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lériennes contre les Églises du Christ. C’est une
opposition
de nature et d’essence, radicale et insurmontable ; c’est l’affrontem
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ifique d’une démocratie me paraît être le droit d’
opposition
. Et je parle d’une opposition non seulement tolérée, ou respectée, ma
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aît être le droit d’opposition. Et je parle d’une
opposition
non seulement tolérée, ou respectée, mais nécessaire et organique, se
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ie, se comportent en réalité comme des Églises. L’
opposition
aux dogmes d’une Église s’est toujours vue qualifiée d’hérésie, et no
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’hérésie, et non d’opinion différente. De même, l’
opposition
aux théories du parti au pouvoir, chez les totalitaires, se voit qual
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je vois aussi qu’ils n’ont jamais eu le sens de l’
opposition
organique. L’autorité suprême de leur Église ne réside pas dans la ma
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l’ONU. Appelons donc démocratique un régime où l’
opposition
est libre de jouer son rôle. Appelons ensuite totalitaire un régime o
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rôle. Appelons ensuite totalitaire un régime où l’
opposition
équivaut à la trahison, et se paye tôt ou tard de la vie. Que si l’on
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lin Roosevelt : elles supposent toutes le droit d’
opposition
, et sans lui resteraient de vains mots. La liberté de religion. Toute
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ourra pas. r. Rougemont Denis de, « Le droit d’
opposition
», Le Figaro, Paris, 3 avril 1947, p. 1.