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là une hypothèse : il suffit de traverser le Rhin
pour
ressentir, jusqu’au frisson de l’horreur sacrée, la réalité monstrueu
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frère encore si tu la refuses, parce que j’espère
pour
toi, mon ennemi… » Mais le national-socialisme se trouve avoir donné
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de promesses, mais aussi de menaces. Ère nouvelle
pour
les chrétiens qui pensaient n’avoir plus à redouter que l’incroyance
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sentiment religieux, vestige d’un passé touchant,
pour
répondre à une religion dans sa jeunesse virulente et affamée. Il fau
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s fascistes — nous ne pourrons pas nous en tirer,
pour
notre part, en critiquant simplement leurs erreurs. Il est facile d’a
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» de plus, tout près de nous… Le bon vieux temps,
pour
nos ancêtres, c’était très loin dans le passé, dans la légende, si lo
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oin que nul, en vérité, ne l’avait vu. Mais déjà,
pour
beaucoup d’entre nous, ce fut simplement l’avant-guerre, les souvenir
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dans le grand jour du siècle mécanique, accepter
pour
un temps sa loi, en préservant, s’il se peut, dans nos cœurs, ce droi
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trape le premier venu par le revers de son veston
pour
lui demander sans préambule : « Et vous donc, en qui croyez-vous ? De
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vains, journalistes, médecins : le questionnaire,
pour
fixer les idées, énumère ces catégories de nouveaux directeurs de con
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féminins, qui tiennent boutique de consultations
pour
leurs lectrices avides de « bonheur » à la recette. Quoi qu’il en soi
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’adressent, à nos petites consciences anarchiques
pour
lesquelles ils n’ont que mépris. Ce qu’ils veulent diriger, ce sont n
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Alors parut M. Hitler. Il a fallu cinq ou six ans
pour
déchiffrer la clé de son langage. Les récents événements y ont beauco
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On ignore trop souvent que la liberté signifiait
pour
les vieux Germains le droit de porter une arme et de la garder chez s
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é : Journée de la liberté. Précisons : l’armement
pour
les Allemands n’est pas comme pour nous autres démocrates un moyen de
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s : l’armement pour les Allemands n’est pas comme
pour
nous autres démocrates un moyen de protéger des libertés d’ordre civi
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, et nulle autre n’est concevable… La justice est
pour
nous le respect du droit, et au-delà de la lettre d’un code, une mani
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rrait croire, non pas ce qui serait indispensable
pour
préserver les Allemands de la famine, mais au contraire ce qui est in
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amine, mais au contraire ce qui est indispensable
pour
satisfaire et augmenter une « vitalité sûre d’elle-même ». L’espace v
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le Reich dans ces termes, ce qui est espace vital
pour
un nazi risque malheureusement de s’appeler bientôt champ de bataille
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age du monde chrétien. Quel pouvait être l’avenir
pour
un Allemand de la guerre de Trente Ans ? Pour les vaincus des guerres
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nir pour un Allemand de la guerre de Trente Ans ?
Pour
les vaincus des guerres de l’Empire ? On me dira que la mécanique des
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voilà notre chance aussi. L’homme n’est pas fait
pour
vivre en état de guerre, au sens moderne de l’expression. Mais il n’e
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de l’expression. Mais il n’est pas fait davantage
pour
vivre en l’état d’illusion qu’on nomme généralement la paix : cette i
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voler mieux dans le vide… L’homme n’est pas fait
pour
vivre sans menaces, sans résistances, sans vigilance. Notre génératio
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epté de la commune sottise, ayant sauvé l’honneur
pour
ainsi dire, et donné à tout son discours un cachet d’objectivité — «
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ons, nous savons bien que la vérité ne change pas
pour
si peu. Elle subsiste intacte et nous juge. Eux croient, s’ils change
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le peuple allemand ». Plan d’éducation politique
pour
les nouvelles générations allemandes : leur inculquer dès la plus ten
29
s et les bolchéviques ». Et cette définition vaut
pour
tous les pays. g. Rougemont Denis de, « Le mensonge allemand », Le
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à Saint-Just. Chance anormale : chance de créer,
pour
l’ensemble du genre humain, des normes idéales de l’homme, le luxe mê
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à se montrer forts, ou les faibles à s’agglutiner
pour
les abattre ; que les classes vont se fondre, les frontières s’évanou
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isées, ne pourront plus servir, à l’occasion, que
pour
le combat de rues, les petites guerres civiles et autres différends d
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quels carnavals mondiaux remplaceront désormais,
pour
nous et nos enfants, les « grandes parades » qui firent le principal
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stes — joyeux nageurs, plongeurs bruyants — sonne
pour
les vêpres. Ce lac clair, qu’un jésuite français, au début du xviie
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du xviie siècle, baptisa lac du Saint-Sacrement
pour
la pureté lustrale de ses eaux, se nomme aujourd’hui le Lake George e
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… fut jadis candidat républicain contre Roosevelt
pour
l’élection au poste de gouverneur de cet État. Il est tanné comme un
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préside, avec un optimisme effervescent le Comité
pour
les étudiants pauvres et démocrates de New York, qu’elle voudrait arr
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importants que par le passé. Il faut des troupes
pour
mettre les instruments en position, il faut des troupes pour s’empare
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les instruments en position, il faut des troupes
pour
s’emparer d’une île qui nous servira de base de tir. » Et il conclut
40
nheimer a raison. Mettons-nous dans la situation.
Pour
transporter l’infanterie et les chars nécessaires à la conquête d’une
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ez le temps qu’il faut à un corps expéditionnaire
pour
les franchir, et les conditions dans lesquelles il s’ébranlera. Il a
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l s’ébranlera. Il a fallu deux ans aux Américains
pour
débarquer en Europe, et leur pays était resté à l’abri des bombardeme
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ieusement raison ; mais ce n’est certainement pas
pour
les raisons qu’il donne. Et pourquoi n’en pas donner d’autres, si ell
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tirez les premiers ! il n’y aurait plus personne
pour
tirer en second, et retourner le feu, comme on disait naguère. Le gén
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eux risques principaux : celui d’être trop faible
pour
gouverner effectivement, et celui d’être trop fort pour que survivent
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, et d’une arme qui, par nature, serait démesurée
pour
un seul peuple, tandis qu’elle devient effective à l’échelle planétai
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n américaine, grattant la terre entre les ruines,
pour
y chercher sa subsistance. — Comme c’est passionnant ! me dit une dam
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cun d’eux ne donnait l’impression de s’être battu
pour
l’idéal démocratique. Ils m’ont demandé le résultat du dernier match
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Pour
la suppression des visas (23 avril 1946)n On m’écrit cela de Paris
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e tout autre affaire.) Il se trouve que j’habite,
pour
quelques semaines encore, du côté où les jeunes Européens devraient a
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jeunes Européens devraient aller s’il s’agissait
pour
eux de partir. Je vois les avantages de l’Amérique et ses défauts, mi
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ation ? Certes, il en faut une dose non ordinaire
pour
se rendre contemporain d’un monde qui change beaucoup plus vite que J
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le problème humain. Lançons une campagne mondiale
pour
la suppression des visas, de ces anachronismes scandaleux qui nous em
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seule voix proteste ? n. Rougemont Denis de, «
Pour
la suppression des visas », Le Figaro, Paris, 23 avril 1946, p. 1.
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de la trouver posée de manière si contradictoire
pour
peu que je passe une frontière. Sujet de crainte en deçà du Jura, occ
56
r que chez des neutres on manifeste tant de haine
pour
les Allemands. Et beaucoup de Suisses s’étonnent de voir des résistan
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de, avec son armée motorisée, son industrie prête
pour
la lutte, et ses 80 millions d’habitants. Aujourd’hui le colosse est
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as dans les erreurs anciennes ! Nous sommes payés
pour
les connaître, ces Allemands ! ils vont s’armer de nouveau en secret.
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l’espace vital qu’avait toujours été l’Allemagne
pour
les savants, les écrivains, les théologiens, les commerçants et les i
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Berne : on me répondait en français, et tant pis
pour
l’accent et les fautes. La pitié active Aujourd’hui, je découvre
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olonté d’aider un peuple que l’on tient cependant
pour
coupable d’une catastrophe continentale et responsable du sort effray
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u sort effrayant qu’il subit par un juste retour.
Pour
les Suisses, ou du moins pour leur élite, si j’en crois les nombreux
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ar un juste retour. Pour les Suisses, ou du moins
pour
leur élite, si j’en crois les nombreux articles que je viens de lire
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remonte des abris, dans les ruines de ses villes,
pour
découvrir qu’il n’a plus de gouvernement, qu’il est entièrement occup
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cice de la seconde méthode n’aurait pas seulement
pour
effet de rendre à l’Europe une nation, mais aussi de prévenir chez le
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de demain et celle, beaucoup plus grave, projetée
pour
la fin du mois —, mais encore nous sommes dans un doute entretenu par
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n’a protesté, et la première des expériences est
pour
demain. À cette apathie plus qu’étrange de l’opinion et de ses organe
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ble. Si la menace d’un raz-de-marée continental —
pour
si faibles qu’en soient les chances — n’a pas déclenché en retour un
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ce celle d’un parti qui se fût nommé démocratique
pour
éviter toute confusion. C’était cependant un peu confus. Subitement,
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iquent. M. Molotov demande le temps de réfléchir.
Pour
occuper l’attente, la presse soviétique se livre à d’habiles variatio
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voir résolu ses problèmes par des moyens valables
pour
elle seule. Dans le monde où nous vivons, semble-t-il dire, n’est-il
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ste, montre autant de méfiance qu’un vrai Bernois
pour
la généralisation. Qu’il me permette ici de jouer le rôle du Français
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ente. Je ne sais pas d’histoire plus instructive,
pour
l’Européen d’aujourd’hui, que celle des discussions qui précédèrent l
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le fédéralisme en soi. Quant à ceux qui militent
pour
l’union de nos peuples, ils ne sauraient étudier d’assez près cette e
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vriers qui avaient osé se rassembler, sans armes,
pour
proclamer : « Nous ne sommes pas des esclaves ! » Ainsi, les Soviétiq
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Étant dite, et de cette manière, non par certains
pour
les besoins d’une polémique, non par la presse d’un seul pays, d’un s
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on des « normes de travail », 10 % cette fois-ci,
pour
le même prix. Quand les capitalistes, honnis du xixe siècle, exigeai
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ouvrière, à se parer de sa justice et de son nom,
pour
l’écraser ensuite, une fois qu’on a le Pouvoir, en répétant ses vieux
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ofonde de toute la situation, une vérité qui vaut
pour
tous leurs camarades des pays satellites et de l’URSS, et les tyrans
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ux chant populaire socialiste s’est fait entendre
pour
la première fois depuis vingt ans de silence, vingt ans de dictature