1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 tes de notre régression. Cette perte du sens de l’ âme se nomme bon sens américain. On en fait quelque chose de jovial et d’
2 doute, cela en prend la place. Les facultés de l’ âme , inutilisées, s’atrophient. Pourvu, dit-on, que subsiste le peu de mo
3 eligieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’ âme avec une maladresse de barbare. IV. « En être » ou ne pas en être
2 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
4 -t-il existé un modèle gréco-latin, un canon de l’ âme aussi bien que du corps. Il est possible que ce mythe ait animé l’hum
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
5 mis aux Américains — reste un trait marquant de l’ âme allemande : le choix de la salle, les sujets abordés, jusqu’à la stat
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
6 œur humain. Si le rôle de l’art est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus pures que celles de la vie courante, on p
7 l’ascension d’un caractère, d’une volonté, d’une âme virile, trouve dans sa durée même l’élément le plus convaincant de sa
8 aux premiers troubles que la grâce jette dans son âme . D’autre part, tous les catholiques qu’elle rencontre et qui lui parl
9 ent décisif, viennent apporter ce dur message à l’ âme de celle qui demandait d’être apaisée. Admirables dialogues, déchiran
10 stesse, par-delà la tristesse »… Un tel état de l’ âme n’est plus très éloigné peut-être de cette joie qui, elle aussi, est
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
11 gnes. Ils ont tous étudié presque exclusivement l’ âme humaine. La montagne qui repousse l’homme, la montagne farouche, effr
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
12 en le fermant, est-il réellement impossible à une âme chrétienne d’atteindre la grandeur morale si elle n’a pas connu, ne f
13 oue, mais en même temps le drame s’éveille dans l’ âme du jeune homme : comment concilier son bonheur personnel avec l’idéal
14 uelques instants devant la beauté singulière de l’ âme qu’elle révèle. Une âme qui sent tout avec force et délicatesse, épro
15 la beauté singulière de l’âme qu’elle révèle. Une âme qui sent tout avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants h
16 ue bien des chants de victoire de « sauvés ». Une âme parfaitement consciente, claire et de bonne volonté. Une âme à la foi
17 ement consciente, claire et de bonne volonté. Une âme à la fois sobre et extrême. Tous les excès lui sont possibles, en act
18 nt et par quoi mesurer la valeur chrétienne d’une âme  ? L’action même est souvent trompeuse. Mais la qualité du regard qu’u
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
19 sse, mais au conflit de certaines idées, dont mon âme n’est que le théâtre, et où je fais fonction moins d’acteur que de sp
20 ession du tragique. Car le tragique naît dans une âme qui s’efforce vers l’unité, vers l’unification de ses aspirations et
21 ion de ses aspirations et de ses actes ; dans une âme responsable de ses contradictions. Sans doute, la psychologie moderne
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
22 de Mon Frère Yves. Il semble, en effet, que les âmes du xixe siècle soient plus profondes et plus voilées, plus inquiètes
23 nt et les aurait ainsi fouillées ? Je ne sais ; l’ âme humaine, je pense, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, e
24 ne de Dieu. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’ âme est restée semblable, mais on lui a retranché le ciel ; les mêmes asp
25 mais non plus les espérances de la religion, et l’ âme , qui montait autrefois, est retombée sur la terre et l’anime de tout
26 s vives de l’être ont déchiré leur enveloppe, les âmes se sont ouvertes à tous les regards, les cœurs se sont révélés et leu
27 L’ouverture s’est faite, mais non du bon côté ; l’ âme , que tourmente un suprême besoin d’épanchement, s’est déversée, mais
9 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
28 une doctrine héroïque, pouvait provoquer dans les âmes des complexités merveilleuses, un pathétique aux résonances profondes
29 e adéquate au libéralisme fut l’analyse d’états d’ âme dans le doute, il est permis d’attendre de la violence même d’une thé
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
30 a part active qu’il prit aux réunions de « belles âmes  » suscitées par l’apostolat du comte de Zinzendorf. C’était le temps
31 — ; cette calcination a été très profitable à mon âme … Le Sauveur m’a enfin attrapé ; je courais trop vite pour lui, il m’a
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
32 ent perpétuée ». Et tout cela tend à créer dans l’ âme une disponibilité paradoxale : « parce que l’âme sait qu’elle n’est p
33 ’âme une disponibilité paradoxale : « parce que l’ âme sait qu’elle n’est pas à elle-même, et que le seul usage entièrement
12 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
34 de son journal, — mais qui porte l’enfer dans son âme  ! — Kierkegaard a montré « le comique infini ». Il faut risquer cette
35 lui échapper ? N’est-il pas la voix même de cette Âme du monde, cet Esprit de la Forme qui se croit le Réel et qui pourtant
36 des de l’esprit religieux leur font concevoir une Âme du Monde qu’ils se figurent (mais sans franchise, ni précision) comme
37 ence surnaturelle.61 » Mais qui ne voit que cette Âme du Monde le tient aussi, et jusque dans son scepticisme, lorsque Maur
13 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
38 ure. Et je m’explique mal pourquoi tant de bonnes âmes s’indignent lorsque Kierkegaard défend avec puissance cette vérité fo
14 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
39 s. Spinoza définit la paix comme « l’harmonie des âmes fortes ». Nous pourrions pareillement définir l’œcuménisme et le fédé
40 ir l’œcuménisme et le fédéralisme en remplaçant «  âmes  » par « églises » et par « régions ». Enfin nous ne devons pas hésite