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une communauté nouvelle, à une « mystique » comme
on
le répète un peu partout, plus simplement : à des raisons de se regro
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chance et des risques immenses qu’elle ouvre. Car
on
ne peut plus se le dissimuler : les masses modernes, privées de cultu
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ité monstrueuse d’une de ces religions larvaires.
On
demande souvent quel est le contenu de la « mystique » nationale-soci
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sur les seules choses révolues, sur tout ce que l’
on
a derrière soi et qui ne peut plus être changé : le sang, la race, la
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rême degré, intolérante, et plus qu’intolérante :
on
ne peut même pas s’y convertir ! Si l’on n’a pas le même passé, l’on
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érante : on ne peut même pas s’y convertir ! Si l’
on
n’a pas le même passé, l’on ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est
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s’y convertir ! Si l’on n’a pas le même passé, l’
on
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exem
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même passé, l’on ne pourra jamais y entrer — si l’
on
n’est pas de sang aryen, par exemple. Car cette religion n’admet pas
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us difficile de découvrir une voie meilleure où l’
on
soit prêt à se risquer soi-même. a. Rougemont Denis de, « L’ère de
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eront toujours perdus : ils naissent à l’heure où
on
les perd. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et Rilke, et la
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est vraiment comme un rêve, un rêve heureux où l’
on
circule avec aisance, gardant seulement l’arrière-conscience d’un mir
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vient de poser aux écrivains et aux sociologues,
on
voudrait qu’elle atteigne aussi le grand public, que l’enquêteur attr
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Une simple question de mots (24 avril 1939)d
On
ne fait pas de révolution sans changer le vocabulaire. Car la force p
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s longtemps. La fameuse « incompréhension » que l’
on
observe entre les peuples, je ne la crois pas de nature sentimentale
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d’un paysan prussien. D’où les malentendus que l’
on
sait, et les « explications » un peu brutales qui aboutirent au compr
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si, de pratiquer les droits de l’homme… Et puis l’
on
fut contraint de se rendre à l’évidence ; décidément, cela ne prenait
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lé : noir égale blanc, et ainsi de suite. Enfin l’
on
va pouvoir s’entendre ! Toutefois, comme en pareil domaine tout est a
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nt de notre fonds, et le néologisme espace vital.
On
ignore trop souvent que la liberté signifiait pour les vieux Germains
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le signe. Quant à l’espace vital des dictatures,
on
n’aura pas été sans remarquer que sa qualité la plus frappante est l’
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te aux approches du péril et s’en nourrit plus qu’
on
n’oserait l’avouer. Après tout, nous ne sommes pas les premiers à cro
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Ans ? Pour les vaincus des guerres de l’Empire ?
On
me dira que la mécanique des guerres modernes, cette technique de la
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ités plus radicales d’anéantir la guerre humaine.
On
me dira qu’autrefois les catastrophes étaient au moins localisées. Pe
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astrophes étaient au moins localisées. Pendant qu’
on
massacrait jusqu’au dernier des habitants de Magdebourg, sous Wallens
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s, nous prive avec acharnement. Du moins voudrait-
on
rappeler à tous ces fronts disparaissant derrière les titres des jour
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fait davantage pour vivre en l’état d’illusion qu’
on
nomme généralement la paix : cette ignorance satisfaite du désordre e
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ède à cette paix-là. Tout dépend de l’usage que l’
on
en fait. Le même poison, selon la dose, paralyse, ou tonifie. Dans l’
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nue proverbiale en Amérique, et c’est fort bien :
on
ne tue les préjugés que par le ridicule ; quand on les tue. Dirai-je
28
n ne tue les préjugés que par le ridicule ; quand
on
les tue. Dirai-je que j’ai de bons amis antisémites ? Au fait, je ne
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s un roman intitulé Appartements d’Athènes (l’a-t-
on
publié en français ?). Nous avons en commun, d’autre part, quelques t
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non. L’officier s’étonne, puis se fâche. Ne sait-
on
pas dans le monde entier que le peuple allemand plébiscita cinq fois
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ondamental dont il convient de tenir compte quand
on
parle du « problème allemand ». Ils mentent avec sincérité, et nous m
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ouvelle vérité germanique, car le droit, leur a-t-
on
enseigné, c’est « ce qui sert le peuple allemand ». Plan d’éducation
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s la rue des gens tombent. Le veston sur le bras,
on
erre dans un bain de vapeur, cherchant les salles réfrigérées où l’on
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de vapeur, cherchant les salles réfrigérées où l’
on
entre le souffle coupé et d’où l’on ressort avec un rhume. La semaine
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rigérées où l’on entre le souffle coupé et d’où l’
on
ressort avec un rhume. La semaine dernière, il gelait presque. L’Amér
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. À ces îles des tropiques où le litre de rhum qu’
on
boit par jour et par personne, enfants compris, n’est qu’une défense,
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dont il est stupéfiant qu’ils se produisent si l’
on
parcourt les statistiques. La France au climat tempéré, avec son type
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n de tirer d’un privilège unique les créations qu’
on
attend d’elle dans tous les ordres, que se passera-t-il ? On verra le
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’elle dans tous les ordres, que se passera-t-il ?
On
verra le reste du monde, et pendant des siècles peut-être, s’efforcer
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ion. (L’Europe sera plus touchée que l’Amérique.)
On
ne se guérit pas facilement de l’ablation à chaud d’une coutume ances
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mme de pasteur. La cadette rêvant d’être actrice,
on
lui a bâti sur le Sommet du Monde un amphithéâtre de pierre où les am
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le. Simple question de générations, en apparence.
On
dit le benedicite avant de s’asseoir et l’on pose au café des problèm
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nce. On dit le benedicite avant de s’asseoir et l’
on
pose au café des problèmes de roman détective. Les Européens vus d’ic
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Européens vus d’ici, au travers des questions qu’
on
m’adresse, apparaissent inquiétants et inquiets, amers et pleins d’id
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isage. Comme ailleurs. Mais ici plus qu’ailleurs,
on
sent que liberté signifie quelque chose d’élémentaire : la possibilit
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tes les races se mêlent, où l’argent seul existe…
On
voit New York et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’oublie pas l’
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oit New York et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’
on
n’oublie pas l’esprit qui règne encore sur les forêts et sur les lacs
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de la masse par le carré de la vitesse lumineuse.
On
n’a jamais tant dit en si peu de signes. Mais je ne suis pas un physi
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rtance des troupes de terre. C’est bien l’avis qu’
on
attendait d’un général. Et il illustre sa pensée. « Supposez, dit-il,
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taquer ? Où et quand ? Se défendre ? Contre qui ?
On
dit : « C’est toujours l’infanterie qui termine une campagne en occup
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pour tirer en second, et retourner le feu, comme
on
disait naguère. Le général Marshall l’aurait-il oublié, lorsqu’il par
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rocessus qui se poursuit » ? La discussion, comme
on
dit, reste ouverte. Souhaitons qu’elle le reste longtemps. Car il s’a
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es se proposent à l’esprit avec tant de clarté qu’
on
est tenté d’y voir l’indication d’une fatalité : il n’est pas d’autre
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ns la raison, ni dans les faits. Au premier rang,
on
ne manquera pas de désigner le nationalisme en plein essor, contrecou
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eu réelle : c’est comme une ville d’exposition qu’
on
aurait décidé de ne pas détruire. Je m’y perds régulièrement, chercha
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g ! J’observai que la panique de l’an mille, dont
on
pouvait penser que la Bombe allait renouveler l’hystérie, ne paraissa
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ne paraissait pas dominer l’assemblée. — C’est qu’
on
croyait alors, me dit le savant. Nous n’avons devant nous que des fai
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t pas improbable. D’autres, comme moi, pensent qu’
on
ne fera sauter que des tranches de l’écorce terrestre, comme si vous
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ge. Les dames étaient ravies, les hommes pensifs.
On
eût dit qu’ils réfléchissaient. La conversation devint générale. Le s
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t générale. Le savant se montrait plein d’humour.
On
n’avait jamais été plus plaisant à propos de massacres en masses. Ce
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en masses. Ce que j’aime, dans le monde, c’est qu’
on
part quand on veut. À peine sorti, je me suis mis à réfléchir, et m’é
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que j’aime, dans le monde, c’est qu’on part quand
on
veut. À peine sorti, je me suis mis à réfléchir, et m’étant égaré com
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ables, sillonnées de taxis bondés. Je me disais :
on
discute gentiment dans les salons la possibilité de faire sauter la p
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e. C’est le danger ou le malheur individuel que l’
on
redoute, et dont on souffre, surtout par la comparaison avec la meill
65
u le malheur individuel que l’on redoute, et dont
on
souffre, surtout par la comparaison avec la meilleure chance d’autrui
66
Pour la suppression des visas (23 avril 1946)n
On
m’écrit cela de Paris et l’on ajoute que je ferais bien de rentrer, s
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(23 avril 1946)n On m’écrit cela de Paris et l’
on
ajoute que je ferais bien de rentrer, sous peine de ne pas comprendre
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ent. Je reprends la question dans les termes où l’
on
me dit qu’elle est posée dans nos pays : Faut-il partir ? (Peut-on pa
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est posée dans nos pays : Faut-il partir ? (Peut-
on
partir est une tout autre affaire.) Il se trouve que j’habite, pour q
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ter, ne le sont pas non plus, apparemment, puisqu’
on
pose le problème. Supposez que nous soyons libres de circuler à notre
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artir ou rester se résoudrait en termes simples :
on
verrait vite que c’est un faux dilemme. Le fait est là : nous allons
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our de planète. Nous changeons de continent comme
on
part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a perdu son
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un geste naturel, et partir annonce revenir comme
on
prend un billet d’aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la t
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oi servent ces barrages de tampons ? Comment peut-
on
les justifier ? Ils n’ont pas arrêté un seul espion, tout en causant
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ontraste n’est si net qu’entre les opinions que l’
on
publie. Un Gallup-poll me révèlerait probablement une situation bien
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e Suisse, s’étonnent de voir que chez des neutres
on
manifeste tant de haine pour les Allemands. Et beaucoup de Suisses s’
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ssent donc comme décisifs. Tout au moins semble-t-
on
leur accorder le premier rang dans un ordre d’urgence. Et soudain je
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t soudain je me demande non sans angoisse : n’est-
on
pas en train de préparer, politiquement, la dernière guerre ? N’est-o
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éparer, politiquement, la dernière guerre ? N’est-
on
pas en train d’adopter l’attitude ferme qu’il eût fallu prendre, et m
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enir en dépit des Anglais, de 1919 à 1938 ? N’est-
on
pas en train de bien poser, mais avec toute une guerre de retard, une
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i, les données du problème ont changé. Trouvera-t-
on
de nouveau désagréable que j’attire l’attention, cette fois-ci, sur u
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les débris d’un Reich amputé d’un bon tiers. Va-t-
on
trembler devant le fantôme d’un empire que l’on n’avait pas su redout
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t-on trembler devant le fantôme d’un empire que l’
on
n’avait pas su redouter de la bonne manière quand il vivait ? Les gra
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i opposait l’Allemagne et la France. À vrai dire,
on
ne voit plus de conflit. La France n’est plus en face d’une Puissance
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orale de l’Europe. Et c’est cela que je crains qu’
on
oublie, à trop parler Ruhr, garanties, réarmement. Dans l’état où men
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ources vives de sa culture et de sa langue. Ce qu’
on
ne pardonnait pas à Hitler et à Goebbels, c’était de dénaturer le ger
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la fois si unanime et si astucieusement prudente.
On
était presque à la merci de l’ennemi, mais on le connaissait par l’in
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te. On était presque à la merci de l’ennemi, mais
on
le connaissait par l’intérieur, et l’on savait qu’il s’agissait de vi
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emi, mais on le connaissait par l’intérieur, et l’
on
savait qu’il s’agissait de vie ou de mort, sans compromis imaginable.
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rlant le hochdeutsch dans les magasins de Berne :
on
me répondait en français, et tant pis pour l’accent et les fautes.
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élan de pitié. Non pas de pitié sentimentale. (Qu’
on
ne pense pas un instant que la Suisse s’est mise à aimer les Allemand
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tends par là : de volonté d’aider un peuple que l’
on
tient cependant pour coupable d’une catastrophe continentale et respo
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n’a plus de quoi manger et qu’au surplus, loin qu’
on
le plaigne, on l’accuse formellement de s’être rendu coupable du crim
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i manger et qu’au surplus, loin qu’on le plaigne,
on
l’accuse formellement de s’être rendu coupable du crime le plus énorm
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vaisseaux de guerre et les cochons en uniforme qu’
on
y a mis en place d’équipages. Opération-carrefour vraiment. Carrefou
96
Depuis des mois, en Amérique, et hier en France,
on
nous prédit des catastrophes possibles, de dimensions continentales.
97
e de protestations dans le monde entier, c’est qu’
on
affirme que l’opération sera faite « dans un but militaire ». Ces qua
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ici une question grave et malicieuse. Que pense-t-
on
qu’il se produirait si quelque groupe privé faisait savoir au monde q
99
Il s’agissait de « démocratiser » l’Allemagne.
On
en parlait depuis des années. Divers moyens avaient été proposés ou e
100
éthode, aussi simple que neuve en ce domaine : qu’
on
définisse — et il le fait sur l’heure — les conditions d’une vraie dé
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les conditions d’une vraie démocratie, et puis qu’
on
les crée en Allemagne. Inutile de dire que l’auteur de cette proposit
102
mes différences. » Elle marque les différences qu’
on
voit en Amérique, mais ne dit rien de celles qu’on observe ailleurs.
103
n voit en Amérique, mais ne dit rien de celles qu’
on
observe ailleurs. Elle ne rate pas la question nègre. Et, sur ce poin
104
a poursuite du bonheur » (termes empruntés, comme
on
sait, au préambule de la Constitution américaine). Pendant que M. Mol
105
on point d’opinion minoritaire, mais de trahison.
On
la punit comme telle et, dans le fait, elle est forcée d’agir comme t
106
le. Je sais bien que les Russes n’aiment guère qu’
on
les appelle totalitaires, mais je vois aussi qu’ils n’ont jamais eu l
107
hison, et se paye tôt ou tard de la vie. Que si l’
on
estime trop étroites les définitions précédentes, j’indiquerai leur p
108
ens, en premier lieu, dans la certitude que, si l’
on
diffère d’opinion avec le Pouvoir, on n’en mourra pas. r. Rougemon
109
e que, si l’on diffère d’opinion avec le Pouvoir,
on
n’en mourra pas. r. Rougemont Denis de, « Le droit d’opposition »,
110
le livre : « C’est une grande folie de croire qu’
on
peut être sage tout seul. » (La Rochefoucauld) Maxime qui n’est pas a
111
ent suisses que d’autres, mais peut-être pourrait-
on
suggérer que certains le sont davantage… » Personne n’a mieux marqué
112
e-t-il dire, n’est-il pas fou d’être aussi sage ?
On
en revient à la maxime du moraliste. Je voudrais en déduire des concl
113
d s’est interdit de suggérer. Influencé, pourrait-
on
croire, par l’objet de sa description, M Siegfried, à propos de la Su
114
on moins fou de renoncer à cette sagesse parce qu’
on
se voit seul à la professer. Voici donc le sage condamné à périr ou à
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voilà bien le reproche qu’il faut leur faire si l’
on
admire leur solution. Certes, le fédéralisme est le contraire d’un sy
116
ies seront ruinées si nous supprimons les péages.
On
les supprime : c’est la prospérité. Les minorités disent : nous seron
117
. Les minorités disent : nous serons écrasés si l’
on
admet un pouvoir fédéral. On l’admet, et ces minorités jouent aussitô
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serons écrasés si l’on admet un pouvoir fédéral.
On
l’admet, et ces minorités jouent aussitôt un rôle de premier plan. L’
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s ont tiré sur la foule ouvrière. Cette phrase qu’
on
n’a pas lue dans la presse communiste, nos enfants la liront dans leu
120
non par erreur ou exagération, ni par rien que l’
on
puisse « expliquer », sophistiquer dialectiquement à l’aide de Marx,
121
phrase crie sur la terre entière une vérité que l’
on
n’éteindra plus : la tyrannie totalitaire est un crime contre l’homme
122
raison, puisqu’il est le parti des travailleurs !
On
savait qu’il était le parti qui avait supprimé le droit de grève, sou
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vriers n’auraient plus l’occasion de s’en servir…
On
savait aussi qu’il était le parti du travail forcé, celui qui venait
124
t de son nom, pour l’écraser ensuite, une fois qu’
on
a le Pouvoir, en répétant ses vieux mots d’ordre d’unité, d’améliorat
125
ement n’être pas Russes ou à la solde de Moscou ?
On
demande aux ouvriers de les dénoncer. Mais ils l’ont fait avec éclat
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naître l’espoir. Le sursaut de l’Europe nouvelle,
on
vient de le sentir à Berlin, surgissant d’un peuple écrasé. Et ce n’e