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st une vieille expression… Oui, de tout temps, le
sort
du monde a été quasiment désespéré. Seulement, maintenant, cela se sa
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ce qui compte, en fin de compte, ce n’est pas le
sort
matériel et le bonheur plus ou moins grand de la cité, mais les raiso
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w York depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en
sortirons
donc jamais par ce biais-là. Abandonnons toute prétention à l’objecti
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oyage, un autre tiers subira probablement le même
sort
. Imaginons le moral de ces soldats. Ils sauront qu’ils ont peu de cha
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rons d’abord une grande question : qu’est-il donc
sorti
de cette guerre ? Quelles nouveautés ? Aucune, répondent beaucoup. Ri
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ces trois grands résultats de la lutte dont nous
sortons
, semblent donc converger vers un seul et même but, indiquer une seule
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shington, ils sont tous politiques. Celui dont je
sors
, qui est l’un des mieux courus, est aussi le plus atomique. Parmi les
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le monde, c’est qu’on part quand on veut. À peine
sorti
, je me suis mis à réfléchir, et m’étant égaré comme de coutume, j’ai
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en ne laisse les hommes aussi indifférents que le
sort
de l’humanité, dont les chefs d’État parlent tant… J’ai fini par trou
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enter de répondre : c’est plutôt vous qui devriez
sortir
, sous peine de ne pas comprendre la réalité mondiale. Après tout, il
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d’une catastrophe continentale et responsable du
sort
effrayant qu’il subit par un juste retour. Pour les Suisses, ou du mo