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tes de notre régression. Cette perte du sens de l’
âme
se nomme bon sens américain. On en fait quelque chose de jovial et d’
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doute, cela en prend la place. Les facultés de l’
âme
, inutilisées, s’atrophient. Pourvu, dit-on, que subsiste le peu de mo
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eligieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’
âme
avec une maladresse de barbare. IV. « En être » ou ne pas en être
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-t-il existé un modèle gréco-latin, un canon de l’
âme
aussi bien que du corps. Il est possible que ce mythe ait animé l’hum
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mis aux Américains — reste un trait marquant de l’
âme
allemande : le choix de la salle, les sujets abordés, jusqu’à la stat
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œur humain. Si le rôle de l’art est d’affiner nos
âmes
au contact de réalités plus pures que celles de la vie courante, on p
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l’ascension d’un caractère, d’une volonté, d’une
âme
virile, trouve dans sa durée même l’élément le plus convaincant de sa
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aux premiers troubles que la grâce jette dans son
âme
. D’autre part, tous les catholiques qu’elle rencontre et qui lui parl
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ent décisif, viennent apporter ce dur message à l’
âme
de celle qui demandait d’être apaisée. Admirables dialogues, déchiran
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stesse, par-delà la tristesse »… Un tel état de l’
âme
n’est plus très éloigné peut-être de cette joie qui, elle aussi, est
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gnes. Ils ont tous étudié presque exclusivement l’
âme
humaine. La montagne qui repousse l’homme, la montagne farouche, effr
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en le fermant, est-il réellement impossible à une
âme
chrétienne d’atteindre la grandeur morale si elle n’a pas connu, ne f
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oue, mais en même temps le drame s’éveille dans l’
âme
du jeune homme : comment concilier son bonheur personnel avec l’idéal
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uelques instants devant la beauté singulière de l’
âme
qu’elle révèle. Une âme qui sent tout avec force et délicatesse, épro
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la beauté singulière de l’âme qu’elle révèle. Une
âme
qui sent tout avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants h
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ue bien des chants de victoire de « sauvés ». Une
âme
parfaitement consciente, claire et de bonne volonté. Une âme à la foi
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ement consciente, claire et de bonne volonté. Une
âme
à la fois sobre et extrême. Tous les excès lui sont possibles, en act
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nt et par quoi mesurer la valeur chrétienne d’une
âme
? L’action même est souvent trompeuse. Mais la qualité du regard qu’u
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sse, mais au conflit de certaines idées, dont mon
âme
n’est que le théâtre, et où je fais fonction moins d’acteur que de sp
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ession du tragique. Car le tragique naît dans une
âme
qui s’efforce vers l’unité, vers l’unification de ses aspirations et
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ion de ses aspirations et de ses actes ; dans une
âme
responsable de ses contradictions. Sans doute, la psychologie moderne
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de Mon Frère Yves. Il semble, en effet, que les
âmes
du xixe siècle soient plus profondes et plus voilées, plus inquiètes
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nt et les aurait ainsi fouillées ? Je ne sais ; l’
âme
humaine, je pense, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, e
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ne de Dieu. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’
âme
est restée semblable, mais on lui a retranché le ciel ; les mêmes asp
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mais non plus les espérances de la religion, et l’
âme
, qui montait autrefois, est retombée sur la terre et l’anime de tout
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s vives de l’être ont déchiré leur enveloppe, les
âmes
se sont ouvertes à tous les regards, les cœurs se sont révélés et leu
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L’ouverture s’est faite, mais non du bon côté ; l’
âme
, que tourmente un suprême besoin d’épanchement, s’est déversée, mais
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une doctrine héroïque, pouvait provoquer dans les
âmes
des complexités merveilleuses, un pathétique aux résonances profondes
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e adéquate au libéralisme fut l’analyse d’états d’
âme
dans le doute, il est permis d’attendre de la violence même d’une thé
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a part active qu’il prit aux réunions de « belles
âmes
» suscitées par l’apostolat du comte de Zinzendorf. C’était le temps
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— ; cette calcination a été très profitable à mon
âme
… Le Sauveur m’a enfin attrapé ; je courais trop vite pour lui, il m’a
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ent perpétuée ». Et tout cela tend à créer dans l’
âme
une disponibilité paradoxale : « parce que l’âme sait qu’elle n’est p
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’âme une disponibilité paradoxale : « parce que l’
âme
sait qu’elle n’est pas à elle-même, et que le seul usage entièrement
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de son journal, — mais qui porte l’enfer dans son
âme
! — Kierkegaard a montré « le comique infini ». Il faut risquer cette
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lui échapper ? N’est-il pas la voix même de cette
Âme
du monde, cet Esprit de la Forme qui se croit le Réel et qui pourtant
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des de l’esprit religieux leur font concevoir une
Âme
du Monde qu’ils se figurent (mais sans franchise, ni précision) comme
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ence surnaturelle.61 » Mais qui ne voit que cette
Âme
du Monde le tient aussi, et jusque dans son scepticisme, lorsque Maur
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ure. Et je m’explique mal pourquoi tant de bonnes
âmes
s’indignent lorsque Kierkegaard défend avec puissance cette vérité fo
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s. Spinoza définit la paix comme « l’harmonie des
âmes
fortes ». Nous pourrions pareillement définir l’œcuménisme et le fédé
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ir l’œcuménisme et le fédéralisme en remplaçant «
âmes
» par « églises » et par « régions ». Enfin nous ne devons pas hésite