1 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
1 Une simple question de mots (24 avril 1939)d On ne fait pas de révolution sans changer le voca
2 tion, de nos jours, c’est d’abord une question de mots , une question de slogans, un cas particulier de cette science de l’op
3 ites vitales s’accroissent. Que signifie alors le mot vital ? Non pas ce qu’un vain puriste pourrait croire, non pas ce qui
4 d. Rougemont Denis de, « Une simple question de mots  », Le Figaro, Paris, 24 avril 1939, p. 1 et 3.
2 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le mensonge allemand (16 août 1945)
5 de la définition légale et objective de quelques mots . Responsable est celui qui a tiré le premier. Battu, celui qui touche
3 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
6 de grande puissance d’invention — et je prends le mot puissance au sens de potentiel. Si elle doit cesser demain de tirer d
4 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
7 de guerre au sens classique et multimillénaire du mot . « Il y aura toujours des guerres ! », nous disaient-ils. Sans doute,
5 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
8  partir » ni de rester, au sens pathétique de ces mots . Il s’agit simplement de circuler. Ce n’est pas très facile, pratique
9 ngeons de continent comme on part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a perdu son aura dramatique. Plus qu
6 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la terre (30 juin 1946)
10 sera faite « dans un but militaire ». Ces quatre mots (et cette faute de français) réduisent au silence toute espèce d’obje
7 1947, Le Figaro, articles (1939–1953). Le droit d’opposition (3 avril 1947)
11 it d’opposition, et sans lui resteraient de vains mots . La liberté de religion. Toute religion vivante s’oppose au train du