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sera peut-être moins l’histoire des traités et de
leur
périlleux ajustement, que l’histoire du réveil des religions au terme
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« barbares » que les peuplades polynésiennes avec
leurs
rites et leurs sorciers. Si la faim religieuse s’éveille dans ces mas
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e les peuplades polynésiennes avec leurs rites et
leurs
sorciers. Si la faim religieuse s’éveille dans ces masses, elles risq
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éométrique, autour d’un chef qui ne veut être que
leur
incarnation et leur symbole. Des masses qui communient avec elles-mêm
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’un chef qui ne veut être que leur incarnation et
leur
symbole. Des masses qui communient avec elles-mêmes dans un chant tri
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rance ouvrant l’avenir, elles ne savent justifier
leur
existence que par le fait qui rassemble les masses : l’origine commun
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éfie mieux que le sceptique et les ramène mieux à
leur
vraie force. Car il ne suffit plus d’entretenir un vague sentiment re
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tirer, pour notre part, en critiquant simplement
leurs
erreurs. Il est facile d’avoir raison de loin ; plus difficile de déc
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il est vrai que bien peu d’entre nous connaissent
leurs
maîtres véritables, ou s’en soucient. Meneurs de foules, savants, écr
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nins, qui tiennent boutique de consultations pour
leurs
lectrices avides de « bonheur » à la recette. Quoi qu’il en soit, deu
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nt parler, sont des directeurs d’inconscience. Et
leur
succès c’est de nous délivrer de nos contradictions morales, par anes
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erté » qu’apportaient les Français à la pointe de
leurs
baïonnettes ne correspondait pas à des notions bien claires dans le c
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le droit des peuples les plus forts à disposer de
leurs
voisins les plus faibles ; consolider la paix signifiera : envahir un
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s hommes qui l’habitent. Ce n’est pas la somme de
leurs
soucis et de leurs plaisirs, mais le sens qu’ils découvrent à l’exist
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tent. Ce n’est pas la somme de leurs soucis et de
leurs
plaisirs, mais le sens qu’ils découvrent à l’existence, à la faveur d
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me à la nouvelle vérité germanique, car le droit,
leur
a-t-on enseigné, c’est « ce qui sert le peuple allemand ». Plan d’édu
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tique pour les nouvelles générations allemandes :
leur
inculquer dès la plus tendre enfance le respect sacré de la définitio
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s’évanouir, les gangsters de tous ordres modérer
leurs
ardeurs ; que les microbes vont faire la paix avec les globules blanc
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se consacrer aux sports. Que la guerre n’est plus
leur
métier. Et que par conséquent il n’y aura plus de guerre au sens clas
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aient-ils. Sans doute, mais ce ne seront plus les
leurs
, les « vraies », les héroïques, costumées et casquées, avec mouvement
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août. Les Alexandre, les Condé, les MacArthur et
leurs
troupes même motorisées, ne pourront plus servir, à l’occasion, que p
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madisme ; les grandes cités deviendront mobiles —
leur
seule défense imaginable — et la circulation sera dégorgée dans l’inv
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Bien entendu, l’opinion des savants domine tout.
Leur
mauvaise conscience les a rendus prudents et sages. Ils se sentent ac
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nces de recevoir des renforts et des munitions de
leur
pays, plus qu’à moitié détruit. Ils verront que la guerre n’a plus de
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x ans aux Américains pour débarquer en Europe, et
leur
pays était resté à l’abri des bombardements. Même s’il leur faut seul
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était resté à l’abri des bombardements. Même s’il
leur
faut seulement deux heures la prochaine fois, ils arriveront une heur
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ntrant du Pacifique, s’y racontaient le détail de
leurs
campagnes. Aucun d’eux ne donnait l’impression de s’être battu pour l
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ar exemple. Combien d’hommes d’aujourd’hui vivent
leur
temps et se trouvent pratiquement en mesure de le vivre ? Combien son
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nt de voir des résistants parler avec humanité de
leurs
bourreaux… Cependant, je rencontre aussi quelques Français qui, avant
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nt donc comme décisifs. Tout au moins semble-t-on
leur
accorder le premier rang dans un ordre d’urgence. Et soudain je me de
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très grave, ils ne songent qu’à la guerre, toute
leur
pensée et tous leurs actes y tendent, et ils sont forts ! — beaucoup
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songent qu’à la guerre, toute leur pensée et tous
leurs
actes y tendent, et ils sont forts ! — beaucoup trouvaient cela désag
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e et deux super-colosses se sont levés, projetant
leurs
ombres démesurées — l’un de tout près — sur les débris d’un Reich amp
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juste retour. Pour les Suisses, ou du moins pour
leur
élite, si j’en crois les nombreux articles que je viens de lire dans
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un doute entretenu par nombre de savants quant à
leurs
effets immédiats. Depuis des mois, en Amérique, et hier en France, on
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litaires. Ces derniers, en effet, quelle que soit
leur
idéologie, se comportent en réalité comme des Églises. L’opposition a
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de l’opposition organique. L’autorité suprême de
leur
Église ne réside pas dans la majorité, mais bien dans l’unanimité (le
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troites les définitions précédentes, j’indiquerai
leur
possible élargissement. Prenons les Quatre Libertés proclamées par Fr
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de Suisses, et voilà bien le reproche qu’il faut
leur
faire si l’on admire leur solution. Certes, le fédéralisme est le con
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le reproche qu’il faut leur faire si l’on admire
leur
solution. Certes, le fédéralisme est le contraire d’un système. Ce n’
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ropagé dans les avenues lugubres de Berlin, entre
leurs
façades sur le vide, les blocs blanchis aux petites fenêtres myopes d
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ont les descendants des ouvriers d’alors, ce sont
leurs
petits-fils en uniforme, passés aux ordres du Kremlin, qui ont tiré s
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e, passés aux ordres du Kremlin, qui ont tiré sur
leurs
camarades, les ouvriers sans armes de la Staline-Allee. Les tanks sov
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la presse communiste, nos enfants la liront dans
leurs
livres d’histoire. Cette phrase a été dite, une fois pour toutes. Ell
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nt tiré sur la foule des prolétaires revendiquant
leur
droit de vivre. D’autres massacres d’ouvriers ont sali notre Histoire
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i, eux, se révoltaient au nom de la Liberté et de
leur
dignité d’homme. C’était ignoble, et nous voyons bien pis. Il était r
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s, ou trois fois plus, ils le faisaient au nom de
leurs
intérêts ou de valeurs couvrant ces intérêts ; jamais au nom de la ju
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ieu du secteur soviétique, comme l’ont écrit dans
leur
panique les communistes ? Pouvaient-ils pratiquement n’être pas Russe
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toute la situation, une vérité qui vaut pour tous
leurs
camarades des pays satellites et de l’URSS, et les tyrans l’ont confi
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ns, dans nos démocraties, qu’à nier les faits. Il
leur
reste à nier ceci : devant la porte de Brandebourg, le vieux chant po