu’elle s’offre
en
Allemagne et aujourd’hui, aux yeux de ceux qui doivent en décider. Un
38
agne et aujourd’hui, aux yeux de ceux qui doivent
en
décider. Une anecdote la résumera. Dans une ville allemande occupée p
39
s majorités ? Il doit donc bien y avoir des nazis
en
Allemagne et même en assez grande quantité… Le porte-parole du groupe
40
donc bien y avoir des nazis en Allemagne et même
en
assez grande quantité… Le porte-parole du groupe allemand — vite dési
41
ils électriques à chauffer, à glacer, à tempérer,
en
état de mobilisation permanente, d’un bout à l’autre de l’année. Une
42
forcer sans trêve à défendre sa vie d’animal ? J’
en
vois un, c’est peut-être le seul. Là, point de catastrophes naturelle
43
s’y succèdent dans un ordre classique. Noël tombe
en
hiver, non pas en plein été comme dans l’hémisphère sud. Pays qui ne
44
nuels nous apprennent dès l’enfance — et nul ne s’
en
étonne — qu’il possède un climat tempéré. C’est la France. Ses habita
45
victime de la bombe atomique a été la guerre, qui
en
est morte en trois jours. Sous sa forme militaire — c’était la guerre
46
bombe atomique a été la guerre, qui en est morte
en
trois jours. Sous sa forme militaire — c’était la guerre tout court —
47
s adulés par des effectifs considérables. Il faut
en
prendre son parti : l’ère des militaires a pris fin le 6 août à Hiros
48
oires. Les capitaines au grand cœur et les armées
en
bel arroi qui s’avanceraient avec une mâle vertu au-devant de la bomb
49
hanté les Déroulède de tous les temps, appartient
en
principe aux musées, depuis le 6 août. Les Alexandre, les Condé, les
50
pose au siècle la bipartition d’un seul atome. Il
en
est d’autres, dont nous avons parlé abondamment ces derniers jours :
51
u limpide. Une grande flèche rouge rase les cimes
en
silence, devient oiseau, devient petit avion luisant au cirque lumine
52
ibles, dissimulées à l’ombrage des pins cascadant
en
désordre des hauteurs, jusqu’aux bouleaux enchevêtrés des rives, parc
53
rique de mon enfance. Non point la vraie — il n’y
en
a point — mais l’une des vraies — elles le sont presque toutes. Entre
54
atholique, la méthodiste. Un curé canadien prêche
en
français : nous sommes ici un peu plus près de Montréal que de New Yo
55
e paix claustrale. Les bâtiments de l’Université,
en
style néogothique d’Oxford, dernier confort, s’espacent dans des parc
56
ique. Tout à l’heure, devant ma fenêtre, un homme
en
sweater bleu et pantalon de flanelle passait les cheveux au vent — de
57
es cheveux au vent — deux belles touffes blanches
en
désordre « génial » — et c’était l’un de mes voisins, Albert Einstein
58
m’indique la direction du vent, et son aspect met
en
fuite ma petite fille. À quoi pense-t-il ? De ce cerveau est sortie l
59
é de la vitesse lumineuse. On n’a jamais tant dit
en
si peu de signes. Mais je ne suis pas un physicien, et n’ai d’autre s
60
aisons humaines qu’elles affectent. Comme partout
en
Amérique — mais dans notre réserve d’intellectuels avec plus de compé
61
sa pensée. « Supposez, dit-il, deux savants, l’un
en
Allemagne et l’autre à Washington. Chacun pèse sur un bouton, et une
62
. Il faut des troupes pour mettre les instruments
en
position, il faut des troupes pour s’emparer d’une île qui nous servi
63
rs l’île qu’ils iront conquérir sera déjà réduite
en
fine poussière, si l’ennemi n’est pas stupide. Supposez encore que la
64
st toujours l’infanterie qui termine une campagne
en
occupant le terrain. Mais dans le cas d’une guerre atomique, il n’est
65
Il a fallu deux ans aux Américains pour débarquer
en
Europe, et leur pays était resté à l’abri des bombardements. Même s’i
66
t pas pour les raisons qu’il donne. Et pourquoi n’
en
pas donner d’autres, si elles existent ? La guerre n’a plus d’autres
67
premiers ! il n’y aurait plus personne pour tirer
en
second, et retourner le feu, comme on disait naguère. Le général Mars
68
que. Or, remarquez que la démocratie triomphante (
en
théorie), l’idée planétaire, et l’arme vingt mille fois plus puissant
69
es sont les perspectives théoriques. L’Histoire n’
en
a pas connu de plus vastes, ni de plus pacifiantes. Mais l’Histoire n
70
it jamais été plus plaisant à propos de massacres
en
masses. Ce que j’aime, dans le monde, c’est qu’on part quand on veut.
71
avant la maison de mes hôtes, d’où je vous écris.
En
fait, nous sommes devant l’an mille. Tous les problèmes derniers nous
72
ions accidentelles sur nos amours ou notre compte
en
banque. Rien ne laisse les hommes aussi indifférents que le sort de l
73
match Armée-Marine. Je ne savais pas. Et j’étais
en
civil ! Voilà comment l’arrière trahit ! m. Rougemont Denis de, «
74
accablés de problèmes. Mais je ne cherche pas à m’
en
tirer par une réplique, même de bon sens, et j’ai quelques raisons de
75
e l’Amérique et ses défauts, mieux qu’ils ne sont
en
mesure de les imaginer. Cela se discuterait à l’infini. Il n’est qu’u
76
dégoût. Mais simplement de vivre au xxe siècle,
en
tenant compte des réalités que nous avons créées ou laissé s’imposer
77
hui vivent leur temps et se trouvent pratiquement
en
mesure de le vivre ? Combien sont-ils encore du Moyen Âge, ou du bour
78
cle ! Serait-ce manque d’imagination ? Certes, il
en
faut une dose non ordinaire pour se rendre contemporain d’un monde qu
79
uerre, le problème partir ou rester se résoudrait
en
termes simples : on verrait vite que c’est un faux dilemme. Le fait e
80
est un faux dilemme. Le fait est là : nous allons
en
dix heures de Lisbonne à New York au Pacifique. Un très long voyage a
81
lanète. Nous changeons de continent comme on part
en
week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a perdu son aura dr
82
t aimez. Puis choisissez. Revenez si le cœur vous
en
dit. Mais je sais bien qu’il y a les visas. N’acceptons pas que cet a
83
ifier ? Ils n’ont pas arrêté un seul espion, tout
en
causant la perte de milliers d’innocents. Ils rendent vains les progr
84
les » craindre ? Genève, 29 mai. Débarquant
en
Europe après cinq ans d’absence, je n’y trouve plus d’Allemagne mais
85
t jusqu’à me reprocher de servir la cause ennemie
en
décrivant la puissance d’Hitler, au lieu d’en rire et de répéter qu’i
86
mie en décrivant la puissance d’Hitler, au lieu d’
en
rire et de répéter qu’il n’avait pas l’appui des masses prolétarienne
87
it pas l’appui des masses prolétariennes. C’était
en
1938… Aujourd’hui, les données du problème ont changé. Trouvera-t-on
88
un « péril allemand » d’une tout autre nature ? J’
en
prends le risque. Voici les faits tels que je les vois. Un glacis
89
ître, ces Allemands ! ils vont s’armer de nouveau
en
secret. Ils trouveront des appuis partout, comme l’autre fois… » Chat
90
nique surtout, entretenait peu d’illusions, jusqu’
en
1939, au sujet du régime hitlérien. Zurich et Bâle étaient sans doute
91
Zurich rétablissant l’usage du dialecte cantonal,
en
haine de l’allemand officiel ; et la méfiance glaciale que je m’attir
92
iciel ; et la méfiance glaciale que je m’attirais
en
parlant le hochdeutsch dans les magasins de Berne : on me répondait e
93
tsch dans les magasins de Berne : on me répondait
en
français, et tant pis pour l’accent et les fautes. La pitié active
94
ur les Suisses, ou du moins pour leur élite, si j’
en
crois les nombreux articles que je viens de lire dans les revues et l
95
munauté européenne. Tout cela revient à le mettre
en
mesure de reconnaître sa culpabilité, et de se guérir de sa névrose.
96
tant que chrétienne. Car le vrai danger allemand,
en
l’an 1946, ne réside plus dans un état-major, dans un parti, dans une
97
Demain la bombe, ou une chance d’
en
finir avec la terre (30 juin 1946)q Il est des lieux où souffle l’
98
oses vivantes et vermeilles, malignement réduites
en
cendres : des pommes de Sodome après le contact flétrisseur… Le princ
99
e bombe « plutonienne » qui « réduira malignement
en
cendres » et en « énormes masses vitrifiées » les coraux, les vaissea
100
ienne » qui « réduira malignement en cendres » et
en
« énormes masses vitrifiées » les coraux, les vaisseaux de guerre et
101
es coraux, les vaisseaux de guerre et les cochons
en
uniforme qu’on y a mis en place d’équipages. Opération-carrefour vra
102
e guerre et les cochons en uniforme qu’on y a mis
en
place d’équipages. Opération-carrefour vraiment. Carrefour de la pan
103
quant à leurs effets immédiats. Depuis des mois,
en
Amérique, et hier en France, on nous prédit des catastrophes possible
104
immédiats. Depuis des mois, en Amérique, et hier
en
France, on nous prédit des catastrophes possibles, de dimensions cont
105
u provoquerait un tel raz-de-marée que le Déluge,
en
comparaison, n’aurait été qu’un bain de pieds. D’autres nous parlent
106
ins trois raisons. La première, c’est que la mort
en
masse, ou la menace d’une mort instantanée s’abattant au hasard sur t
107
’un raz-de-marée continental — pour si faibles qu’
en
soient les chances — n’a pas déclenché en retour un raz-de-marée de p
108
lité n’est point trop claire, si l’un des risques
en
est la fin du monde. Personne ne rit, ne ricane, ou ne hurle. Serait-
109
air que nous jurons tous, sans exception, qu’il n’
en
est rien. À nous en croire, et nous sommes sincères, nous n’aimons vr
110
tous, sans exception, qu’il n’en est rien. À nous
en
croire, et nous sommes sincères, nous n’aimons vraiment que la paix.
111
mme certains le prévoient, je vous conseille de n’
en
pas rire, ou pas si vite : attendons le grand concert de la fin de ju
112
gemont Denis de, « Demain la bombe ou la chance d’
en
finir avec la terre », Le Figaro, Paris, 1 juillet 1946, p. 1.
113
Il s’agissait de « démocratiser » l’Allemagne. On
en
parlait depuis des années. Divers moyens avaient été proposés ou essa
114
été proposés ou essayés, tels que la déportation
en
masse, la destruction des industries, le démembrement politique, ou m
115
le démembrement politique, ou même la dictature,
en
l’occurrence celle d’un parti qui se fût nommé démocratique pour évit
116
qu’un propose une méthode, aussi simple que neuve
en
ce domaine : qu’on définisse — et il le fait sur l’heure — les condit
117
ns d’une vraie démocratie, et puis qu’on les crée
en
Allemagne. Inutile de dire que l’auteur de cette proposition déconcer
118
érences. » Elle marque les différences qu’on voit
en
Amérique, mais ne dit rien de celles qu’on observe ailleurs. Elle ne
119
ns libres et des syndicats libres. Et il a conclu
en
affirmant qu’« une société n’est pas libre tant que ses loyaux citoye
120
, si l’on diffère d’opinion avec le Pouvoir, on n’
en
mourra pas. r. Rougemont Denis de, « Le droit d’opposition », Le F
121
ent ans. Aujourd’hui, ce qui frappe l’observateur
en
Suisse, c’est la présence quasi universelle de l’industrie. Un cinqui
122
le, dans l’analyse économique et dans la synthèse
en
une formule. Il nous montre la Suisse telle qu’elle est : prospère, m
123
, mécanisée, démocrate à l’extrême (beaucoup plus
en
fait qu’en doctrine), jalouse de ses diversités, unie par le refus de
124
, démocrate à l’extrême (beaucoup plus en fait qu’
en
doctrine), jalouse de ses diversités, unie par le refus de les unifor
125
a privé de matières premières et dont le sol est
en
partie stérile, mais qui parvient à exporter près du tiers de sa prod
126
duction, à n’importer que 20 % de sa consommation
en
calories, vrai tour de force technique « à base de culture », c’est-à
127
le, sans s’exposer aux démentis amers de ceux qui
en
vivent et qui en chérissent toutes les nuances. Sa prudence est d’ail
128
r aux démentis amers de ceux qui en vivent et qui
en
chérissent toutes les nuances. Sa prudence est d’ailleurs égale aux p
129
-il dire, n’est-il pas fou d’être aussi sage ? On
en
revient à la maxime du moraliste. Je voudrais en déduire des conclusi
130
en revient à la maxime du moraliste. Je voudrais
en
déduire des conclusions qu’André Siegfried s’est interdit de suggérer
131
randie de la Suisse à la veille de sa fédération.
En
plus tragique, bien sûr. L’urgence est donc plus grande. Mais les pro
132
récurseurs de la Constitution de 1848. Et quoi qu’
en
disent les détracteurs des temps modernes, c’est une des gloires de c
133
s des ouvriers d’alors, ce sont leurs petits-fils
en
uniforme, passés aux ordres du Kremlin, qui ont tiré sur leurs camara
134
aît dans les épreuves de force que le PC institue
en
son nom ! » (J.-P. Sartre). Allez redire devant ces morts, en bleus d
135
» (J.-P. Sartre). Allez redire devant ces morts,
en
bleus de travail, que le parti communiste a forcément raison, puisqu’
136
mé le droit de grève, sous l’impudent prétexte qu’
en
régime socialiste les ouvriers n’auraient plus l’occasion de s’en ser
137
iste les ouvriers n’auraient plus l’occasion de s’
en
servir… On savait aussi qu’il était le parti du travail forcé, celui
138
r l’écraser ensuite, une fois qu’on a le Pouvoir,
en
répétant ses vieux mots d’ordre d’unité, d’amélioration de la vie, de
139
once rageusement Grotewohl ? Pouvaient-ils être «
en
uniforme américain » au milieu du secteur soviétique, comme l’ont écr
140
ncer. Mais ils l’ont fait avec éclat le 17 juin !
En
criant : « Nous ne sommes pas des esclaves ! » les ouvriers de Berlin
141
llites et de l’URSS, et les tyrans l’ont confirmé
en
ouvrant le feu. L’imposture communiste est devenue manifeste. Il ne r
142
ent chacune recevoir le plus et croiraient trahir
en
donnant. C’est l’Europe qui crée son avenir et justifie sa raison d’ê